2010-07-14

Ah, Lance, Lance...

Dimanche, Lance Armstrong a frappé le mur. Une bonne débarque au pied du Col de la Ramaz (pas mal sa faute) pour commencer... ensuite, dans la montée, dès que c'est devenu rough, paf, il a explosé. Décroché, incapable de suivre les meilleurs. Et après la Ramaz... il a carrément abandonné, il y a quelque chose qui a accroché dans sa tête. On a bien vu l'image où il était avec une couple d'équipiers, et tout d'un coup, ils se sont relevés. Constat: 11 minutes de retard. Tour perdu, pratiquement plus aucune chance de podium.

Juste que là, ça va. C'est cruel, mais c'est ça le sport.

Ce qui commence à me rendre "PU CAPABLE", c'est le concert d'éloges incroyables. Il a fait ci, il a fait ça...

Comprenez-moi. Avant sa première retraite, Armstrong a eu une carrière plutôt brillante (surtout au Tour de France. En dehors de ça, plutôt moyen). Quand il a pris sa première retraite, il a eu droits aux éloges bien méritées. Et même maintenant, il demeure encore un cycliste d'un bon niveau. Il fera un top 20, probablement même top 10 au Tour, ce qui n'est pas à la portée de n'importe qui.

Sauf que de là à dire qu'il va aller gagner une étape, gnagnagna et tout ça...

Depuis son retour, qu'est-ce que Lance a gagné?

Rien.

Pas une course, pas même une étape. Même pas dans des courses mineures. Enfin, à part la Nevada City Classic, un course du calendrier local américain.

Alors on peut tu se garder une tite gêne avant de lui donner des victoires comme si c'était chose facilement acquise?

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