2013-11-26

Le Top 5 du commerce douteux en voyage

5- Who Pooped in… / Clair de Loon
Nouvelle-Angleterre, 2007. Nous sommes à Bar Harbor au Parc Acadia, une petite merveille de la côte est. Dans la boutique souvenirs du musée, un livre... "Who pooped in Acadia National Park". En fait il fait partie d'une longue série représentant pas mal tous les parcs nationaux américains. Ce sont des livres pour enfants, permettant d'identifier la vie animale par ce qu'ils laissent derrière eux. Éducatif, mais la joke est restée. Et plus tard, en se promenant dans la petite ville, on tombe sur le magasin "Clair de Loon", un genre de mauvais jeu de mots sur clair de lune. Ouf...

4- Le livre "Gilles Duceppe"
Belgique, 2010. Après avoir vu le Tour des Flandres la veille, nous visitons Bruxelles. C'est intéressant, sauf que... A-) c'est lundi alors tous les musées sont fermés et B-) c'est surtout le lundi de Pâques alors les magasins sont pas mal fermés aussi. On avait pas prévu ça... tout de même on se promène en ville et avec le temps, quelques rares magasins ouvrent. Un de mes objectifs avoués avant de partir était de m'acheter un Tintin en Belgique  et on trouve une librairie ouverte. Nous fouinons dans les différents livres offerts et tout d'un coup j'entends mon acolyte partir à rire, puis à imiter Gilles Duceppe (comme dans Laflaque). Voici le livre qu'il avait vu... non mais sérieusement, ça ressemble juste trop aux caricatures de Chapleau!



3- Biscuits Leclerc
Sur les plages de Normandie se trouve le Centre Canadien de Juno Beach (ou un nom du genre). Quand je suis allé en 2004, ça venait à peu près juste d'ouvrir je pense... on décide de visiter. Malgré mes craintes avant d'y entrer (j'avais peur d'une vision un peu trop "célébrons le Canada", franchement c'était plutôt bien, ça exposait pas mal de faits sur le Canada des années 20-30-40 et c'était politiquement assez neutre, du bon travail (bon la dernière salle y allait un peu trop avec le multiculturalisme et tout ça, mais quand même). À la fin de l'exposition, comme dans tout bon musée, boutique souvenirs.... cette fois, à la sauce du Canada. Encore là, surprise, pas trop cliché et surtout pas trop cheap, surtout des beaux livres, une couple de vêtements corrects et un petit rayon alimentaire. On échappe pas au sirop d'érable, aux canneberges... et sur une tablette, des biscuits feuille d'érable Leclerc (qui sont, soit dit en passant, plutôt bons). Sauf que... 5 euros! Grosso modo au taux de change du temps, pas loin de 7-8$. Pour une boîte qui se vend 2$ en spécial chez Métro... ouain, produit d'importation!

2- Cheeseburger en machine distributrice
Toujours dans le voyage en Normandie, on arrive un soir à Dieppe. C'est une plus grosse ville alors les hôtels un peu plus petits et privés que je cherche habituellement sont plus durs à trouver. Il est peut-être un peu plus tard que d'habitude aussi, alors on voit hôtel BB et on rentre. C'est une chaîne d'hôtels automatisée: pas de préposé à l'accueil, une machine distributrice s'occupe des clés. C'est extrêmement générique et sans la moindre personnalité, mais ça a le mérite d'être propre, et bon, c'est pour une nuit. Ça fera pour ce soir! On entre donc dans l'hôtel et en passant à côté d'une machine distributrice, il y a une espèce de chaleur et d'odeur étrange... je regarde, et incroyable mais vrai, c'est une machine distributrice de cheeseburgers. Ouache. Pas osé en prendre un...

1- Magasin canadien
On se promène dans Quimper, là où j'ai logé dans un hôtel particulièrement douteux. Au hasard des rues de la ville, on découvre un commerce avec l'enseigne 'Magasin Canadien'. Intriguant... je suis canadien après tout :-). La porte est ouverte. Je mets le pied dans le cadre de porte, je jette un regard... Wow. Des plumes, des plumes, encore des plumes... C'est pas un magasin canadien, c'est un magasin amérindien. Version "on vit tous dans des tipis". La vraie cariacature qu'on se fait de la vision des français... Le pire c'est qu'il n'y a personne dans le magasin, et la dame derrière son comptoir me voit et lève la tête de son livre. Merde, faut pas que je lui parle... je vire de bord, je sors sur le trottoir et j'éclate de rire. J'entraîne Alex plus loin pour éviter que la pauvre madame me voit, je ne veux pas être insultant... il n'a jamais pu entrer dans le magasin, et je suspecte fortement qu'il le regrette

1 commentaire:

AB a dit...

Cher magasin canadien qui manquera à ma culture. Mais j'aurai eu la chance de voir l'usine de biscuits Leclerc de Montgomery Pennsylvannie