2006-08-29

Récit de voyage

Jour 1: Montréal - Parc Acadia

Pas grand chose à signaler, sinon que la route est longue pareil. Pas de problèmes aux douanes (ni de Big Mean Guy). L'asphalte dans le Maine est d'une qualité incroyable... c'est sûr qu'ils n'ont pas de programmes sociaux à payer comme ici, mais maudit que les routes sont belles. Encore parti du mauvais bord à Skowhegan (gracieuseté des travaux) mais repris le bon chemin tout de suite. Les épiceries américaines sont meilleures que prévu, beaux légumes de qualité comparable à ce qu'on a ici. Finalement arrivés à Acadia en fin de journée, petite ballade sur le bord de la mer à 5 minutes de la tente.


Jour 2: Parc Acadia

Cette journée a été consacrée à Park Loop Road, la route promenade qui fait le tour du parc. Malgré le temps toujours limite pour la pluie, très belle journée. Beaucoup, beaucoup, beaucoup de paysages magnifiques. La route promenade doit être extraordinaire à faire à vélo, mais un peu rough côté montagnes. Le réseau de sentiers à l'intérieur du parc est remarquable lui aussi. Souper à Bar Harbor en profitant de la navette gratuite disponible (et conduite par Ma Dalton). Et avant le dodo, une causerie sur les oiseaux donnée par une park ranger sous la grosse pluie, amusant pareil.


Jour 3: Parc Acadia

Visite à Cadillac Mountain le matin pour une activité d'interprétation très intéressante mais où on a rien vu à cause de la brume. Dîner tranquille ensuite au pique nique Bear Brook interrompu par Mammouth (oui oui, mammouth). Autre activité ensuite à Otter Creek, très beaux points de vue mais un peu long... c'était deux heures, ça aurait pu être juste une heure et demie et ça aurait fait l'affaire.


Jour 4: Parc Acadia - Sebago Lake

Retour à Cadillac Mountain vu qu'il fait gros soleil, et effectivement ça vaut le point de vue quand c'est dégagé. Wow! Superbes vues sur la baie de Bar Harbor et le parc en général. Ensuite longue route (un peu dull) vers Fort Knox, un fort du début des années 1800. Visite intéressante et pas chère, ça valait la peine. Descente ensuite sur une route plus longue que prévue vers Camden et autres Edgecomb, honnêtement pas grand chose à faire là. Le parc où le dodo était prévu (Bradbury Mountain) fait vraiment, vraiment pitié... terrains tout croches, toilettes sèches, look quasi-abandonné... pas fort pour un State Park. On continue donc jusqu'à Sebago Lake 75km plus loin, c'est pas mal mieux mais le temps de se camper et de souper, il fait déjà noir. Grosse grosse journée de route, y'était temps qu'on arrive.


Jour 5: Sebago Lake - Moose Brook

Comme on a beaucoup d'avance, on se promène un peu plus à la limite du Maine et du New Hampshire, mais on finit par remonter vers le coin du Mont Washington. Le dernier bout se fait sur une route très très très secondaire pas ben ben plus large que l'auto entre Fryeburg et Gilead. Ça donne un trajet très valloneux et sinueux sur cette route qui n'est pas ouverte l'hiver. Arrivée à Gorham à Moose Brook State Park, un beau camping pas cher au pied du Mont Washington. Ça prend par contre un bon manteau le soir, ça tombe pas chaud...


Jour 6: Moose Brook

Départ du camping en laissant la tente là pour aller faire les routes de montagne... on passe au pied du mont Washington jusqu'à Conway, ensuite c'est la route vers Crawford Notch, un beau sommet dans la chaîne des Presidentials. On arrive à la 93 qu'on descend vers Franconia Notch, vraiment magnifique avec beaucoup de ruisseaux de montagne, belles forêts... un coin spectaculaire, à voir. On continue ensuite jusqu'au Kancamagus Highway, et encore là c'est une route panoramique de toute beauté avec des montées et descentes sur plusieurs dizaines de kilomètres. Ceci nous ramène à Conway, et on reprend la route au travers de la national forest pour remonter à Moose Brook.


Jour 7: Moose Brook - Boston

On reprend un chemin plus direct vers la 93 et Franconia Notch pour ensuite descendre à Boston. Rien à signaler, si ce n'est que quelques autoroutes à 4 voies de temps en temps. Arrivée à l'hôtel qui a ben de l'allure pour le prix, on prend le train (un peu cher) vers Boston. Le coin où ça arrive (North Station) est très ordinaire, pas invitant et mal signalé pour les touristes. Et en plus c'est le site du TD Banknorth Garden qui est l'aréna d'une pseudo-équipe de la LNH qui se fait appeller Bruins de Boston. À voir le coin, on comprend que l'équipe soit poche. Par contre en continuant juste plus loin, on arrive dans Beacon Hill qui est étrangement londonien comme look. On reprend ensuite le train vers l'hôtel, bouffe, piscine et dodo dans un vrai lit, ça fait du bien.


