Des mots qui conduisent ici

(autrement dit, Google Analytics!)

• chemin cabane-ronde : Un jour, je serai la référence Google #1 si on cherche ça.
• narbonne n'est pas un trou perdu : Peut-être. Mais quand j'étais petit, on est passé là en voyage... et j'ai été malade pas à peu près.
• réjean tremblay tva sports mini putt : Des plans pour qu'il se mette à dire qu'il n'y a pas assez de francophones au Mini-Putt le Boulevard
• spaceballs montreal : Spaceballs 1 est maintenant devenu (pom pom pom pom pom) Méga-Orange-Julep!. Non rien à faire, ça n'a pas le même charme.

L’élite mondiale dans les rues de la ville

Note: Mon employeur tient un bulletin social à chaque mois. Et à chaque mois, les employés sont invités à écrire sur un sujet qui les intéresse. J'ai évidemment décidé de parler de sport en général, mais surtout de vélo, et surtout le vélo canadien et québécois. Je recopie donc ici ce que j'ai mis dans un bulletin social...

(août 2011)

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Dimanche, le 11 septembre, aura lieu la deuxième édition du Grand Prix Cycliste de Montréal, une course du plus haut niveau qui soit; les meilleurs au monde seront chez nous. Le podium de l’an passé n’avait rien à envier à celui de n’importe quelle grande course européenne, et cette année, le calibre sera encore plus relevé.

Départ sur l’Avenue du Parc, et on arrive tout de suite au coeur du trajet : la Montée Camilien-Houde (1.8km à 8% de moyenne). Descente du chemin Remembrance, chemin de Polytechnique avec la deuxième côte majeure du circuit (780m à 6%, avec un passage à 11%), descente au travers de l’UdeM, un bout plat devant le CEPSUM et à partir de là, un très long faux plat descendant sur Côte Ste-Catherine. Pour voir de la vitesse pure, allez là, surtout près de St-Joseph. C’est un parcours difficile, surtout par sa répétition : il sera bouclé 17 fois, pour un total de 205.7km, ce qui est à peu près l’équivalent de partir de nos bureaux et de se à Ottawa. En 5 heures, à vélo. Essayez, pour voir!

Qui sera là? Les 18 meilleures équipes mondiales et 4 équipes invitées. Spécifiquement? La liste finale n’est pas encore sortie, mais parmi ceux qui ont confirmé, Philippe Gilbert (1er coureur mondial en 2011), Gesink (gagnant en 2010), notre canadien Hesjedal (3ème en 2010), Voeckler (gagnant à Québec en 2010,  4ème au Tour de France cet été), les frères Andy et Frank Schleck (2-3ème du Tour de France cet été). Le champion olympique, Samuel Sanchez, n’a pas encore confirmé, mais devrait être là.

On aura aussi quelques bons coureurs québécois qui font partie de grandes équipes européennes ou de SpiderTech dont je vous parlais le mois passé: Rollin, Veilleux, Boily et Boivin seront les principales têtes d’affiche locales.

Qui va gagner? Le grand favori est selon moi Philippe Gilbert. Ce parcours lui convient bien.

Combien ça coûte? Absolument rien. C’est la beauté du vélo. Vous arrivez sur le bord du parcours là où ça vous plaît (je vous recommande Camilien-Houde), vous regardez et vous profitez du spectacle. Il y avait une très belle foule l’an passé sur les flancs du Mont-Royal avec une ambiance extraordinaire, c’est vraiment quelque chose à aller voir au moins une fois.

Infos : http://gpcqm.ca/fr/l-evenement-mtl/

Twitter : @GPCQM

Le projet Spidertech C10

Note: Mon employeur tient un bulletin social à chaque mois. Et à chaque mois, les employés sont invités à écrire sur un sujet qui les intéresse. J'ai évidemment décidé de parler de sport en général, mais surtout de vélo, et surtout le vélo canadien et québécois. Je recopie donc ici ce que j'ai mis dans un bulletin social...

(juillet 2011)

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Le projet Spidertech C10

Non, ce n’est pas un film de science-fiction ou un médicament douteux. Spidertech powered by C10 est un projet d’équipe cycliste canadienne de haut niveau qui sera capable de rivaliser avec les grandes équipes européennes. D’où vient le nom? Spidertech est un fabricant de bandages thérapeutiques qui est le commanditaire financier principal de l’équipe, d’où le fait qu’il y donne son nom (une pratique courante dans le cyclisme). C10 est un consortium d’entreprises canadiennes qui veulent encourager le développement national du sport.

