2008-12-29

Ainsi donc...

Alexei Cherepanov, le jeune hockeyeur russe mort plus tôt cette année dans des circonstances troublantes était dopé.

J'aimerais dire que je suis surpris... mais non. Les symptômes étaient flagrants, copie conforme de d'autres cas qu'on a pu voir dans le monde du cyclisme, de Tom Simpson dans les années 60 à José Maria Jimenez en passant par quelques autres...

Mais évidemment, il n'y a aucun problème de dopage au hockey. Tout le monde est propre, tout le monde est beau, tout le monde est fin et gentil... ce ne sont que les cyclistes qui sont de sales drogués. Vous pouvez être certains que la couverture médiatique fera passer Cherepanov comme une victime martyr... à moins qu'elle garde ça le plus low-profile possible...

2008-12-21

Avis aux épais

...qui demandaient la tête de Lang (et/ou celle de Gainey pour l'échange) il y a quelques semaines.

Il est le meilleur buteur du CH.

Alors à l'avenir, farmez vos yeules.

Merci.

2008-12-14

Météomédiocre récidive!

J'pense que je viens de trouver une nouvelle catégorie pour ce blog...












10 cm de neige... même s'il fera 10 degrés. Ben coudonc!

Mais que vois-je?

Tout juste avant Noël?

Mais si, c'est le dernier épisode des aventures de Jack Hell, tout chaud du four!

Si c'est pas une autoplogue honteuse, ça...

2008-12-13

Vive météomédiocre pour nous éduquer!

Moi qui avait toujours cru que ça prenait des nuages pour avoir de la neige... ben coudonc, semble-t-il que non

2008-12-08

Élections à chaud

  • Surpris du résultat plus fort que je pensais du PQ
  • Pas surpris de la majorité des libéraux mais je l'aurais pensé plus forte
  • Flabergasté par l'écrasement de l'ADQ bien pire que je pensais.
  • En fait je voyais qqchose du genre 70-40-15
  • Candidat inconnu dont je suis heureux de la victoire: Jean-Paul Diamond dans Maskinongé
  • Dumont s'en va: que va-t-il arriver à l'ADQ après son départ
  • Marie Grégoire patine en maudit devant la débandande et est un peu à la recherche de n'importe quelle bouée de sauvetage
  • Amir Khadir élu: pas un grand fan du parti ni de l'homme (ses déclarations sur le 11 septembre ça faisait clown pas mal) mais content de voir une voix différente à l'Assemblée Nationale. Ceci dit, Françoise David, pas capable (François Saillant aussi d'ailleurs).
  • Victor-Lévy Beaulieu ramasse quand même un peu moins de 3% dans son comté.
  • Prédiction du jour: Dumont au parti Conservateur fédéral aux prochaines élections.

Cantiques de Noël politiques

Mon beau Stéphane, roi de la clarté
Que j'aime ta verdure
Quand par l'hiver, bois et comtés
Sont dépouillés d'leurs candidats
Mon beau Stéphane, roi de la clarté
Tu perds ta parure

Toi que Chrétien planta chez nous
Au saint Parlement d'Ottawa
Joli Stéphane comme ils sont doux,
Et ton Kyoto, et ton plan vert
Toi que Chrétien planta chez nous
Par les mains de Trudeau...

---

Au petit trot s'en va le Harper avec ses grelots
Et le budget joyeusement dévale dans la prorogation
Dans le vallon s'accroche le parti mais l'ciel est coalisé
Ah qu'il fait bon faire un tour au grand air
Comme opposition...

--

Quand, j'ai vu petit Mario à soir
En train d'embrasser ses sept élus
J'ai bien cherché pourquoi
Et j'ai deviné je crois
C'est parce qu'il l'avait
Sauvé de la débandade

--

Petit Papa Charest quand tu descendras du ciel
Avec des budgets par milliers
N'oublie pas ma caisse de dépôt

--

On l'appelait Pauline
Ha comme elle était mignonne
Le p'tite Pauline au look snob
Reste dans l'opposition!

2008-11-30

Tour du Québec

Lu sur internet aujourd'hui, une lettre envoyée au Soleil à Québec.

Plusieurs personnes se désolent de la perte du Grand Prix de Formule 1 à Montréal. Croiriez-vous possible que cette perte ne fasse pas de peine à tout le monde ?

En effet, cette activité est pour les environnementalistes un véritable dinosaure sur le plan écologique, par son niveau élevé de consommation de ressources, d'énergie, d'argent et sa pollution. De plus, cette activité essentiellement de divertissement passif est à haut risque de blessures et un puissant incitatif à ce que les spectateurs associent ultérieurement les rues à des pistes de course. D'ailleurs saviez-vous que les courses automobiles sont très contestées en Europe par des activistes écologiques.

Puisqu'on cherche fébrilement, ces temps-ci, une alternative au Grand Prix, je suggère une activité non polluante et favorisant la saine activité physique. À l'image du Tour de France, pourquoi pas Le Tour cycliste du Québec, avec départ et arrivé à Montréal. Il s'agirait seulement de ne pas tomber dans certains abus compétitifs de nos cousins français.

Bon ma première réaction, c'est de dire qu'étrangement un Tour Cycliste est probablement nettement plus polluant qu'un GP de F1. Juste à voir le nombre de voitures suiveuses qui rouleront pendant pas mal plus longtemps que la dizaine d'heures d'une fin de semaine de GP (essais, qualifs, course)...

Mais considérations écologiques à part, c'est clair que j'aimerais ça voir un Tour du Québec. Et juste par plaisir, essayons d'imaginer à quoi ça pourrait ressembler.

Tout d'abord, le calendrier. Tout ce qui est avant mai est à exclure à cause du climat. Il faut évidemment éviter les conflits avec d'autres épreuves plus établies, en fait il faut établir une certaine complémentarité. Sans surprises, les principales épreuves nord-américaines sont aux USA. Le Tour de Californie en février (donc à oublier), le (défunt) Tour de Géorgie en avril (à oublier aussi), le Tour d'Utah en août. Ah... je crois que ça serait une cible idéale, tout juste avant.

Disons donc une épreuve de 6 jours à quelque part autour la mi-août.

Que faire comme étapes? À mon avis, ça prend un parcours avec un peu de tout. Voici ce que je proposerais (les distances sont calculées par Google Maps). Évidemment ça ne tient pas compte des fermetures de rues, hôtels, etc... Comme dans un réel tour, j'ai aussi pensé que chaque étape doit quand même montrer les attraits d'une région.

1- Prologue dans Québec. Départ au pied de la Citadelle, traversée des Plaines, descente par la Côte Gilmour, Boulevard Champlain, remontée par la Côte de la Montagne au pied du Château Frontenac, la Rue des Remparts et finalement circuit dans le Vieux Québec jusqu'à la Place d'Youville. Québec est une ville superbe et ce parcours mettrait en valeur plusieurs attraits tout en ayant assez de difficultés (la Côte de la Montagne particulièrement) pour faire des écarts. Ça donne 9.1 km.

2- Québec / St-Georges de Beauce: La Beauce étant depuis longtemps le berceau du cyclisme au Québec, il est clair que la première édition du Tour doit y passer. Départ devant le Parlement, traversée de Québec, Sillery et Cap-Rouge vers St-Augustin (en passant devant le siège social de Louis-Garneau pour un salut-hommage à un des plus grands ambassadeurs du cyclisme québécois. Retour ensuite jusqu'au Pont de Québec, on traverse sur la rive sud. Je connais moins les routes de ce coin là, mais j'ai vu de quoi un peu en retrait de la 173 vers Ste-Malachie et Lac-Etchemin. 190km sur un parcours plutôt plat, une pour les sprinteurs.

3- St-Georges de Beauce / Le Mont Mégantic: Comment ne pas passer par notre sommet mythique québécois... départ de St-Georges vers St-Éphrem, Disraeli, Stornoway, le lac Mégantic, Woburn et finalement la montée. De gros écarts à prévoir ici. En tout cas, 187km avec une saprée belle finale.

4- CLM Sherbrooke / Magog: Départ du coin de King et Blevédère. Passage devant l'Université (faut ben que je fasse un hommage à mon alma mater) et descente vers North Hatley où il y a de belles petites côtes. Ensuite la 108 vers Magog pour 35km assez roulants.

5- Magog / Montréal: Visitons la contrée de Foglia! De Magog, descente le long du lac vers Mansonville. Ensuite ça longe la frontière des USA vers Abercorn, Frelighsburg, St-Armand. Remontée par les rangs de campagne vers Mont-St-Grégoire, Chambly. Ensuite pas trop le choix, c'est la 112 vers le Pont Jacques Cartier pour entrer à Montréal. La rue Sherbrooke mène dans l'est, on fait le tour du Parc Olympique pour finir sur Pierre de Coubertin à quelques mètres du défunt vélodrôme. 195km plutôt plats vers la fin, on réserve ça aux sprinters.

6- Montréal: Variation du circuit de la coupe du monde, des Olympiques, des Mondiaux des années 70... Départ au sommet du Mont-Royal. Descente de Remembrance, montée de la Côte de Polytechnique. Édouard Montpetit, Vincent d'Indy, Côte Ste-Catherine et on remonte Camilien Houde. 12 tours de ce circuit très usant de 9.4 pour 113km, ce qui fait en sorte que le Tour pourrait se jouer à la toute dernière journée...

Aussi envisagé: faire Québec-Montréal par le Chemin du Roy en une seule étape en hommage à la plus vieille classique d'un jour au pays. Avec départ devant le Parlement et arrivée au Stade Olympique (il faut quand même mettre en valeur le spectacle!), c'est 263km. Un peu long pour une étape de Tour, mais ça demeure quand même possible).

Aussi envisagé: CLM Individuel: Parc National de la Mauricie. Départ de l'accueil St-Mathieu et suivi de la route promenade jusqu'au Lac Édouard pour 42km. Pas évident pour les spectateurs mais ça serait un parcours quand même assez difficile, beaucoup de côtes. Et les images pour les européens amateurs de grands espaces seraient incroyables. Si l'an 1 du Tour visite la rive sud du St-Laurent, l'an 2 pourrait aller sur la rive nord.

2008-11-26

Le retour du jeux de mots poche du jour

Gracieuseté de François Gagnon, sur cyberpresse, suite à la victoire de 3-1 du CH contre les Red Wings.

Le Canadien retrouve ses ailes…

Ça paraît qu'il est rendu à RDS...


PS: Il m'énarve un peu lui. Toujours à chercher à mettre le trouble... et curieusement, son style d'écriture m'énarve encore plus. On dirait que ses textes sont toujours au format:

Bon! Il se passe de quoi.

On va faire une autre phrase.

Puis une autre, dans un autre paragraphe.

Et encore une autre.

Et on continue, sans jamais faire un paragraphe complet et cohérent.

Trop de sourire pour une seule face...

Voici la candidate libérale dans Rosemont, Nathalie Rivard.

La dernière fois, on avait la sosie de Criquette Rockwell.

Cette fois, c'est la sosie de la madame du mouvemen Raëlien.


2008-11-25

Premières impressions de débat

Marois s'en tire mieux que je pensais, mais elle en met un peu trop.

Charest se fait tapper dessus.

Dumont a une couple de phrases solides mais entre celles-ci, c'est pas fort.

Et Françoise David parle toute seule sur le site de Québec Solidaire (une fois de plus, le gag facile de Québec Solitaire s'impose)

Décidément, vive Rosemont Libre!


PS: Y'a de l'écho par bout sur place là-bas, c'est fatiguant.

PS2: Pourquoi faut que TVA nous flanque une tite barre en bas de l'écran?

2008-11-24

Juste pour digérer O'Byrne...

La mort!

