2011-12-15

Un trajet de marathon hypothétique - bis

(pourquoi pas un deuxième itinéraire?)

Même jeu que dans mon post précédent.


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Ça part donc sur le pont. Descente à l'île Ste-Hélène avec un grand tour de l'île. Passage par le pont du Cosmos sur l'île Notre-Dame, presqu'un tour complet du circuit Gilles-Villeneuve et retour sur l'île de Montréal par le Pont de la Concorde. Coin moche pour sortir par Mill, Brennan et Ann pour aller chercher Wellington, puis St-Patrick où on court près du Canal Lachine qu'on traverse au Pont des Seigneurs. Notre-Dame vers l'est, puis Peel / Ottawa / Prince / Wellington / McGill dans la Cité du Multimédia pour aller chercher De La Commune.

Traversée du Vieux-Port et remontée de la Main (St-Laurent) jusqu'à Sherbrooke qu'on suivra pendant un très grand bout jusqu'à Bourbonnière (question de frôler le Stade puisque le parcours salue les grand lieux sportifs montréalais) qu'on prend un coin de rue avant de prendre Rachel jusqu'à St-Michel qui est pris à son tour jusqu'à la rue Masson. Remontée vers le nord par d'Iberville jusqu'à Villeray où on traverse un quartier moins connu de Montréal jusqu'à Châteaubriand.

Faillon, Drolet et Jarry conduisent les coureurs jusqu'au Parc Jarry (haut lieu du sport Montréalais malgré tout), Faillon encore, Casgrain, Jean-Talon (question de saluer les Kiwis) et ensuite c'est Christophe Colomb, St-Grégoire et Papineau jusqu'au Parc Lafontaine.

Retour sur Rosemont, descente de Papineau jusqu'au Parc Lafontaine où on fait le tour pour atteindre le 42.2km.

Secteurs enclavés:
-Contrairement à mon autre trajet, le Pont Victoria demeure ouvert.
-Le secteur au sud-ouest de l'ETS est coupé. Par contre c'est au début du trajet, et une zone plutôt industrielle peu active un dimanche matin.
-Le centre-ville demeure accessible par le nord et l'ouest, et par l'est via le Tunnel Ville-Marie-La section au sud de Sherbrooke est accessible par Berri et Pie-IX
-La section entre Iberville / Christophe Colomb / Villeray et Sherbrooke est plus problématique, accès par la rue des Carrières. À l'intérieur du périmètre Papineau et de Lorimier deviennent la voie principale nord sud.

Un trajet de marathon hypothétique

Le Marathon de Montréal parle depuis longtemps de revoir son trajet. Côtes mal placées, passages laids... ça gagnerait à être amélioré. Alors pour le fun, je me suis amusé à faire un trajet à Montréal. Ce n'est pas aussi évident qu'il paraît; il faut éviter d'enclaver certains secteurs, ça prend des rues assez larges pour faire passer tout ce beau monde, bref, un joli défi. Il faut aussi une grande aire de départ (le Pont Jacques Cartier est excellent pour ça, gardons-le) et une grande aire d'arrivée, soit le Parc Lafontaine.

Ceci n'est pas un vrai trajet. C'est purement hypothétique, pour voir la difficulté de faire de quoi qui se tient et pour m'amuser avec Google Maps (j'ai toujours aimé les mappes...)


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Ça part donc sur le pont. Descente à l'île Ste-Hélène avec un grand tour de l'île. Passage par le pont du Cosmos sur l'île Notre-Dame, presqu'un tour complet du circuit Gilles-Villeneuve et retour sur l'île de Montréal par le Pont de la Concorde. Pas le choix ensuite d'avoir un bout un peu plus laid jusqu'à la rue Wellington qui est prise jusqu'à la rue Woodland. De là, ça traverse Verdun et Ville-Émard pour aller jusqu'au viaduc Monk par-dessus le Canal Lachine. Rue Notre-Dame au-travers de Saint-Henri et du centre-ville jusqu'à la rue de la Montagne, le passage difficile du trajet où on monte jusqu'à Sherbrooke.

Ensuite la mythique Main, la rue St-Laurent qu'on monte jusqu'au coeur de la Petite Italie. On redescend Casgrain, puis Rosemont avec un tout petit bout sur des Carrières. Je sais que cette rue n'est pas très populaire auprès des coureurs, mais ce petit bout permet de ne pas couper St-Denis, St-Hubert ou Christophe Colomb et assure de ne pas enclaver un très grand secteur.