L’équipe veut d’abord développer le talent local pour passer ensuite au plus haut niveau. Le cyclisme professionnel mondial est organisé en trois niveaux: les équipes Continentales (près de 130 équipes), les équipes Pro-Continentales (23) et, au plus haut niveau, les équipes World Tour (18). Pour passer d’un niveau à l’autre, l’équipe doit avoir une qualité de coureurs et de résultats. Elle doit aussi remplir des critères financiers et éthiques (politique antidopage) bien précis. Jusqu’à l’an passé, Spidertech était au troisième niveau. Cette année, elle est au deuxième (pro-continentale) et vise le passage au premier (et une participation au Tour de France) d’ici quelques années.

À la tête de l’équipe, nul autre que Steve Bauer, le Wayne Gretzky du vélo canadien. Médaillé olympique, porteur du Maillot Jaune au Tour de France (et 4ème en 1988), des top 10 dans des courses prestigieuses comme Milan San Remo, Tour des Flandres, Paris Roubaix, Gent Wevelgem, Amstel Gold Race… bien des coureurs aimeraient avoir un tel palmarès. Sa présence à la direction sportive apporte de la crédibilité et de l’expérience à l’équipe.

L’équipe 2011 est composée de 16 canadiens, 2 américains et 1 mexicain. Notons la très forte saveur québécoise (sans être chauvin, la relève canadienne en vélo vient de plus en plus de l’est de la rivière des Outaouais) avec 9 représentants de la Belle Province, dont les plus beaux espoirs de l’équipe.

La principale tête d’affiche est sans contredit Svein Tuft, champion national à maintes reprises et deuxième aux championnats du monde contre-la-montre de 2008. Il est secondé par de bons espoirs tels que Guillaume Boivin (troisième aux championnats du monde des moins de 23 ans en septembre dernier), David Boily (un bon grimpeur qui s’est déjà illustré au Tour de Sardaigne en février) et Keven Lacombe (un sprinteur doué pour les arrivées massives). Et d’ici quelques années, il faudra aussi surveiller Hugo Houle.

L’équipe songe déjà à préparer sa relève et a trouvé un endroit intéressant pour recruter: les arénas. Bauer, Lacombe et Boivin ont tous commencé d’abord par le hockey. En faisant du suivi auprès des camps de hockey, il sera possible d’identifier les athlètes ayant un bon potentiel pour le cyclisme (principalement aux sprints où on doit déployer beaucoup de puissance sur un intervalle de temps très court). Les saisons se complètement bien, hiver hockey, été vélo.

Où les voir en action? L’équipe a eu un calendrier européen plutôt chargé en mars-avril, avec des mois de mai-juin plus tranquilles en Amérique du Nord. Le mois d’août les verra reprendre un calendrier européen chargé en France et en Belgique. Ils reviendront finalement en Amérique du Nord début septembre pour les deux épreuves canadiennes (dont il sera question dans la prochaine chronique).

Comment les suivre? Au http://cyclesportmanagement.com/, sur Facebook (http://www.facebook.com/TeamSpiderTech) ou Twitter @TeamSpidertech

Un succès, ou un éléphant blanc?

Ainsi donc, alea jacta est, Québec aura son Colisée 2.

Dans son blogue sur Cyberpresse, Philippe Cantin demandait si on croit au retour des Nordiques.

Ma réponse? Pas plus qu'il faut.

Québec est une admirable ville de sports. J'en ai eu encore la preuve au GP cycliste il y a quelques semaines. Les événements sportifs périodiques, les happenings, ça marche très fort là-bas.

Une équipe de la LNH? Sais pas.

De un, Bettman ne veut pas déménager d'équipe, surtout pas au Canada. Sa face d'enterrement à Winnipeg disait tout. Tant qu'il sera en place... ça sera dur d'avoir une équipe à Québec.

De deux, en ce moment le contexte économique va bien. Mais si le taux de change retourne a ce qu'il a déjà été... ça va faire autrement plus mal aux poches de monsieur Péladeau qui va agir comme l'homme d'affaires qu'il est. Pas d'illusions: Péladeau est là pour la business, pas pour la passion du hockey. Si ce n'est pas rentable, il va agir en conséquences.