La strappe, la cigüe, la guillotine, la pendaison (pas de crémaillère), l'électrocution, la vivisection, l'écoute forcée de disques de Francis Reddy chante Francis Martin qui chante lui-même Marie Carmen, l'écrasement par Nathalie Simard, la candidature adéquiste, le spécial numéro deux pour trois de Benny Won Ton, la visite guidée de Bagdad by night, le domicile permanent sous l'échangeur Turcot, le sacrifice aux maringouins de l'Abitibi en juin...

...pour Ryan O'Byrne.

Comme dirait l'autre dans la Guerre des Tuques: Espèce de concombre!

2008-11-19

Lecture intéressante

Même pour les non-fans de cyclisme...

C'est la nouvelle chronique de Bobby Julich, ex-cycliste de haut niveau (3ème du Tour 98) qui a prit sa retraite il y a quelques semaines. Cette chronique décrit un peu les dessous du sport, de la négociation de contrat jusqu'aux vacances hivernales. Un côté du sport qu'on voit moins souvent...

Merci cyclingnews!

Novembre platte

Le GP s'en va (même si c'était prévisible)
Le CH joue mal
Il fait trop frette pour novembre
On est en campagne électorale, encore, toujours (et celle là ne vole pas haut)

Ça va passer :-)

2008-11-11

Ouin tout compte fait...

...j'ai rarement vu un générique et une intro aussi poche que celle du hockey des Méchants Mardis à RDS.

C'est mauvais rare.

C'est une bonne chose, le match que j'irai voir en mars est un mardi, ça fera une intro médiocre de moins.

2008-11-05

Jeanson

J'ai préféré laisser la poussière retomber avant d'en parler...

Les nouvelles révélations apportées par Alain Gravel (pas encore lu le livre, mais ça va venir) ne me surprennent pas. Je connais quelques gens dans le milieu et il y avait bien des affaires qui se chuchotaient mais qui n'étaient pas dites à haute voix, faute de preuves. En gros, la situation revient à ce que j'ai toujours dit depuis des années: Geneviève Jeanson était une cycliste de très grand talent (dope pas dope, elle était quand même au-dessus de la moyenne), mais elle était surtout une personne extraordinairement mal entourée.

Pas besoin d'être un spécialiste en vélo pour se rendre compte qu'André Aubut était encore plus tyrannique que Mike Keenan ou le Scotty Bowman des belles années... c'est la même méthode de faire en sorte que le sportif soit tellement en maudit après le coach qu'il sorte des super performances juste pour lui remettre dans sa face. Cette vieille école peut marcher de temps en temps, mais c'est pas mal dépassé comme méthode.

J'ai été bénévole une couple d'années au Tour du Grand Montréal à l'épreuve finale qui se tenait dans ce temps-là à Terrebonne et Mascouche. Après la course, il y avait un grand banquet où bénévoles et cyclistes étaient invités. J'ai pu voir plusieurs cyclistes... De mémoire, Jeanson avait fini troisième (ou dans ce coin-là) au classement général, ce qui n'est pas rien sur un parcours qui n'était pas du tout à son avantage (pratiquement que du plat, les épreuves un peu plus sélectives n'étant pas encore dans le Tour à ce moment-là). La tête d'enterrement qu'elle faisait! Toutes les autres cyclistes étaient quand même relax, mais personne osait approcher de la table de l'équipe Rona, on ne se sentait pas bienvenus. D'autres comme Manon Jutras, Lyne Bessette et surtout Clara Hughes étaient bien plus friendly.

Pour son père, c'est vraiment dur à comprendre. Comment peut-on agir de cette façon, mettre autant de pression et accepter ensuite que sa fille mette sa vie en danger en prenant de l'EPO? Je n'arrive pas à le concevoir.

Pavé dans la mare: Ce que j'ai de la misère à comprendre, c'est aussi le gros mouvement qui essaie de faire passer Bessette pour une victime. Oui, Jeanson a attiré beaucoup de couverture médiatique. Mais on dirait que certains essaient de réécrire l'histoire... même si Jeanson n'avait pas couru, ça ne veut pas dire que Bessette aurait eu une équipe Rona avec la grosse commandite pour elle. Rona n'a pas dit "on a une équipe à créer, et on prend Jeanson vu qu'elle a de meilleurs résultats". Le travail a été fait des deux côtés, Aubut (faut ben lui donner ça) a quand même travaillé pour monter la structure.

Contrairement à ce que quelques journalistes semblent sous-entendre, ça ne veut pas dire non plus que Lyne Bessette aurait gagné toutes les courses où Jeanson l'a battue. Elles n'étaient pas que deux sur la route! À Montréal par exemple (clairement l'événement avec le plus de visibilité pour une cycliste québécoise, Jeanson a gagné en 2001-03-04-05). Là-dessus, Bessette a fait un seul podium, en 2001. En 2003, 7ème à 31sec. En 2004, 10ème à 10sec. En 2005, 18ème à 1 minute. Elle est une fille bien sympathique, talentueuse (sérieusement, elle ramasse pas à peu près sur la scène nord-américaine en cyclo-cross), et deux années de suite j'étais sur Camilien Houde, et j'ai vu Bessette monter Jeanson quasiment sur un fauteuil dans sa roue jusqu'en haut pour se faire clancher au sprint alors que tout le monde savait que c'était exactement la tactique que Jeanson espérait et attendait. Grosse grosse erreur tactique, et pas juste une fois. C'est ben platte à dire, mais je pense que même si Jeanson n'avait pas couru, Bessette se serait quand même fait battre par des Arndt ou des Cooke qui sont simplement meilleures.

Je n'excuse pas la tricherie de Jeanson (c'est quand même elle qui la prenait la dope), mais je suis déçu de l'attitude un peu revancharde de Bessette ces temps-ci, c'est quasiment s'abaisser au niveau de l'autre. Comme je disais, elles n'étaient pas que deux dans le temps mais les autres cyclistes semblent avoir passé par-dessus ça, peut-être parce que Jeanson n'est pas la première et ne sera pas la dernière à se faire prendre, ça fait partie du sport même si on voudrait que ça disparaisse... Et j'ajouterais que c'est quand même Bessette qui s'est trouvée une job d'analyste à Radio-Canada alors que l'autre est pas mal barrée au Québec pour longtemps...

De toute façon entre Jeanson et Bessette, je choisis: aucune de ces réponses. Ma cycliste préférée a toujours été la québécoise d'adoption Clara Hughes. Incroyablement sous-estimée (elle, elle en a gagné des médailles olympiques même si tout le monde semble l'oublier). Elle a toujours démontré une classe et un esprit sportif irréprochable donnant entre autres 10 000$ de sa poche après les Olympiques de Turin à l'organisme Right to Play, et son attitude pas mal plus "class" dans l'affaire Jeanson ne fait que renforcer l'immense estime que j'ai pour elle.

2008-11-02

D'où venez vous?

Suis dû pour un petit résumé de Google Analytics...

Mes gros moteurs d'accès au site:
Carte OPUS (écrit de plusieurs façons différentes)
Ce qui touche le groupe de musique Sagapool (une couple de requêtes pour quelques membres du band)

Sinon, mes préférées:
  • "parti libertarien du canada" J'ai parlé de ça moi?
  • carte du trou du qu Allez mon gars, assumes-toi, écris-le comme il faut, sois pas gêné
  • chant quatiques de dieu musique tzigan De quossé?
  • des kiwis et des hommes un titre qui dérange ? Non, une émission qui dérange
  • je viens de me faire enlever une boule de graisse mais j aimerais voir le trou Pas moi. Vraiment pas.
  • lettre à monsieur le ministre de la culture pour subvention Enwoèye le cash, je m'en occupe
  • mes le belle vert, dans le trou rouge Prends tu tes textes chez Canadian Tire?
  • poesie rosemont rue masson Wow... Juste... wow....
  • vesa toskala a aussi été solide comme d'habitude Mais les Leafs ont perdu comme d'habitude

Indigestion de ballades plattes

J'écoute le gala de l'ADISQ... je viens de tomber sur l'hommage à Céliiiiine Dion. Incroyable à quel point c'est vraiment têteux larmoyant guimauve plein de gros sentiments. Bon ok, ça me tappe un peu sur les nerfs mais je suppose qu'elle le mérite.

Mais au travers de tout ça, il y avait de ses tounes qui jouaient derrière... et bâtard, en 25 ans et plus de carrière... aucune espèce d'évolution musicale. Que de la ballade prédigérée pour les radios Cité Rock Matante. Aucune originalité, aucun désir d'essayer d'innover ou de sentir des sentiers battus. C'est pas des farces, en un an les Beatles ont innové plus que Céline en vingt-cinq ans. Choix business j'imagine, c'est ce qui vend... Je trouve ça dommage, une interprète quand même très talentueuse, elle aurait pu essayer d'explorer un peu plus...

Et je trouve ça dommage aussi que pas un journaliste culturel n'aie jamais osé dire ça...

2008-10-26

Ok expliquez moi quelqu'un

C'est quoi le foutu concept de l'annonce de la Chevrolet Aveo 5? La série avec l'espèce de plouc déguisé en baril de fruits, en berger et autres trucs tous aussi minables que ratés? Je ne la catche pas, vraiment pas.

Peut-on aussi pendre la folle dans le salon dans l'annonce de All-Bran assis sur le fauteuil blanc avec le ti-minou qui met du vin rouge partout?

Et tant qu'à faire, lapider l'autre mongole à batteries dans l'annonce de Home Depot, oui oui, celle qui voit son sale cabot dans le salon avec un jambon par terre et qui trouve juste le moyen de dire avec sa voix de greluche "c'est beau".

C'est ben rendu dur faire de bonnes annonces maudit!

SVP, inspirez-vous de celle-ci de Discovery Channel. Ça, c'est excellent.

2008-10-25

Prédiction d'avant-match

Le match CH - Ducks commence dans quelques minutes.

Ma prédiction: Après la partie, sur RDS, on aura droit à une manchette

-Le CH déplume les Ducks

ou

-Les Ducks s'envolent avec la victoire

2008-10-22

Tour de France 2009 - Mon analyse

Fin octobre, c'est la fin de saison de vélo, mais c'est aussi le temps de l'année où on annonce le trajet du Tour de France... alors voici mes premières impressions pour 2009.

Départ de Monaco avec des passages sur le circuit de F1. Avec 15km, c'est soit un CLM très court ou un prologue très long. La course va mettre le cap à l'ouest sur le bord de la Méditerrannée pendant quelques jours avec des arrivées pour sprinteurs, interrompues par le retour tant attendu du CLM par équipes, une épreuve crainte par bien des coureurs. Et cette année en plus, les écarts ne seront pas plafonnés pour les coureurs forts dans des équipes faibles. Par contre à 38km ils pourront quand même limiter la casse. Le Tour reprend ensuite la route du sud et fait même une sérieuse incursion espagnole jusqu'à Barcelone.

De là, on passe aux choses sérieuses. Longue étape de remontée vers le nord qui finit avec une ascension assez dure vers Andorre, 10.6km à 7.1% (c'est le fun maintenant après avoir été dans les Pyrénées cet été je peux mieux me représenter ce que ça signifie). Le lendemain, autre étape des Pyrénées mais honnêtement pas si dure... grosse montée en partant qui sera tranquille, et deux plus "petits" cols en Ariège (pas fait ceux là... le Col d'Agnès me semble bien en tout cas). Vient ensuite la dernière grande étape des Pyrénées (et c'est une belle): de St-Gaudens à Tarbes (bleah!) en passant par l'Aspin et le Tourmalet (note à Alex: ils vont monter Aspin dans le sens contraire de nous, passer devant l'hôtel à Ste-Marie-de-Campan à toute vitesse -on va sûrement le voir à la télé- et tourner à gauche à l'église pour monter le Tourmalet dans le même sens que nous. Maudit que c'est le fun connaître la route).

