2007-12-13

José Théodore n'était pas coupable

Petite nouvelle passée complètement inaperçue, mais ça ne m'étonne pas vu la qualité moyenne plutôt ordinaire des médias sportifs québécois qui préfèrent parler pour la 847ème fois de "Koivu est-il un bon capitaine?" que de se forcer pour penser à autre chose.


Alors pour faire une histoire courte, sur le toujours exellent site cyclingnews.com, cette nouvelle à propos d'un coureur espagnol (Pecharroman) qui avait été trouvé positif lors d'un test à la finasteride (communément nommé Propecia). Oui oui, le même produit que le beau José. La finasteride elle-même n'est pas un produit dopant, mais bien un produit masquant, qui peut théoriquement cacher les traces de d'autres produits dopants, surtout les stéroïdes anabolisants.

Eh bien par cet article, on apprend de la bouche même du laboratoire anti-dopage de Barcelone (donc l'équivalent ibère de Christiane Ayotte) que la finasteride sera retirée dès le 1er janvier de la liste des produits interdits car depuis déjà 2 ans (donc à l'époque du ténébreux José) les tests en laboratoire sont assez performants pour détecter la dope même avec présence de finasteride.

Alors le capillairement démuni José n'en prenait probablement pas pour masquer de quoi (anyway un gardien de but n'a pas besoin de gros bras boostés aux stéroïdes; il a bien plus besoin d'agilité, de rapidité et de réflexes). C'est toujours une tuile de moins. Mais bon, malgré ça, il reste encore des problèmes: les ennuis judiciaires du père et du beau-père, et surtout, une moyenne extrêmement poche dans les buts (et c'est pareil au Colorado vu son surnom de José Threeorfour en référence aux buts alloués par partie).

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