De trois, les loges. Je n'ai pas de craintes pour les estrades populaires; elles seront remplies. Québec est une ville de sport, et aime ses équipes. Mais pour le corporatif... le bassin d'enterprises est limité. Ce n'est pas un reproche, c'est la réalité. Une loge, c'est ça qui rapporte. Mais le gouvernement, un des très gros employeurs de la région, ne peut pas réellement avoir de loges. Certaines sociétés (ex: Loto-Québec) en ont, mais même là, c'est controversé.

Auront-ils le bassin d'enteprises assez gros pour assurer la survie à long terme du club? 20, 30, 40 ans? Je ne sais pas.

L'avenir le dira...

En ville avec ma bonne conscience

Aujourd'hui a lieu à Montréal la journée En Ville Sans ma Voiture.

Belle initiative, louable.

Et complètement inutile.

Qu'est-ce qui est fermé? Un tronçon de 600m sur Ste-Catherine, entre McGill et Bleury. Un tronçon déjà fermé plusieurs fois par année pour des défilés, ventes-trottoir, etc. Et les rues qui croisent seront ouvertes. Le tout, entre 9h00 et 15h30.

Je te dis que c'est de l'inconvénient aux autos, ça!

On fait une journée En Ville Sans ma Voiture, mais faudrait pas que ça nuise trop aux autos...

Comprenez-moi: J'adore les centre-villes piétonniers. En Europe, c'est ce que je recherche. Tant qu'à moi Ste-Catherine devrait être une rue piétonne, 365 jours par année. À l'image de la rue Ste-Catherine à Bordeaux.

Ce que je n'aime pas, c'est cette journée où tout le monde se pête les bretelles, tout le monde fait de jolis discours, mais où rien n'est réalisé.

Ce n'est pas en mettant une couple de rouleaux de tourbe et en jouant au mini-putt que ça va changer de quoi. On va avoir plein de personnalités publiques qui vont se montrer là pour se donner bonne conscience et bonne presse, et après ça, pu rien. Certaines entreprises participent pour se faire du PR, mais après ça, plus rien... jusqu'à la journée En Ville Sans ma Voiture 2012.

Une démonstration de tai-chi ou un orchestre de ukulele, c'est bien sympathique, mais ça ne change pas grand chose.

Lâchez les images bucoliques pour les médias, et faites donc de quoi de concret...

Où sont les incitatifs au transport collectif aujourd'hui? Où sont les annonces de voies réservées régionales? En vacances aux Pays-Bas, je faisais Edam - Amsterdam en une demi-heure en bus. Pratiquement sur des voies réservées de A à Z, dans un véhicule confortable et silencieux. En distance, c'est l'équivalent grosso-modo de partir de Pointe-aux-Trembles et de se rendre à Berri. Vous essaierez de faire ça en 30 minutes en transport en commun.

Où sont les incitatifs de covoiturage?

Où sont les incitatifs pour le vélo utilitaire? Vous savez, des vraies voies en site propre où on ne risque pas de se faire faucher par une automobile qui fait un virage?

Dans les quartiers centraux de Montréal, honnêtement, ça s'améliore. Les bus articulés font la job, le métro fait ce qu'il peut, les Bixis sont là. Mais dès qu'on s'éloigne un peu, c'est pathétique. Où est la vision régionale d'ensemble?

Bah, c'est pas grave, tant qu'on peut se faire voir dans un topo de 2 minutes aux nouvelles à jouer au mini-putt sur le gazon...

Opération Bac Vert, 19 sept 2011

Vendredi le 19 août, alors que je m'apprêtais à prendre l'avion pour aller voir chez les européens si j'y étais (réponse: oui), j'ai vu mes amis les éboueurs ramasser le contenu de mon bac vert... et le bac vert.

Pas cool.

C'est vrai, il était craqué d'un peu partout. C'est ça qui arrive quand il est soumis à leurs tendres et doux soins, tels que le garrocher sur un trottoir de ciment à -30.

J'ai donc dû ce soir aller me chercher un nouveau bac vert.

Et je l'ai... tout beau, tout neuf, grand comme une piscine.

Je débute donc ce soir l'Opération Bac Vert. Au fur et à mesure des semaines, vous pourrez voir son état de destruction progressif, gracieuseté des ramasseux de recyclage de Rosemont Petite Patrie.

Un beau bac vert flambant neuf. Adresse masquée sommairement, d'où le vert bizarre sur le côté.