Petit transfert en avion et journée de repos à Limoges. Ensuite retour de quelques étapes de plaines pour traverser la France vers l'Alsace avec entre autres une arrivée à Issoudun, ville célèbre pour avoir son homonyme sur la 20 quelque part après Val-Alain mais avant Québec. Une étape de moyenne montagne dans le coin de Colmar, encore un peu de plaine et les Alpes arrivent. Ça commence par une arrivée pas trop dure en Suisse, à Verbier. Une autre journée de repos, et là ça deviendra vraiment sauvage. L'étape du 21 juillet commence par le Col du Grand St-Bernard, 24.4 km de montée à 6.2%. Il n'a pas été monté depuis 43 ans au Tour de France. Au sommet, c'est l'Italie. Descente, et on remonte ensuite le Col du Petit St-Bernard (décidément!) 22.6 km de montée à 5.1%. Celle là va faire mal... mais le pire, c'est que le lendemain est encore plus difficile. Cinq cols dont le Cornet de Roselend et le Col de la Colombière, ayoye. Et comme tout le monde sera vraiment démoli, CLM individuel à Annecy le lendemain, 40km.

Une étape de plaine pour donner un semblant de break, et le lendemain, veille de l'arrivée sur les Champs-Élysées... le cadeau final. Une petite balade de 167km de Montélimar jusque... oui, enfin, il est de retour... le Mont Ventoux. Drette en haut. Je n'ai jamais vu une finale en haute montagne aussi près de l'arrivée à Paris. Et surtout avec une montagne mythique comme le Ventoux...

Ce que je retiens:
  • Un trajet un peu inusité
  • Une montagne majeure la veille de l'arrivée. Une défaillance et le Tour peut s'y jouer... même avec quelques minutes d'avance, ça peut se perdre sur le Ventoux.
  • Avoir le maillot jaune à la sortie des Pyrénées ne sera peut-être pas une si bonne chose... la deuxième semaine sera looooongue à défendre pour les équipiers.
  • La deuxième journée de repos avant les premières difficultés alpines.
  • Très peu de CLM.
  • Très peu de moyenne montagne, dommage. Ce sont souvent des étapes très intéressantes qui sourient aux aventuriers. Mais c'est compensé par deux étapes de plus en haute montagne.

Le gagnant? Je peux déjà le dire: Contador. Grosses montées, peu de CLM. C'est fait pour lui. Sauf si Armstrong fait le Tour et que la m... pogne dans l'équipe. Si c'est le cas, peut-être qu'Andy Schleck pourra se faufiler.

2008-10-20

Dilbert et les téléphones cellulaires.

Ça rejoint pas mal mon opinion...

2008-10-19

Récit de voyage: Jours 16-22

Je viens de réaliser que je n'ai toujours pas fini le récit de voyage... aussi bien en finir

Jour 16: Bleah, de la pluie. La première vraie journée pluvieuse du voyage. On décide d'étirer un peu notre matin à l'hôtel, mais à notre départ, il y a toujours de la bruine. Visite piétonne de Toulouse et ça confirme les impressions favorables de la veille. Vraiment une ville agréable, et je confirme: y habiter doit être plaisant. Arrêt dans un petit café internet pour vérifier l'horaire du vol d'Alex demain. De mon bord, j'ai toujours des plans plus ou moins fixes pour la suite du voyage... je regarde des cartes, je regarde cyclingnews... coudonc, l'étape du Tour d'Espagne serait quasiment à portée... c'est une bonne route, je ne sais pas trop comment ça s'organise du côté espagnol non plus... mais ça peut se faire. J'ai peur au traffic par contre, est-ce tout est fermé par là? Après une accalmie, la pluie recommence un peu plus fort. On rentre vers l'hôtel car on veut être au sec, mais ça ne nous empêche pas de voir un bateau passer une écluse... c'est rapide quand même. On pogne le GP de Belgique (qualifs) à la télé, commentateurs encore là très chauvins, mais c'est vrai que Bourdais s'en tire plutôt bien. On redescend en ville souper, alors qu'au début on cherchait proche, finalement on passe d'un resto à l'autre et on arrive au centre-ville où je peux finalement me trouver un cassoulet! Retour à l'hôtel et dodo pas trop tardif, faut se lever tôt demain.

Jour 17: Lever à 5h45... Alex a un vol à prendre. C'est quand même tôt, je me croirais de retour au boulot. Par contre à cette heure, aucun traffic et on est rapidement à Blagnac. L'enregistrement d'Alex va bien, je passe un peu de temps avec lui mais un moment donné, c'est dull un peu l'aéroport et je quitte. Bâtard j'aurais dû partir 5 minutes plus tôt, juste pour dire que j'ai changé de plage horaire et dans le stationnement courte durée, ça fait mal. Pour la première fois en Europe je dois apprendre à naviguer seul en auto... c'est à dire conduire sans avoir de copilote pour m'orienter sur les routes. Ça va quand même bien et j'ai juste à arrêter un peu plus souvent dans les villages regarder les endroits suivants. Je traverse donc une série de routes panoramiques de la Haute-Garonne. Je vois les montagnes au loin, gros Soleil... ça donne le goût d'y retourner. Surtout qu'il y a une course de vélo... Après avoir croisé un troupeau de moutons, je me décide, j'y vais. Chance of a lifetime comme on dit en anglais. Je passe par St-Gaudens et je me rends compte d'un problème... l'auto est basse en essence, et les postes d'essence sont rares en montagne... et on est dimanche, tout est fermé... et ma fichue carte de crédit pas à puce ne passe pas dans les postes automatiques... je finis par en trouver un à Aspet, un peu cher mais je n'ai pas le choix. Le Col de Buret et le Col des Ares me conduisent vers la route qui me fera passer la frontière, et en chemin je croise plein de vélos... hmm tiens il y a une grosse randonnée cyclosportive, c'est le fun. Enfin, pas si le fun que ça... j'arrive à St-Béat, là-même où on a passé il y a quelques jours. Sauf que le joli pont est aussi un entonnoir assez glorieux et le traffic jamme. Solide. Près de 30 minutes pour avancer de 100m. Merde, est-ce que c'est comme ça jusqu'à la frontière? Finalement non... c'est juste qu'il y a un point de contrôle de la cyclosportive dans le village, et que ça force le traffic à avancer très lentement. Je finis par passer le bouchon et à arriver en Espagne. Je trouve la route pour me rendre au village au pied de la dernière côte, mais rien à faire, je ne trouve pas l'indication du sommet. Je roule même dans des rues assez suspectes où ça descend tellement que c'est ridicule. Bref je sors la mappe... et je me rends compte que je suis un village trop tôt. Bordel. Je fais donc le 2-3km qui manque et tiens donc en route je croise l'autobus de Lampre, le camion d'Astana, Française des Jeux, Cofidis, Rabobank, CSC et une couple d'autres. Je stationne l'auto au pied du Col pour ne pas rester pris quand la route sera fermée. Petit somme dans l'auto d'une heure et finalement je sors avec mon ami monsieur iPod. Je me trouve un bon spot dans la montée (pas trop haut car je sais que je dois rentrer en France ensuite), je jase avec un français sympathique fan de Bouygues mais c'est long, les gars se font attendre (mais on voit trois chevreuils) Finalement l'hélico de la télé arrive, signe que les gars s'en viennent... on regarde dans la vallée, et les voilà. 2-3 gars en échappée, et l'avance semble bonne. Vont-ils tenir? Après quelques minutes ils arrivent, le premier est un Cofidis, on dirait Moncoutié... c'est bien lui. C'est un bon grimpeur, il a des chances de tenir jusqu'en haut. Et là, coup de chance. La voiture d'équipe Quickstep se stationne à côté de moi pour donner des bidons à ses gars. Je peux prendre plein de photos des vélos sur le toit, incroyable la différence de taille entre celui de Boonen et celui de Bettini. On voit ensuite passer les favoris y compris Contador, puis ensuite Bettini et Rebellin qui montent en placotant, maudit que ça a l'air facile. Le grupetto finit par passer, c'est tout... juste comme monsieur Quicksetp s'en va, je réussis à lui têter un bidon! Quel souvenir! Je redescend le col à la course car je veux éviter le traffic quand la route du col sera réouverte... Mission accomplie, je repars sans problèmes. Par contre arrivé en France, il est rendu passé 18h30 et la recherche d'hôtel est nettement plus difficile. Je finis par en trouver un à Bagnères de Luchon pas cher et très bien, et pour rester dans le thème vélo, l'équipe Bouygues y a logé en juin. Souper au resto (je suis crevé et affamé) en regardant le match de rugby du Stade Toulousain vraiment l'équipe favorite de la place. Les réactions sont identiques à celles dans les restos quand le CH joue, il y a des choses universelles...

Jour 18: Après une bonne nuit de sommeil, je dois quand même me lever un peu tôt car le parking est permis jusqu'à 8h00. Je veux rester encore un peu en montagne, mais ça ne me tente pas de repasser par Peyresourde alors je fais un détour au nord vers St-Bertrand de Comminges. Ça valait le coup. Petite ville fortifiée un peu comme Cordes sur Ciel, mais tôt le matin et hors-saison comme ça, j'ai littéralement la ville à moi tout seul. Magnifique. La route de la Vallée d'Aure est très panoramique, il y a de quoi faire d'autres belles photos. Petite épicerie à Arreau et finalement, je me rends compte que ça ne me tente plus tant que ça de monter au Massif de Néouvielle. Je décide donc de quitter la montagne avant qu'elle ne perde sa magie sur moi. Le Col d'Aspin est à côté et me conduit dans la direction où je veux aller, c'est donc par là que je remonte (en entendant parler de Fèbrèze à la radio). Faut dire que la vue est si belle en haut... Je passe un grosse heure au sommet à regarder la paysage en mangeant, et je redescend en faisant un petit salut de la main à Ste-Marie-de-Campan en passant. Au revoir la montagne! Traversée de Tarbes particulièrement pénible, ville moche et un peu hostile où c'est dur de se retrouver. J'aime pas. Au travers de routes isolées en campagne, l'après-midi passe. La radio française est devenue mon amie, et elle est plus culturelle que la nôtre, même dans les chaînes plutôt commerciales il y a des émissions littéraires. Trouver un hôtel est un calvaire. Peu de villes en ont, et ce qui existe en souvent fermé. Décidément quand on approche des Landes ça devient vraiment dur, à se souvenir. Je trouve finalement de quoi ben fatigué à Mont-de-Marsan car je me suis tanné et j'ai décidé d'aller vers une grosse ville, mais c'est un peu cher et pas terrible. Au moins c'est près de la rue Gambetta et il y a une affiche de Zavatta! Et dans le fond, au début du voyage j'avais trouvé ça un peu dommage de ne pas voir, alors là, j'ai le temps. La ville est bien, et le resto que je trouve est vraiment bon.

Jour 19: C'est gris ce matin, et j'ai encore mal dormi à mon fichu hôtel sur le bord du rond-point. Par contre pour quitter c'est parfait, je suis direct à la fourche que je devais prendre. Routes plutôt jolies vers Cazaubon et Montréal (un autre) où je tombe sur un site romain qui clanche celui de Vaison. Mosaïques superbes et gigantesques, thermes, belle surprise. Traversée sans histoires du Gers, la radio me tient compagnie et je rigole en écoutant les français parler en anglais et parler de thai-seur (tazer). Et je me dis qu'en remplaçant Domenech par Bob Gainey à la radio on a des discussions semblables. Arrivée en zone de vignobles à Castillon (manque un r dans ce nom me semble) une ville plus tranquille. Je dois téléphoner pour prendre rendez-vous pour rendre l'auto. Ça me prend une carte d'appel pour ça, 7.50 euros simonac! Tout ça pour 2 minutes. Elle pourra me servir un autre jour j'imagine. La ville est un peu sinistre le soir, et il y a encore moins de restos qu'au Mont-Dore. J'arrête chez le chinois, mais c'est meilleur qu'au chinois chez nous. Ça me semble plus traditionnel en tout cas. Et c'est drôle de voir des chinois avec l'accent français.

