2008-09-25

Un très grand moment de l'histoire cycliste canadienne

Décidément, c'est une belle année pour le Canada à vélo. D'abord les succès printanniers de Dominique Rollin (que la rumeur envoie l'an prochain dans la très grosse équipe Cervélo en compagnie du vainqueur du Tour de France Carlos Sastre et de Thor Hushovd), la belle prestation de Ryder Hesjedal au Tour de France... mais aujourd'hui, ça bat le tout.

Svein Tuft, un gars inconnu à part par ceux qui suivent la scène canadienne (sérieusement, en dehors du Canada c'est un inconnu total) a été chercher rien de moins que la médaille d'argent aux Championnats du Monde contre-la-montre à Varese, en Italie derrière l'allemand Grabsch.

C'est majeur comme performance. Les mondiaux, c'est une des compétitions les plus relevées de l'année, c'est extrêmement prestigieux. Il a battu tous les spécialistes comme Leipheimer, Zabriskie, Chavanel, Millar et autres Rogers. Certes, l'archi-spécialiste Cancellara n'y était pas, mais reste qu'aller chercher une médaille aux mondiaux, c'est inouï venant d'un pays ayant aussi peu de culture cycliste que la nôtre. C'est à peu près comme si un japonais jouait sur le premier trio du Canadien.

Pour donner une idée, la très modeste équipe canadienne Symmetrics pour laquelle Tuft roule en temps normal a un budget annuel total qui correspond à 1/5 du seul salaire versé par CSC à Fabian Cancellara. David et Goliath... Il est le seul coureur d'une équipe non Pro-Tour à être dans le Top 10. En fait le prochain coureur d'une équipe de calibre comparable au sien est 25ème sur 57.

Dans toute l'histoire du vélo, un seul athlète canadien avait été chercher une médaille: nul autre que le mythique Steve Bauer avec le bronze en 84 à Barcelone à la course sur route. 24 ans entre deux médailles, ça donne une idée. Donc cette médaille d'argent est la meilleure performance de l'histoire du pays aux Mondiaux.

Pour un gars qui se cherche une équipe l'an prochain (la sienne a fermé), ça fait un gros bonus dans un CV.

2008-09-24

Vive Rosemont Libre - Le Ministère des Relations Internationales

Montréal (SNFMM -Service de nouvelles fictives de Monsieur M): Le Parti PIR a dévoilé aujourd'hui une partie de sa plateforme électorale, soit les relations internationales. Le PIR est reconnu pour sa proposition de déclaration unilatérale d'indépendance de l'arrondissement de Rosemont Petite Patrie. Voici les grandes lignes de la politique proposée par le PIR:

  • Adhésion et implication massive à l'ONU... on ne se contentera pas de faire les backbencher avec l'Uruguay, la Moldavie ou la Micronésie. Non non, on va être parmi les meilleurs!
  • Implication dans les missions humanitaires, mais aucune présence en zone de combat. Pas d'Irak ou d'Afghanistan pour nous.
  • Négociation d'un accord de libre échange et de libre circulation des individus avec notre voisin, le Canada (on est quand même pas imbéciles) et avec les Îles St-Kitts et Nevits.
  • Négociation d'un traité commercial avec la France: on leur envoie des binnes au sirop d'érable, ils nous envoient du confit de canard.
  • Embargo total pour le commerce avec le Bhoutan juste pour voir le temps que ça va prendre avant que quelqu'un s'en rende compte.
  • Pressions pour faire admettre le sport national du ballon chasseur aux Olympiques.
  • Exil de Francis Reddy en Zambie.
  • Adhésion à tous les traités environnementaux internationaux. Notre pays aura beau être urbanisé à 100%, on tient à l'avenir de l'environnement.