Retour sur Rosemont, descente de Papineau jusqu'au Parc Lafontaine où on fait le tour pour atteindre le 42.2km.

Secteurs enclavés:
-Le Pont Victoria doit être fermé le matin, c'est certain.
-Une section de Pointe St-Charles (entre Bonaventure et Wellington) est coupée le matin, mais comme c'est un dimanche, c'est moins pire. Et comme c'est relativement au début du trajet, la réouverture peut se faire plus rapidement dès le dernier coureur passé.
-La section entre Notre-Dame, Woodland / Monk et Wellington est accessible par la 15 (sortie de la Vérendrye et sortie Atwater). On peut joindre le Vieux Montréal par St-Patrick et Wellington
-La sortie 60 de la 15 demeure ouverte et permet de prendre le boulevard Lasalle à partir de la 15
-Il est possible de joindre les deux parties du centre-ville par le Tunnel Ville-Marie
-Les deux sections du Mile-End sont rejoignables par un détour Jean-Talon / Clark
-L'axe nord/sud du Plateau est assurée par St-Denis, St-Hubert et Christophe Colomb. Et c'est possible de rentrer par le sud du trajet.

2011-12-08

Destruction d'un mythe

Encore récemment, j'ai vu dans un commentaire sur les internets (comme dirait l'autre) quelqu'un disant que le CH avait construit sa dynastie des années 70 avec la fameuse règle que je vais surnommer "Exclusivité du CH sur les joueurs québécois".

La vérité?

Oui, cette règle a existé. Ce n'était pas une exclusivité sur tous les joueurs québécois par contre, et au bout du compte, ça n'a pas donné grand chose.

Voici ma traduction et simplification d'un article fort intéressant trouvé ici

Il y a très longtemps jadis, dans les années 30, l'économie allait au diable. Ça vous dit de quoi? Plusieurs franchises allaient mal financièrement, y compris le CH (ça au moins, ça a changé) qui était pas mal au bord de la banqueroute.

Parenthèse historique: à ce moment, il n'y avait pas de repêchage. Premier arrivé, premier servi. Il fallait juste signer un C-Form (formulaire de confirmation) à un ado, et le joueur était à vous. Exemple: Bobby Orr a signé un C-Form à 11 ans!

Ainsi donc, le CH allait mal. Pour aider, la ligue a donné au CH l'exclusivité sur les deux premiers québécois n'ayant pas signé un C-Form. Et le CH l'a fait. De 1936 à 1943, il a signé 14 joueurs québécois comme ça. Sauf que... le moindrement qu'un joueur était bon, il avait déjà signé un C-Form et n'était pas disponible. Pas super pratique. Donc ces 14 joueurs n'ont même pas joué. En fait ce qui a sauvé le CH, c'est un échange pour aller chercher Toe Blake, la découverte d'un kid de la Saskatchewan nommé Elmer Lach et surtout, l'éclosion d'un certain Joseph Henri Maurice Richard, alias le Rocket. Un joueur que le DG de l'époque avait d'ailleurs offert sans succès à toutes les équipes de la ligue. Qui est le plus épais, celui qui l'offre ou ceux qui disent non?

Fast-forward au début des années 60. En plus d'être l'époque du début des Beatles, c'est le moment où les premiers enfants du baby-boom arrivent proche de l'âge où ils deviennent recrutables. La ligue réalise qu'il y a un truck de jeunes qui s'en viennent, et que les C-Form ne suffiront pas. D'où l'idée de mettre le repêchage, pas mal tel qu'un le connait... ou presque. Le repêchage vise uniquement les joueurs n'ayant pas signé de C-Form. Mais les responsables du temps pour le CH ont réussi à garder la règle des deux premiers québécois. Ils ont signé qui?

De 1963 à 1967, pas un maudit gars.

En 1968, Michel Plasse, un gardien.

Et finalement, en 1969, la dernière année où la règle a tenu, ils ont repêché Réjean Houle et Marc Tardif. De bons joueurs, certes, mais certainement pas les Cournoyer, Shutt, Lafleur, Lemaire, etc... qui ont été les bases de la dynastie des années 70.

Bref, oui, la règle a existé. Mais non, elle n'explique pas les succès du CH.

Maintenant, peut-on inventer le G-Form pour que le dernier qui le signe se retrouve pris avec Scott Gomez?