À ne pas confondre avec Chambres en Ville.
Mon arrondissement de Rosemont (VIVE ROSEMONT LIBRE!) pense à autoriser la possession de poules en ville.
Je ne suis pas particulièrement contre, mais j'ai deux sérieuses réserves.
1-) À voir comment le monde est cochon et comment les gens sont incapables de ramasser les petits cadeaux de Fido et Rex, à voir comment les gens jettent la moindre vidange par terre, j'ai vraiment pas hâte de voir ce qui va arriver après quelques semaines... parce que chez les poules, y'a pas juste des oeufs qui sortent.
2-) L'organisme qui fait la promotion de ça, c'est le Collectif en aménagement paysager et en agriculture urbaine durable (CRAPAUD). Calvaire, y'a tu moyen d'avoir un organisme qui n'essaie pas de se faire un acronyme cute avec son nom?
2010-07-28
Imputabilité prédictive
J'avais fait des prédictions sur le Tour 2010... voyons ce que ça a donné.
Prologue (3 juillet) : Prologue à Rotterdam 8.9km
Je disais: Une étape pour Cancellara...
Ce qui est arrivé: En plein ça.
Étape 1 (4 juillet): Rotterdam - Bruxelles 223.5km
Je disais: Bordures quasi assurées, mais comme ils passent là très tôt dans l'étape (avant même la diffusion télé ici) on ne les verra probablement pas. (...) Cavendish devrait gagner ça
Ce qui est arrivé: Pas vraiment de bordures. Cavendish a foiré le sprint (quand la route tourne, il faut tourner aussi), Petacchi a gagné.
Étape 2 (5 juillet): Bruxelles - Spa 201km
Je disais: une chance à des attaquants comme Voeckler ou à des sprinteurs plus polyvalents comme Freire ou Hushovd. Allons-y pour le norvégien.
Ce qui est arrivé: Le festival de le chute. Course neutralisée derrière, ce qui a bien fait l'affaire de Chavanel (un attaquant justement).
Étape 3 (6 juillet): Wanze - Arenberg Porte du Hainaut 213km
Je disais: Le Tour peut se perdre ici pour un des favoris s'il est malchanceux. (...) un gars comme Boonen n'a rien à faire du général, et pas de coureur à protéger... cette étape est vraiment pour lui.
Ce qui est arrivé: Frank Schleck a certainement perdu le Tour là (ainsi qu'un bout de clavicule). D'autres favoris ont perdu du temps aussi. Pour Boonen, il aurait d'abord fallu qu'il prenne le départ du Tour, mais bon il était blessé. Hushovd a gagné.
Étape 4 (7 juillet): Cambrai - Reims 153.5km
Je disais: Plat et probablement platte. Ça va être une échappée qui va se faire reprendre à deux km de l'arrivée. (...) Farrar
Ce qui est arrivé: Pas mal ça, sauf que Petacchi a gagné (encore un sprint foiré par Cavendish).
Étape 5 (8 juillet): Épernay-Montargis 187.5 km
Je disais: Pas mal une répétition de la veille (...) Robbie McEwen
Ce qui est arrivé: Robbie s'étant pêté la gueule la veille (merci caméraman imbécile), il n'était pas trop à l'aise pour sprinter et Cavendish en a finalement gagné une.
Étape 6 (9 juillet): Montargis-Gueugnon 227.5 km
Je disais: Pour briser la routine, mettons que le peloton va échapper celle-là et l'échappée va s'imposer par quelques secondes même si la logique prédit une arrivée au sprint. On est dûs pour un vainqueur français, alors Dumoulin.
Ce qui est arrivé: Pas mal ça, sauf que l'échappée a été reprise et Cavendish en a gagné une autre. Au moins il y avait déjà eu une victoire française.
Étape 7 (10 juillet): Tournus-Station des Rousses 165.5km
Je disais: (...) ce qui devrait donner des munitions aux chasseurs d'étapes. Quoique ça finit en montée... (...) Edvald Boasson Hagen
Ce qui est arrivé: Superbe échappée de Chavanel (et il a battu un joli groupe pour aller chercher ça en solo) pour sa deuxième victoire d'étape du Tour.
Étape 8 (11 juillet): Station des Rousses-Morzine-Avoriaz 189 km
Je disais: Je vois probablement un peu une répétition de l'étape d'Arcalis l'an passé: une grimpeur potable qui n'a pas de leader à défendre mais sans ambitions pour la victoire au général qui va chercher l'étape alors que du côté des favoris les écarts sont minces. Fédrigo tiens, même si ça m'étonnerait.
Ce qui est arrivé: J'étais dans le champ. Andy Schleck a gagné ça, alors on est loin du grimpeur sans ambitions au général. Par contre les écarts sont restés minces, sauf pour un certain texan...
Étape 9 (13 juillet): Morzine-Avoriaz-Saint-Jean-de-Maurienne 204.5 km
Je disais: Là, c'est pour pur grimpeur... par contre l'arrivée et au pied d'une loooooongue descente, alors un super descendeur pourrait aller la chercher. Alors on va y aller avec le champion du monde en titre, Evans
Ce qui est arrivé: Evans avait le coude cassé, et c'est là qu'on l'a su. Pauvre de lui, il était loin derrière. Casar (pas un pur grimpeur, loin de là) a gagné tout juste devant Contador, Schleck et une couple d'autres, prouvant que la fortune sourit aux audacieux.
Étape 10 (14 juillet): Chambéry-Gap 179km
Je disais: Celle-là semble de toute évidence promise aux attaquants. Et en plus, c'est le 14 juillet, alors les français seront déchaînés. Ça va attaquer beaucoup (...) Célébrons la prise de la Bastille par une victoire de Sandy Casar
Ce qui est arrivé: J'étais une journée trop tard pour Casar. Sergio Paulinho a bien géré l'échappée pour gagner.
Étape 11 (15 juillet): Sisteron-Bourg-lès-Valence 184.5 km
Je disais: Journée tranquille qui se finira au sprint par une victoire de Caven... ah non je l'ai déjà dit lui. (...), mais plus pour rire que d'autre chose: Petacchi.
Ce qui est arrivé: Cavendish a gagné. Et Pettachi n'était pas un choix si rigolo que ça, il a gagné le maillot vert, le vieux crisse!
Étape 12 (16 juillet): Bourg-de-Péage-Mende 210.5km
Je disais: Oh celle là va jouer des tours. (...) pour les gars explosifs. Il y a quelques années, j'aurais dit Vinokourov mais avec l'âge il semble avoir justement perdu un peu de son punch. Ça pourrait être bon pour Frank Schleck, mais pourra-t-il attaquer vraiment, il va être très surveillé. Ça aurait été bon pour Cunego chez Lampre, mais pas sûr qu'il y soit. Je verrais bien un gars de Katusha aller chercher ça, un Ivanov peut-être. Ou Kirchen. En tout cas, c'est imprévisible et j'aime ça.
Ce qui est arrivé: Superbe fin d'étape, et il y a eu des écarts. Vinokourov a failli la gagner, Cunego s'est essayé... et c'est un Katusha qui a gagné, JJ Rodriguez.
Étape 13 (17 juillet): Rodez-Revel 196 km
Je disais: Parcours pas foncièrement difficile, mais ça devrait sourir à un attaquant, surtout à cause de la côte à 8km de l'arrivée. On approche des Pyrénées et de l'Espagne, pourquoi pas Luis Leon Sanchez?
Ce qui est arrivé: Il y a eu une attaque dans la bosse à 8km de l'arrivée. Et c'est ce vieux rusé de Vinokourov qui est allé la chercher.
Étape 14 (18 juillet): Revel-Ax 3 Domaines 184.5 km
Je disais: (...) Ça finit raide avec un hors catégorie (Port de Pailhères) que je ne connais pas vraiment, puis la montée vers Ax 3 Domaines. Là, les gros noms vont se montrer. (...) Et qui dit favori dit Contador. C'est là qu'il va gagner le Tour.
ll n'a pas gagné le Tour là. Lui et Schleck ont joué à "après-vous monsieur", personne ne voulant faire l'effort. Ça a souri à Menchov et Samuel Sanchez, mais surtout à Christophe Riblon, héroïque survivant d'une longue échappée.