Jour 20: Très brumeux ce matin à Castillon (où il manque toujours un r), ce qui ne rend pas la ville plus sympathique. Route au travers du vignoble de Bordeaux, que de raisins! Beau et paisible, une autre place qui pourrait être intéressante à vélo. Comme s'il en manquait... Arrivée à St-Émilion qui est à mon goût un piège à touristes. C'est joli, mais c'est un piège à touristes. Après plusieurs jours dans des endroits tranquilles, ça frappe. Et finalement je me rends à Bordeaux en faisant une dernière épicerie (ça me prend du confit à rapporter). Je trouve un hôtel avec 0 charme près de l'aéroport, mais c'est pas cher et ça sera pratique au moins après-demain. Descente en tramway vers le centre-ville, comme à Montréal la rue principale est la rue Ste-Catherine. Je croise même des universitaires en initiation, sac de poubelles, farine et maquillage. J'aurais dû prendre des photos. Je rentre à l'hôtel demain je visiterai plus en profondeur demain. À la télé je pogne les Têtes à Claques sous-titrées, mourant. Lance Armstrong est de retour, ça en parle à la télé. Je soupe au resto pas très loin de l'hôtel et j'écoute le match de la France à la télé, ouf ils ont gagné!

Jour 21: Encore le tramway et début d'une ballade dans Bordeaux. Cette ville me fait vraiment penser à Montréal ou à ce qu'elle pourrait être. Rue Ste-Catherine, un stade un peu en dehors du centre-ville, un bord de rivière / fleuve aménagé de la même façon. Montréal a de plus beaux parcs, Bordeaux a de plus beaux édifices. Mais il y a un lien... Découverte de plusieurs endroits y compris le musée Jean Moulin sur la résistance, très intéressant au premier étage mais ensuite ça en perd un peu, manque d'interprétation et trop d'étalages de médailles variées. Petit passage sur internet, je pars toujours demain. Un peu triste de quitter, mais en même temps j'ai un peu le mal du pays. J'ai quand même bien apprécié Bordeaux et ses magasins aux noms amusants. J'ai préféré Toulouse, mais je pense qu'il y a un peu plus à voir à Bordeaux. Malgré les prévisions négatives, il a plu seulement 1/2h aujourd'hui. J'suis chanceux!

Jour 22: Très très mal dormi, plein de rêves bizarres. Retour de l'auto, je jase avec le gars de la location qui n'a que ça à faire en attendant ses prochains clients. Il est sympathique, ça permet de tuer le temps. Ce n'est pas le même avion qu'à l'aller, il me semble même plus spacieux mais le petit baquet est quand même dans le plan d'urgence. Envolée d'abord tranquille et je me sers de mon mini atlas Michelin pour identifier les îles de la côte de la Bretagne en bas. Mais un peu après avoir quitté les côtes françaises pour de bon, ça se met à brasser. D'abord un peu, mais tout d'un coup pas mal plus, au point où le pilote demande d'arrêter le service et demande même au staff de prendre leur siège. Ça continue à secouer, et la dernière est quelque chose... l'avion plonge sur un côté (je ne veux pas savoir de combien) et pas mal de gens à bord crient sur celle là. Mais c'est pas mal la dernière, ça se calme ensuite et tout revient à la normale. Encore du Choix du Président, chinois cette fois, à peine meilleur que l'hindou. Le reste du voyage va bien même si c'est long (au moins j'aurai écouté Iron Man). Je jase avec un agent de bord en faisant la file pour les toilettes, il me dit qu'en plus de 700 vols c'était sa troisième secousse du genre. La descente finit par s'amorcer, c'est nuageux et on ne voit rien au sol. On finit par toucher le sol, les vacances sont finies! Le contrôle douanier et la reprise des valises se fait vraiment rapidement, ça au moins c'est quelque chose qui va bien... heureusement, car je suis crevé. Mais ça ne m'empêchera pas de repartir en voyage quand j'en aurai la chance!

2008-10-16

Un cheveux, est-ce plus gros qu'un cheveu?

Pour être honnête, la faute a été corrigée plus tard dans la journée. Mais sur le coup, elle était drôle et assez flagrante merci.

Par contre, je trouve ça amusant que tous les articles de vélo de RDS soient toujours sous la bannière Tour de France... scusez, ça fait à peu près trois mois qu'il est fini. Et surtout que l'article lui-même parle du Jayco Herald Sun Tour...

Ceci dit, Rollin continue de s'imposer. Bien hâte de le voir l'an prochain avec l'équipe Cervélo.


2008-10-14

Scandale électoral!

Montréal (SNFMM -Service de nouvelles fictives de Monsieur M): Le Parti PIR a réagi aux résultats des élections pendant qu'ils sortaient ce soir. Le PIR est reconnu pour sa proposition de déclaration unilatérale d'indépendance de l'arrondissement de Rosemont Petite Patrie.

C'est un scandale! Le Gouvernement du Canada, dans un gest de censure spectaculaire, n'a jamais affiché le nom du PIR sur les bulletins de vote. Le prétexte? Une vague question de 'parti pas enregistré' ou quelque chose du genre. Comme s'il fallait s'enregistrer pour représenter la choix du peuple!

Refusez ce verdict! Le peuple rosemontois, uni, ne sera jamais vaincu!

Tous ensemble vers la Libération!

Allons enfants d'la rue Masson-on-on
Le jour de gloire est arrivé!

2008-10-10

Et si je décidais d'avoir l'air fou?

Non non, pas en me promemant en tutu rose ou en me peinturant la face en vert, mais en faisant mes prédictions pour la prochaine saison de la LNH...

(remarquez que si vous haiiiiiiiiiissez la LNH et que voulez quand même que j'aille l'air fou, vous pouvez quand même dire vos suggestions. Je ne garantis pas que je vais les suivre, mais au moins ça fera de la lecture divertissante)

À noter que les notes entre parenthèses (par exemple A | A | A) sont l'évaluation très personnelle que je donne à l'attaque, la défensive et les gardiens.

Mes constats dans l'exercice: Vraiment imprévisible cette année. Trois des six divisions (Atlantique, Sud-est, Nord-ouest) partent sans véritable favori tant les forces sont égales. La pire à ce niveau est la nord-ouest ou les cinq équipes peuvent espérer prendre le titre. D'ailleurs dans ces cas de forces égales, ça fait en sorte que les équipes se bouffent des points mutuellement, ce qui fait en sorte qu'au bout du compte une équipe d'une division un peu plus faible peut se faufiler devant.

1- Montréal (A+ | A- | A-): Attaque très balancée, une défensive solide, duo de gardiens très efficace, ça regarde bien. Mais est-ce qu'il y aura trop de distractions à cause du centenaire?
Un joueur: Alex Kovalev. S'il ne répète pas les exploits de l'an passé, l'équipe va en arracher.

2- Washington (A | B- | B): Dans cette division tout peut arriver. Grosse attaque, défensive plus que suspecte, et Théo... c'est Théo. Mais ils sont dans la division la plus faible de la ligue et pourraient challenger la première place pour ça, parce qu'ils vont faire le plein contre des équipes poches.
Un joueur: José Théodore. Est-il le gardien dominant d'autrefois, ou le gardien inconstant d'autrefois?

3- Philadelphie (A | B | B+): Je les déteste, mais ils ont une bonne équipe sans grosses faiblesses. Pourraient finir premiers, mais leur division est relevée alors y'aura pas mal de partage de points.
Un joueur: Mike Richards. Il a signé un gros contrat, il est le capitaine... il doit prendre cette équipe sur ses jeunes épaules.

4- Pittsburgh (A+ | C | A): Ont perdu un peu de munitions à l'été. Si c'était pas des blessures majeurs à Gonchar et Whitney perdus pour la moitié de la saison, ils pourraient être en tête, mais souvent c'est difficile pour les finalistes de la Coupe de partir fort. S'ils parvienent à s'accrocher jusqu'à leur retour, ça va être quelque chose ensuite.
Un joueur: Kris Letang qui a d'immenses responsabilités pour relancer l'attaque vu les blessés.

5- New Jersey (B | B+ | A): Jamais spectaculaire, mais une des meilleures équipes de la ligue en deuxième moitié l'an passé. Et ils n'ont rien perdu à l'été.
Un joueur: Martin Brodeur. Au New Jersey, ça revient toujours à lui.

6- Rangers (B | B | A): Bonne équipe solide, excellent gardien. Beaucoup de changements par contre à l'été.
Un joueur: Henrik Lundqvist. Excellent gardien, mais si ses genoux ne tiennent pas...

7- Buffalo (A+ | B | A): Attaque sous-estimée et très équilibrée. Bon gardien, défensive qui manque un peu de munitions. Un joueur: Ryan Miller. C'est lui qui peut faire passer Buffalo d'équipe limite à bonne équipe.

8- Boston (B+ | B+ | C): Équipe en progression, mais inquiétudes devant le filet.
Un joueur: Zdeno Chara. Doit jouer à la hauteur de son talent et devenir un vrai leader.

9- Ottawa (A+ | B | C): Passé la première ligne, reste pu grand chose. Grosses questions dans le filet.
Un joueur: Daniel Alfredsson. L'âme de cette équipe... un vrai guerrier qui se donne toujours à fond. Un des rares de son équipe à le faire.

10- Caroline (B+ | C | B+): Déjà décimés par les blessures, et défensive douteuse.
Un joueur: Eric Staal. A tout ce qu'il faut pour devenir une grosse vedette.

11- Floride (C | B+ | A): Sans Jokinen, qui va marquer? Belle défensive, et Vokoun est bon, mais sans attaque...
Un joueur: Thomas Vokoun. Sans lui, la saison sera longue en Floride.

12- Tampa (A | C | B): Ont adressé leurs problèmes défensifs majeurs en signant des attaquants finis (Recchi, Roberts) en surpayant un gars qui a eu une "grosse" saison de 50 pts en jouant avec Crosby et Malkin (Malone) et un gars qui a eu une seule bonne saison l'an passé (Vrbata). Ajoutez à ça Barry Melrose comme coach...
Un joueur: Ryan Malone. Contrat de 7 ans à de multiples millions pour un gars qui a eu une seule saison respectable en carrière. Doit prouver qu'il le mérite.

13- Toronto (C | C | A-): En reconstruction. Et pourtant...
Un joueur: Vesa Toskala. Très bon gardien, mais aura-t-il la patience d'attendre la reconstruction complète?

14- Islanders (C | C | A): Ça sera long sur l'île...
Un joueur: Mark Streit. Que fera l'homme de 5 millions sans Markov sur l'AN?

15- Atlanta (C+ | C | B+): Ça fait pitié.
Un joueur: Ilya Kovalchuk. Finira-t-il l'année à Atlanta?


1- Detroit (A+ | A | B+): Leur attaque est toujours aussi bonne (et ils ont rajouté Hossa), la défensive aussi, juste dans le filet que c'est ordinaire... mais avec une telle équipe devant, ben des gardiens peuvent gagner. Curieusement je ne les vois pas à la Coupe, mais ils iront loin
Un joueur: Henrik Zetterberg. Sera-t-il enfin reconnu à la hauteur de son talent?

2- San Jose (A | B+ | A): Excellente équipe de saison régulière. Ne parlons pas des séries
Un joueur: Dan Boyle. Il sera peut-être celui qui poussera enfin les Sharks au prochain niveau.

3- Calgary (B+ | A | A): Je donne l'avantage aux Flames, je crois qu'ils sont les mieux équilibrés dans leur division, mais ça va être tellement serré...
Un joueur: Miika Kiprusoff. Sans lui, pas de saison à Calgary.

4- Anaheim (A | A | A): Grosse défense, grosse attaque, bon gardien... pourtant il semble manquer de quoi pour que ça lève vraiment. Meilleure équipe de sa division sur papier, mais pas sur la glace
Un joueur: Teemu Selanne. Va-t-il encore tenir le rythme?