Jour 8: Boston

Visite des attraits touristiques de Boston, surtout la Freedom Trail, un trajet bien pensé et facile à suivre (un grosse ligne rouge sur le trottoir) qui serpente sur 4-5 km dans Boston en rejoignant tous les monuments historiques de la guerre d'indépendance (alors pour une fois l'utilisation du mot "Freedom" n'est pas trop exagérée. On traverse un peu la ville d'un bout à l'autre (Boston se fait très facilement à pied, pas besoin de passe d'autobus), on remonte le long du rivage et au travers de la Petite Italie (qui est en fête pour un quelconque saint), et finalement retour à l'hôtel pour souper, piscine et dodo encore.


Jour 9: Boston

Après avoir rencontré notre ami "train" en attendant justement le train, on arrive encore une fois près du Garden. Depuis mon dernier passage à Boston en secondaire III, la ville a quand même changé... le fait de ne plus avoir la 93 surélevée dans une grosse et affreuse structure métallique (elle a été enfouie dans le célèbre projet du Big Dig) rend la ville pas mal plus belle; quand ils auront fini de réaménager cette cicatrice ça sera pas pire... D'ici là, on visite l'Aquarium de la Nouvelle Angleterre. Un peu cher quand même, mais visite très intéressante. Déjà à l'extérieur on voit des otaries qui savent quoi faire pour amuser les touristes. À l'intérieur on voit une très grande colonie de pingouins, une exposition assez spéciale sur les méduses (c'est laid échoué sur une plage, mais dans l'eau c'est beau en maudit) et surtout un immense bassin avec plusieurs centaines de poissons variés, dont une gigantesque tortue marine. Je n'aurais jamais pensé que ça pouvait être si gros... très impressionant. Ensuite ballade en métro (et le métro de Boston fait pitié) vers Harvard où on se promène sur le campus avant de se faire chasser par la pluie. Et la même routine de train-souper-piscine-dodo a encore lieu...


Jour 10: Boston - Montréal

Grosse journée de route, rien à signaler à part que le Vermont c'est très joli mais pas pratique pour dîner, que Burlington est une ville à ne pas voir, et que dès qu'on passe la frontière du Québec, on revient sur des routes en décomposition avancée...


Coups de coeur
Acadia National Park, surtout Park Loop Road
Beacon Hill à Boston
La tortue à l'aquarium

Déceptions
Bradbury Mountain State Park
La route entre Bar Harbor et le sud du Maine
Les environs de North Station

2006-08-17

En vacances!


De retour fin août...

2006-08-10

Les 10 pires uniformes de la LNH

10- Golden Seals 1975-76

OK, c'était les années 70, et c'est vrai que c'est un peu gênant de tapper sur une formation qui a toujours été médiocre... mais come on! En quelques années ils ont passé des Seals d'Oakland aux Seals de la Californie aux Golden Seals... et d'uniformes verts à des uniformes jaunes et finalements à ce genre d'horreur turquoise. Ils avaient aussi un genre de logo bizarre au début, et ils ont fini avec ça... SEALS. Un enfant de 4 ans aurait pu faire mieux. Alors pour l'ensemble de l'oeuvre, 10ème place.












9- Blues, milieu des années 90

Ah, la mode des diagonales des années 90... les Blues avaient un chandail classique, pas particulièrement spectaculaire mais quand même très bien. Mais là les Mighty Ducks avec des diagonales, et tout le monde a voulu suivre. Ça a donné entre autres cette affaire bizarre des Blues. D'où sort ce rouge tout d'un coup? Mais le pire, c'est surtout au niveau des numéros dans le dos qui se sont retrouvés tout ratatinés pour fitter avec ça. Un chef d'oeuvre. Par contre j'aime bien la petite patch avec le logo en trompette sur les épaules.



















8- Dallas 3ème uniforme, milieu des années 2000

Un premier chandail vraiment récent. Les Stars nous sont arrivés avec cette horreur. Un longhorn texan avec un genre de point rouge en orbite autour d'une corne. Ajoutez en prime à ça la couleur noire tellement banale, les lignes courbes qu'on voit de plus en plus partout... et c'est un résultat désolant. Paraît d'ailleurs qu'ils l'ont déjà abandonné... et ce n'est pas une grosse perte.












