2007-08-30

Mission accomplie

Tous les posts de ce blog ont maintenant une catégorie.

Par curiosité, voici la répartition actuelle:

  • Arts et spectacles (9)
  • Citation du jour (10)
  • Divagations sans but (16)
  • Ils sont fous ces politiciens (24)
  • Inutile et insolite (4)
  • Jeu photographique du jour (1)
  • La planète s'en va au diable (12)
  • Le merveilleux monde du sport (51)
  • Lien du jour (1)
  • Nos amis les médias (14)
  • Parlons de cash (2)
  • Photo du jour (5)
  • Société de consommation (10)
  • Tempête dans un verre d'eau (3)
  • Vidéo du jour (2)
  • Voir du pays (9)
  • À propos de... (3)


Pas étonnant de voir le thème sportif en premier, vu mon intérêt pour le cyclisme (un Tour de France, ça génère bien des messages). Pas mal de contenu sur la politique aussi, et sur le monde médiatique en général...

Citation du jour

Les gens de RDS se sont surpassés. Après une victoire de Svetlana Kuznetsova sur Camille Pin au tournoi de tennis du US Open, voici leur manchette:

Svetlana n’a pas mangé son Pin noir

Seigneur, ayez pitié de nous et foudroyez celui qui a écrit ça.

2007-08-27

Dur lundi de retour au bureau

57 courriels à lire

410 mails dans la boîte à spam

0 message vocal

3 pannes de métro (une pour raison inexpliquée, une car un épais a décidé d'aller se promener en tunnel, une parce qu'une madame a perdu connaissance dans le wagon à côté du mien)

Un serveur principal au bureau qui ne marche pas la moitié de l'après-midi...

Ouais, les vacances sont finies.

2007-08-23

The Great Ontario Tour

Jour 1: Montréal - Charleston Lake --- Départ par la très morne 401. C'est un très beau prolongement de la 20... c'est tout aussi dull, rectiligne et ennuyeux. De l'autoroute platte à son meilleur. On sort finalement dans le coin de Cardinal (pit pit pit) et on va vers le bord du fleuve où c'est soudainement beaucoup plus joli. Arrivée à Fort Wellington (Prescott) qu'on visite, beau site historique national avec quelques personnes en costume d'époque. Viennent ensuite quelques beaux villages dont Brockville qui a de très belles vieilles maisons bien restaurées. On continue ensuite le long du fleuve pour arriver dans le coin des 1000 Îles, plus précisément à Mallorytown Landing. Le bureau d'accueil du Parc National est là, honnêtement à part un beau point de vue, il n'y a pas grand chose à voir à cet endroit. Par contre tout le long du Thousand Islands Parkway on a de très belles vues sur le fleuve et les îles, au point de presque manquer la route qui nous mène au parc provincial Charleston Lake où on est supposés camper. Le parc est bien, quoiqu'un peu cher. Notre terrain sur le bord d'un ruisseau semi-swompeux doit être désagréable quand c'est la saison des bébittes, mais là c'était quand même bien. Et en plus, le gars du parc qui passe sur le terrain ramasser les cochonneries des visiteurs précédents est un fan du CH...


Jour 2: Charleston Lake - Presqu'ile --- On redescend le long du fleuve (en croisant un magnifique renard en chemin) et on passe par Gananoque, autre joli village où les 1000 Îles sont à leur meilleur. Visite ensuite de Kingston, belle ville encore là mais le centre historique est plutôt réduit. On pousse vers Sandbanks sur l'heure du midi... d'abord un excellent endroit de pique-nique, on va ensuite sur les fameuses dunes et c'est très spectaculaire... pas sans rappeller la Dune du Pyla en France (à plus petite envergure et avec plus d'arbres). C'est aussi une plage très achalandée et ça sent l'huile à bronzage au coconut. Dernier bout de route vers le parc provincial Presqu'ile qui porte bien son nom vu sa situation sur le Lac Ontario. Superbe point de vue mais plutôt venteux, et par moments il y a des odeurs pas trop apétissantes d'algues (pas près de notre terrain heureusement). Encore là c'est un parc plutôt bien organisé, mais un peu cher pour la qualité des terrains.

Jour 3: Presqu'ile - Algonquin --- Longue route vers le Parc Algonquin. Avec l'épicerie en chemin, ça nous a conduit un peu plus tard que j'aurais pensé dans le parc... Disons que les 275km en ont paru 400 à peu près, route fort peu intéressante. Par contre le parc Algonquin est très bien, beaucoup de sentiers et des lacs un peu partout. On finit par se camper sur un très beau site à Kearny Lake et après avoir observé un pic-bois pas peureux, on fait 2-3 petits sentiers et on profite un peu de la plage.

