Départ de Monaco avec des passages sur le circuit de F1. Avec 15km, c'est soit un CLM très court ou un prologue très long. La course va mettre le cap à l'ouest sur le bord de la Méditerrannée pendant quelques jours avec des arrivées pour sprinteurs, interrompues par le retour tant attendu du CLM par équipes, une épreuve crainte par bien des coureurs. Et cette année en plus, les écarts ne seront pas plafonnés pour les coureurs forts dans des équipes faibles. Par contre à 38km ils pourront quand même limiter la casse. Le Tour reprend ensuite la route du sud et fait même une sérieuse incursion espagnole jusqu'à Barcelone.
De là, on passe aux choses sérieuses. Longue étape de remontée vers le nord qui finit avec une ascension assez dure vers Andorre, 10.6km à 7.1% (c'est le fun maintenant après avoir été dans les Pyrénées cet été je peux mieux me représenter ce que ça signifie). Le lendemain, autre étape des Pyrénées mais honnêtement pas si dure... grosse montée en partant qui sera tranquille, et deux plus "petits" cols en Ariège (pas fait ceux là... le Col d'Agnès me semble bien en tout cas). Vient ensuite la dernière grande étape des Pyrénées (et c'est une belle): de St-Gaudens à Tarbes (bleah!) en passant par l'Aspin et le Tourmalet (note à Alex: ils vont monter Aspin dans le sens contraire de nous, passer devant l'hôtel à Ste-Marie-de-Campan à toute vitesse -on va sûrement le voir à la télé- et tourner à gauche à l'église pour monter le Tourmalet dans le même sens que nous. Maudit que c'est le fun connaître la route).
Petit transfert en avion et journée de repos à Limoges. Ensuite retour de quelques étapes de plaines pour traverser la France vers l'Alsace avec entre autres une arrivée à Issoudun, ville célèbre pour avoir son homonyme sur la 20 quelque part après Val-Alain mais avant Québec. Une étape de moyenne montagne dans le coin de Colmar, encore un peu de plaine et les Alpes arrivent. Ça commence par une arrivée pas trop dure en Suisse, à Verbier. Une autre journée de repos, et là ça deviendra vraiment sauvage. L'étape du 21 juillet commence par le Col du Grand St-Bernard, 24.4 km de montée à 6.2%. Il n'a pas été monté depuis 43 ans au Tour de France. Au sommet, c'est l'Italie. Descente, et on remonte ensuite le Col du Petit St-Bernard (décidément!) 22.6 km de montée à 5.1%. Celle là va faire mal... mais le pire, c'est que le lendemain est encore plus difficile. Cinq cols dont le Cornet de Roselend et le Col de la Colombière, ayoye. Et comme tout le monde sera vraiment démoli, CLM individuel à Annecy le lendemain, 40km.
Une étape de plaine pour donner un semblant de break, et le lendemain, veille de l'arrivée sur les Champs-Élysées... le cadeau final. Une petite balade de 167km de Montélimar jusque... oui, enfin, il est de retour... le Mont Ventoux. Drette en haut. Je n'ai jamais vu une finale en haute montagne aussi près de l'arrivée à Paris. Et surtout avec une montagne mythique comme le Ventoux...
Ce que je retiens:
- Un trajet un peu inusité
- Une montagne majeure la veille de l'arrivée. Une défaillance et le Tour peut s'y jouer... même avec quelques minutes d'avance, ça peut se perdre sur le Ventoux.
- Avoir le maillot jaune à la sortie des Pyrénées ne sera peut-être pas une si bonne chose... la deuxième semaine sera looooongue à défendre pour les équipiers.
- La deuxième journée de repos avant les premières difficultés alpines.
- Très peu de CLM.
- Très peu de moyenne montagne, dommage. Ce sont souvent des étapes très intéressantes qui sourient aux aventuriers. Mais c'est compensé par deux étapes de plus en haute montagne.
Le gagnant? Je peux déjà le dire: Contador. Grosses montées, peu de CLM. C'est fait pour lui. Sauf si Armstrong fait le Tour et que la m... pogne dans l'équipe. Si c'est le cas, peut-être qu'Andy Schleck pourra se faufiler.
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