2008-09-23

Récit de voyage: Jours 6 à 10

Jour 6: Départ de Ste-Marie de Campan en laissant le stock à l'hôtel, ça a ça de bien de rester deux nuits au même endroit. On commence en montant le Tourmalet, facile, on est à côté. C'est une belle montée pas si dure que ça comparée à d'autres, même si ça ne relâche jamais. On fait une première pause à La Mongie (piège à touristes) pour prendre le téléphérique qui nous grimpera au Pic du Midi de Bigorre à près de 3000m d'altitude. C'est haut en ta comme dirait l'autre. Mais justement, c'est si haut qu'on est vraiment dans les nuages et la vue est malheureusement très limitée. Parfois entre deux nuages on a pu avoir un bref aperçu de paysages spectaculaires, mais ça restera un brin décevant puisqu'on aurait pu en voir tellement plus... mais bon, c'est hors de notre contrôle. On redescend à La Mongie, et on reprend l'ascension du Tourmalet. C'est beau en haut, col mythique, mais ce n'est pas le plus beau point de vue des Pyrénées. Ensuite, à la recommandation de la dame à l'hôtel, on décide de ne pas aller à Gavarnie mais bien à Troumouse. Quelle excellente décision! De un, on se claque une route mémorable... c'est étroit et escarpé comme je n'avais jamais vu avant, et pourtant, j'en ai fait de la route de montagne. Ça monte comme ça de façon incroyable jusqu'à 2200m, mais là aussi c'est brumeux et on devine plus qu'on voit le rempart montagneux tout le tour du Cirque. La brume devient dense au point que ça devienne même un peu risqué car la visibilité est nulle et il n'y a aucun repère. Comme on retourne à l'auto, ça éclaircit un peu, mais ce n'est qu'un rendez-vous pour une autre fois... j'y reviendrai car ça semble extra comme endroit. On refait le Tourmalet dans l'autre sens pour rentrer à Campan, et en redescendant, gros orage... je plains les vélos qui roulent dans ces conditions dantesques, mais on se rend sans problèmes à l'hôtel.

Jour 7: On quitte à regret Campan, quel hôtel agréable. Si jamais vous allez par là, demandez-moi les coordonnées, je vous les donne. Aujourd'hui est la dernière journée de grands cols. Ça commence à l'Aspin, pas le plus haut ou le plus escarpé, mais peut-être le plus beau... paysage magnifique en haut. Vient ensuite Peyresourde qui lui est un peu plus ordinaire... pas un grand point de vue en haut. Ça continue par le Col de Menté qui est super tranquille, peu d'autos y passent. Et finalement, le Portet d'Aspet avec la stèle de Casartelli en bas. Et des guêpes en haut... et évidemment, y'en a une qui m'a piqué. Ayoye, sale bête. On continue par des petites routes vers le Col de la Crouzette et un dédale de petites montées confidentielles vers Foix. Comme on a de l'avance, on pousse jusqu'à Mirepoix dans la plaine, belle ville avec bastides médiévales de toute beauté. Pire souper du voyage par contre avec du confit de canard plutôt sec et un service médiocre (la pauvre fille aurait eu besoin d'aide).

Jour 8: Finalement je trouve un bureau de poste et je peux envoyer mes cartes. On se rend à Carcassonne, ville médiévale aux fortifications célèbres. C'est gros, monumental et très touristique. Il y a de belles ballades à faire, mais il faut contourner la masse touristique. La visite nous prend finalement moins de temps que j'aurais pensé, alors on continue un peu car ça nous permettra de visiter d'autres trucs plus tard. Traversée sans histoires de Narbonne et Béziers, et on arrive au bord de la Méditerrannée. Au début à Agde c'est un autre immense piège à touristes au point que ça en devient drôle. Mais ensuite une longue plage peu achalandée et ma foi, c'est très joli, agréable surprise. Ensuite c'est Montpellier qui semble être une ville vraiment bien, mais on y est en pleine heure de pointe et on arrive pas à trouver un endroit tranquille pour arrêter... on aura eu un bref aperçu en auto, mais c'est clair qu'un jour c'est un autre endroit à voir de façon plus approfondie. On traverse une série de villages oubliables et finalement, c'est à Nîmes qu'on trouve un hôtel de chaîne pour nous dépanner. C'est cher et sans personnalité, mais ça dépanne pour un soir. Et en plus le quartier est un peu moche, ben des jeunes qui foirent devant le McDo...

