Et non je ne parle pas de la toune des Cowboys Fringants de l'époque où leurs pièces n'étaient pas des tounes engagées moralisatrices. Je parle de mes vacances, bien sûr!
Jour 1: On part de Montréal. On lâche la 20 un peu passé Québec pour prendre la 132 sur le long du Fleuve. Joli. Dîner à St-Roch des Aulnaies ou à peu près. Le bout de 132 entre Rivière-du-Loup et Cacouna est moche. Arrivée au Bic où il fait 10 degrés de moins que sur l'heure du midi. Le camping Rioux est très bien, quoique limité au niveau des installations sanitaires. Conférence en soirée avec un monsieur astronome de Rimouski, pas professionnel dans la présenation du tout mais très sympathique. À retenir de ce jour: il y a eu de l'eau sur Mars.
Jour 2: Départ matinal, on arrive bien vite à Métis où on visite le jardin. La section "expérimentale" mérite bien son qualificatif. Ensuite c'est la très jolie route sur le bord du Golfe, puis ensuite dans les montagnes. Gros travaux à Cloridorme où on reste stallés. Ensuite la route devient sérieusement vallonnée et on doit switcher d'antenne de Radio-Canada aux deux minutes (qui aurait crû qu'il y en avait autant en Gaspésie?). Arrivée à Forillon, très beau camping, souper, causerie en anglais sur les oiseaux du Parc. Juste comme on se couche, il commence à pleuvoir un peu. À retenir de ce jour: les ménés, ça peut tout faire (y compris des confitures avec la nature ou quelque chose du genre).
Jour 3: Pas de grosse route aujourd'hui. Activité historique matinale à Fort Péninsule (renommé ensuite Fort Penouille parce que ça nous arrange mieux). Je suis conscrit comme mécano avec une casquette qui ne fitte pas, Simon est cook, c'est ben drôle. Randonnée ensuite jusqu'au Cap-Gaspé et à son phare, puis descente au belvédère où on voit phoques et baleines. Souper, causerie à l'intérieur sur les félins du Parc (cougar et lynx). On sort et c'est le déluge, dans une accalmie on se pitche dans nos tentes. À retenir de ce jour: La sergent Reliche ne fait pas la différence entre quart de tour et demi-tour.
Jour 4: La météo matinale est incertaine, on va donc à l'activité matinale sur la vie marine de la baie de Gaspé. Avant de parler de vie marine, on croise deux orignaux sur la route. Pour le reste, c'est intéressant, on était 5-6 en partant et ça a fini la salle pleine. On prend ensuite la route de Gaspé au travers des travaux routiers. Visite du Musée de la Gaspésie, bien mais très court. On voit ensuite une indication du Sedna IV, le bateau de Jean Lemire, celui-là même qui faisait monter les cotes d'écoute de ce blogue dans le temps. Très intéressant, et gratuit. Internet au cégep, épicerie, retour au camping, encore là causerie intérieure sur les oiseaux. La naturaliste n'est vraiment pas intéressante, monocorde et c'est juste des diapos powerpoint... ouuufffff..... À retenir de ce jour: Le Musée de la Gaspésie est trop cher pour sa durée.
Jour 5: Là il fait beau le matin. On monte donc au sommet du Mont St-Alban pour la Tour d'observation. Superbe point de vue, on voit même le Rocher Percé au loin. Le sentier est rough en partant, ensuite ça se place mais en faisant le grand tour ça fait une très belle randonnée. Après midi tranquille à la tente à prendre ça relax, ça fait du bien aussi. Causerie extérieur ce soir sur les animaux de la forêt du Parc, naturaliste très bon qui parle comme Georges Brossard mais qui est capable d'intéresser son public. À retenir de ce jour: Ne jamais prendre le site #1 du camping Petit-Gaspé, drette sur le bord de la route.
Jour 6: On se lève pas trop tard, Simon veut aller voir les baleines, moi pas (been there, done that). Pendant qu'il embarque sur le bateau, je tiens compagnie à des pêcheurs sur le quai qui font une pêche miraculeuse. Pendant que le bateau part, je marche le long du bord de la mer, un des seuls sentiers qui me restaient à faire. Le bateau revient, moi aussi, on visite les bâtiments patrimoniaux, on sort... et il commence à pleuvoir légèrement. On va donc à une autre activité d'interprétation, sur les phoques celle-là, et yé, c'est le même naturaliste qu'hier soir. On voit des phoques au bord de l'eau, mais là il commence à pleuvoir nettement plus... et on se réfugie dans un bel abri qu'on squatte une bonne partie de l'après-midi. Souper là, ensuite dernière causerie sur les baleines (à l'intérieur) avec autre naturaliste intéressante, puis dodo. À retenir: Y'a des phoques qui font des ballounes.
Jour 7: On décampe, mais les tentes ont eu le temps de sécher pas mal. Route vers Percé où on fera un tour de bateau (au moins tout le monde se tient dans les prix, sauf un mais on l'a négocié au même prix que les autres) et ensuite on défile tranquillement la route jusqu'à Carleton. Camping bien situé, mais le concept de vie privé y est inexistant. Et le phare et le sanctuaire d'oiseaux à côté rendent les nuits... particulières. À retenir: Les Ultramar n'existent que sur le côté sud de la Gaspésie.
Jour 8: Évidemment on décampe à la grosse pluie, tentes détrempées. Miguasha, le matin, vraiment une superbe visite guidée malgré le chinois surexcité. On remonte ensuite la vallée de la Matapédia, belle rivière mais les endroits pour dîner y sont rares. On en trouve quand même un, puis on se rend à Matane où le traversier nous conduira sans problèmes à Baie-Comeau, ville moche de soir. À retenir de ce jour: À Miguasha, tout ressemble à une carpe.
Jour 9: Au moins en partant d'un hôtel on a pas à décamper. La 138 sur la Côte-Nord ne donne pas d'aussi beaux points de vue que la 132. On traverse à Tadoussac puis on arrive aux Hautes-Gorges de la Malbaie. Très beau parc provincial, j'en avais souvent entendu parler mais là je le vois réellement et c'est bien. Alex nous rejoint, c'est pas chaud ce soir-là, mais au moins pas de Phare. À retenir: Baie-Comeau, c'est moche le matin aussi.
Jour 10: On monte à l'Acropole des Draveurs! Très beau sentier, quoique moins dur que j'aurais pu penser d'abord. Le point de vue en haut est sublime, vraiment c'est un des plus beaux sentiers du Québec. Redescente ensuite en aidant moralement une jeune fille qui s'est tordu la cheville, mais tout le monde se rend bien. Et évidemment un peu après s'être couchés, il pleut... À retenir: Deux bouteilles d'eau pour l'Acropole. Ou plus.
Jour 11: Au moins il n'a pas plu longtemps et on peut faire sécher les tentes quasiment intégralement. Route vers Québec avec détour par l'Île d'Orléans, visite ensuite de Québec à pied, du déjà-vu, mais toujours agréable. À retenir: L'espèce de patente ronde devant la basilique à Ste-Anne de Beaupré, c'est pas juste laid, c'est laitte.
Jour 12: Québec-Montréal par la 40. Du lavage, du stock à faire finir de sécher, de l'épicerie, des courriels à lire... À retenir: Ouin, les vacances sont finies!