Étape 15 (19 juillet): Pamiers-Bagnères-de-Luchon 187 km
Je disais: Finale en descente, pourquoi pas Samuel Sanchez, s'il fait le Tour?
Ce qui est arrivé: Ah, le célèbre dérailleurgate. Saut de chaîne de Schleck, attaque controversée de Contador, victoire de Voeckler (encore une échappée se rendant au bout!)
Étape 16 (20 juillet): Bagnères-de-Luchon-Pau 199.5 km
Je disais: Vu la difficulté de l'étape, les premiers cols du jours seront montés bien tranquillement... et au bout du compte après l'Aubisque, ça va se regrouper un peu. Pas un peloton complet, mais une couple de bons coureurs assurément. Ça devrait donner une belle chasse dans la vallée et probablement un mini sprint. Et allons-y dans une prédiction de vieux controversé (...) Vinokourov!
Ce qui est arrivé: Les cols ont été montés à vive allure, il y a eu une échappée royale avec un vieux controversé (plus texan que kazakh) et Fédrigo a gagné.
Étape 17 (22 juillet): Pau-Col du Tourmalet 174km
Je disais: À ce stade, je pense que Contador aura déjà gagné le Tour; pour cette étape il va finir deuxième tout juste dans la roue d'Andy Schleck.
Ce qui est arrivé: Le Tour n'était pas gagné en bas du Tourmalet, mais rendu en haut, il l'était. Contador a fini deuxième dans la roue de Schleck. Prédiction parfaite!
Étape 18 (23 juillet): Salies-de-Béarn-Bordeaux 198km
Je disais: Bon, quel sprinteur n'a pas encore gagné? Freire?
Ce qui est arrivé: Encore cet enfoiré de Cavendish.
Étape 19 (24 juillet): Bordeaux-Pauillac 52 km
Je disais: L'étape anti-Schleck. (...) Cancellara pourrait gagner ça, mais il va s'être dépensé pas mal en montagne pour aider les Schleck (qui vont manger une volée ici). Ça, et le fait que comme je l'ai mis gagnant du prologue, je ne peux pas le remettre ici. (...) David Millar Ce qui est arrivé: Millar était décrissé, Cancellara a gagné et Schleck a très bien fait.
Étape 20 (25 juillet): Longjumeau-Paris Champs-Élysées 102.5 km
Je disais: La grosse étape semi-parade où ça s'anime seulement rendu aux Champs. (...) Cavendish
Ce qui est arrivé: Ben oui, Cavendish.
Prologue (3 juillet) : Prologue à Rotterdam 8.9km
Je disais: Une étape pour Cancellara...
Ce qui est arrivé: En plein ça.
Étape 1 (4 juillet): Rotterdam - Bruxelles 223.5km
Je disais: Bordures quasi assurées, mais comme ils passent là très tôt dans l'étape (avant même la diffusion télé ici) on ne les verra probablement pas. (...) Cavendish devrait gagner ça
Ce qui est arrivé: Pas vraiment de bordures. Cavendish a foiré le sprint (quand la route tourne, il faut tourner aussi), Petacchi a gagné.
Étape 2 (5 juillet): Bruxelles - Spa 201km
Je disais: une chance à des attaquants comme Voeckler ou à des sprinteurs plus polyvalents comme Freire ou Hushovd. Allons-y pour le norvégien.
Ce qui est arrivé: Le festival de le chute. Course neutralisée derrière, ce qui a bien fait l'affaire de Chavanel (un attaquant justement).
Étape 3 (6 juillet): Wanze - Arenberg Porte du Hainaut 213km
Je disais: Le Tour peut se perdre ici pour un des favoris s'il est malchanceux. (...) un gars comme Boonen n'a rien à faire du général, et pas de coureur à protéger... cette étape est vraiment pour lui.
Ce qui est arrivé: Frank Schleck a certainement perdu le Tour là (ainsi qu'un bout de clavicule). D'autres favoris ont perdu du temps aussi. Pour Boonen, il aurait d'abord fallu qu'il prenne le départ du Tour, mais bon il était blessé. Hushovd a gagné.
Étape 4 (7 juillet): Cambrai - Reims 153.5km
Je disais: Plat et probablement platte. Ça va être une échappée qui va se faire reprendre à deux km de l'arrivée. (...) Farrar
Ce qui est arrivé: Pas mal ça, sauf que Petacchi a gagné (encore un sprint foiré par Cavendish).
Étape 5 (8 juillet): Épernay-Montargis 187.5 km
Je disais: Pas mal une répétition de la veille (...) Robbie McEwen
Ce qui est arrivé: Robbie s'étant pêté la gueule la veille (merci caméraman imbécile), il n'était pas trop à l'aise pour sprinter et Cavendish en a finalement gagné une.
Étape 6 (9 juillet): Montargis-Gueugnon 227.5 km
Je disais: Pour briser la routine, mettons que le peloton va échapper celle-là et l'échappée va s'imposer par quelques secondes même si la logique prédit une arrivée au sprint. On est dûs pour un vainqueur français, alors Dumoulin.
Ce qui est arrivé: Pas mal ça, sauf que l'échappée a été reprise et Cavendish en a gagné une autre. Au moins il y avait déjà eu une victoire française.
Étape 7 (10 juillet): Tournus-Station des Rousses 165.5km
Je disais: (...) ce qui devrait donner des munitions aux chasseurs d'étapes. Quoique ça finit en montée... (...) Edvald Boasson Hagen
Ce qui est arrivé: Superbe échappée de Chavanel (et il a battu un joli groupe pour aller chercher ça en solo) pour sa deuxième victoire d'étape du Tour.
Étape 8 (11 juillet): Station des Rousses-Morzine-Avoriaz 189 km
Je disais: Je vois probablement un peu une répétition de l'étape d'Arcalis l'an passé: une grimpeur potable qui n'a pas de leader à défendre mais sans ambitions pour la victoire au général qui va chercher l'étape alors que du côté des favoris les écarts sont minces. Fédrigo tiens, même si ça m'étonnerait.
Ce qui est arrivé: J'étais dans le champ. Andy Schleck a gagné ça, alors on est loin du grimpeur sans ambitions au général. Par contre les écarts sont restés minces, sauf pour un certain texan...
Étape 9 (13 juillet): Morzine-Avoriaz-Saint-Jean-de-Maurienne 204.5 km
Je disais: Là, c'est pour pur grimpeur... par contre l'arrivée et au pied d'une loooooongue descente, alors un super descendeur pourrait aller la chercher. Alors on va y aller avec le champion du monde en titre, Evans
Ce qui est arrivé: Evans avait le coude cassé, et c'est là qu'on l'a su. Pauvre de lui, il était loin derrière. Casar (pas un pur grimpeur, loin de là) a gagné tout juste devant Contador, Schleck et une couple d'autres, prouvant que la fortune sourit aux audacieux.
Étape 10 (14 juillet): Chambéry-Gap 179km
Je disais: Celle-là semble de toute évidence promise aux attaquants. Et en plus, c'est le 14 juillet, alors les français seront déchaînés. Ça va attaquer beaucoup (...) Célébrons la prise de la Bastille par une victoire de Sandy Casar
Ce qui est arrivé: J'étais une journée trop tard pour Casar. Sergio Paulinho a bien géré l'échappée pour gagner.
Étape 11 (15 juillet): Sisteron-Bourg-lès-Valence 184.5 km
Je disais: Journée tranquille qui se finira au sprint par une victoire de Caven... ah non je l'ai déjà dit lui. (...), mais plus pour rire que d'autre chose: Petacchi.
Ce qui est arrivé: Cavendish a gagné. Et Pettachi n'était pas un choix si rigolo que ça, il a gagné le maillot vert, le vieux crisse!
Étape 12 (16 juillet): Bourg-de-Péage-Mende 210.5km
Je disais: Oh celle là va jouer des tours. (...) pour les gars explosifs. Il y a quelques années, j'aurais dit Vinokourov mais avec l'âge il semble avoir justement perdu un peu de son punch. Ça pourrait être bon pour Frank Schleck, mais pourra-t-il attaquer vraiment, il va être très surveillé. Ça aurait été bon pour Cunego chez Lampre, mais pas sûr qu'il y soit. Je verrais bien un gars de Katusha aller chercher ça, un Ivanov peut-être. Ou Kirchen. En tout cas, c'est imprévisible et j'aime ça.