Jour 4: Algonquin --- Au début cette journée était prévue pour du canot, mais il a mouillé pendant la nuit et au matin c'est encore très gris et menaçant (et pas chaud). On prend donc le temps de visiter le Centre d'Accueil et l'exposition de trucs naturels là-bas. Ensuite comme le temps semble se découvrir on va vers le lac où il y a la location de canots, sauf qu'entre-temps le vent s'est vraiment levé et il y a de la vague très sérieuse, au point que ça serait désagréable en canot (on aurait juste forcé pour pas grand chose) et quasiment dangereux. Donc après avoir regardé une chaloupe accostée sauter sur les vagues, on décide d'aller dîner plus loin. On trouve donc un pique-nique sur le bord d'un autre lac très venteux, et finalement on y passe une partie de l'après-midi tranquille à lire. Le soir on veut aller au truc d'animation sur les loups, mais un accident sur la route principale cause l'annulation de l'activité... c'est moche.

Jour 5: Algonquin --- Six Mile Lake: En partant du camping, on fait quelques autres petits sentiers qui offrent d'autres points de vue intéressants. On arrête à Huntsville pour une autre mini-épicerie et on enfile la route vers Six Mile Lake tout près de la Baie Georgienne. En chemin je bénis Google Maps car disons qu'on a enfilé une série de petits chemins pas toujours connus et sans les indications, on aurait cherché longtemps (bien qu'une route un peu plus longue et beaucoup plus banale côté paysages aurait aussi pu être prise). On passe tout près du camping pour se rendre au ber roulant de Big Chute, un espèce de funiculaire à bateaux. C'est une belle pièce d'ingénierie unique en son genre en Amérique du Nord. Finalement on se rend au parc provincial Six Mile Lake. À notre arrivée on est un peu déçus... on entend l'autoroute 400 tout près, les douches et les toilettes à l'eau courante sont à un gros 20-25 min du camping. Mais finalement on se rend compte que oui, les douches sont effectivement loin, mais que ce qui semblait être une toilette sèche à un terrain du nôtre est en fait une toilette normale... et que le traffic sur la 400 est plutôt limité le soir, ce qui fait qu'on ne l'entend pas vraiment. Notre site est aussi très beau (même s'il manque un arbre pour poser une toile au dessus de notre table à pique-nique en cas de pluie, ce qui a été source de nombreux sacrages), donc finalement la première impression du parc n'était pas justifiée et finalement c'est très honorable.


Jour 6: Six Mile Lake --- Départ vers Port Severn où selon le site web de Parcs Canada se trouve le tout nouveau centre d'accueil du Parc National des Îles de la Baie Georgienne. Eh bien là-dessus Parcs Canada ne sont vraiment pas forts... de l'autoroute, aucune indication. Dans Port Severn (un gros village de 2-3 rues), aucune indication. Il y a bien le centre d'accueil pour l'écluse 45 de la voie maritime Trent-Severn... alors on finit par aller voir là, pour se faire dire que oui, c'est aussi le centre d'accueil pour le Parc des Îles de la Baie Georgienne, qu'en fait c'est la pièce voisine (plus petite que mon salon). Ils auraient pu l'indiquer un peu mieux... Les filles pour le Parc ne sont pas là, mais le gars pour l'écluse me dit que je peux me rendre à Honey Harbor à une quinzaine de km de là car les bateaux partent de là (ce que je savais déjà) et que sur place on pourra me renseigner. On fait la route, et à Honey Harbor, rien d'indiqué... à part un moment donné un stationnement sur le bord de l'eau (marqué accès interdit sauf autorisation du parc). Ne trouvant rien d'autre, on y arrête. Il y a bien 2-3 bâtisses qui semblent appartenir à Parcs Canada, mais c'est dans le très désert merci. On cogne aux portes, aux fenêtres, rien... et finalement on voit une pancarte disant que le bateau part à 11h00. Bon, c'est dans 45 minutes, on verra bien. Finalement quelqu'un de Parcs Canada arrive, un vieux barbu extrêmement sympathique. Le gars fait des jokes en masse et nous donne une foule de renseignements sur l'île principale qu'on peut visiter dans le Parc. À lui tout seul, il a remonté l'estime que j'avais pour ce Parc de plusieurs coches. Le bateau arrive, et après une trop courte traversée (le pilote du bateau était vraiment malade et roulait ça à fond de train) on arrive enfin à l'île. Comme on a juste 4h00 devant nous, on ne pourra pas faire le sentier que j'aurais voulu, mais on en fait un autre (sur recommandation du vieux barbu) qui est de toute beauté. Paysages splendides, faut que je retourne par là. Au retour on a un peu de temps alors on travers le camping sur l'île... Et la prochaine fois, c'est là que je couche. Il est tout près du quai (donc trimballer le stock n'est pas vraiment un problème, même pour quelqu'un peu équipé en stock léger), a des douches, toilettes à l'eau courante, abris-cuisine... un très bel endroit à découvrir, mon haut point du voyage. De retour à Six Mile, on soupe et on va voir l'activité d'interprétation du parc du jour, et c'est le surintendant chantant. Il est vraiment, vraiment, vraiment poche et on rit beaucoup (de lui).

