Au moment d'écrire ce texte, Détroit mène 3-0 dans le deuxième match, en vue de mener la série 2-0. Pittsburgh n'a toujours pas compté. Ayoye.
Je sympathise avec mon collègue de bureau fan de Pittsburgh car lui c'est un vrai, de longue date, même au travers des années de misère. Ça fait du bien d'en voir un vrai à la place des tas de faux fans qui se sont improvisés parce que l'équipe va bien ces temps-ci. Et ça inclut les journalistes qui masquent peu leur partisannerie...
Je rigole, car plein de monde donnait Pittsburgh gagnant, et encore plus de monde voulait les voir gagner, se disant que Détroit c'était plein de vieux, qu'ils étaient platte, etc...
Quel réveil brutal. Détroit malmène Pittsburgh comme Pittsburgh a malmené Ottawa en première ronde. Deux calibres complètement différents. Ils dominent à tous points de vue sur la glace et Therrien se fait outcoacher par Babcock.
Et moi qui croyait que Lidstrom était un joueur un peu surévalué qui gagnait le Norris car il était dans une grosse équipe... mon erreur. C'est tout un joueur. Un des meilleurs de la ligue, toutes positions confondues.
C'est agréable de voir une vraie belle machine de hockey comme les Red Wings qui a un jeu rodé à merveille.
2008-05-26
Le Tour des 4 rives
Distance: environ 60km
Difficulté: facile
Trajet complet ici
Départ du Parc de la Pointe aux Prairies, stationnement au coin de Gouin et de la 87ème avenue.
Ça commence sur le boulevard Gouin, dans une zone quasi rurale. Oui, c'est en plein champ et ça fait différent de la ville de Montréal telle qu'on la connaît d'habitude. La majorité de cette section se fait sur une piste cyclable bien entretenue, mais c'est aussi possible de rouler sur la route sans danger, le traffic étant rare. Un peu avant d'arriver au bout de l'île et au pont de la 40, la piste cyclable entre dans le bois; il ne faut pas la prendre et rester sur Gouin à la place. Tourner à gauche au bout à la rue Sherbrooke. Après quelques centaines de mètres, prendre le rond-point (attention au traffic) vers le Pont le Gardeur. Il manque un passage pour les vélos dans le rond point pour rejoindre la piste cyclable de l'autre côté du terre plein. Ça oblige donc à descendre du vélo puis à remonter pour passer l'obstacle.
Le Pont Le Gardeur se prend très bien à vélo, il y une très large bande cyclable sur le côté, séparée de la route principale. Il n'est pas très en pente non plus, en fait, de Montréal, on dirait que ça descend tout le long. Dès l'arrivée à Repentigny, prendre la première rue à gauche à la lumière. Là aussi ça se fait sur bande cyclable, mais c'est en zone un peu plus urbaine alors prudence. Rester sur ce boulevard un peu moche quasiment jusqu'à la 640 et tourner à gauche à St-Charles (344).
Là, c'est le pire bout du trajet. C'est en plein champ, étroit, bossé et il y a beaucoup de traffic. Et en plus quand il vente (comme hier), c'est plus dur. Heureusement c'est court, 1km et demi peut-être. Restez sur la rue principale, ne tournez pas au Rona, ça ne débouche pas plus loin. Vous allez finir par passer au dessus de la 40 par un viaduc plus en côte que la moyenne. Gardez la gauche à la lumière, et le calvaire est terminé.
On arrive ici dans la deuxième rive, celle de la Rivière des Mille Iles (nord). Il y a une bande cyclable du côté gauche de la route, un peu étroite et quand même achalandée, donc quand on rencontre et qu'en plus une auto s'en vient, c'est serré. Il y avait aussi une couple de secteurs où elle était pas mal pleine de gravillons. Par contre c'est rural quasiment d'un bout à l'autre et souvent assez près de l'eau.
Arrivés à Terrebonne, prendre le vieux pont. Bon, je sais qu'il est flambant neuf, mais dans ma tête, je vais toujours associer cet endroit au vieux pont de fer horriblement étroit, tout chambranlant et vraiment pas rassurant. Le nouveau est un petit bijou à côté, avec une très large piste sur le côté pour piétons et vélos. Enfin, une traversée qui a de l'allure à cet endroit.