Ce qui est arrivé: Superbe fin d'étape, et il y a eu des écarts. Vinokourov a failli la gagner, Cunego s'est essayé... et c'est un Katusha qui a gagné, JJ Rodriguez.
Étape 13 (17 juillet): Rodez-Revel 196 km
Je disais: Parcours pas foncièrement difficile, mais ça devrait sourir à un attaquant, surtout à cause de la côte à 8km de l'arrivée. On approche des Pyrénées et de l'Espagne, pourquoi pas Luis Leon Sanchez?
Ce qui est arrivé: Il y a eu une attaque dans la bosse à 8km de l'arrivée. Et c'est ce vieux rusé de Vinokourov qui est allé la chercher.
Étape 14 (18 juillet): Revel-Ax 3 Domaines 184.5 km
Je disais: (...) Ça finit raide avec un hors catégorie (Port de Pailhères) que je ne connais pas vraiment, puis la montée vers Ax 3 Domaines. Là, les gros noms vont se montrer. (...) Et qui dit favori dit Contador. C'est là qu'il va gagner le Tour.
ll n'a pas gagné le Tour là. Lui et Schleck ont joué à "après-vous monsieur", personne ne voulant faire l'effort. Ça a souri à Menchov et Samuel Sanchez, mais surtout à Christophe Riblon, héroïque survivant d'une longue échappée.
Étape 15 (19 juillet): Pamiers-Bagnères-de-Luchon 187 km
Je disais: Finale en descente, pourquoi pas Samuel Sanchez, s'il fait le Tour?
Ce qui est arrivé: Ah, le célèbre dérailleurgate. Saut de chaîne de Schleck, attaque controversée de Contador, victoire de Voeckler (encore une échappée se rendant au bout!)
Étape 16 (20 juillet): Bagnères-de-Luchon-Pau 199.5 km
Je disais: Vu la difficulté de l'étape, les premiers cols du jours seront montés bien tranquillement... et au bout du compte après l'Aubisque, ça va se regrouper un peu. Pas un peloton complet, mais une couple de bons coureurs assurément. Ça devrait donner une belle chasse dans la vallée et probablement un mini sprint. Et allons-y dans une prédiction de vieux controversé (...) Vinokourov!
Ce qui est arrivé: Les cols ont été montés à vive allure, il y a eu une échappée royale avec un vieux controversé (plus texan que kazakh) et Fédrigo a gagné.
Étape 17 (22 juillet): Pau-Col du Tourmalet 174km
Je disais: À ce stade, je pense que Contador aura déjà gagné le Tour; pour cette étape il va finir deuxième tout juste dans la roue d'Andy Schleck.
Ce qui est arrivé: Le Tour n'était pas gagné en bas du Tourmalet, mais rendu en haut, il l'était. Contador a fini deuxième dans la roue de Schleck. Prédiction parfaite!
Étape 18 (23 juillet): Salies-de-Béarn-Bordeaux 198km
Je disais: Bon, quel sprinteur n'a pas encore gagné? Freire?
Ce qui est arrivé: Encore cet enfoiré de Cavendish.
Étape 19 (24 juillet): Bordeaux-Pauillac 52 km
Je disais: L'étape anti-Schleck. (...) Cancellara pourrait gagner ça, mais il va s'être dépensé pas mal en montagne pour aider les Schleck (qui vont manger une volée ici). Ça, et le fait que comme je l'ai mis gagnant du prologue, je ne peux pas le remettre ici. (...) David Millar Ce qui est arrivé: Millar était décrissé, Cancellara a gagné et Schleck a très bien fait.
Étape 20 (25 juillet): Longjumeau-Paris Champs-Élysées 102.5 km
Je disais: La grosse étape semi-parade où ça s'anime seulement rendu aux Champs. (...) Cavendish
Ce qui est arrivé: Ben oui, Cavendish.
2010-07-20
J'ai fait un tour de blindé ce matin!
Enfin, de vélo blindé.
De Bixi, si vous préférez.
Et pas juste ce matin, un peu cet après-midi (tant qu'à avoir un truc 24h, aussi bien en profiter).
Oui je suis en retard, mais bon, c'était ma première fois (c'est bien fin un Bixi, mais j'aime quand même mieux mon Argon 18), alors laissez-moi mes quelques minutes de fierté.
Impressions:
Disponibilité: Facile. J'étais chez un client, j'avais à revenir au bureau. À pied / métro, c'était facilement un 20-25min. En Bixi, j'estimais ça à 10 min (c'est pas mal ça d'ailleurs). À environ 100m du bureau du client, une mégastation Bixi (McGill / de la Commune, pratiquement 40 vélos). À l'arrivée près du bureau (Charlevoix / Duvernay), 100% libre. En sortant du Métro Laurier en après-midi, plusieurs vélos.
Système de paiement: Simple, et efficace. Facile à comprendre.
Solidité du vélo: Un blindé. À un moment donné, j'ai sauté semi-délibérément pris une chaîne de trottoir par le bout où elle remonte (le tout dûe à un comportement hasardeux du vélo)... le vélo a fait un beau bruit, mais il a continué à rouler de façon impeccable ensuite. Avec mon vélo personnel, j'aurais certainement pogné un flat et/ou voilé ma roue. La selle ne semblait pas super solide par contre, elle avait un vague mouvement latéral plutôt énervant. Par contre dans le vélo de l'après-midi, la selle était stable (quoique légèrement croche je pense).
Comportement: Ce matin, je trouvais que la direction était la grosse faiblesse. C'était lousse, pas du tout précis. Je n'aimerais pas être pris à faire une manoeuvre d'urgence avec un tel vélo, le comportement me semblait un peu imprévisible. Le freinage me semblait un peu déficient aussi, pas idéal en ville, mais encore là, ça varie probablement d'un vélo à l'autre. Et comme de fait, en après-midi, la direction était plus assurée et les freins plus nerveux. C'est sûr qu'un blindé comme ça est plutôt vache en accélération, mais quand même, un coup la vitesse de croisière atteinte, ça se tenait bien, agréable surprise.
Dérailleur: Les deux étaient un trois vitesses, et c'était un peu limité. Je sais qu'il y en a des 7 dans le réseau, serais curieux de les voir. J'aurais dû checker avant de partir le matin (je l'ai fait l'après-midi), au nombre de vélos qu'il y avait à la station... Le gros braquet était celui que j'ai utilisé quasiment tout le long sur le plat, il était très raisonnable, mais dans un faux plat descendant, il ne fournissait pas. Le deuxième braquet était bien dans les petites côtes (ex: quand la piste du Canal Lachine passe sous la rue des Seigneurs et remonte l'autre bord). La plus petit braquet était ridiculement bas, avec ça on pourrait monter n'importe quoi sans problèmes. Ça doit être dur ce vélo là en haut de 30km/h sur le plat, le braquet n'est pas favorable à ça. À noter que le dérailleur du vélo de l'après-midi était un peu désajusté, les changements de vitesses ne marchaient pas super bien.
Confort: Moyen. Faut dire que je déteste les grosses selles, alors ça n'aide pas. La position de conduite est plutôt correcte, très haute, bonne vue à l'avant. Je me trouvais haut, mais c'est sûr que c'est une question d'habitude par rapport à mon vélo habituel qui a une position beaucoup plus basse. Et en ville, être en hauteur dressé comme ça n'est pas forcément une mauvaise chose puisqu'une voiture va mieux nous voir. Les bosses et autres craques de rues étaient quand même atténuées, j'ai déjà eu des vélos qui brassaient pas mal plus que ça. À vitesse un peu plus élevée, le vélo semblait quand même solide et stable. La chaîne était bruyante, mais pour un vélo perpétuellement dehors à usage intensif, c'est normal.
Le verdict: Pour un court déplacement du point A au point B, très intéressant. Simple d'utilisation, solide. Comportement du vélo un peu ordinaire, mais avec tout le monde qui passe dessus, c'est un peu normal.