Jour 9: Finalement la nuit a été ok, les jeunes foireux ont rangé leurs scooters assez tôt. En marchant vers le centre de Nîmes, on découvre plein d'hôtels moins chers et avec de la personnalité, la preuve que les chaînes, c'est à éviter. Visite des arène romaines, mais passé ça, il n'y a pas grand chose finalement. On se rend donc au Pont du Gard, gigantesque aqueduc romain très bien préservé malgré les nombreuses crues qui ont ravagé pas mal la végétation sur le bord de la rivière. Viendra ensuite Avignon, site du pont à péage le plus niaiseux du monde: on paie, et on ne peut même pas traverser. Le Soleil provençal tappe fort... ouf qu'il fait chaud. Alex adore, pour moi ça cogne un peu trop. Je suis vraiment un type montagne faut croire. Le Palais des Papes est gigantesque, ils avaient de l'argent ces vieux curés! La route nous mène à Roussillon et à ses sentiers d'ocre. On se croirait dans un paysage du Road Runner. Très beau et assez inusité par rapport aux paysages déjà vus, quoiqu'on suspecte qu'ils ont rajouté du sable orange dans les sentiers pour bien faire. Par contre la ville est très dispendieuse et on ira loger un peu plus loin à Apt dans un hôtel correct mais un peu loin du centre par rapport à nos habitudes.

Jour 10: Soleil magnifique aujourd'hui (ça va encore cogner dur), tant mieux car un de mes moments les plus attendus du voyage s'en vient... le Ventoux. Mais on y est pas encore. Faut d'abord passer à Gordes, puis Venasque. Entre les deux, une route au creux de falaises blanches et de végétation du midi au son des criquets. Putaing Marius, c'est un film de Pagnol! Et finalement, on le voit... le Ventoux. Wow, quelle montagne. Au milieu de la plaine, un géant d'environ 1900m. Au début ça monte dans les arbres, quand même assez abrupt. Et on croise des vélos, tellement de vélos... je suis jaloux, même si je sais que monter ça, ouf, bonjour la galère. Rendu au Chalet Reynard, le paysage change subitement: de la forêt à la désolation lunaire, de la grosse pierre angulaire. Depuis le temps que je voulais y être... un rêve qui se réalise. En haut, c'est venteux et vraiment pas chaud. Mais le paysage est magnifique.... j'aurais pu y passer la journée je pense. Mais on doit continuer. On suit un très habile descendeur à vélo, je le suivais en auto à 70/80 et il ne me ralentissait pas. Belles trajectoires, ça m'a pris une très grande ligne droite avant de le dépasser. Arrivée ensuite à Vaison la Romaine, site de ruines romaines justement. Un vieux pont ayant résisté aux pires crues et à Hitler, et un site de restes d'une immense villa. Le Soleil cogne et je suis un peu KO, mais je toffe. On reprend la route et arrivée à la mythique Pont Saint-Esprit, c'est pas gros mais c'est amusant comme ville. Et en plus il y a une grosse fête foraine, ça met de l'ambiance. L'hôtel est vraiment bien, et la table est excellente à un prix en bas de 10 euros, wow, côté rapport qualité-prix c'est dur à battre.

Cyberpresse.ca, the next generation

Toute nouvelle interface graphique ce soir sur CyberPresse... Pas encore convaincu, reste à voir s'il y a moins d'erreurs d'utilisabilité que sur la version précédente (c'était assez épouvantable).

Mais en tout cas, il y a d'autres belles erreurs... et je ne parle pas de Réjean Tremblay...

















Pas très sérieux de la part d'un journal, une telle faute... personne n'a validé avant coudonc?

2008-09-19

Le bon français à la saveur RDS








Sans commentaires...

Les artistes contre attaquent

Ça a fait le tour de la blogosphère québécoise aujourd'hui... réaction amusante des artistes aux coupures du gouvernement conservateur.

J'adore (la réaction, pas les coupures). Notez la photo d'Harper avec un drapeau américain...