En sortant du pont, tourner à gauche sur le boulevard des Mille Iles. On entame la troisième rive, celle de la Rivière des Mille Iles (sud). C'est à peine plus valloné que de l'autre côté, et il y a beaucoup moins de traffic. Pas de piste cyclable ici, mais ça ne serait pas tellement nécessaire anyway, le peu d'autos qui passe est très respectueux. C'est un très joli coin où j'aime bien passer, et l'asphalte est très belle et très roulante, ça avance tout seul (surtout avec le bon vent de dos qu'il y avait hier).
Rendu au bout de l'île de Laval, ça tourne à droite (boulevard Lévesque) et on entame la quatrième rive, celle de la Rivière des Prairies (nord). Le trajet est rural en partant, mais devient en zone résidentielle à St-François. Une piste cyclable recommence à cet endroit. Ça redevient ensuite rural, on passe près du futur pont de la 25 (quand il sera là, ça pourra permettre de raccourcir la randonnée) et on continue jusqu'à St-Vincent-de-Paul. Juste avant le vieux pénitencier se trouve la principale difficulté du parcours, un bonne petite bosse. La piste cyclable se termine en haut et on traverse le quartier pour se rendre jusqu'au Pont Pie-IX. Attention, les poteaux de téléphone dans la rue sont un peu hasardeux, et il y a pas mal de traffic (quoique ça demeure civilisé).
Le Pont Pie-IX se prend par un escalier à la gauche du boulevard Lévesque. Il y a une bande cyclable à droite du pont, un peu maganée mais essentielle car sinon, c'est l'autoroute et les maigres chances de survie que ça implique. Le pont est en descente tout le long, alors soyez attentifs car au bout il faut prendre la première petite rue à droite et c'est très serré. Tournez toujours à droite et vous allez arriver à Gouin, qu'il faut prendre à droite. Sous le pont de la 25 à gauche il y a une piste cyclable qui commence, je recommande de la prendre car c'est en bordure de rivière (eh oui, nous sommes revenus à notre première rive, la Rivière des Prairies (sud) et c'est plutôt joli, dans un parc.
Ensuite la piste remonte sur Gouin et là, c'est inégal. Par moments il n'y a carrément pas de piste, à d'autres endroits il y a des poteaux en plein milieu, ailleurs encore c'est devant des résidences de personnes âgées et plein de gens en chaise électrique... tout ceci gagnerait à être réaménagé. Pour de longs moments je roulais carrément à droite de la chaussée de l'autre côté de la rue par rapport à la piste cyclable, ça allait beaucoup mieux. Attention tout de même car c'est en zone résidentielle tout le long, donc plus de traffic, d'enfants, etc.
Et finalement ça se termine dans le joli bout du boulevard Gouin, la zone quasi-rurale de tantôt. Résultat: environ 60km sur (généralement) de belles routes pas trop achalandées.
NB: Ne pas faire cette randonnée avec un vélo de route qui a les cocottes de freins non alignées. La position croche sur le vélo scrappe vraiment une épaule le lendemain.
Difficulté: facile
Trajet complet ici
Départ du Parc de la Pointe aux Prairies, stationnement au coin de Gouin et de la 87ème avenue.
Ça commence sur le boulevard Gouin, dans une zone quasi rurale. Oui, c'est en plein champ et ça fait différent de la ville de Montréal telle qu'on la connaît d'habitude. La majorité de cette section se fait sur une piste cyclable bien entretenue, mais c'est aussi possible de rouler sur la route sans danger, le traffic étant rare. Un peu avant d'arriver au bout de l'île et au pont de la 40, la piste cyclable entre dans le bois; il ne faut pas la prendre et rester sur Gouin à la place. Tourner à gauche au bout à la rue Sherbrooke. Après quelques centaines de mètres, prendre le rond-point (attention au traffic) vers le Pont le Gardeur. Il manque un passage pour les vélos dans le rond point pour rejoindre la piste cyclable de l'autre côté du terre plein. Ça oblige donc à descendre du vélo puis à remonter pour passer l'obstacle.
Le Pont Le Gardeur se prend très bien à vélo, il y une très large bande cyclable sur le côté, séparée de la route principale. Il n'est pas très en pente non plus, en fait, de Montréal, on dirait que ça descend tout le long. Dès l'arrivée à Repentigny, prendre la première rue à gauche à la lumière. Là aussi ça se fait sur bande cyclable, mais c'est en zone un peu plus urbaine alors prudence. Rester sur ce boulevard un peu moche quasiment jusqu'à la 640 et tourner à gauche à St-Charles (344).