De Bixi, si vous préférez.
Et pas juste ce matin, un peu cet après-midi (tant qu'à avoir un truc 24h, aussi bien en profiter).
Oui je suis en retard, mais bon, c'était ma première fois (c'est bien fin un Bixi, mais j'aime quand même mieux mon Argon 18), alors laissez-moi mes quelques minutes de fierté.
Impressions:
Disponibilité: Facile. J'étais chez un client, j'avais à revenir au bureau. À pied / métro, c'était facilement un 20-25min. En Bixi, j'estimais ça à 10 min (c'est pas mal ça d'ailleurs). À environ 100m du bureau du client, une mégastation Bixi (McGill / de la Commune, pratiquement 40 vélos). À l'arrivée près du bureau (Charlevoix / Duvernay), 100% libre. En sortant du Métro Laurier en après-midi, plusieurs vélos.
Système de paiement: Simple, et efficace. Facile à comprendre.
Solidité du vélo: Un blindé. À un moment donné, j'ai sauté semi-délibérément pris une chaîne de trottoir par le bout où elle remonte (le tout dûe à un comportement hasardeux du vélo)... le vélo a fait un beau bruit, mais il a continué à rouler de façon impeccable ensuite. Avec mon vélo personnel, j'aurais certainement pogné un flat et/ou voilé ma roue. La selle ne semblait pas super solide par contre, elle avait un vague mouvement latéral plutôt énervant. Par contre dans le vélo de l'après-midi, la selle était stable (quoique légèrement croche je pense).
Comportement: Ce matin, je trouvais que la direction était la grosse faiblesse. C'était lousse, pas du tout précis. Je n'aimerais pas être pris à faire une manoeuvre d'urgence avec un tel vélo, le comportement me semblait un peu imprévisible. Le freinage me semblait un peu déficient aussi, pas idéal en ville, mais encore là, ça varie probablement d'un vélo à l'autre. Et comme de fait, en après-midi, la direction était plus assurée et les freins plus nerveux. C'est sûr qu'un blindé comme ça est plutôt vache en accélération, mais quand même, un coup la vitesse de croisière atteinte, ça se tenait bien, agréable surprise.
Dérailleur: Les deux étaient un trois vitesses, et c'était un peu limité. Je sais qu'il y en a des 7 dans le réseau, serais curieux de les voir. J'aurais dû checker avant de partir le matin (je l'ai fait l'après-midi), au nombre de vélos qu'il y avait à la station... Le gros braquet était celui que j'ai utilisé quasiment tout le long sur le plat, il était très raisonnable, mais dans un faux plat descendant, il ne fournissait pas. Le deuxième braquet était bien dans les petites côtes (ex: quand la piste du Canal Lachine passe sous la rue des Seigneurs et remonte l'autre bord). La plus petit braquet était ridiculement bas, avec ça on pourrait monter n'importe quoi sans problèmes. Ça doit être dur ce vélo là en haut de 30km/h sur le plat, le braquet n'est pas favorable à ça. À noter que le dérailleur du vélo de l'après-midi était un peu désajusté, les changements de vitesses ne marchaient pas super bien.
Confort: Moyen. Faut dire que je déteste les grosses selles, alors ça n'aide pas. La position de conduite est plutôt correcte, très haute, bonne vue à l'avant. Je me trouvais haut, mais c'est sûr que c'est une question d'habitude par rapport à mon vélo habituel qui a une position beaucoup plus basse. Et en ville, être en hauteur dressé comme ça n'est pas forcément une mauvaise chose puisqu'une voiture va mieux nous voir. Les bosses et autres craques de rues étaient quand même atténuées, j'ai déjà eu des vélos qui brassaient pas mal plus que ça. À vitesse un peu plus élevée, le vélo semblait quand même solide et stable. La chaîne était bruyante, mais pour un vélo perpétuellement dehors à usage intensif, c'est normal.
Le verdict: Pour un court déplacement du point A au point B, très intéressant. Simple d'utilisation, solide. Comportement du vélo un peu ordinaire, mais avec tout le monde qui passe dessus, c'est un peu normal.
2010-07-14
Visitez la Belgique et les Pays-Bas en quelques paragraphes!
À bien y penser, je n'ai même pas raconté mon voyage d'avril ici!
1er avril (no joke!): Départ de l'Aéropet Trudeau. On se retrouve dans un voyage "autobus scolaire" en avion... plein d'équipes de soccer de fillettes de 13-14 ans qui en sont à leur premier voyage loin de la maison. Ça jacasse toute la nuit. Sans compter le ticoune qui pensait que mon siège était une prise pour l'aider à chaque fois qu'il voulait se lever (genre aux 15 minutes). Même trois mois plus tard, je suis encore surpris que j'en aie pas sluggé un pendant le vol pour faire peur aux autres.
2 avril: Le départ de voyage d'enfer continue... auto pas prête. Faut attendre jusqu'à midi, ce qui implique qu'on va faire de la route tard sur le décalage horaire. En attendant on se plante au Novotel pour y luncher (gracieuseté de la compagnie d'auto) et le système d'alarme y part. Pendant 20 minutes. Calvaire. Finalement on prend la route, temps un peu gris, on passe à Amiens pour y voir des bixis locaux, la très belle cathédrale, un genre de canal que je trouvais sympa au début et que je trouve maintenant horriblement hideux... passage sur une petite route tortillonne près de Vers Sur Selle (quel nom!) et on arrive à Arras, une très belle ville, nettemement plus joli que ce que j'anticipais. La Grand Place est spectaculaire, et en plus le Soleil se pointe un peu.
3 avril: Décalage horaire: BUSTÉ! Grosse nuit de sommeil, numéro 1 le lendemain. On prend la route du nord, mais indirectement. On se retrouve à la Trouée d'Aremberg, secteur mythique de Paris-Roubaix. Je ne comprend pas comment les gars roulent là-dessus. Vraiment impressionnant. De là, on passe au Carrefour de l'Arbre, à peine moins magané. Traversée en Belgique, on découvre les Vlaamse Ardennen ou quelque chose du genre. Près d'Oudenaarde, on cherche notre Bed and Breakfast en roulant au travers de plusieurs centaines de cyclistes (pas de jokes!) qui font la cyclosportive du Tour des Flandres. Un peu par hasard, on finit par trouver la place, superbe accueil, j'y retournerais demain. On soupçonne le proprio d'être le Roi des Belges, en tout cas c'est le titre qu'on lui a donné à son insu. Souper en ville à Oudenaarde où on rencontre la gang (très sympa) de Podium Café.
4 avril: Le jour du Tour des Flandres! On commence par le musée le matin (bien, quoique peu traduit). À la sortie, on croise quelques amis de Podium Café avec qui on va covoiturer jusqu'à Geraardsbergen dans le Kapelmuur. On y voit passer la course des femmes, des espagnols saoûlons, des norvégiens, un imitateur d'Eddy Merckx et finalement la course des hommes qui se joue carrément devant nous. Si c'est tu pas génial ça.
5 avril: On décide de prolonger d'une nuit à notre B&B puisque le Roi des Belges est fondamentalement cool (il nous a introduit au Speculoos). On va donc aller visiter Bruxelles pendant la journée et revenir le soir. On prend le train à Zottegem, on arrive dans la capitale. Bien, sauf que c'est lundi, et férié en plus. Beaucoup de stock fermé (musées). Belle ville pour se promener par contre, surtout dans le centre (en dehors, ça craint un peu). Simon fait ses achats de houblon pour le reste du voyage, il aurait dû acheter un sherpa aussi pour traîner ça. On voit quand même un livre d'un personnage sosie de Gilles Duceppe, des murales de fifelos, le Manneken-Pis, le palais du faux roi des Belges (le vrai étant à Horebeke).
6 avril: On quitte notre royal B&B à regret. Visite du Koppenberg qui est tout près, puis du Oude Kwaremont. Encore là, des côtes pavées assez insensées. Route vers Brugge, certainement la plus belle ville de Belgique (et certainement les tarifs de parking les plus exhorbitants de Belgique). Très très belle ville, canaux, rues étroites... on se trouve un hôtel au coeur de la ville historique. En fin de journée quand les bus de touristes quittent, ça devient fort agréable.