2008-09-16

Récit de voyage: Jours 1 à 5

Jour 1: Après un départ sans encombres (avec un "succulent" poulet hindou le Choix du Président en vol, sans oublier le muffin du matin) et une arrivée sans histoires avec débarquement plutôt express à Bordeaux (petit aéroport quand même sympa), on part en rigolant encore de l'enfant dans l'avion qui voyant les maps dit "Sherbrooke, Joliette, on est allés là en métro!". Première question après la prise de possession de la Peugeot grise: woups, de quel côté la prise d'essence? Le temps qu'on se rende à Arcachon, le Soleil chasse la petite bruine. Arcachon est une ville assez inusitée, look un peu éclectique... des villas flyées et des rues sans ambiance. Ça fait un peu ville fantôme dans le coin qu'on visite, quoiqu'un peu plus loin c'est nettement plus animé. On arrive ensuite à la Dune du Pylat, un immense tas de sable dont les dimensions sont difficiles à décrire... faut quasiment être sur place pour comprendre à quel point c'est long et haut. Le décalage commence par contre à cogner un peu, faut que je dise à Alex de rester réveiller pour m'aider à le demeurer moi-même et c'est un peu sur le radar qu'on finit par arriver à Biscarosse, jolie ville sympathique quand même.


Jour 2: Encore une fois je liquide le décalage horaire à l'aller en une nuit. On descend les Landes, parfois sur des chemins pas plus larges que l'auto, et je n'exagère pas. On croise certains villages plutôt jolis (Labastide d'Armagnac, Roquefort -pas celui du fromage-, St-Justin). Même Mont-de-Marsan semble quand même bien mais on ne s'y attarde pas. Retour ensuite vers l'océan où on pogne des attrapes touriste, plus que dans mon souvenir. Soustons ne me laissera pas un souvenir grandiose, et St-Geours-de-Maremme encore moins avec son rond-point infernal. Et juste comme on commence à voir les Pyrénées au loin, on trouve un hôtel à Ondres. Peu de rues Gambetta à date, mais on revoit les pubs du cirque Zavatta.


Jour 3: Lever les pieds dans l'eau, woups la plomberie de la douche a coulé durant la nuit. On éponge un peu et on quitte. Ça commence par Bayonne, très belle ville sur les bords de la Nive bien préservée. On trouve quand même facilement ensuite la Route Impériale des Cîmes qui nous donne nos premiers superbes points de vue sur les Pyrénées Basques. D'ailleurs la fierté Basque est à l'honneur dans les petits villages croisés d'Hasparren, Espelette, Ainhoa... Espelette particulièrement, même si c'est un peu trouristique c'est bien. Et le chocolat aux piments c'est bon. Traversée aussi de St-Jean-Pied-de-Port, site mythique du Sentier de Compostelle. Et finalement, on commence ce pourquoi je voulais aller en Europe: des cols! Ils font tous partie de la même montée, ça commence par Haitza (782m), suivi de Burdincurutcheta (1135) et Bagargui (1327). Quand même raide comme montée, la Peugeot en arrache un peu. Mais les paysages sont superbes... et pourtant, on est loin des Hautes-Pyrénées encore! Beaucoup de vaches et de moutons, et sonnent les cloches. On redescend derrière un diesel qui pue pendant 12km pour arriver à Larrau dans un hôtel extraordinaire... pratiquement donné, mais plein de vieux meubles, on le croirait tiré d'un livre d'histoires.


Jour 4: Après avoir re-exploré le minuscule village de Larrau (maudit que c'était beau), on continue la descente vers la vallée. Mais tout ce qui descend remonte (mettons) et hop, montée vers le Col de la Pierre St-Martin... sauf qu'à quelque part on se trompe de route sans savoir et on se retrouve au Col du Soudet. Très beau lui aussi, mais pas à la frontière espagnole... partie remise. Une descente vertigineuse (avec chèvre suicidaire) plus tard, on est dans la vallée et on sort la carte pour comprendre où on est. Viendra ensuite Marie-Blanque, le premier grand col. Bernard Vallet dit qu'il est dur, c'est vrai... pas très long, mais très très abrupt. Brume en haut, on ne voit pas très loin mais ça donne de belles photos. Curieusement c'est de l'autre côté en bas que c'est le plus beau, même si certains chevaux sont très affectueux. On trouve notre hôtel à Laruns à midi, ce qui nous permet d'aller au Col du Pourtalet, longue montée de 24km mais pas si rough. Et en haut, c'est l'Espagne! On fait le tour des commerces (moins de taxes, houlà c'est pas cher, c'est le Plattsburgh du coin!) mais ce sont surtout les panoramas qui enchantent, dont le Pic du Midi d'Ossau tout près à 2884m. Ça c'est de la montagne! On revient sur nos pas, et hop, dodo à Laruns.