Là, c'est le pire bout du trajet. C'est en plein champ, étroit, bossé et il y a beaucoup de traffic. Et en plus quand il vente (comme hier), c'est plus dur. Heureusement c'est court, 1km et demi peut-être. Restez sur la rue principale, ne tournez pas au Rona, ça ne débouche pas plus loin. Vous allez finir par passer au dessus de la 40 par un viaduc plus en côte que la moyenne. Gardez la gauche à la lumière, et le calvaire est terminé.
On arrive ici dans la deuxième rive, celle de la Rivière des Mille Iles (nord). Il y a une bande cyclable du côté gauche de la route, un peu étroite et quand même achalandée, donc quand on rencontre et qu'en plus une auto s'en vient, c'est serré. Il y avait aussi une couple de secteurs où elle était pas mal pleine de gravillons. Par contre c'est rural quasiment d'un bout à l'autre et souvent assez près de l'eau.
Arrivés à Terrebonne, prendre le vieux pont. Bon, je sais qu'il est flambant neuf, mais dans ma tête, je vais toujours associer cet endroit au vieux pont de fer horriblement étroit, tout chambranlant et vraiment pas rassurant. Le nouveau est un petit bijou à côté, avec une très large piste sur le côté pour piétons et vélos. Enfin, une traversée qui a de l'allure à cet endroit.
En sortant du pont, tourner à gauche sur le boulevard des Mille Iles. On entame la troisième rive, celle de la Rivière des Mille Iles (sud). C'est à peine plus valloné que de l'autre côté, et il y a beaucoup moins de traffic. Pas de piste cyclable ici, mais ça ne serait pas tellement nécessaire anyway, le peu d'autos qui passe est très respectueux. C'est un très joli coin où j'aime bien passer, et l'asphalte est très belle et très roulante, ça avance tout seul (surtout avec le bon vent de dos qu'il y avait hier).
Rendu au bout de l'île de Laval, ça tourne à droite (boulevard Lévesque) et on entame la quatrième rive, celle de la Rivière des Prairies (nord). Le trajet est rural en partant, mais devient en zone résidentielle à St-François. Une piste cyclable recommence à cet endroit. Ça redevient ensuite rural, on passe près du futur pont de la 25 (quand il sera là, ça pourra permettre de raccourcir la randonnée) et on continue jusqu'à St-Vincent-de-Paul. Juste avant le vieux pénitencier se trouve la principale difficulté du parcours, un bonne petite bosse. La piste cyclable se termine en haut et on traverse le quartier pour se rendre jusqu'au Pont Pie-IX. Attention, les poteaux de téléphone dans la rue sont un peu hasardeux, et il y a pas mal de traffic (quoique ça demeure civilisé).
Le Pont Pie-IX se prend par un escalier à la gauche du boulevard Lévesque. Il y a une bande cyclable à droite du pont, un peu maganée mais essentielle car sinon, c'est l'autoroute et les maigres chances de survie que ça implique. Le pont est en descente tout le long, alors soyez attentifs car au bout il faut prendre la première petite rue à droite et c'est très serré. Tournez toujours à droite et vous allez arriver à Gouin, qu'il faut prendre à droite. Sous le pont de la 25 à gauche il y a une piste cyclable qui commence, je recommande de la prendre car c'est en bordure de rivière (eh oui, nous sommes revenus à notre première rive, la Rivière des Prairies (sud) et c'est plutôt joli, dans un parc.
Ensuite la piste remonte sur Gouin et là, c'est inégal. Par moments il n'y a carrément pas de piste, à d'autres endroits il y a des poteaux en plein milieu, ailleurs encore c'est devant des résidences de personnes âgées et plein de gens en chaise électrique... tout ceci gagnerait à être réaménagé. Pour de longs moments je roulais carrément à droite de la chaussée de l'autre côté de la rue par rapport à la piste cyclable, ça allait beaucoup mieux. Attention tout de même car c'est en zone résidentielle tout le long, donc plus de traffic, d'enfants, etc.
Et finalement ça se termine dans le joli bout du boulevard Gouin, la zone quasi-rurale de tantôt. Résultat: environ 60km sur (généralement) de belles routes pas trop achalandées.
NB: Ne pas faire cette randonnée avec un vélo de route qui a les cocottes de freins non alignées. La position croche sur le vélo scrappe vraiment une épaule le lendemain.
2008-05-23
C'est pas un peu exagéré?
Luc Gélinas de RDS a écrit un article demandant si les Penguins ne sont pas une dynastie comme les Oilers de 1983.
On peut tu commencer par une seule série, ou même une seule victoire en finale? Sont pas un peu vites en affaires?
