2014-01-23

Non, mais ça va tu être tout un pont ça mes amis!

Pendant que la Super-Poutre!!! fait son travail (pour l'instant, jusqu'à l'apparition prévisible de Super-Poutre!!! 2.0), les détails commence à sortir sur le futur Pont Champlain (qui sera nommé, prévision MonsieurM, Pont Reine Élizabeth).

Péage (prévisible), 3 voies dans chaque sens (prévisible), espace pour un SLR (ça allait de soi) et... une piste multifonctionnelle pour vélos & piétons.

Le cycliste en moi ne peut que se réjouir d'une telle chose. Toujours bien d'ouvrir un nouvel accès pour sortir de l'île, surtout que dans ce coin là ils sont rares (écluse de St-Lambert à 3.5km d'un bord, ou écluse de Ste-Catherine à 13km de l'autre bord). Pour les gens de Brossard qui veulent utiliser le vélo pour aller travailler en ville, c'est très bien. J'ai des doutes sur l'utilisation réelle que cette piste aura, mais bon, elle est là est c'est un pas dans la bonne direction (plus facile de construire avec que d'ajouter plus tard).

Mais... piétons? Vraiment?

Selon Google Maps, du Boulevard Pelletier à l'Île des Soeurs, c'est 5.5km. À pied, c'est une grosse heure. Et rendu là, c'est seulement l'Île des Soeurs. Pour traverser à Montréal, on rajoute un peu moins d'un km, pour déboucher dans ce spectaculaire no mans land qu'est le Techno-Parc (sérieux, c'est vraiment un trou perdu de première classe). Pour se rendre au coin de University / Notre-Dame pour être dans ce qu'on pourrait qualifier de limite du centre-ville, c'est un autre 3.5km. Bref, pour passer de Brossard au centre-ville à pied, c'est près de 10km de marche. À titre d'exemple, c'est à peu près comme partir à pied du coin Henri-Bourassa / St-Laurent et marcher jusqu'à McGill / Ste-Catherine. Pas sûr que beaucoup de gens feront ça... Mais c'est quand même mieux que de ne pas en avoir, alors bravo quand même.

2014-01-18

MonsieurM prend le bus

Bris d'auto niaiseux en apparence, mais problématique en réalité vendredi dernier. Après avoir garé la voiture dans le parking de mon épicier favori (enfin, favori de ce côté de l'océan, parce que je garde un souvenir impérissable des Super U et Intermarché les Mousquetaires, probablement parce que c'était en vacances), je barre la porte de l'auto. Woups, la clé ne sort pas. Dans le genre, vraiment, mais vraiment pas. Ça ne tourne pas, ça ne bouge pas, il y a quelque chose de pourri au royaume de la serrure aurait dit Shakespeare s'il avait fait de la mécanique au lieu de pièces où tous les personnages meurent tout le temps.

Mieux encore, l'auto est très joyeusement verrouillée. Appel téléphonique et lift plus tard, je passe à la maison puis retourne avec le double de ladite clé pour pouvoir à tout le moins débarrer une autre porte et rapporter l'auto à la maison (avec la clé originale toujours prise dans la serrure, l'art d'avoir l'air touriste). Même à la maison, rien à faire, même après avoir fait une opération à coeur ouvert sur la porte (fascinant de voir à quel point il y a des cossins dans le coin de la poignée et à quel point c'est mal foutu pour y travailler), rien à faire. Visite au garage s'impose le lundi suivant (qui, eux, ont réussi à payer le problème, c'est pourquoi on les paie si généreusement d'ailleurs).

Pendant que le garage s'occupe de régler ça, je dois travailler, alors je décide d'expérimenter un peu le réseau de bus de Laval. Sans donner précisément le lieu Top Secret du Palais Royal de MonsieurM, disons que n'importe quel autobus descendant le magnifique Boulevard des Laurentides, 8ème merveille du monde de Laval, fait la job.

Le matin: départ un peu plus tôt (disons 10 min) que d'habitude. La fréquence, quoique loin des grands axes à Montréal, est raisonnable. Marche (qui aurait pu être en patins tant la rue était glacée), et j'arrive à temps. L'autobus en question (17) fait juste descendre le boulevard, c'est probablement le trajet qui a le moins de virages de tout Laval. C'est un tantinet moins long que je pensais, même si on arrête à peu près à chaque coin de rue (ça prendrait un bus express). Pas de bouchon, et rendu à Concorde, on flye sur la voie réservée jusqu'au métro, et de là, c'est assez simple jusqu'au centre-ville où j'arrive à peu près 5-10 min plus tôt que mon heure habituelle. Moralité: c'est un tantinet plus rapide que mon trajet habituel en train! Moins confortable par contre.

Le soir. Je regarde en vitesse les horaires, ça semble pas mal. Je pars du bureau sans trop checker l'heure... gaffe. J'arrive au métro à 16:43. 3 autobus peuvent se rendre chez moi, mais je suis dans un genre de no mans land temporel.  Les horaires:
16:25 (17), 16:31 (31), 16:38 (17), 16:42 (17), 16:57 (17), 16:59 (31), 17:12 (17), 17:13 (74)

Fudge, j'ai manqué la 17 par une minute. Avoir su j'aurais marché plus vite pour sortir du métro. Prochain bus, 15 minutes. En soi, c'est pas si mal... mais pourquoi est-ce que la 17 et la 31 qui suivent exactement le même trajet presque jusqu'au bout se suivent à deux minutes près? STL, ça ne vous tentait pas d'espacer un peu mieux? Comme c'est là, il y a 15 minutes entre deux départs de la 17, 2 minutes pour la 31, et un autre gros trou de 13 minutes pour la 17 suivante. Sais pas, le départ de 16:57, s'il était à 16:50, ça ferait pas mal un bus même pas aux 10 minutes, non?

Et pour remonter, pas de voie de service... ça a été long, interminable et sans fin. Parce que là, il y a du traffic. Et comme c'était le premier bus en 15 minutes qui remontait Des Laurentides, on arrêtait à chaque damné coin de rue. Vivement un express.

Au moins j'ai pu prendre mon auto en passant et mardi, je prenais le train en me disant que l'autobus de la STL, si technologique soit-il avec son GPS intégré, je vais le prendre le moins possible tant qu'ils n'amélioreront pas leurs affaires.

Le nouveau mot du jour

Cadratin.



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