5-Dallas (A | B | B+): On a toujours tendance à les sous-estimer... Peu connus, mais efficaces. Comment Ribeiro ira-t-il après avoir signé un juteux contrat?
Un joueur: Sean Avery. Combien de temps avant qu'il mette le trouble?

6- Edmonton (A- | B | B): Ont été décimés par les blessures l'an passé et on tout juste raté les séries. Me font penser au CH d'il y a 2-3 ans...
Un joueur: Sheldon Souray. S'il peut enfin être en santé, il sera d'une aide précieuse aux jeunes Oilers.

7- Minnesota (B | A | B+): Perdent toujours leurs gros joueurs à chaque année, mais Lemaire a un bon système en place
Un joueur: Marian Gaborik. Le meilleur joueur du Wild sera-t-il échangé vu la difficulté à trouver une entente contractuelle?

8- Chicago(A- | B | A) : Équipe grandement améliorée avec beaucoup de potentiel. Profiteront d'une division poche pour se faufiler en séries
Un joueur: Martin Havlat. Combien de temps avant sa prochaine blessure?

9- Vancouver (B | B | A): Passé Luongo et les Sedin, il y a quoi?
Un joueur: Roberto Luongo. Juste parce que c'est un gardien le capitaine.

10- Columbus (B+ | B | A): Rick Nash sera moins seul. Pas de séries cette année, mais bientôt, un jour...
Un joueur: Pascal Leclaire. Il devra être aussi bon que l'an passé...

11- Colorado (A | B- | C): Belle équipe mais un peu vieille. Gros doutes dans le filet.
Un joueur: Paul Stastny. Le digne successeur de son père.

12- Phoenix (B+ | B- | B): En progression, mais la conférence de l'ouest est vraiment dure. Un an ou deux encore...
Un joueur: Kyle Turris. Candidat à la recrue de l'année.

13- Nashville (C | B | B-): Radulov parti, reste pu grand chose
Un joueur: Jean-Pierre Dumont. Radulov parti, il est la grosse menace offensive du club.

14- Saint-Louis (B+ | C | B): Un jour ils seront bons, mais là ils reconstruisent. Et avec E. Johnson blessé pour l'année...
Un joueur: Brad Boyes. Surprise l'an passé... il doit confirmer cette année.

15- Los Angeles (B- | C | C-): Reconstruction perpétuelle
Un joueur: Anze Kopitar. Excellent joueur qui passe inaperçu vu la médiocrité de son entourage.

2008-10-08

Vive Rosemont Libre - Le Ministère du Tourisme

Montréal (SNFMM -Service de nouvelles fictives de Monsieur M): Le Parti PIR a dévoilé aujourd'hui une partie de sa plateforme électorale, soit les relations internationales. Le PIR est reconnu pour sa proposition de déclaration unilatérale d'indépendance de l'arrondissement de Rosemont Petite Patrie. Voici les grandes lignes de la politique proposée par le PIR:

-Mise en valeur du pôle historique Angus avec un musée du chemin de fer

-Transformation du Parc Maisonneuve en réserve faunique dévouée à la préservation faune Rosemontoise

-Promotion internationale du Jardin Botanique Impéri... euh... Présidentiel.

-Transformation de l'ex-hôpital Bellechasse en hôtel 5 étoiles.

-Installation au Parc Molson d'une série de sculptures des plus grands artistes Rosemontois pour le bénéfice de tous

-Embauche d'un cuisinier de renom international à l'Orange Julep de la rue Sherbrooke.

-Mise en valeur de la rue Beaubien pour en faire une avenue de premier plan international, de l'envergure des Champs-Élysées, Bond Street, Ave of the Americas ou Kufurstendamm.

-Jumelage avec des villes internationales aussi connues que Kyoto, Saint-Pétersbourg, Wellington et Réquista.

Fallait bien que ça arrive

5 à 7 prévu au bureau ce soir… comme j’hais ça prendre le métro rendu à 20h00 (c’est long pis ça passe pas souvent), je décide d’aller travailler en auto. Je fais ça très rarement, à peu près 2-3 fois par année, justement parce qu’à l’heure de pointe du soir, c’est le bouchon total. D’habitude, c’est métro ou vélo. Mais là, en partant tard, c'est pas mal plus vite pour revenir. Et je sais que je n'ai pas de trouble pour conduire après un 5 à 7...

Bref ce matin tout va bien, je roule tranquille… dans le tunnel Ville-Marie, je pense même à sortir vers Bonaventure parce que la sortie Atwater est fermée… je connais un peu moins cette sortie là, mais je me ramasse dans la bonne voie et au bon endroit. Je sors du tunnel là où la sortie fusionne avec la rue Nazareth au coin de la rue William que je dois prendre à droite, mais de la façon dont l’intersection est faite, ça ne vire pas sans couper 2 voies de la rue Nazareth. Par contre la prochaine intersection me permet de virer à droite pour prendre une rue qui me fera revenir à William… comme personne arrive dans le one way derrière, je change de voie avec le clignotant et tout et tout, question de pas avoir à couper tout le monde après la lumière pour prendre cette rue. J’attend bien tranquille à ma lumière rouge… et comme je repars, une police de la SQ me fait signe. Je me tasse sans trop comprendre, coudonc, est-ce que j’ai une lumière brûlée…

« Monsieur, vous n’avez pas le droit de changer de voie en sortant du tunnel ». Hein? Je me vire de bord… et calvaire, comme de fait, une belle ligne blanche continue que je n’ai jamais vu, trop occupé à essayer de voir le nom de la rue où j’étais et à voir par où je devais aller. Moi qui m’étais tassé de bonne foi pour essayer de faciliter le trafic, j’ai commis bien malgré moi une belle infraction bien juteuse et tout à fait incontestable. Premier ticket à vie! Et je n’étais pas le seul, le temps qu’il prenne mes infos, il a arrêté trois autres voitures. Faut ben financer l’état, les temps sont durs!

Je ne peux pas contester, il n’y a aucun doute, j'ai coupé où il ne fallait pas... ma faute, absolument, j’étais en tort... mais ça écoeure en maudit. Le montant aussi écoeure… Pas de points perdus sur le permis (c’est toujours ça de pris), mais un trou imprévu dans le budget.

Tsé, si j’avais roulé en fou, si j’avais coupé quelqu’un, si j’avais provoqué un danger quelconque… ça aurait moins dérangé… mais là, j’étais de bonne foi, j’ai juste voulu me tasser pour éviter de couper d’autre monde après la lumière, pour faciliter le traffic…

Leçons de l’histoire :
  • Être de bonne foi, ça peut coûter cher.
  • Le coin Nazareth / William est un piège à tickets.
  • Je ne sors plus jamais par cette sortie quand je viens travailler en auto. Atwater ou rien.
  • Le métro est long à attendre à 20h00, mais au moins c’est un prix fixe (quoiqu’il était en panne ce matin).

2008-10-05

Récit de voyage: Jours 11-15

Jour 11: Au grand désespoir d'Alex, on doit quitter Pont Saint Esprit. On embarque tout de suite sur la route des Gorges de l'Ardèche au paysages spectaculaires, une belle rivière au pied de profondes falaises blanches. Magnifique. Un jour, faut que je me tappe cette rivière là en canot. Ça, ou bien faire la route à vélo. En chemin, on croise une couple de chèvres et des employés de la voirie à une halte routière. Et je ne sais toujours pas qui on a dérangé le plus. À la sortie des gorges après le Pont d'Arc, on embarque sur une route un peu banale vers Pradelles. Pradelles est petite, étroite, mais on a déjà vu plusieurs villages du genre et c'est un peu décevant. On passe ensuite à Arlempdes, encore plus petit mais au moins il y a des photos intéressantes à y faire. Finalement on arrive à Brives-Charensac où c'est Félix qui nous trouve, accueil vraiment sympathique même s'il habite au plus gros coin de rues de la ville et que c'est pas mal passant. On part avec lui visiter le Puy en Velay, une bien belle ville pas trop touristique... c'est le fun d'être avec quelqu'un de la place car il a un point de vue différent et bien des informations qu'on aurait pas pu avoir autrement...

Jour 12: On quitte Félix avec notre lessive pas encore sèche et on reprend la route. Et comme des cons, on réalise après 10km qu'on a pas pris de photos avec lui. Pas fort notre affaire. Pas mal de difficultés pour sortir du Puy, mais on y arrive. Route par les Gorges de l'Allier, vraiment pas touristique mais surtout beau vers la fin en approchant de Prades où il y a un massif rocheux spectaculaire (et beaucoup d'hirondelles). On dîne (et on fait sêcher les derniers morceaux de linge, décidément) à Brioude dans une ville très typique aux rues étroites et on arrive à Clermont-Ferrand. Au début, on est un peu déçus. Cathédrale noire, peu de monde, et la boutique Michelin est un piège à touristes aux prix exhorbitants. Par contre en descendant un peu plus bas, c'est vraiment plus agréable. Un ville qui ne séduit pas au premier coup d'oeil, mais si on prend un peu plus le temps, c'est très intéressant et pas touristique pour deux sous. Sur place on croise la rue Jean Rochon, ainsi qu'un coin de Rue des Gras / Rue des Américains. En sortant de la ville, on est dans les volcans d'Auvergne. Très panoramique, très peu achalandé. Arrêt au Mont-Dore, ça semble piège à touristes au début à cause du casino, mais on trouve un hôtel un peu plus en retrait pas cher avec un monsieur extrêmement serviable même s'il me fait plus penser à un libraire qu'à un gérant d'hôtel. Par contre le soir la ville est quasi-déserte et trouver un resto relève de l'exploit...

Jour 13: Oups on passe un peu tout droit sur le cadran, mais c'est pas grave. On commence à journée en montant le Col de la Croix-Morand. Venteux en haut, mais beau spot pour déjeuner. Il y a un resto avec un drapeau du Tour de France à la limite d'arracher, maudit si le proprio n'était pas dehors, je pense que je partirais avec. Il y a aussi un code barre géant sur la montagne, weird. On prend ensuite une série de routes très confidentielles jusqu'au Puy Mary. Ça paraît qu'on est rendus en septembre, il n'y a plus personne sur la route. Le Puy Mary n'a pas grand chose à envier aux cols Pyrénéens... c'est haut, venteux et spectaculaire en haut. Beau panorama, très étonnant. La route vers Aurillac est quelconque, et la ville d'Aurillac aussi est un peu banale au point qu'on parle de cures de sérénité sur la route pour se désennuyer. On a déjà de l'avance sur l'horaire, on continue... traversée du très moderne Tunnel du Lioran, dîner un peu écourté car le tonnerre gronde (même s'il ne pleuvra pas finalement). La route est plus dull vers St-Flour, Mende et Florac, au point qu'on se rendra finalement à Florac, avec beaucoup d'avance sur l'horaire.

Jour 14: Ça a du bon d'avoir de l'avance sur l'horaire, si on continue comme ça on gagnera une journée à Toulouse. Ça bruinasse un peu le matin, mais ça cessera vite. Les Gorges du Tarn sont magnifiques. À chaque virage, un nouveau panorama monumental. Me souvenais pas que c'était beau comme ça. On monte au Point Sublime qui porte son nom, quelle vue! Le ciel demeure un peu voilé, mais c'est beau pareil. Arrivée à Millau, ville célèbre pour son ex-bouchon et son nouveau viaduc. Wow! Si haut, mais pourtant si léger... la Tour Eiffel pourrait presque entrer complètement en dessous, ça donne une idée de la hauteur. Bravo les ingénieurs français! On continue à suivre le Tarn quelques km, puis on le lâche temporairement pour aller vers Tournemire. On franchit des plateaux d'herbages, on se croirait dans un décor du Seigneur des Anneaux. Passage ensuite à Roquefort, ville du fromage éponyme. Et oui, la ville sent. Très fort en plus. En continuant, on se rend à la très petite ville de Réquista où on trouve un hôtel. Et joie, je pogne le Tour d'Espagne à la télé. Bettini gagne, Chavanel est en jaune, les commentateurs sont chauvins. J'aime mieux Louis Bertrand, mais bon, au moins je peux écouter du vélo à la télé, ce qui n'est pas le cas à peu près 340 jours par années ici. Ce soir trouver un resto est encore pire qu'au Mont-Dore, il y en a un d'ouvert en ville et on est les seuls cliens à un point tel que le serveur est un peu étonné de voir des touristes et il nous confirme que "c'est tranquille, Réquista". En effet...