Mais bon, c'est pas la première fois que je remarque l'amour inconditionnel de RDS pour Pittsburgh, ça en devient quasiment énervant par moments.
Et dans le même article, dans les commentaires ti-counes en bas, y'en a un qui dit que les Penguins de cette année sont bien meilleurs que ceux de 91-92 qui, et je cite:
Remarquez d'abord la parfaite maîtrise de la syntaxe, ce qui me fait penser que l'auteur de ce texte n'était probablement même pas né en 90.
Pas de gardien? C'est vrai que Tom Barrasso est considéré comme un des meilleurs gardiens américains de tous les temps, et qu'il est un candidat pour entrer un jour au Temple de la Renommée.
Et c'est vrai que des joueurs comme Mark Recchi, Joe Mullen, Paul Coffey, Kevin Stevens, Ron Francis, Larry Murphy, tous dans leurs meilleures années... y'a pas de talent là-dedans. Z'auraient jamais fait l'équipe avec les Penguins de cette année.
On peut tu commencer par une seule série, ou même une seule victoire en finale? Sont pas un peu vites en affaires?
Mais bon, c'est pas la première fois que je remarque l'amour inconditionnel de RDS pour Pittsburgh, ça en devient quasiment énervant par moments.
Et dans le même article, dans les commentaires ti-counes en bas, y'en a un qui dit que les Penguins de cette année sont bien meilleurs que ceux de 91-92 qui, et je cite:
et la comparaison faite avec le club du début des 90 est plutot faible pusique cette édition n'avait pas de gardien et moins de talent en général (excepté Lemieux et Jagr)
Remarquez d'abord la parfaite maîtrise de la syntaxe, ce qui me fait penser que l'auteur de ce texte n'était probablement même pas né en 90.
Pas de gardien? C'est vrai que Tom Barrasso est considéré comme un des meilleurs gardiens américains de tous les temps, et qu'il est un candidat pour entrer un jour au Temple de la Renommée.
Et c'est vrai que des joueurs comme Mark Recchi, Joe Mullen, Paul Coffey, Kevin Stevens, Ron Francis, Larry Murphy, tous dans leurs meilleures années... y'a pas de talent là-dedans. Z'auraient jamais fait l'équipe avec les Penguins de cette année.
2008-05-18
Un bien joli stade
Journée porte ouvertes au nouveau Stade Saputo de l'Impact. Comme c'est tout près de chez moi, fallait que je me rende voir ça.
Première impression: C'est très bien comme stade. Pas trop gros, et même le banc le plus en haut dans les estrades a une très bonne vue sur le terrain, pas trop loin. Avec le Stade en arrière plan, ça va faire des couchers de Soleil magnifiques rendus au mois d'août.
Il y avait aussi un match des célébrités pour couronner l'événement. Vieux joueurs de l'Impact, ex-athlètes olympiques, artistes... et Kovalev.
D'ailleurs, ça m'a pris à peu près 15 minutes avant de me rendre compte que j'était assis tout juste derrière les membres du band Mes Aieux (il y avait aussi un membre du groupe qui jouait). Je pense que si je n'avais pas vu le grand roux passer, je ne les aurais pas reconnus.
Ça a été un bon match, quoique peu orthodoxe. Paul Houde dans le filet était plus animateur de foule que gardien de buts, mettons qu'il a été chanceux sur quelques arrêts (y compris une échappée de Bruny Surin... même sur gazon, il court vite celui là).
Autre vedette du match, cette fois pour la qualité de ses performances, l'ex olympienne Kim St-Pierre. Gardienne de but à l'époque, elle a fort bien joué avec deux buts et une passe. Très très bonne, elle se démarquait sur le terrain. Elle a aussi compté aux tirs de barrage.
Mais la grande vedette.... Kovalev. Eh oui, encore lui. Autant il est habile avec un bâton et une puck... autant il est habile avec un ballon. En rentrant il a eu la plus grosse ovation, et chaque fois qu'il touchait au ballon, la foule l'encourageait. Il a réalisé de belles feintes n'ayant rien à envier à celles des pros. En première demie, il n'a pas réussi à s'inscrire au pointage, ce qui a fait dire au comédien Pierre-François Legendre (gardien de l'autre équipe) que Kovalev était mieux de se réveiller car il s'ennuyait.
Il n'aurait pas dû. Kovalev lui a fait ravaler ses paroles avec deux buts spectaculaires, et une passe sur celui de Nick de Santis (l'actuel entraîneur de l'Impact). Et évidemment, il en a compté un autre en tirs de barrage. Et dans une démonstration showoff, Kovalev a enlevé ses souliers pour faire une petite passe de moonwalk sur le terrain. Je vous laisse imaginer l'ovation.