7 avril: Départ vers Antwerpen. Ville plutôt décevante malgré un resto Da Giovanni. On assiste au départ du Scheldeprijs Vlandeeren, on a manqué la zone des autobus pour voir les coureurs, mais on les a bien vus pour aller aux signatures. Le reste de la ville est pas terrible, mais peut-être qu'on est sévères après avoir vu Brugge et Bruxelles. On traverse aux Pays-Bas à Putte (et oui, il y a des magasins érotiques à Putte), et déjà c'est le coup de coeur. Très vert, pistes cyclables partout, wow. Après avoir gossé dans Bergen op Zoom, on va virer à Willemstad. Un grand moment de l'histoire. C'est tout petit, mais il y a un office du tourisme. Il nous envoie à un petit B&B... on y va. On cogne. Juste comme on se dit "il n'y a personne", un espèque de péquenaud local nous ouvre... pense qu'on l'a tiré de sa sieste. Il nous envoie sa femme qui ne semble être jamais allé plus loin qu'à 15km de son village. On prend la chambre qui a l'avantage d'être pas chère. Mais c'est aussi frette et humide... plutôt inconfortable. Et je ne parle pas du rocket car dans l'entrée, des nains de jardins décapités et de la vieille scie rouillée qui pend. Particulier. En soirée la dame nous offre du thé (oh que ça a fait du bien) et un autre client de la place (un régulier, incroyable) se met à nous jaser... un monsieur qui a voyagé beaucoup, plutôt instruit. Belle rencontre dans ce bled miteux.
8 avril: On quitte quand même de bonne heure le matin. La dame nous donne du pain en masse, de quoi toffer jusqu'au soir quasiment. On visite le secteur près de Gorinchem, Bleskengraaf... vraiment un beau coin, petites rues très étroites sur le bord de canaux. On arrive à Kinderdijk, site d'une vingtaine de moulins historiques. On passe ensuite à Gouda (comme le fromage) où on nourrit les canards avec les restes du pain (et où on s'achète du fromage). Finalement on se rend a Delft, une magnifique petite ville. Un des plus jolis endroits de Hollande à mon avis. On trouve un hôtel à l'opposé de la veille: moderne, confortable, flambant neuf. Normalement ça aurait été trop cher, mais comme ça venait d'ouvrir, le solde était intéressant.
9 avril: On quitte la belle ville de Delft pour reprendre le chemin du sud. Visite des barrages de l'Escaut (merveille d'ingénierie), de Middelburg et de sa région (plages de Westkapelle). À Vlissingen, on prend le tunnel pour rentrer en Belgique. On passe à Gent un peu en coup de vent... pas d'hôtel en ville et il se fait tard, on doit escamoter la visite de cette ville un peu inégale (parfois moche, parfois spectaculaire). J'aurais aimé y passer plus de temps. On y achète quand même le nougat le plus rip-off au monde. On continue donc et on cherche... Waregem, rien. À Kortrijk, on trouve juste des pancartes qui font tourner en rond. Finalement on se rend jusqu'en France. On zigonne dans la laide ville de Tourcoing (en tout cas à la brunante c'était pas vendeur) et finalement on trouve de quoi à la limite de Roubaix. Pas cher, mais avec wifi. On prend ce qu'on peut...
10 avril: Tant qu'à être à Roubaix, on va voir le vélodrôme de Roubaix, arrivée de la mythique course (qui aura lieu le lendemain). Le vélodrôme est bien, le quartier autour ne l'est pas. On longe ensuite la frontière vers le nord-ouest. Passage au Kemmelberg trouvé par hasard, passage à l'abbaye de Westvleteren pour la bière de Simon... passage au bunker nazi d'Éperlecques (base de lancement de V2) où on croise des touristes poches et un chien hyperactif. Le tout se termine à Bergues qui est très touristique à cause d'un certain film. Belle petite ville quand même, ils ont bien choisi. Hôtel typiquement français me faisant penser à beaucoup de places où j'ai couché dans des voyages passés.
11 avril: Autoroute vers Lille, une merveille de moins en moins secrète du nord de la France. Très belle ville encore une fois, tranquille en ce dimanche matin. On va ensuite au sud. Malheureusement le secteur que je visais pour aller voir Paris-Roubaix est inaccessible, les routes sont déjà barrées. On en trouve un autre, Pont-Thibaut. Moins rough que ce que j'aurais voulu, mais spectaculaire pareil. On voit les juniors passer, on jase avec un vrai chti à l'accent local, et on voit passer Cancellara comme une bombe. Tout un coureur celui-là. Quand la course finit de passer, on prend le chemin du nord pour retourner aux Pays-Bas (heureusement que les distances sont courtes!). Et là, on cherche. Dordrecht, Breda, Gorinchem... finalement on trouve de quoi tard à Meerkerk sur le bord de l'autoroute. On prend ce qu'on peut. Disons qu'en Hollande, c'est moins facile qu'en France se loger.
12 avril: On continue au nord. On va sur l'île du Flevoland, dernière province des Pays-Bas gagnée sur la mer. Très rural, et parfois on roule plus bas que l'eau à côté. Intéressant. On passe ensuite près des lacs de Giethoorn, et on visite aussi Hindeloopen (avec le recul, on aurait dû y arrêter un peu plus). Longue digue du nord (très dull, déception) et finalement on arrive à Den Helder, départ du traversier vers Texel. Il est cher, mais ça vaut vraiment la peine. Texel est magnifique. Dès qu'on y arrive, on décroche. Endroit magique!
13 avril: On loue des vélos (on est aux Pays-Bas quand même) et on part à la découverte de Texel. Routes rurales, belles pistes cyclables en retrait, aménagements incroyables. Une superbe randonnée dans un endroit où je retournerais rouler n'importe quand. C'est vraiment un endroit qu'on se doit de visiter quand on va en Hollande. On quitte à regret la région (on aurait pu y passer une journée de plus) pour redescendre au sud. Entre Den Helder et Amsterdam, c'est un peu quelconque. Et évidemment, on en arrache pour trouver du logement. Ça prend l'aide d'un McDo et de son wifi pour trouver de quoi en solde à Nieuw Vennep. Bel hôtel (pas en liquidation on aurait pas eu les moyens!) malgré une peinture un peu spéciale dans l'entrée.
14 avril: On pensait avoir fait un bon coup... on avait réservé de quoi pour ce soir. Mais quand on y arrive, ça ne marche pas, mauvaises infos. Calvaire. Je commence à penser à mettre une croix sur Amsterdam, mais finalement on trouve un bureau touristique à Edam qui nous trouve une place géniale à Edam même. On a une petite maison (pas haute de plafond) pour nous, tout meublé et équipé. Wow. On décide d'aller visiter les jardins du Keukenhof, pratiquement à côté d'où on était le matin. C'est très beau, superbement aménagé. Et superbement plein de monde. Mais bon, les fleurs en Hollande, c'est thématique. Dans le peu de radio qu'on pogne, ça commence à parler d'un volcan...
15 avril: Première journée à Amsterdam. Musée Van Gogh, marche dans les rues, exploration aléatoire. Ville magnifique très dynamique, spectaculaire dans son ouverture d'esprit. Paradis des poteux et des sex-shops, mais c'est quand même très sécuritaire. C'est le genre de ville où on peut revenir souvent et toujours voir de quoi de neuf.
16 avril: Jour 2 à Amsterdam. Musée sur la résistance pendant la 2ème guerre mondiale (caricatures et illustrations incroyables dans le lobby) très bien fait. On voulait aller au Musée Maritime, mais il est en rénos. On continue donc à se promener partout. Vraiment une ville à visiter!
17 avril: On redescend vers Paris! Et là ça commence à parler de plus en plus sérieusement de volcan. Pas un vol dans le ciel... hmmm on part après-demain nous... Le ciel est voilé un peu, mais la route se fait bien, quoique c'est pas mal sur de l'autoroute tout le long et à des endroits où on a déjà passé. Dodo en banlieue de Paris.
