Bris d'auto niaiseux en apparence, mais
problématique en réalité vendredi dernier. Après avoir garé la voiture
dans le parking de mon épicier favori (enfin, favori de ce côté de
l'océan, parce que je garde un souvenir impérissable des Super U et
Intermarché les Mousquetaires, probablement parce que c'était en
vacances), je barre la porte de l'auto. Woups, la clé ne sort pas. Dans
le genre, vraiment, mais vraiment pas. Ça ne tourne pas, ça ne bouge
pas, il y a quelque chose de pourri au royaume de la serrure aurait dit
Shakespeare s'il avait fait de la mécanique au lieu de pièces où tous
les personnages meurent tout le temps.
Mieux encore, l'auto est
très joyeusement verrouillée. Appel téléphonique et lift plus tard, je
passe à la maison puis retourne avec le double de ladite clé pour
pouvoir à tout le moins débarrer une autre porte et rapporter l'auto à
la maison (avec la clé originale toujours prise dans la serrure, l'art
d'avoir l'air touriste). Même à la maison, rien à faire, même après
avoir fait une opération à coeur ouvert sur la porte (fascinant de voir à
quel point il y a des cossins dans le coin de la poignée et à quel
point c'est mal foutu pour y travailler), rien à faire. Visite au garage
s'impose le lundi suivant (qui, eux, ont réussi à payer le problème,
c'est pourquoi on les paie si généreusement d'ailleurs).
Pendant
que le garage s'occupe de régler ça, je dois travailler, alors je
décide d'expérimenter un peu le réseau de bus de Laval. Sans donner
précisément le lieu Top Secret du Palais Royal de MonsieurM, disons que
n'importe quel autobus descendant le magnifique Boulevard des
Laurentides, 8ème merveille du monde de Laval, fait la job.
Le
matin: départ un peu plus tôt (disons 10 min) que d'habitude. La
fréquence, quoique loin des grands axes à Montréal, est raisonnable.
Marche (qui aurait pu être en patins tant la rue était glacée), et
j'arrive à temps. L'autobus en question (17) fait juste descendre le
boulevard, c'est probablement le trajet qui a le moins de virages de
tout Laval. C'est un tantinet moins long que je pensais, même si on
arrête à peu près à chaque coin de rue (ça prendrait un bus express).
Pas de bouchon, et rendu à Concorde, on flye sur la voie réservée
jusqu'au métro, et de là, c'est assez simple jusqu'au centre-ville où
j'arrive à peu près 5-10 min plus tôt que mon heure habituelle.
Moralité: c'est un tantinet plus rapide que mon trajet habituel en
train! Moins confortable par contre.
Le soir. Je regarde en
vitesse les horaires, ça semble pas mal. Je pars du bureau sans trop
checker l'heure... gaffe. J'arrive au métro à 16:43. 3 autobus peuvent
se rendre chez moi, mais je suis dans un genre de no mans land
temporel. Les horaires:
16:25 (17), 16:31 (31), 16:38 (17), 16:42 (17), 16:57 (17), 16:59 (31), 17:12 (17), 17:13 (74)
Fudge,
j'ai manqué la 17 par une minute. Avoir su j'aurais marché plus vite
pour sortir du métro. Prochain bus, 15 minutes. En soi, c'est pas si
mal... mais pourquoi est-ce que la 17 et la 31 qui suivent exactement le
même trajet presque jusqu'au bout se suivent à deux minutes près? STL,
ça ne vous tentait pas d'espacer un peu mieux? Comme c'est là, il y a 15 minutes
entre deux départs de la 17, 2 minutes pour la 31, et un autre gros trou
de 13 minutes pour la 17 suivante. Sais pas, le départ de 16:57, s'il
était à 16:50, ça ferait pas mal un bus même pas aux 10 minutes, non?
Et
pour remonter, pas de voie de service... ça a été long, interminable et
sans fin. Parce que là, il y a du traffic. Et comme c'était le premier
bus en 15 minutes qui remontait Des Laurentides, on arrêtait à chaque
damné coin de rue. Vivement un express.
Au moins j'ai pu prendre
mon auto en passant et mardi, je prenais le train en me disant que
l'autobus de la STL, si technologique soit-il avec son GPS intégré, je
vais le prendre le moins possible tant qu'ils n'amélioreront pas leurs
affaires.
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