Bref, un bien bel après midi dans un beau stade qui sent le neuf. Je vais certainement y retourner pour aller voir un match régulier cette année...
Première impression: C'est très bien comme stade. Pas trop gros, et même le banc le plus en haut dans les estrades a une très bonne vue sur le terrain, pas trop loin. Avec le Stade en arrière plan, ça va faire des couchers de Soleil magnifiques rendus au mois d'août.
Il y avait aussi un match des célébrités pour couronner l'événement. Vieux joueurs de l'Impact, ex-athlètes olympiques, artistes... et Kovalev.
D'ailleurs, ça m'a pris à peu près 15 minutes avant de me rendre compte que j'était assis tout juste derrière les membres du band Mes Aieux (il y avait aussi un membre du groupe qui jouait). Je pense que si je n'avais pas vu le grand roux passer, je ne les aurais pas reconnus.
Ça a été un bon match, quoique peu orthodoxe. Paul Houde dans le filet était plus animateur de foule que gardien de buts, mettons qu'il a été chanceux sur quelques arrêts (y compris une échappée de Bruny Surin... même sur gazon, il court vite celui là).
Autre vedette du match, cette fois pour la qualité de ses performances, l'ex olympienne Kim St-Pierre. Gardienne de but à l'époque, elle a fort bien joué avec deux buts et une passe. Très très bonne, elle se démarquait sur le terrain. Elle a aussi compté aux tirs de barrage.
Mais la grande vedette.... Kovalev. Eh oui, encore lui. Autant il est habile avec un bâton et une puck... autant il est habile avec un ballon. En rentrant il a eu la plus grosse ovation, et chaque fois qu'il touchait au ballon, la foule l'encourageait. Il a réalisé de belles feintes n'ayant rien à envier à celles des pros. En première demie, il n'a pas réussi à s'inscrire au pointage, ce qui a fait dire au comédien Pierre-François Legendre (gardien de l'autre équipe) que Kovalev était mieux de se réveiller car il s'ennuyait.
Il n'aurait pas dû. Kovalev lui a fait ravaler ses paroles avec deux buts spectaculaires, et une passe sur celui de Nick de Santis (l'actuel entraîneur de l'Impact). Et évidemment, il en a compté un autre en tirs de barrage. Et dans une démonstration showoff, Kovalev a enlevé ses souliers pour faire une petite passe de moonwalk sur le terrain. Je vous laisse imaginer l'ovation.
Bref, un bien bel après midi dans un beau stade qui sent le neuf. Je vais certainement y retourner pour aller voir un match régulier cette année...
D'où venez vous / 2
Update des tendances de Google Analytics pour ce site...
IE tient toujours largement le haut du classement, 60.43%. Firefox suit avec 36.90%, des poussières pour les autres.
La majorité des lecteurs est québécoise, un peu de français, les belges ne semblent plus revenir, mais il y a des marocains et des espagnols qui se sont ajoutés. Un peu d'américains aussi, mais je les suspecte d'être surtout un certain canadien de passage.
Beaucoup de critères de recherche sont reliés au Tour de France 2008, à St-Alexis-des-Monts et à mes vacances des deux dernières années (Great New England Tour et Great Ontario Tour).
Mais il en reste des inusités.
L'orientation de Jean Lemire. J'en ai jamais parlé, mais ça adonne que dans le même mois j'ai parlé du marin médiatique et d'homosexualité, Google a indexé ça ensemble et paf, ça devient vendeur.
Autres trucs amusants: cités en copier-coller
Faut croire que les trous perdus sont à la mode.
IE tient toujours largement le haut du classement, 60.43%. Firefox suit avec 36.90%, des poussières pour les autres.
La majorité des lecteurs est québécoise, un peu de français, les belges ne semblent plus revenir, mais il y a des marocains et des espagnols qui se sont ajoutés. Un peu d'américains aussi, mais je les suspecte d'être surtout un certain canadien de passage.
Beaucoup de critères de recherche sont reliés au Tour de France 2008, à St-Alexis-des-Monts et à mes vacances des deux dernières années (Great New England Tour et Great Ontario Tour).
Mais il en reste des inusités.
L'orientation de Jean Lemire. J'en ai jamais parlé, mais ça adonne que dans le même mois j'ai parlé du marin médiatique et d'homosexualité, Google a indexé ça ensemble et paf, ça devient vendeur.
