Mais avec cette durée vient l'expérience du transport en commun matinal.
Constats:
Autobus:
- Descendre le boul. des Laurentides le matin est un calvaire à partir d'Auteuil. Vivement des bus express qui n'arrêtent pas à chaque coin de rue.
- Remonter le boul. des Laurentides le soir passé l'heure de pointe, ça va pas mal plus vite qu'on pense.
- Les bus ont tous un panneau lumineux qui indiquent le prochain arrêt, et une madame ordinateur qui ne parle pas assez fort pour le dire
- Quand j'étais ado et que je restais à Lavalopolis, je trouvais que les chauffeurs de bus de Laval étaient cowboys et ceux de Montréal, branleux. Mon opinion n'a pas changé.
Métro:
- À Cartier, le métro est toujours plein. Si dans le tunnel vers Henri-Bourassa il y a un train vide de stationné, ça vaut la peine de descendre et l'attendre, car il devrait être le prochain. Ou pas. Ça marche, mais pas toujours
- À Vendôme (quand je prends le train, c'est là que j'arrive), je commence à connaître mon monde. Il y a le quêteux qui ressemble à Wesley Willis, la madame qui entre toujours en premier dans le wagon et qui se barre les deux pieds dès qu'elle a passé la porte (scuse madame, on est 10 derrière toi qui veulent entrer aussi) et le monsieur dans la quarantaine qui n'a pas encore réalisé que son crisse de sac à dos accroche tout le monde.
- À Place St-Henri (la station du boulot), il y a le témoin de Jéhovah qui dit "bonjour" à tout le monde. Vraiment tout le monde. Alors quand il y a 15 personnes qui passent, il va dire 15 "bonjour".
Train:
- De loin le meilleur moyen pour aller travailler
- C'est à la gare Ste-Rose que j'ai trouvé probablement le seul monsieur qui distribue les journaux gratuits qui est sympathique, qui laisse de la place aux gens et qui ne s'interpose pas physiquement pour leur fourrer un journal en pleine face. Merci monsieur.
- Quand ça va bien, rien à redire de l'AMT. Mais quand il y a des imprévus, on dirait qu'ils ont de la misère à s'adapter si je compare avec la STM. Plus de confusion.
- C'est par contre très désagréable quand les gens du banc derrière toi décident de partager leur conversation téléphonique avec tout le wagon.
- Autre volet désagréable: le poulailler, aka les étudiantes du collège Villa-Maria pour qui la seule façon de s'exprimer est en criant en anglais. Les trois derniers wagons du train de 6:43 sont à éviter.
- Pire encore, les petits morveux mal élevés du Collège Loyola. En plus d'être tout aussi stridents que le poulailler, ils ont en prime l'avantage (?) de courir dans le wagon et d'être totalement dépourvus de tout sens de respect. Par contre entre Parc et Montréal-Ouest on peut assister à un phénomène naturel fascinant: la grande migration des Loyolites. Le troupeau complet va migrer des derniers wagons du train vers les premiers (hint: toujours en passant en bas des wagons à deux étages), laissant derrière eux ruines, désolation et un paquet de passagers qui se disent "enfin!"
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