7- Nashville Predators, 3ème uniforme, années 2000

Solde de jaune moutarde! Ok, je suis partial, je n'ai jamais aimé cette équipe. Hockey et Nashville, ça ne va pas ensemble pour moi. Côté gilet, je trouve le logo un peu moche et kétaine, mais ça passe. Côté découpage et formes, ça passe encore et c'est même mieux que leur chandail régulier (quoique les taches bleues sous les bras, ça ne fitte pas). Mais le jaune moutarde et le gris argenté ensemble, c'est juste laid. Il y a aussi un genre de texture dans le tissu qui ne donne pas nécessairement un beau résultat final.










6- Canucks, années 80

Un classique des années 80. Les Canucks ils faut l'avouer ont toujours eu un garde-robe assez laid. Les uniformes actuels sont corrects, mais pour le reste, ça fait plutôt dur... et le grand V a décidément atteint un summum de laideur. À leur décharge, faut dire que c'était original un chandail sans logo à l'avant. Original, mais laid. Le choix des couleurs était lui aussi un peu douteux, mais on a vu pire. Reste que malgré ses défauts, c'est un des chandails les plus mémorables du hockey.












5- Phoenix, 3ème uniforme, fin des années 90

Le Coyote schizophrène! C'est quoi ce logo là? Il n'a pas l'air à filer ce Coyote là (à voir aller l'équipe, ça se comprend). Il a de drôles d'yeux de drogués, des affaires qui dépassent derrière ses oreilles... On ajoute à ça en prime l'espèce de décor de Bugs Bunny en bas, et ça donne une véritable horreur. On comprend les comprend d'avoir changé les chandails pour de quoi de beaucoup plus classique et sobre...










4- Atlanta Trashers 3ème uniforme, années 2000

Bleu poudre power! Étonnant quand on sait que sur les vrais chandails c'est une couleur très secondaire. Si c'était juste la couleur, ça passerait. Mais il y a un genre de bande bleue qui fait juste un bras (ils ont manqué de matériel ou quoi?) pour un effet asymétrique vraiment raté. En plus, ils ont écrit en gros Atlanta sur une manche... sur une manche! C'est tellement laid! Avec en prime un logo toujours aussi douteux et un nom d'équipe poche comme Trashers, et vous avez une autre horreur.












3- Los Angeles, 3ème uniforme, milieu des années 90

Cette monstruosité perce le top 3. Un savant mélange de blanc, de lignes grises qui ne vont nulle part et un genre de roi fâché (à voir le chandail on le comprend) mauve -oui il est mauve, la photo ne rend pas- caché dans le coin en haut. C'est vrai qu'il fallait tasser le logo (et laid comme ça c'est pas une mauvaise idée), c'est important les lignes grises! Vraiment, vraiment laid. Heureusement qu'on a pas vu ça trop souvent.











2- Mighty Ducks, 3ème uniforme, début des années 90

Le champion de la catégorie "Veux-tu bien me dire à quoi ils ont pensé". Le canard, c'est leur mascotte Wild Wing qui fait irruption de la glace avec un bâton brandi comme si c'était superman. Ayoye, c'est recherché comme concept, une autre affaire digne d'un enfant de cinq ans. Ça non plus, ça n'a jamais aidé la réputation d'équipe Mickey Mouse et Walt Disney... On attend toujours le lancer coup de poing du petit gros et le grand V. On peut aussi souligner un autre troisième gilet laid de la fin des années 90, surtout pour l'agencement de couleurs et le turquoise en spécial au magasin.










1- NY Islanders, milieu des années 90

Le Capitaine Highliner! Au niveau des couleurs au moins ça se tient, les Islanders étant restés fidèles à leurs couleurs traditionnelles. Bon, les courbes c'est peut-être un peu un dérivé de la mode bizarre des années 90, alors à la rigueur on peu endurer bien que ça donne un très drôle d'effet et que ça fasse un peu ligue internationale (compte tenu du calibre des Islanders, nous n'étions pas loin remarquez). Et comme pour les Blues tantôt, ça donnait de drôles de résultats pour les numéros. Mais le logo... possiblement le plus ridicule de l'histoire de la ligue. On s'attendait plus à voir des bâtons de poisson panés que des joueurs sur la glace avec un tel logo... Mais en tant que tel, ça ne serait pas assez pour passer en tête du classement. La véritable raison? Dans tous les autres cas du top 5, on parle de troisièmes chandails. Dans ce cas-ci, c'était le chandail principal, la nouvelle identité de l'équipe! Et il y a eu tellement de plaintes qu'ils sont (heureusement) revenus à leur logo original peu après...