2009-02-24

Vive Louis Bertrand

Je n'ai jamais caché que je suis un grand fan, mais sa chronique sur le site de Radio-Can est toujours aussi intéressante à lire, même pour les non-fans de vélo. Oui oui, allez lire.

Ma réaction à quelques extraits
C'est gros et ça fait peur. Et je ne parle pas de Zdeno Chara, même si je suis passionné de hockey. À chacun son truc, je fais gaffe. Si Dany Dubé me prend à jouer dans ses plates-bandes, vous verrez, en moins de deux il publiera ses pronostics pour Paris-Nice. Remarquez, il est déjà assez occupé ailleurs. Non vraiment, ce qui est gros, c'est la formation Astana.

Wow. Et il a raison à propos d'Astana... quelle équipe solide. Peut-être auront-ils trop de chefs et pas assez d'indiens par contre... Armstrong et Contador, un moment donné des choix devront être faits.
Dans la manière, ce 3e triomphe de Levi Leipheimer au Tour de Californie nous ramène tout droit à l'époque du rouleau-compresseur US Postal. La tête et les jambes. Un sens aigu de la course et la supériorité physique pour mettre le plan à exécution.

Par contre j'ajouterais que cette équipe est conçue exclusivement pour les Grands Tours. Dans les Classiques, ils sont nettement moins présents.
J'entretenais un doute sur la capacité d'Armstrong à se placer au service d'un coéquipier, or la Californie a montré un Lance entièrement dévoué à Leipheimer. Il dit même avoir pris plaisir à jouer les lieutenants.

J'ai toujours ce doute. Domestique pour son copain Leipheimer au Tour de Californie, soit. Mais au Tour de France pour Contador? Hmmmm
À la veille du Tour de l'Algarve, sa première course de l'année, le prodige espagnol annonçait ne jamais s'être senti aussi fort, comme un message spécifiquement destiné à Lance. Puis samedi, dans une entrevue accordée à La Gazzetta dello Sport, Contador exprimait le souhait de courir avec Armstrong au moins une fois avant le Tour de France, « parce qu'au Tour, il sera essentiel de faire front commun. »

Voilà. La guerre psychologique pour avoir l'ascendant sur l'équipe est déjà commencée.
Le légendaire directeur Gianni Savio est aux anges, ses hommes ont gagné 11 fois en cinq semaines. Le sprinteur Mattia Gavazzi revendique à lui seul cinq succès, et le vice-champion olympique Davide Rebellin, toujours fringuant à 37 ans, a enlevé deux étapes du Tour d'Andalousie. Imaginez, Rebellin, Gibo Simoni et Alessandro Bertolini, c'est 110 ans d'expérience au profit de la Diquigiovanni !

Il parle ici de l'équipe (grande respiration) Serramenti PVC Diquigiovanni (ouffff). C'est effectivement agréable de voir une petite équipe faire la barbe aux grosses formations comme ils ont fait en Malaisie au Tour de Langkawi. Et j'avoue bien aimer Savio, sa chronique dans Procycling que je lis parfois est généralement une bonne lecture; le monsieur a du franc-parler dans le bec :-)

Chez les Français aussi, ça baigne. Les hommes en forme ont pour nom Voeckler, Moncoutié, Pauriol, Lemoine, Casper, Demaret et Engoulvent.

Sylvain Chavanel, passé chez Quick Step à l'intersaison, a montré au Challenge de Majorque et tout récemment en Algarve, qu'on pourrait compter sur lui à une période de l'année où son équipe a l'habitude de tenir le haut du pavé. Il n'est pas étonnant de le voir à ce niveau si tôt, la semi-classique belge Het Volk (désormais Het Nieuwsblad) est son premier objectif, samedi prochain.

Ouiiiiiiiiii la première classique belge en fin de semaine, c'est le temps des pavés et de la lecture des courses en direct sur internet en me levant le dimanche matin!

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