2008-07-17

C'est le mois de juillet

Donc la saison des scandales de dopage au Tour de France.

10 jours, 3 cas. Le premier, Beltran, n'a pas jeté personne par terre. Coureur de la vieille génération, bon, on peut passer par dessus assez vite. Enfin, on peut signaler au passage que ça fait pas mal d'anciens lieutenants de Lance Armstrong qui se font prendre. Landis, Heras, Hamilton, Beltran...

Le suivant était relativement peu connu, même chez les connaisseurs. Ça a passé dans le beurre un peu aussi.

Mais le troisième ce matin... là, c'est un gros nom. Riccò, c'est une des jeunes vedettes sur la pente ascendante. Un gars qui faisait beaucoup parler de lui, tant par son sale caractère que par ses performances. Mais encore là, je n'ai pas été trop surpris... quand je l'ai vu décoller dans la montée du Col d'Aspin, c'était évident qu'il se passait quelque chose... on était une couple de gens dans mon entourage à se demander ce qu'il avait mis sur ses toasts le matin.

Riccò a toujours dit que son idole était Pantani. Il a poussé l'émulation un peu trop loin.

Mais au-delà des sanctions, de la mauvaise pub et de tout ça, ça prouve une chose: le ménage se fait dans le sport. David Millar (un coureur chez Garmin, lui-même pris pour dopage il y a quelques années, qui a tout avoué, purgé sa suspension, qui a fait face à la musique comme un homme et qui est maintenant un des plus féroces pourfendeurs antidopage) le résume très bien:

"It is not going to happen overnight, this is going to take years. There will be a positive next year - no doubt - and the year after. The bottom line is that teams like ours are changing it. One day there will be 20 teams here with the attitude we have. At the moment, we only have three teams that are really like us - Columbia and CSC - that is not enough, every other team needs to be doing what we are doing."

À propos de la culture du dopage:

"They have this culture embedded in them and they honestly believe it is not possible to do these things without [doping] and it is sad," Millar continued. "They are in teams or have been with people from a young age that have told them that the only possible way to do it is to dope - that is just not true.

Mais au delà du coureur, il y a l'entourage et le médecin... il ne l'a pas pris chez Provigo, sa dope

"Maybe there is someone behind Riccò who has told him he won't go positive," added Millar. "We need to find out who is behind this, where is he getting his stuff from and who the f*** has told him he can get through controls. It is just bullshit."

Triste... mais le ménage se fait. À quand le même ménage dans les autres sports?

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