Jour 5: Comme on se lève, la brume accrochée sur les montagnes se lève. On aura une journée radieuse. Ça commence par l'Aubisque, col mythique. Dans la montée je peux parfaire mon espagnol (!!!) avec des touristes à Gourette, mais ça demeure en haut que je trippe le plus... c'était un rêve de longue date d'aller à l'Aubisque, et je ne suis pas déçu. Quelle vue! On est au-dessus des nuages, et partout autour ce sont des pics... wow. La descente est vertigineuse par moments avec tunnels taillés à même la pierre, je pense à JF et je me dis qu'il aurait aimé. Nous sommes ensuite dans le val de Cauterets qui nous mène à Pont d'Espagne, départ de randonnées. On fera le sentier du Lac de Gaube (altitude 1800m). Ça se monte plutôt bien, quoique c'est rocailleux comme sentier. Au bout, lac glaciaire et vue sur le Vignemale et ses 3298m. On croise aussi à plusieurs reprises un hélico de ravitaillement pour les refuges de montagne. De retour au pied du sentier, c'est une vache qui se promène dans le stationnement. Le bovidé contourné, on se rend à Ste-Marie-de-Campan en effleurant Lourdes. À Campan, c'est l'accueil attendu, très chaleureux dans un hôtel extrêmement sympathique. Les gens sont ouverts et jasants, et la table, wow. Un must dans les Pyrénées à prix super raisonnable.

2008-09-13

Récit de voyage en 1 phrase par jour

(un récit plus détaillé viendra, mais en attendant voici ceci)

  • Jour 1 (Biscarosse): J'ai trouvé le petit baquet dans les infos de sécurité d'Air Transat
  • Jour 2 (Ondres): Le bord de mer, c'est vraiment un piège à touristes
  • Jour 3 (Larrau): Le chocolat aux piments, c'est vraiment sournois mais très bon
  • Jour 4 (Larruns): Les chevaux aiment les Peugeot
  • Jour 5 (Ste-Marie de Campan): Même une vache peut chercher son char dans un stationnement
  • Jour 6 (Ste-Marie de Campan): Les nuages donnent de belles photos, sauf quand on est dedans
  • Jour 7 (Mirepoix): Saloperies de guêpes!
  • Jour 8 (Nîmes): Un hôtel de chaîne, c'est cher et ça n'a aucune personnalité
  • Jour 9 (Apt): C'est chaud, la Provence
  • Jour 10 (Pont St-Esprit): Le Ventoux, un rêve devenu réalité
  • Jour 11 (Le Puy en Velay): Des employés de voirie vedge, ça existe aussi en France
  • Jour 12 (Le Mont-Dore): Des villes touristiques peuvent devenir un désert le soir
  • Jour 13 (Florac): L'Auvergne n'est vraiment pas une région touristique, mais c'est beau
  • Jour 14 (Réquista): La ville de Biscassonne n'existe pas
  • Jour 15 (Toulouse): Albi est peu connue, mais très belle
  • Jour 16 (Toulouse): Toulouse est une ville agréable où il doit être bon d'habiter
  • Jour 17 (Bagnères de Luchon): Autre chose à cocher dans ma liste de choses à faire avant de mourir: voir une étape d'un Grand Tour en montagne
  • Jour 18 (Mont de Marsan): Dieu que c'est dur trouver un hôtel dans le Gers ou les Landes
  • Jour 19 (Castillon la Bataille): Raymond Domenech, Bob Gainey, même combat
  • Jour 20 (Bordeaux): St-Émilion, même en dehors de la saison touristique, est un piège à touristes
  • Jour 21 (Bordeaux): Cette ville me fait vraiment penser à Montréal
  • Jour 22 (Montréal): Même dans un autre avion, le petit baquet est encore dans le guide de Transat

Comment?

Je reviens de voyage et une campagne électorale est déclarée, sans même m'avoir attendu?

C'est quoi cette manie?

Je vous déteste tous sales politiciens, et vous allez me le payer. D'ici la fin de la campagne, je dénoncerai vos niaiseries sur ce blogue. Bon, pas toutes vos niaiseries car j'ai quand même une job qui me prend 37.5 heures semaines tsé...

Mais j'y pense, ça serait l'occasion idéale de sortir ma plate-forme à nouveau...

VIVE ROSEMONT LIBRE!