Jour 15: On redescend au Tarn et on arrive bien vite à Ambialet, petite péninsule dans une large boucle du Tarn. Joli malgré quelques points de vue limités... et on voit que le curé monte à son église à vélo. Quelques tunnels un peu strassants nous conduisent à Albi, ville de la brique rouge. La cathédrale (en briques) est peinte à l'intérieur, et ma foi par moments c'est quasiment psychédélique. Rarement vu de quoi du genre. La route nous mène ensuite à Cordes sur Ciel, petite ville fortifiè sur un montagne. J'ai mieux aimé ça que Carcassonne, moins touristique, quoiqu'un peu snob sur les bords. On prend quand même le temps de faire le tour de la colline à pied, belle campagne tranquille. On voulait ensuite aller vers les Gorges de l'Aveyron, mais un peu de fatigue et d'usure du voyage aidant, on coupe pour rentrer un peu plus vite à Toulouse. On trouve l'hôtel assez vite, ça en prend un pas trop loin de l'aéroport pour débarquer Alex dans deux jours. En soirée on descend souper à Toulouse, à première vue ça me semble vraiment agréable comme ville, jeune et dynamique. J'ai une très belle première impression. On soupe sur la place du Capitole, c'est le coeur de la ville et il y a énormément d'animation (et un serveur qui répète carte de dessers six fois). Vraiment, j'aime cette ville...

2008-10-01

Vive Rosemont Libre - Le Ministère de la Culture

Montréal (SNFMM -Service de nouvelles fictives de Monsieur M): Le Parti PIR a dévoilé aujourd'hui une partie de sa plateforme électorale, soit les relations internationales. Le PIR est reconnu pour sa proposition de déclaration unilatérale d'indépendance de l'arrondissement de Rosemont Petite Patrie. Voici les grandes lignes de la politique proposée par le PIR:

-Ajout d'une vocation culturelle au Technopole Angus par la création d'un théâtre national à la place du Centre d'Achats Maisonneuve qui porte le nom d'un arrondissement voisin et qui ne marche pas anyway (sauf le Canadian Tire) et la création d'une salle de spectacles et d'un musée dédié à La Poune sur la rue Rose-Ouellette.

-Subvention pour la création d'une épopée poétique sur le Grand Antonio.

-Subvention pour lancer le Festival des Arts de la Rue sur la rue Bellechasse.

-Création du Festival International de Gazou de Rosemont où les plus grands gazouistes de la planète se recontreront.

-Législation sévère pour empêcher tout production télévisuelle avec Francis Reddy en sol Rosemontois (byebye, des Kiwis et des Hommes, allez filmer ça au Marché Atwater à la place!).

-Création d'un hymne national vantant les vertus de Rosemont.

-Instauration d'une grande fête populaire hivernale au Parc Maisonneuve.

-Instituer le français et l'analphabétisme comme les deux langues officielles.

2008-09-25

Un très grand moment de l'histoire cycliste canadienne

Décidément, c'est une belle année pour le Canada à vélo. D'abord les succès printanniers de Dominique Rollin (que la rumeur envoie l'an prochain dans la très grosse équipe Cervélo en compagnie du vainqueur du Tour de France Carlos Sastre et de Thor Hushovd), la belle prestation de Ryder Hesjedal au Tour de France... mais aujourd'hui, ça bat le tout.

Svein Tuft, un gars inconnu à part par ceux qui suivent la scène canadienne (sérieusement, en dehors du Canada c'est un inconnu total) a été chercher rien de moins que la médaille d'argent aux Championnats du Monde contre-la-montre à Varese, en Italie derrière l'allemand Grabsch.

C'est majeur comme performance. Les mondiaux, c'est une des compétitions les plus relevées de l'année, c'est extrêmement prestigieux. Il a battu tous les spécialistes comme Leipheimer, Zabriskie, Chavanel, Millar et autres Rogers. Certes, l'archi-spécialiste Cancellara n'y était pas, mais reste qu'aller chercher une médaille aux mondiaux, c'est inouï venant d'un pays ayant aussi peu de culture cycliste que la nôtre. C'est à peu près comme si un japonais jouait sur le premier trio du Canadien.

Pour donner une idée, la très modeste équipe canadienne Symmetrics pour laquelle Tuft roule en temps normal a un budget annuel total qui correspond à 1/5 du seul salaire versé par CSC à Fabian Cancellara. David et Goliath... Il est le seul coureur d'une équipe non Pro-Tour à être dans le Top 10. En fait le prochain coureur d'une équipe de calibre comparable au sien est 25ème sur 57.

Dans toute l'histoire du vélo, un seul athlète canadien avait été chercher une médaille: nul autre que le mythique Steve Bauer avec le bronze en 84 à Barcelone à la course sur route. 24 ans entre deux médailles, ça donne une idée. Donc cette médaille d'argent est la meilleure performance de l'histoire du pays aux Mondiaux.

Pour un gars qui se cherche une équipe l'an prochain (la sienne a fermé), ça fait un gros bonus dans un CV.

2008-09-24

Vive Rosemont Libre - Le Ministère des Relations Internationales

Montréal (SNFMM -Service de nouvelles fictives de Monsieur M): Le Parti PIR a dévoilé aujourd'hui une partie de sa plateforme électorale, soit les relations internationales. Le PIR est reconnu pour sa proposition de déclaration unilatérale d'indépendance de l'arrondissement de Rosemont Petite Patrie. Voici les grandes lignes de la politique proposée par le PIR:

  • Adhésion et implication massive à l'ONU... on ne se contentera pas de faire les backbencher avec l'Uruguay, la Moldavie ou la Micronésie. Non non, on va être parmi les meilleurs!
  • Implication dans les missions humanitaires, mais aucune présence en zone de combat. Pas d'Irak ou d'Afghanistan pour nous.
  • Négociation d'un accord de libre échange et de libre circulation des individus avec notre voisin, le Canada (on est quand même pas imbéciles) et avec les Îles St-Kitts et Nevits.
  • Négociation d'un traité commercial avec la France: on leur envoie des binnes au sirop d'érable, ils nous envoient du confit de canard.
  • Embargo total pour le commerce avec le Bhoutan juste pour voir le temps que ça va prendre avant que quelqu'un s'en rende compte.
  • Pressions pour faire admettre le sport national du ballon chasseur aux Olympiques.
  • Exil de Francis Reddy en Zambie.
  • Adhésion à tous les traités environnementaux internationaux. Notre pays aura beau être urbanisé à 100%, on tient à l'avenir de l'environnement.

2008-09-23

Récit de voyage: Jours 6 à 10

Jour 6: Départ de Ste-Marie de Campan en laissant le stock à l'hôtel, ça a ça de bien de rester deux nuits au même endroit. On commence en montant le Tourmalet, facile, on est à côté. C'est une belle montée pas si dure que ça comparée à d'autres, même si ça ne relâche jamais. On fait une première pause à La Mongie (piège à touristes) pour prendre le téléphérique qui nous grimpera au Pic du Midi de Bigorre à près de 3000m d'altitude. C'est haut en ta comme dirait l'autre. Mais justement, c'est si haut qu'on est vraiment dans les nuages et la vue est malheureusement très limitée. Parfois entre deux nuages on a pu avoir un bref aperçu de paysages spectaculaires, mais ça restera un brin décevant puisqu'on aurait pu en voir tellement plus... mais bon, c'est hors de notre contrôle. On redescend à La Mongie, et on reprend l'ascension du Tourmalet. C'est beau en haut, col mythique, mais ce n'est pas le plus beau point de vue des Pyrénées. Ensuite, à la recommandation de la dame à l'hôtel, on décide de ne pas aller à Gavarnie mais bien à Troumouse. Quelle excellente décision! De un, on se claque une route mémorable... c'est étroit et escarpé comme je n'avais jamais vu avant, et pourtant, j'en ai fait de la route de montagne. Ça monte comme ça de façon incroyable jusqu'à 2200m, mais là aussi c'est brumeux et on devine plus qu'on voit le rempart montagneux tout le tour du Cirque. La brume devient dense au point que ça devienne même un peu risqué car la visibilité est nulle et il n'y a aucun repère. Comme on retourne à l'auto, ça éclaircit un peu, mais ce n'est qu'un rendez-vous pour une autre fois... j'y reviendrai car ça semble extra comme endroit. On refait le Tourmalet dans l'autre sens pour rentrer à Campan, et en redescendant, gros orage... je plains les vélos qui roulent dans ces conditions dantesques, mais on se rend sans problèmes à l'hôtel.

Jour 7: On quitte à regret Campan, quel hôtel agréable. Si jamais vous allez par là, demandez-moi les coordonnées, je vous les donne. Aujourd'hui est la dernière journée de grands cols. Ça commence à l'Aspin, pas le plus haut ou le plus escarpé, mais peut-être le plus beau... paysage magnifique en haut. Vient ensuite Peyresourde qui lui est un peu plus ordinaire... pas un grand point de vue en haut. Ça continue par le Col de Menté qui est super tranquille, peu d'autos y passent. Et finalement, le Portet d'Aspet avec la stèle de Casartelli en bas. Et des guêpes en haut... et évidemment, y'en a une qui m'a piqué. Ayoye, sale bête. On continue par des petites routes vers le Col de la Crouzette et un dédale de petites montées confidentielles vers Foix. Comme on a de l'avance, on pousse jusqu'à Mirepoix dans la plaine, belle ville avec bastides médiévales de toute beauté. Pire souper du voyage par contre avec du confit de canard plutôt sec et un service médiocre (la pauvre fille aurait eu besoin d'aide).

Jour 8: Finalement je trouve un bureau de poste et je peux envoyer mes cartes. On se rend à Carcassonne, ville médiévale aux fortifications célèbres. C'est gros, monumental et très touristique. Il y a de belles ballades à faire, mais il faut contourner la masse touristique. La visite nous prend finalement moins de temps que j'aurais pensé, alors on continue un peu car ça nous permettra de visiter d'autres trucs plus tard. Traversée sans histoires de Narbonne et Béziers, et on arrive au bord de la Méditerrannée. Au début à Agde c'est un autre immense piège à touristes au point que ça en devient drôle. Mais ensuite une longue plage peu achalandée et ma foi, c'est très joli, agréable surprise. Ensuite c'est Montpellier qui semble être une ville vraiment bien, mais on y est en pleine heure de pointe et on arrive pas à trouver un endroit tranquille pour arrêter... on aura eu un bref aperçu en auto, mais c'est clair qu'un jour c'est un autre endroit à voir de façon plus approfondie. On traverse une série de villages oubliables et finalement, c'est à Nîmes qu'on trouve un hôtel de chaîne pour nous dépanner. C'est cher et sans personnalité, mais ça dépanne pour un soir. Et en plus le quartier est un peu moche, ben des jeunes qui foirent devant le McDo...