Jour 7: Six Mile Lake - Toronto --- Fini le camping, voici le temps de la ville. Autoroute vers Toronto qui me montre à quel point les ontariens sont quasiment aussi sauvages que nous surl a route, et arrivée à l'hôtel qui est très classe. On dîne tout près, et on prend ensuite le métro et le bus pour aller au Musée des Sciences. Un peu décevant, surtout pour le prix... en fait avoir eu des enfants, ça aurait été parfait car c'était surtout axé vers eux. On se dit qu'on a frappé notre premier attrape-touristes. Retour vers l'hôtel toujours en métro, ce qui me permet de constater que le métro torontois est efficace mais d'un ennui mortel avec des stations identiques utilitaires et sans personnalité. Petit tour au cinéma ensuite pour voir The Simpsons Movie que j'ai bien apprécié. Bouffe, visite sur internet dans le lobby pour voir les parties alphasim et dodo.

Jour 8: Toronto --- Départ vers le centre-ville en ce lundi matin. On passe près de Queen's Park (le bâtiment de l'Assemblée Nationale à Québec est plus beau) et on descend vers le bord de l'eau par le centre-ville. C'est très froid comme ambiance, il manque le charme de Montréal et de la Ste-Catherine. On dirait que Toronto voudrait être New York, mais elle est loin d'y être. On passe au pied de la Tour CN et du Skydome, et on va visiter le Temple de la Renommée du Hockey. Beaucoup de vieux souvenirs, de jokes sur des noms oubliés (ça parle même de Brian Skrudland) et on peut même faire un doigt d'honneur à la plaque d'Yvon Pednault. Le magasin souvenir a plein de chandails d'équipes, même ceux des Golden Seals. S'ils n'étaient pas si chers... On continue ensuite la visite de Toronto avec le Distillery District (beau, mais petit) et le bord de l'eau (bof). Petit souper rapide et on va au Skydome voir les Blue Jays se faire battre par les As d'Oakland, ce qui nous rappelle à quel point c'est platte le baseball.

Jours 9: Toronto - Syracuse --- On reprend la route (en compagnie de chauffeurs de trucks sur les pilutes) d'abord vers l'ouest jusqu'à Hamilton (et pour ce que j'en ai vu, je la fait passer devant Sydney Nouvelle-Écosse pour le titre de ville la plus laide du Canada). C'est plein d'usines, de smog et ça laisse une très mauvaise impression. On passe ensuite dans le coin de Niagara-On-The-Lake, beaucoup plus joli. C'est un coin maraîcher et un coin de vignobles, c'est rural et ça doit être mauditement le fun à vélo. Arrivée ensuite aux célèbres Chutes du Niagara, le stationnement à 18$ est notre deuxième attrape-touristes du voyage. Par contre le point de vue est vraiment spectaculaire, et même s'il vente au point qu'on se demande si les chutes vont vers le haut tellement on est mouilés, ça vaut la peine d'être vu. Pas la ville par contre... pour le petit bout roulé à l'intérieur, c'est de l'attrape touristes puissance 10. On traverse ensuite aux USA pour revenir par la 90 jusqu'à Syracuse, rien à dire... Souper dans un resto extrêmement spécial et oubliable, et dernier dodo.

Jour 10: Syracuse - Montréal --- Route vers la frontière sur la 81, c'est légèrement moins dull que la 90 mais pas terrible quand même. Rendu au Canada, on décide de reprendre le Thousand Islands Parkway le long du fleuve, c'est plus joli que la 401... On repasse par Brockville et décidément c'est une belle place, et finalement on reprend l'incroyablement ennuyeuse 401. Arrêt dîner à Cornwall avant que je m'endorme au volant, et retour au Québec. Après 9 jours à l'extérieur de la province, c'est le dur retour aux nids-de-poule et à l'asphalte digne du Balouchistan. Comme je dois déposer Simon à Candiac, on a la mauvaise idée de passer par Valleyfield et la rive-sud... Pas fou en tant que tel, mais c'est pas mal en construction et ils sont mal organisés. Finalement au moment où je suis rendu à peu près à ma 47ème crise de road rage on arrive et je débarque Simon chez lui. Dernier bout de 132, je vois que l'accès au Pont Champlain est (évidemment) bloqué ben raide alors ce sera Jacques-Cartier, traversée sans histoires à part la tite-lumière qui me dit qu'il serait temps de penser au changement d'huile qui allume (fallait le faire... après tout ce temps et à 5km de la maison!) et je suis finalement à la maison, 2164.5km plus tard.


Bref, les paysages de l'Ontario sont jolis, les autoroutes sont dulls, les chauffeurs de trucks sont fous et les villes sont "bof".

2007-08-12

En vacances...

Parti visiter le Haut-Canada.

2007-08-05

Après l'hindou sur les speeds, le mongol disco

Ça prend de tout pour faire un monde. Veuillez noter que ce ne sont pas les vraies paroles, simplement une transcription de "ça sonne comment".