Autres trucs amusants: cités en copier-coller
- bijoux antique au saguenay
- comment réaliser un trou perdu
- equivalent finasteride
- la carte du trou perdu
- mauvaises odeur d'un trou perdu
- on remonta sur le pont après dîner r2sum2
Faut croire que les trous perdus sont à la mode.
Paix médiatique
J'ai beau être un fan du CH... me semble que ça gfait du bien d'avoir la paix dans les médias et d'entendre parler d'autre chose.
Si seulement il pouvait y avoir une meilleure couverture du Giro que 3 lignes par jour...
Si seulement il pouvait y avoir une meilleure couverture du Giro que 3 lignes par jour...
2008-05-05
Je viens de changer d'avis sur quelqu'un
Je n'ai jamais été un grand fan de Lance Armstrong. Je reconnaissais son talent, sa détermination... mais il n'était pas mon favori. Je le trouvais froid, arrogant même. J'avais beaucoup de respect pour son combat contre le cancer et pour sa Fondation, mais bon, Saku Koivu a la sienne aussi, alors ça ne m'avait pas frappé plus que ça.
Ses performances sportives ont toujours été un peu controversées aussi, et c'est un débat dans lequel je ne me lancerai pas.
Bref quand il a pris sa retraite en 2005, je n'étais pas super triste.
Fast forward, 2008. Ça fait déjà quelques années que j'ai découvert le blog du Fat Cyclist, un type de l'Utah. Il parle beacoup de vélo (route et montagne), mais il sort aussi des articles de pur déconnage sur sa gang d'amis, et sur l'actualité cycliste en général. Il a un bon style d'écriture, et avec le temps il s'est attiré un lectorat assez fidèle.
Malheureusement, sa femme Susan est atteinte du cancer. L'auteur du blog en parle de temps en temps, je crois que ça l'aide à exorciser ses craintes, à accepter la situation. Récemment, le diagnostic s'est aggravé et la pire nouvelle est tombée: tumeurs au cerveau. Je n'ai jamais parlé au gars, tout ce que j'ai fait, c'est laisser des commentaires de temps à autre sur son site. Et pourtant, ça me fait de quoi, comme si c'était un ami qui me disait ça. Et à lire les réactions, c'est un sentiment généralisé.
Ce soir, je me connecte à son blog pour avoir des nouvelles. Et la première chose qu'on voit, c'est une photo de Lance Armstrong avec une pancarte "WIN SUSAN".
D'avoir pris le temps de faire ça, quelques jours seulement après que la nouvelle soit sortie... c'est preuve d'une grande classe que je n'avais jamais reconnue à cet homme. Au-delà des histoires sportives, au-delà des controverses, ce geste est tout à son honneur.
Chapeau monsieur Armstrong. Vous venez de vous gagner beaucoup de respect.
Ses performances sportives ont toujours été un peu controversées aussi, et c'est un débat dans lequel je ne me lancerai pas.
Bref quand il a pris sa retraite en 2005, je n'étais pas super triste.
Fast forward, 2008. Ça fait déjà quelques années que j'ai découvert le blog du Fat Cyclist, un type de l'Utah. Il parle beacoup de vélo (route et montagne), mais il sort aussi des articles de pur déconnage sur sa gang d'amis, et sur l'actualité cycliste en général. Il a un bon style d'écriture, et avec le temps il s'est attiré un lectorat assez fidèle.
Malheureusement, sa femme Susan est atteinte du cancer. L'auteur du blog en parle de temps en temps, je crois que ça l'aide à exorciser ses craintes, à accepter la situation. Récemment, le diagnostic s'est aggravé et la pire nouvelle est tombée: tumeurs au cerveau. Je n'ai jamais parlé au gars, tout ce que j'ai fait, c'est laisser des commentaires de temps à autre sur son site. Et pourtant, ça me fait de quoi, comme si c'était un ami qui me disait ça. Et à lire les réactions, c'est un sentiment généralisé.
Ce soir, je me connecte à son blog pour avoir des nouvelles. Et la première chose qu'on voit, c'est une photo de Lance Armstrong avec une pancarte "WIN SUSAN".
D'avoir pris le temps de faire ça, quelques jours seulement après que la nouvelle soit sortie... c'est preuve d'une grande classe que je n'avais jamais reconnue à cet homme. Au-delà des histoires sportives, au-delà des controverses, ce geste est tout à son honneur.
Chapeau monsieur Armstrong. Vous venez de vous gagner beaucoup de respect.
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