Jour 9: Finalement la nuit a été ok, les jeunes foireux ont rangé leurs scooters assez tôt. En marchant vers le centre de Nîmes, on découvre plein d'hôtels moins chers et avec de la personnalité, la preuve que les chaînes, c'est à éviter. Visite des arène romaines, mais passé ça, il n'y a pas grand chose finalement. On se rend donc au Pont du Gard, gigantesque aqueduc romain très bien préservé malgré les nombreuses crues qui ont ravagé pas mal la végétation sur le bord de la rivière. Viendra ensuite Avignon, site du pont à péage le plus niaiseux du monde: on paie, et on ne peut même pas traverser. Le Soleil provençal tappe fort... ouf qu'il fait chaud. Alex adore, pour moi ça cogne un peu trop. Je suis vraiment un type montagne faut croire. Le Palais des Papes est gigantesque, ils avaient de l'argent ces vieux curés! La route nous mène à Roussillon et à ses sentiers d'ocre. On se croirait dans un paysage du Road Runner. Très beau et assez inusité par rapport aux paysages déjà vus, quoiqu'on suspecte qu'ils ont rajouté du sable orange dans les sentiers pour bien faire. Par contre la ville est très dispendieuse et on ira loger un peu plus loin à Apt dans un hôtel correct mais un peu loin du centre par rapport à nos habitudes.

Jour 10: Soleil magnifique aujourd'hui (ça va encore cogner dur), tant mieux car un de mes moments les plus attendus du voyage s'en vient... le Ventoux. Mais on y est pas encore. Faut d'abord passer à Gordes, puis Venasque. Entre les deux, une route au creux de falaises blanches et de végétation du midi au son des criquets. Putaing Marius, c'est un film de Pagnol! Et finalement, on le voit... le Ventoux. Wow, quelle montagne. Au milieu de la plaine, un géant d'environ 1900m. Au début ça monte dans les arbres, quand même assez abrupt. Et on croise des vélos, tellement de vélos... je suis jaloux, même si je sais que monter ça, ouf, bonjour la galère. Rendu au Chalet Reynard, le paysage change subitement: de la forêt à la désolation lunaire, de la grosse pierre angulaire. Depuis le temps que je voulais y être... un rêve qui se réalise. En haut, c'est venteux et vraiment pas chaud. Mais le paysage est magnifique.... j'aurais pu y passer la journée je pense. Mais on doit continuer. On suit un très habile descendeur à vélo, je le suivais en auto à 70/80 et il ne me ralentissait pas. Belles trajectoires, ça m'a pris une très grande ligne droite avant de le dépasser. Arrivée ensuite à Vaison la Romaine, site de ruines romaines justement. Un vieux pont ayant résisté aux pires crues et à Hitler, et un site de restes d'une immense villa. Le Soleil cogne et je suis un peu KO, mais je toffe. On reprend la route et arrivée à la mythique Pont Saint-Esprit, c'est pas gros mais c'est amusant comme ville. Et en plus il y a une grosse fête foraine, ça met de l'ambiance. L'hôtel est vraiment bien, et la table est excellente à un prix en bas de 10 euros, wow, côté rapport qualité-prix c'est dur à battre.

Cyberpresse.ca, the next generation

Toute nouvelle interface graphique ce soir sur CyberPresse... Pas encore convaincu, reste à voir s'il y a moins d'erreurs d'utilisabilité que sur la version précédente (c'était assez épouvantable).

Mais en tout cas, il y a d'autres belles erreurs... et je ne parle pas de Réjean Tremblay...

















Pas très sérieux de la part d'un journal, une telle faute... personne n'a validé avant coudonc?

2008-09-19

Le bon français à la saveur RDS








Sans commentaires...

Les artistes contre attaquent

Ça a fait le tour de la blogosphère québécoise aujourd'hui... réaction amusante des artistes aux coupures du gouvernement conservateur.

J'adore (la réaction, pas les coupures). Notez la photo d'Harper avec un drapeau américain...

2008-09-16

Récit de voyage: Jours 1 à 5

Jour 1: Après un départ sans encombres (avec un "succulent" poulet hindou le Choix du Président en vol, sans oublier le muffin du matin) et une arrivée sans histoires avec débarquement plutôt express à Bordeaux (petit aéroport quand même sympa), on part en rigolant encore de l'enfant dans l'avion qui voyant les maps dit "Sherbrooke, Joliette, on est allés là en métro!". Première question après la prise de possession de la Peugeot grise: woups, de quel côté la prise d'essence? Le temps qu'on se rende à Arcachon, le Soleil chasse la petite bruine. Arcachon est une ville assez inusitée, look un peu éclectique... des villas flyées et des rues sans ambiance. Ça fait un peu ville fantôme dans le coin qu'on visite, quoiqu'un peu plus loin c'est nettement plus animé. On arrive ensuite à la Dune du Pylat, un immense tas de sable dont les dimensions sont difficiles à décrire... faut quasiment être sur place pour comprendre à quel point c'est long et haut. Le décalage commence par contre à cogner un peu, faut que je dise à Alex de rester réveiller pour m'aider à le demeurer moi-même et c'est un peu sur le radar qu'on finit par arriver à Biscarosse, jolie ville sympathique quand même.


Jour 2: Encore une fois je liquide le décalage horaire à l'aller en une nuit. On descend les Landes, parfois sur des chemins pas plus larges que l'auto, et je n'exagère pas. On croise certains villages plutôt jolis (Labastide d'Armagnac, Roquefort -pas celui du fromage-, St-Justin). Même Mont-de-Marsan semble quand même bien mais on ne s'y attarde pas. Retour ensuite vers l'océan où on pogne des attrapes touriste, plus que dans mon souvenir. Soustons ne me laissera pas un souvenir grandiose, et St-Geours-de-Maremme encore moins avec son rond-point infernal. Et juste comme on commence à voir les Pyrénées au loin, on trouve un hôtel à Ondres. Peu de rues Gambetta à date, mais on revoit les pubs du cirque Zavatta.


Jour 3: Lever les pieds dans l'eau, woups la plomberie de la douche a coulé durant la nuit. On éponge un peu et on quitte. Ça commence par Bayonne, très belle ville sur les bords de la Nive bien préservée. On trouve quand même facilement ensuite la Route Impériale des Cîmes qui nous donne nos premiers superbes points de vue sur les Pyrénées Basques. D'ailleurs la fierté Basque est à l'honneur dans les petits villages croisés d'Hasparren, Espelette, Ainhoa... Espelette particulièrement, même si c'est un peu trouristique c'est bien. Et le chocolat aux piments c'est bon. Traversée aussi de St-Jean-Pied-de-Port, site mythique du Sentier de Compostelle. Et finalement, on commence ce pourquoi je voulais aller en Europe: des cols! Ils font tous partie de la même montée, ça commence par Haitza (782m), suivi de Burdincurutcheta (1135) et Bagargui (1327). Quand même raide comme montée, la Peugeot en arrache un peu. Mais les paysages sont superbes... et pourtant, on est loin des Hautes-Pyrénées encore! Beaucoup de vaches et de moutons, et sonnent les cloches. On redescend derrière un diesel qui pue pendant 12km pour arriver à Larrau dans un hôtel extraordinaire... pratiquement donné, mais plein de vieux meubles, on le croirait tiré d'un livre d'histoires.


Jour 4: Après avoir re-exploré le minuscule village de Larrau (maudit que c'était beau), on continue la descente vers la vallée. Mais tout ce qui descend remonte (mettons) et hop, montée vers le Col de la Pierre St-Martin... sauf qu'à quelque part on se trompe de route sans savoir et on se retrouve au Col du Soudet. Très beau lui aussi, mais pas à la frontière espagnole... partie remise. Une descente vertigineuse (avec chèvre suicidaire) plus tard, on est dans la vallée et on sort la carte pour comprendre où on est. Viendra ensuite Marie-Blanque, le premier grand col. Bernard Vallet dit qu'il est dur, c'est vrai... pas très long, mais très très abrupt. Brume en haut, on ne voit pas très loin mais ça donne de belles photos. Curieusement c'est de l'autre côté en bas que c'est le plus beau, même si certains chevaux sont très affectueux. On trouve notre hôtel à Laruns à midi, ce qui nous permet d'aller au Col du Pourtalet, longue montée de 24km mais pas si rough. Et en haut, c'est l'Espagne! On fait le tour des commerces (moins de taxes, houlà c'est pas cher, c'est le Plattsburgh du coin!) mais ce sont surtout les panoramas qui enchantent, dont le Pic du Midi d'Ossau tout près à 2884m. Ça c'est de la montagne! On revient sur nos pas, et hop, dodo à Laruns.


Jour 5: Comme on se lève, la brume accrochée sur les montagnes se lève. On aura une journée radieuse. Ça commence par l'Aubisque, col mythique. Dans la montée je peux parfaire mon espagnol (!!!) avec des touristes à Gourette, mais ça demeure en haut que je trippe le plus... c'était un rêve de longue date d'aller à l'Aubisque, et je ne suis pas déçu. Quelle vue! On est au-dessus des nuages, et partout autour ce sont des pics... wow. La descente est vertigineuse par moments avec tunnels taillés à même la pierre, je pense à JF et je me dis qu'il aurait aimé. Nous sommes ensuite dans le val de Cauterets qui nous mène à Pont d'Espagne, départ de randonnées. On fera le sentier du Lac de Gaube (altitude 1800m). Ça se monte plutôt bien, quoique c'est rocailleux comme sentier. Au bout, lac glaciaire et vue sur le Vignemale et ses 3298m. On croise aussi à plusieurs reprises un hélico de ravitaillement pour les refuges de montagne. De retour au pied du sentier, c'est une vache qui se promène dans le stationnement. Le bovidé contourné, on se rend à Ste-Marie-de-Campan en effleurant Lourdes. À Campan, c'est l'accueil attendu, très chaleureux dans un hôtel extrêmement sympathique. Les gens sont ouverts et jasants, et la table, wow. Un must dans les Pyrénées à prix super raisonnable.

2008-09-13

Récit de voyage en 1 phrase par jour

(un récit plus détaillé viendra, mais en attendant voici ceci)

  • Jour 1 (Biscarosse): J'ai trouvé le petit baquet dans les infos de sécurité d'Air Transat
  • Jour 2 (Ondres): Le bord de mer, c'est vraiment un piège à touristes
  • Jour 3 (Larrau): Le chocolat aux piments, c'est vraiment sournois mais très bon
  • Jour 4 (Larruns): Les chevaux aiment les Peugeot
  • Jour 5 (Ste-Marie de Campan): Même une vache peut chercher son char dans un stationnement
  • Jour 6 (Ste-Marie de Campan): Les nuages donnent de belles photos, sauf quand on est dedans
  • Jour 7 (Mirepoix): Saloperies de guêpes!
  • Jour 8 (Nîmes): Un hôtel de chaîne, c'est cher et ça n'a aucune personnalité
  • Jour 9 (Apt): C'est chaud, la Provence
  • Jour 10 (Pont St-Esprit): Le Ventoux, un rêve devenu réalité
  • Jour 11 (Le Puy en Velay): Des employés de voirie vedge, ça existe aussi en France
  • Jour 12 (Le Mont-Dore): Des villes touristiques peuvent devenir un désert le soir
  • Jour 13 (Florac): L'Auvergne n'est vraiment pas une région touristique, mais c'est beau
  • Jour 14 (Réquista): La ville de Biscassonne n'existe pas
  • Jour 15 (Toulouse): Albi est peu connue, mais très belle
  • Jour 16 (Toulouse): Toulouse est une ville agréable où il doit être bon d'habiter
  • Jour 17 (Bagnères de Luchon): Autre chose à cocher dans ma liste de choses à faire avant de mourir: voir une étape d'un Grand Tour en montagne
  • Jour 18 (Mont de Marsan): Dieu que c'est dur trouver un hôtel dans le Gers ou les Landes
  • Jour 19 (Castillon la Bataille): Raymond Domenech, Bob Gainey, même combat
  • Jour 20 (Bordeaux): St-Émilion, même en dehors de la saison touristique, est un piège à touristes
  • Jour 21 (Bordeaux): Cette ville me fait vraiment penser à Montréal
  • Jour 22 (Montréal): Même dans un autre avion, le petit baquet est encore dans le guide de Transat

Comment?