18 avril: Bon on a l'info, on ne part pas demain. Vive les emails et tout ça, on sait que l'assurance va couvrir la suite alors on booke tout de suite de quoi carrément sur l'aéroport CdG pour le lendemain. Vive les ordis en vacances. On prend donc le chemin de Paris pour la journée où on rejoint Claire, amie néozélandaise - australienne. On passe la journée à marcher au travers de la ville lumière à jaser de tout et de rien en passant près des grands monuments.
19 avril: C'est reconfirmé, on ne part pas. Vive les volcans. On laisse l'auto (fin de location) et on se rend au même Novotel que le premier jour. Cette fois pas d'alarme, mais il faut attendre dans le lobby que la chambre soit prête. Quelle niaiserie! On y perd pas mal de temps, mais finalement on descend sur Paris en RER. Visite du Louvre toute la journée... le soir on trouve par hasard un petit resto sur Rambuteau près de Beaubourg. Je me tappe un super confit de canard, la bouffe de Simon semble excellente aussi. Petit band de jazz sur place, staff sympathique, pas cher. On garde la place en note.
20 avril: On ne part toujours pas. Pas grave, l'hôtel est encore réservé ce soir. Visite du Père Lachaise et du Musée de l'Armée aux Invalides, on a même pas le temps de tout faire! Et le soir, on retourne au même resto que la veille... cette fois je prend le couscous, oh wow. Méchante bouffe!
21 avril: Cette fois, on part. Retour en avion, belle envolée... voyage prolongé, mais être pris à Paris, ce n'est pas si mal.
1er avril (no joke!): Départ de l'Aéropet Trudeau. On se retrouve dans un voyage "autobus scolaire" en avion... plein d'équipes de soccer de fillettes de 13-14 ans qui en sont à leur premier voyage loin de la maison. Ça jacasse toute la nuit. Sans compter le ticoune qui pensait que mon siège était une prise pour l'aider à chaque fois qu'il voulait se lever (genre aux 15 minutes). Même trois mois plus tard, je suis encore surpris que j'en aie pas sluggé un pendant le vol pour faire peur aux autres.
2 avril: Le départ de voyage d'enfer continue... auto pas prête. Faut attendre jusqu'à midi, ce qui implique qu'on va faire de la route tard sur le décalage horaire. En attendant on se plante au Novotel pour y luncher (gracieuseté de la compagnie d'auto) et le système d'alarme y part. Pendant 20 minutes. Calvaire. Finalement on prend la route, temps un peu gris, on passe à Amiens pour y voir des bixis locaux, la très belle cathédrale, un genre de canal que je trouvais sympa au début et que je trouve maintenant horriblement hideux... passage sur une petite route tortillonne près de Vers Sur Selle (quel nom!) et on arrive à Arras, une très belle ville, nettemement plus joli que ce que j'anticipais. La Grand Place est spectaculaire, et en plus le Soleil se pointe un peu.
3 avril: Décalage horaire: BUSTÉ! Grosse nuit de sommeil, numéro 1 le lendemain. On prend la route du nord, mais indirectement. On se retrouve à la Trouée d'Aremberg, secteur mythique de Paris-Roubaix. Je ne comprend pas comment les gars roulent là-dessus. Vraiment impressionnant. De là, on passe au Carrefour de l'Arbre, à peine moins magané. Traversée en Belgique, on découvre les Vlaamse Ardennen ou quelque chose du genre. Près d'Oudenaarde, on cherche notre Bed and Breakfast en roulant au travers de plusieurs centaines de cyclistes (pas de jokes!) qui font la cyclosportive du Tour des Flandres. Un peu par hasard, on finit par trouver la place, superbe accueil, j'y retournerais demain. On soupçonne le proprio d'être le Roi des Belges, en tout cas c'est le titre qu'on lui a donné à son insu. Souper en ville à Oudenaarde où on rencontre la gang (très sympa) de Podium Café.
4 avril: Le jour du Tour des Flandres! On commence par le musée le matin (bien, quoique peu traduit). À la sortie, on croise quelques amis de Podium Café avec qui on va covoiturer jusqu'à Geraardsbergen dans le Kapelmuur. On y voit passer la course des femmes, des espagnols saoûlons, des norvégiens, un imitateur d'Eddy Merckx et finalement la course des hommes qui se joue carrément devant nous. Si c'est tu pas génial ça.
5 avril: On décide de prolonger d'une nuit à notre B&B puisque le Roi des Belges est fondamentalement cool (il nous a introduit au Speculoos). On va donc aller visiter Bruxelles pendant la journée et revenir le soir. On prend le train à Zottegem, on arrive dans la capitale. Bien, sauf que c'est lundi, et férié en plus. Beaucoup de stock fermé (musées). Belle ville pour se promener par contre, surtout dans le centre (en dehors, ça craint un peu). Simon fait ses achats de houblon pour le reste du voyage, il aurait dû acheter un sherpa aussi pour traîner ça. On voit quand même un livre d'un personnage sosie de Gilles Duceppe, des murales de fifelos, le Manneken-Pis, le palais du faux roi des Belges (le vrai étant à Horebeke).
6 avril: On quitte notre royal B&B à regret. Visite du Koppenberg qui est tout près, puis du Oude Kwaremont. Encore là, des côtes pavées assez insensées. Route vers Brugge, certainement la plus belle ville de Belgique (et certainement les tarifs de parking les plus exhorbitants de Belgique). Très très belle ville, canaux, rues étroites... on se trouve un hôtel au coeur de la ville historique. En fin de journée quand les bus de touristes quittent, ça devient fort agréable.
7 avril: Départ vers Antwerpen. Ville plutôt décevante malgré un resto Da Giovanni. On assiste au départ du Scheldeprijs Vlandeeren, on a manqué la zone des autobus pour voir les coureurs, mais on les a bien vus pour aller aux signatures. Le reste de la ville est pas terrible, mais peut-être qu'on est sévères après avoir vu Brugge et Bruxelles. On traverse aux Pays-Bas à Putte (et oui, il y a des magasins érotiques à Putte), et déjà c'est le coup de coeur. Très vert, pistes cyclables partout, wow. Après avoir gossé dans Bergen op Zoom, on va virer à Willemstad. Un grand moment de l'histoire. C'est tout petit, mais il y a un office du tourisme. Il nous envoie à un petit B&B... on y va. On cogne. Juste comme on se dit "il n'y a personne", un espèque de péquenaud local nous ouvre... pense qu'on l'a tiré de sa sieste. Il nous envoie sa femme qui ne semble être jamais allé plus loin qu'à 15km de son village. On prend la chambre qui a l'avantage d'être pas chère. Mais c'est aussi frette et humide... plutôt inconfortable. Et je ne parle pas du rocket car dans l'entrée, des nains de jardins décapités et de la vieille scie rouillée qui pend. Particulier. En soirée la dame nous offre du thé (oh que ça a fait du bien) et un autre client de la place (un régulier, incroyable) se met à nous jaser... un monsieur qui a voyagé beaucoup, plutôt instruit. Belle rencontre dans ce bled miteux.
8 avril: On quitte quand même de bonne heure le matin. La dame nous donne du pain en masse, de quoi toffer jusqu'au soir quasiment. On visite le secteur près de Gorinchem, Bleskengraaf... vraiment un beau coin, petites rues très étroites sur le bord de canaux. On arrive à Kinderdijk, site d'une vingtaine de moulins historiques. On passe ensuite à Gouda (comme le fromage) où on nourrit les canards avec les restes du pain (et où on s'achète du fromage). Finalement on se rend a Delft, une magnifique petite ville. Un des plus jolis endroits de Hollande à mon avis. On trouve un hôtel à l'opposé de la veille: moderne, confortable, flambant neuf. Normalement ça aurait été trop cher, mais comme ça venait d'ouvrir, le solde était intéressant.
