Paris-Roubaix ce matin. La reine des classiques... 259 km, dont 52.7 en pavés répartis sur 27 sections. Cette édition marquait le retour de la célèbre trouée d'Aremberg récemment réparée (pour ce que ça vaut; plusieurs n'y voyaient pas de différence). Une course pour les durs, au moins il fausait beau, c'est toujours ça de pris.
La course s'est justement jouée dans la trouée d'Aremberg. Une attaque a eu lieu, et le grand favori Boonen a réussi à suivre... mais pas son équipe. Il s'est retrouvé isolé alors que par exemple Discovery Channel avait 3 coureurs.
En désavantage numérique, il a résisté comme il a pu, mais les autres coureurs à force d'attaquer ont fini par l'avoir. C'est le suisse Cancellara (CSC) qui a fait le bon coup de la journée, réussissant à prendre la clé des champs pour de bon. C'est un excellent coup pour CSC qui est un peu plus discrète que l'an passé en ce début de saison. On sait que la formation danoise a décidé de jouer tout sur la carte Basso pour le Tour de France, alors les victoires dans les autres courses se sont faites plus rares.
Boonen a finalement terminé cinquième, mais a été promu deuxième lorsque les trois coureurs devant lui (Hoste, Van Petegem et Gussev) ont été disqualifiés pour avoir forcé un passage à niveau baissé (quand le train passe, la course arrête!). Ce n'est pas le résultat que le belge espérait, mais faut dire que deux doublés Tour des Flandres - Paris Roubaix consécutifs auraient été assez exceptionnels.
Notons que Hincapie n'a pas été un facteur, ayant cassé son guidon (ou est-ce sa potence? ce n'était pas tout à fait clair) dans un secteur pavé bien avant la fin. Il n'a d'ailleurs pas terminé, tout comme Charles Dionne (toujours ennuyé par une blessure à une jambe, il était là pour l'expérience)...
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