Je reviens de voyage et une campagne électorale est déclarée, sans même m'avoir attendu?

C'est quoi cette manie?

Je vous déteste tous sales politiciens, et vous allez me le payer. D'ici la fin de la campagne, je dénoncerai vos niaiseries sur ce blogue. Bon, pas toutes vos niaiseries car j'ai quand même une job qui me prend 37.5 heures semaines tsé...

Mais j'y pense, ça serait l'occasion idéale de sortir ma plate-forme à nouveau...

VIVE ROSEMONT LIBRE!

2008-08-21

Blogueur en vacances

De retour dans quelques semaines avec un long et interminable récit...

Vision bizarre

Dans le métro hier...

Un type entre, s'installe sur le banc juste en avant du mien.

Il a une casquette noire avec plein de têtes de mort, une grosse chaîne dans le cou, une montre plutôt bling-bling... et que se met-il à faire?

Des mots cachés.

Me semble que ça fittait pas avec son look.

2008-08-18

Une autre belle de RDS

À travers de toutes les niaiseries qui se sont dites sur les Olympiques, celle là n'est pas si mal




















Il en a eu combien des médailles coudonc?

2008-08-02

Byebye Jules et Bertrand


Enfin, Bell va euthanasier ses maudits castors publicitaires. Comme quoi y'a pas juste des mauvaises nouvelles dans la vie.

Cher journal

Aujourd'hui je suis allé au Marché Jean-Talon, et je ne suis pas tombé sur Francis Reddy et son émission platte.

C'est le plus beau jour de ma vie.

:-)

2008-07-29

Tendances de recherche

Visite sur Google Analytics pour voir les stats du site...

Dans le dernier mois, ce qui a attiré le plus de visites est une série de mots-clés reliés au spectacle de Sagapool au Festival de Jazz.

Y'a aussi le Tour de France qui est un gros vendeur sur ce site, ainsi que (nouveauté) mes commentaires sur la carte Opus de la STM (encore là on la trouve sous différentes formes de recherche).

L'orientation d'un certain marin médiatique n'est presque plus un sujet, seulement 1 recherche là-dessus.

Toujours quelques trucs de vacances aussi, surtout par rapport à la Nouvelle-Angleterre. Me semble que ça devrait plus être du rayon d'Alex ça...

Et dans les insolites
  • jouer monsieur perdu dans la rue (ta maman ne t'a pas dit de ne pas parler aux inconnus?)
  • marc garneau imbecile (imbécile peut-être pas, mais aucun sens politique)
  • monsieur aquatique, escroc (ça ferait un beau titre sur une carte d'affaires ça)
  • on fait quoi pour parler le français bien (sais pas, mais à voir comment c'est écrit, tu en as besoin)
  • photos de chantal macchabée (pervers!)
  • porte manteau star wars (porte-manteau? les produits dérivés n'ont pas de fin... le monde qui en achète non plus)
  • tomate la grosse canadienne (sans commentaires)

Fini la location

GM décide qu'à partir de vendredi (wow, quand même rapide comme délai), il n'y aura plus de location possible, seulement la vente, impératifs économiques obligent.

Bon je ne me lancerai pas dans un débat voitures US versus le reste du monde (si ce n'est que pour dire que l'industrie US a un SÉRIEUX besoin d'un changement direction), mais j'ai juste trouvé ça drôle quand aux nouvelles le monsieur de je ne sais plus quel concessionnaire dit "le plus avantageux pour le client à long terme c'est l'achat"

En fait, ce n'est pas une nouvelle, c'est connu... C'est juste que jusqu'à hier toute la pub de l'industrie automobile était axée sur la location, la location, la location, la location... et là subitement ils finissent par avouer que ce n'est pas la meilleure invention depuis le pain tranché...

2008-07-27

Retour sur les prédictions du Tour de France

J'avais identifié 20 coureurs... qu'en est-il à la fin du Tour? Suis-je un génie ou un abruti?

Caisse d'Épargne (ESP): Alejandro Valverde. C'est un prétendant à la victore finale. Bon grimpeur, bon contre-la-montre, il n'a par contre jamais réussi à s'imposer sur un Grand Tour (il a quand même fini le Tour d'Espagne 2006 au deuxième rang). Souvent malchanceux au Tour de France à date (chutes, blessures).


Valverde a gagné la toute première étape, et peut-être une autre dépendant du sort de Riccò. Il a eu des difficultés dans les Pyrénées, assez pour l'éliminer de la victoire finale. Tout de même, une 9ème place, c'est pas si mal, même si tout le monde l'avait vu nettement plus haut. Bref, je me donne une note de 7/10 pour cette prévision.

Euskatel-Euskadi (ESP): Samuel Sanchez. Difficile de choisir chez Euskaltel... ils ont une équipe coulée dans le même moule: des grimpeurs espagnols qui vont surtout se lancer dans des attaques. Sanchez est probablement leur meilleur espoir.

On a vu Sanchez à plusieurs reprises dans les échappées en montagne, surtout dans les Alpes. Et il a fini 8ème. 10/10 ici, j'avais vu juste.

Saunier Duval-Scott (ESP): Riccardo Riccò. On a appris à la surprise générale cette semaine qu'il allait faire le Tour. Il a un sale caractère, mais du talent... c'est un jeune avec beaucoup d'avenir. Un bon client pour une victoire d'étape.

Ouin, parler de Riccò... un understatement comme disent nos voisins anglophones. Pris pour dopage, bon, j'avais raison mais pas pour les bonnes raisons :-) J'hésite à me donner un 10 vu les circonstances, mais un 8 me somble honnête comme compromis.

Quick Step (BEL): Tom Boonen exclus, l'équipe va se chercher une identité. Peut-être Stijn Devolder en montagne... il semble montrer de belles choses. Sinon, surveillez Steegmans au sprint (oui, c'était un 2 pour 1 ici).

Bleah, Devolder, abandon hâtif. En fait, on a peu vu les Quickstep tout court, Steegmans a sauvé l'honneur sur les Champs-Élysées... mettons un 5/10.

Silence-Lotto (BEL): Cadel Evans. Probablement le favori du Tour, un coureur pas nécessairement spectaculaire mais très efficace. S'il n'était pas là, je dirais aussi McEwen, un petite peste qui a un talent fou à gagner des sprints en profitant du travail des autres équipes. Un artiste.

Evans a fini deuxième sur le Tour, échappant le contre-la-montre final à la surprise de tous. Quand même, j'avais vu juste, 10/10.

Team CSC (DEN): Andy Schleck. Le plus jeune des deux frères a été très effacé cette année... sortira-t-il en montagne? Sinon, Voigt. C'est clair qu'on va le voir sur une échappée un moment donné.

Schleck a eu une défaillance dans les Pyrénées qui lui a coupé toute chance de victoire. Dans les Alpes, il était le coureur le plus fort. Il va gagner des Tours dans sa carrière, et ça ne sera pas si long. 8/10 puisque c'est quand même son coéquipier Sastre qui a gagné le Tour.

Bouygues Telecom (FRA): Youri Troufimov. Un jeune espoir russe qui en a épaté plusieurs en juin. Peut-être un client à une victoire d'étape aussi.

Troufimov a été malade très tôt, abandon hâtif. On a plus vu Voeckler, l'éternel attaquant. 0/10 pour une de mes équipes préférées, bouh.

Crédit Agricole (FRA): Thor Hushovd, un des candidats les plus sérieux au Maillot Vert à Paris.

Hushovd a gagné une étape et s'est bien classé au maillot vert, mais on ne l'a pas vu après la montagne. 7/10.

Cofidis crédit par téléphone (FRA): Stéphane Augé. Un gars qui se lance tête baissée dans toutes les échappées, que ça marche ou pas. Aussi, Moncoutié qui revient au Tour après l'avoir manqué l'an passé après une terrible chute.

Dès la première étape, Augé était dans une échappée. L'art d'avoir raison. On l'a revu à quelques autres reprises... en fait on a beaucoup vu la Cofidis, équipe très active d'un bout à l'autre du Tour. Moncoutié par contre a été plutôt décevant. 8/10.

Francaise Des Jeux (FRA): Rémi di Gregorio: Un jeune français de la génération montante. Un grimpeur très honnête.

On a vu Di Gregorio seul en échappée dans le Tourmalet... pas mal ce que j'anticipais. 8/10, on aurait pu le voir plus, mais j'ai quand même spotté un coureur relativement peu connu.

AG2R-La Mondiale (FRA): Cyril Dessel qui va tenter de revenir à son niveau d'il y a deux ans... En fait cette année chez AG2R, il n'y a pas grand chose à se mettre sous la dent.

Dessel a gagné une très belle étape à Jausiers, celle où ils ont franchi le magnifique col de la Bonnette-Restefond (faut que j'y passe un jour, c'est un des plus beaux cols que j'ai pu voir à vie). J'avais vu juste... 9/10.

Agritubel (FRA): Christophe Moreau. L'indélogeable vieux Moreau, toujours présent aux avants postes du Tour...

Moreau n'était pas aux avants-poste... il a abandonné très vite le Tour en silence. 3/10.

Gerolsteiner (GER): Fabian Wegmann. Car on peut prévoir qu'il sera dans une échappée à un moment donné.

Wegmann a été plutôt effacé, son coéquipier Kohl lui volant la vedette. 3/10.

Team Milram (GER): Erik Zabel. Le vieux Zabel est à son 14ème Tour, possiblement son dernier. Ça serait tellement agréable de le voir gagner une étape (mais plus ou moins probable).

Ce cher vieux Zabel a passé proche d'aller en chercher une... lui aussi s'est bien classé au maillot vert, troisième... 10/10

Barloworld (GBR): Mauricio Soler. Saura-t-il aller chercher le maillot à pois cette année encore?

Soler s'est cassé le poignet sur chute dans les premiers jours, il a donc dû abandonner bien avant son terrain de jeu, la montagne. Chez Barloworld, on se souviendra plus de la chute spectaculaire mais sans gravité d'Augustyn. 1/10.

Lampre (ITA): Damiano Cunego. Le petit prince a manqué le Tour d'Italie exprès pour préparer le Tour de France. À date au Tour, il a quand même bien fait...

Cunego a été une des déceptions du Tour... on l'a vu souvent, mais à l'arrière, jusqu'à ce qu'il fasse un face à face avec une borne de ciment. Ouch. 8/10 pareil.

Liquigas (ITA): Filippo Pozzato. La nouvelle guidoune du peloton, frais coiffé avec ses souliers propres... mais toujours un client à la victoire d'étape aussi.

Pozzato s'est essayé... mais ça n'a pas marché. À l'image de son équipe. 6/10.

Rabobank (NED): Oscar Freire. Multiple champion du monde, grand sprinteur, particulièrement sur les arrivées difficiles.

Maillot vert pour Freire. J'avais vu juste. 10/10.

High Road (USA): Mark Cavendish: L'express de l'Île de Man. Ce très jeune britannique est promis à tout un avenir. Il y a de fortes chances qu'il signe sa première victoire sur le Tour cette année.

Sa première? Disons plutôt ses 4 premières étapes! 11/10, juste pour me faire plaisir.

Slipstream Chipotle (USA): Ryder Hesjedal. Un premier canadien en plus de 10 ans sur les routes du Tour. Et un grimpeur quand même honnête...
On a vu Hesjedal en échappée dans la Bonnette-Restefond pas si loin de l'arrivée. Il a malheureusement dû couper son effort pour attendre son leader Vandevelde qui était en difficulté. Dommage, il aurait pu faire un top 10 sur l'étape sinon. Mais c'est ça le vélo... Il a quand même fait 13ème sur le dernier contre-la-montre, ce qui est remarquable, et 47ème à l'arrivée ce qui est très bien aussi. 9/10.


Ça me donne une moyenne de 7, c'est pas si mal...