9 avril: On quitte la belle ville de Delft pour reprendre le chemin du sud. Visite des barrages de l'Escaut (merveille d'ingénierie), de Middelburg et de sa région (plages de Westkapelle). À Vlissingen, on prend le tunnel pour rentrer en Belgique. On passe à Gent un peu en coup de vent... pas d'hôtel en ville et il se fait tard, on doit escamoter la visite de cette ville un peu inégale (parfois moche, parfois spectaculaire). J'aurais aimé y passer plus de temps. On y achète quand même le nougat le plus rip-off au monde. On continue donc et on cherche... Waregem, rien. À Kortrijk, on trouve juste des pancartes qui font tourner en rond. Finalement on se rend jusqu'en France. On zigonne dans la laide ville de Tourcoing (en tout cas à la brunante c'était pas vendeur) et finalement on trouve de quoi à la limite de Roubaix. Pas cher, mais avec wifi. On prend ce qu'on peut...
10 avril: Tant qu'à être à Roubaix, on va voir le vélodrôme de Roubaix, arrivée de la mythique course (qui aura lieu le lendemain). Le vélodrôme est bien, le quartier autour ne l'est pas. On longe ensuite la frontière vers le nord-ouest. Passage au Kemmelberg trouvé par hasard, passage à l'abbaye de Westvleteren pour la bière de Simon... passage au bunker nazi d'Éperlecques (base de lancement de V2) où on croise des touristes poches et un chien hyperactif. Le tout se termine à Bergues qui est très touristique à cause d'un certain film. Belle petite ville quand même, ils ont bien choisi. Hôtel typiquement français me faisant penser à beaucoup de places où j'ai couché dans des voyages passés.
11 avril: Autoroute vers Lille, une merveille de moins en moins secrète du nord de la France. Très belle ville encore une fois, tranquille en ce dimanche matin. On va ensuite au sud. Malheureusement le secteur que je visais pour aller voir Paris-Roubaix est inaccessible, les routes sont déjà barrées. On en trouve un autre, Pont-Thibaut. Moins rough que ce que j'aurais voulu, mais spectaculaire pareil. On voit les juniors passer, on jase avec un vrai chti à l'accent local, et on voit passer Cancellara comme une bombe. Tout un coureur celui-là. Quand la course finit de passer, on prend le chemin du nord pour retourner aux Pays-Bas (heureusement que les distances sont courtes!). Et là, on cherche. Dordrecht, Breda, Gorinchem... finalement on trouve de quoi tard à Meerkerk sur le bord de l'autoroute. On prend ce qu'on peut. Disons qu'en Hollande, c'est moins facile qu'en France se loger.
12 avril: On continue au nord. On va sur l'île du Flevoland, dernière province des Pays-Bas gagnée sur la mer. Très rural, et parfois on roule plus bas que l'eau à côté. Intéressant. On passe ensuite près des lacs de Giethoorn, et on visite aussi Hindeloopen (avec le recul, on aurait dû y arrêter un peu plus). Longue digue du nord (très dull, déception) et finalement on arrive à Den Helder, départ du traversier vers Texel. Il est cher, mais ça vaut vraiment la peine. Texel est magnifique. Dès qu'on y arrive, on décroche. Endroit magique!
13 avril: On loue des vélos (on est aux Pays-Bas quand même) et on part à la découverte de Texel. Routes rurales, belles pistes cyclables en retrait, aménagements incroyables. Une superbe randonnée dans un endroit où je retournerais rouler n'importe quand. C'est vraiment un endroit qu'on se doit de visiter quand on va en Hollande. On quitte à regret la région (on aurait pu y passer une journée de plus) pour redescendre au sud. Entre Den Helder et Amsterdam, c'est un peu quelconque. Et évidemment, on en arrache pour trouver du logement. Ça prend l'aide d'un McDo et de son wifi pour trouver de quoi en solde à Nieuw Vennep. Bel hôtel (pas en liquidation on aurait pas eu les moyens!) malgré une peinture un peu spéciale dans l'entrée.
14 avril: On pensait avoir fait un bon coup... on avait réservé de quoi pour ce soir. Mais quand on y arrive, ça ne marche pas, mauvaises infos. Calvaire. Je commence à penser à mettre une croix sur Amsterdam, mais finalement on trouve un bureau touristique à Edam qui nous trouve une place géniale à Edam même. On a une petite maison (pas haute de plafond) pour nous, tout meublé et équipé. Wow. On décide d'aller visiter les jardins du Keukenhof, pratiquement à côté d'où on était le matin. C'est très beau, superbement aménagé. Et superbement plein de monde. Mais bon, les fleurs en Hollande, c'est thématique. Dans le peu de radio qu'on pogne, ça commence à parler d'un volcan...
15 avril: Première journée à Amsterdam. Musée Van Gogh, marche dans les rues, exploration aléatoire. Ville magnifique très dynamique, spectaculaire dans son ouverture d'esprit. Paradis des poteux et des sex-shops, mais c'est quand même très sécuritaire. C'est le genre de ville où on peut revenir souvent et toujours voir de quoi de neuf.
16 avril: Jour 2 à Amsterdam. Musée sur la résistance pendant la 2ème guerre mondiale (caricatures et illustrations incroyables dans le lobby) très bien fait. On voulait aller au Musée Maritime, mais il est en rénos. On continue donc à se promener partout. Vraiment une ville à visiter!
17 avril: On redescend vers Paris! Et là ça commence à parler de plus en plus sérieusement de volcan. Pas un vol dans le ciel... hmmm on part après-demain nous... Le ciel est voilé un peu, mais la route se fait bien, quoique c'est pas mal sur de l'autoroute tout le long et à des endroits où on a déjà passé. Dodo en banlieue de Paris.
18 avril: Bon on a l'info, on ne part pas demain. Vive les emails et tout ça, on sait que l'assurance va couvrir la suite alors on booke tout de suite de quoi carrément sur l'aéroport CdG pour le lendemain. Vive les ordis en vacances. On prend donc le chemin de Paris pour la journée où on rejoint Claire, amie néozélandaise - australienne. On passe la journée à marcher au travers de la ville lumière à jaser de tout et de rien en passant près des grands monuments.
19 avril: C'est reconfirmé, on ne part pas. Vive les volcans. On laisse l'auto (fin de location) et on se rend au même Novotel que le premier jour. Cette fois pas d'alarme, mais il faut attendre dans le lobby que la chambre soit prête. Quelle niaiserie! On y perd pas mal de temps, mais finalement on descend sur Paris en RER. Visite du Louvre toute la journée... le soir on trouve par hasard un petit resto sur Rambuteau près de Beaubourg. Je me tappe un super confit de canard, la bouffe de Simon semble excellente aussi. Petit band de jazz sur place, staff sympathique, pas cher. On garde la place en note.
20 avril: On ne part toujours pas. Pas grave, l'hôtel est encore réservé ce soir. Visite du Père Lachaise et du Musée de l'Armée aux Invalides, on a même pas le temps de tout faire! Et le soir, on retourne au même resto que la veille... cette fois je prend le couscous, oh wow. Méchante bouffe!
21 avril: Cette fois, on part. Retour en avion, belle envolée... voyage prolongé, mais être pris à Paris, ce n'est pas si mal.
Ah, Lance, Lance...
Dimanche, Lance Armstrong a frappé le mur. Une bonne débarque au pied du Col de la Ramaz (pas mal sa faute) pour commencer... ensuite, dans la montée, dès que c'est devenu rough, paf, il a explosé. Décroché, incapable de suivre les meilleurs. Et après la Ramaz... il a carrément abandonné, il y a quelque chose qui a accroché dans sa tête. On a bien vu l'image où il était avec une couple d'équipiers, et tout d'un coup, ils se sont relevés. Constat: 11 minutes de retard. Tour perdu, pratiquement plus aucune chance de podium.
Juste que là, ça va. C'est cruel, mais c'est ça le sport.
Ce qui commence à me rendre "PU CAPABLE", c'est le concert d'éloges incroyables. Il a fait ci, il a fait ça...
Comprenez-moi. Avant sa première retraite, Armstrong a eu une carrière plutôt brillante (surtout au Tour de France. En dehors de ça, plutôt moyen). Quand il a pris sa première retraite, il a eu droits aux éloges bien méritées. Et même maintenant, il demeure encore un cycliste d'un bon niveau. Il fera un top 20, probablement même top 10 au Tour, ce qui n'est pas à la portée de n'importe qui.
Sauf que de là à dire qu'il va aller gagner une étape, gnagnagna et tout ça...
Depuis son retour, qu'est-ce que Lance a gagné?
Rien.
Pas une course, pas même une étape. Même pas dans des courses mineures. Enfin, à part la Nevada City Classic, un course du calendrier local américain.
Alors on peut tu se garder une tite gêne avant de lui donner des victoires comme si c'était chose facilement acquise?
Juste que là, ça va. C'est cruel, mais c'est ça le sport.
Ce qui commence à me rendre "PU CAPABLE", c'est le concert d'éloges incroyables. Il a fait ci, il a fait ça...
Comprenez-moi. Avant sa première retraite, Armstrong a eu une carrière plutôt brillante (surtout au Tour de France. En dehors de ça, plutôt moyen). Quand il a pris sa première retraite, il a eu droits aux éloges bien méritées. Et même maintenant, il demeure encore un cycliste d'un bon niveau. Il fera un top 20, probablement même top 10 au Tour, ce qui n'est pas à la portée de n'importe qui.
Sauf que de là à dire qu'il va aller gagner une étape, gnagnagna et tout ça...
Depuis son retour, qu'est-ce que Lance a gagné?
Rien.
Pas une course, pas même une étape. Même pas dans des courses mineures. Enfin, à part la Nevada City Classic, un course du calendrier local américain.
Alors on peut tu se garder une tite gêne avant de lui donner des victoires comme si c'était chose facilement acquise?
2010-07-07
Itinéraire de vélo: La 349 nord, ça va dans quel sens?
Faut bien alimenter un peu ce blogue!
Sortie du week-end. Météo grise, zéro vent ou presque, quelques petites gouttes de pluie (pas assez pour mouiller la route).
Départ à quelque part sur la 349 entre St-Alexis des Monts et St-Didace. On roule sur la 349 nord, même si en fait on va au sud. Vive les routes du Québec. Au début c'est plutôt plat, en pleine forêt. Pas trop de bébittes, revêtement d'asphalte ok à part un tronçon un moment donné qui est très magané. Peu de circulation aussi, ce qui est toujours très plaisant. Un peu avant d'arriver à St-Didace, quelques belles petites bosses. Ça se monte sur le grand plateau, et la descente ensuite jusqu'à l'intersection avec la 348 est agréable. J'ai atteint 57.5km/h sans trop force.
À St-Didace on tourne à gauche à la 348. La route est un peu plus large et il y a généralement un bel accotement pour les vélos. Circulation un peu plus intense mais extrêmement courtoise (bien plus qu'en ville). Un peu avant d'arrive à St-Édouard, il y a un des plus beaux paysages ruraux du Québec... la route est sur une hauteur, on voit une belle vallée en contrebas, des collines au fond... vraiment un joli coin. Encore là c'est un peu vallonné, des petites collines qui se montent bien.
Traversée de St-Édouard, on passe devant le zoo (chevreuils, orignaux, etc) et peu après, on tourne à gauche sur la 350 (qui a un accotement encore plus large, mais un peu encombré de roches par moments). Ça commence par un LONG faux plat montant qui a l'air bien pire qu'il ne l'est en réalité. Ça se monte très bien, très roulant. En descente dans l'autre sens, il doit être quelque chose. Au sommet, ça redescend, grand bout facile.
Tout juste avant d'arriver à Ste-Angèle-de-Prémont, on vire à gauche au rang Augusta. C'est étroit, un peu magané mais absolument pas achalandé. Et ça grimpe! Petit raidillon assez raide en partant, après ça ça se calme... mais ensuite pour s'approcher de l'antenne de télécom, ça monte beaucoup et souvent de façon assez sèche. C'est le bout le plus dur du trajet. Encore là, belle descente au bout.
Au rang Baril (ou est-ce le rang Waterloo? fait des années que je passe par là et je n'ai pas retenu à quelle place il change de nom), virage à gauche. Les premiers km sont encore un peu vallonnés (principalement en descente), après ça on arrive le long de la Rivière du Loup dans un autre endroit vraiment joli. On retrouve la 349 qu'on prend à gauche et cette fois, elle porte bien son orientation nord. On passe dans la banlieue de St-Alexis (c'est big!), on passe le pont de broche et la petite école...
Tout juste avant le village, on tourne à gauche (décidément)! pour rester sur la 349 nord qui cette fois s'en va à l'ouest. On passe à côté de la Brasserie de la Nouvelle-France (pas extra aux dires de mon ami Simon, expert es bières qui devrait se partir un blogue là-dessus pour partager ses expériences... il est aussi le co-auteur des Mirobolantes Aventures de Jack Hell que je ploggue ici dans une évidente et même pas honteuse autopromotion). Il s'agit donc de rouler sur cette route sans trop de côtes jusqu'au point de départ (dans mon cas, pas tellement longtemps après une courbe assez marquée qui donne la très logique orientation sud à la 349 nord. Arrivée au bout, près de 60km et quelques courbatures à cause des côtes!
Sortie du week-end. Météo grise, zéro vent ou presque, quelques petites gouttes de pluie (pas assez pour mouiller la route).
Départ à quelque part sur la 349 entre St-Alexis des Monts et St-Didace. On roule sur la 349 nord, même si en fait on va au sud. Vive les routes du Québec. Au début c'est plutôt plat, en pleine forêt. Pas trop de bébittes, revêtement d'asphalte ok à part un tronçon un moment donné qui est très magané. Peu de circulation aussi, ce qui est toujours très plaisant. Un peu avant d'arriver à St-Didace, quelques belles petites bosses. Ça se monte sur le grand plateau, et la descente ensuite jusqu'à l'intersection avec la 348 est agréable. J'ai atteint 57.5km/h sans trop force.
À St-Didace on tourne à gauche à la 348. La route est un peu plus large et il y a généralement un bel accotement pour les vélos. Circulation un peu plus intense mais extrêmement courtoise (bien plus qu'en ville). Un peu avant d'arrive à St-Édouard, il y a un des plus beaux paysages ruraux du Québec... la route est sur une hauteur, on voit une belle vallée en contrebas, des collines au fond... vraiment un joli coin. Encore là c'est un peu vallonné, des petites collines qui se montent bien.
Traversée de St-Édouard, on passe devant le zoo (chevreuils, orignaux, etc) et peu après, on tourne à gauche sur la 350 (qui a un accotement encore plus large, mais un peu encombré de roches par moments). Ça commence par un LONG faux plat montant qui a l'air bien pire qu'il ne l'est en réalité. Ça se monte très bien, très roulant. En descente dans l'autre sens, il doit être quelque chose. Au sommet, ça redescend, grand bout facile.
Tout juste avant d'arriver à Ste-Angèle-de-Prémont, on vire à gauche au rang Augusta. C'est étroit, un peu magané mais absolument pas achalandé. Et ça grimpe! Petit raidillon assez raide en partant, après ça ça se calme... mais ensuite pour s'approcher de l'antenne de télécom, ça monte beaucoup et souvent de façon assez sèche. C'est le bout le plus dur du trajet. Encore là, belle descente au bout.
Au rang Baril (ou est-ce le rang Waterloo? fait des années que je passe par là et je n'ai pas retenu à quelle place il change de nom), virage à gauche. Les premiers km sont encore un peu vallonnés (principalement en descente), après ça on arrive le long de la Rivière du Loup dans un autre endroit vraiment joli. On retrouve la 349 qu'on prend à gauche et cette fois, elle porte bien son orientation nord. On passe dans la banlieue de St-Alexis (c'est big!), on passe le pont de broche et la petite école...
Tout juste avant le village, on tourne à gauche (décidément)! pour rester sur la 349 nord qui cette fois s'en va à l'ouest. On passe à côté de la Brasserie de la Nouvelle-France (pas extra aux dires de mon ami Simon, expert es bières qui devrait se partir un blogue là-dessus pour partager ses expériences... il est aussi le co-auteur des Mirobolantes Aventures de Jack Hell que je ploggue ici dans une évidente et même pas honteuse autopromotion). Il s'agit donc de rouler sur cette route sans trop de côtes jusqu'au point de départ (dans mon cas, pas tellement longtemps après une courbe assez marquée qui donne la très logique orientation sud à la 349 nord. Arrivée au bout, près de 60km et quelques courbatures à cause des côtes!
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