Une des meilleures réactions, c'est celle de Foglia (la Presse, 15 décembre):
Fait 10 ans, depuis l’affaire Festina en 1998, que je me fais demander si je n’ai pas honte de couvrir le bécyk, « ce crisse de sport de dopés ». On vient de faire deux fois une heure de télé grande écoute sur Jeanson, du bécyk de fille ! Un sport moins suivi, moins populaire que le curling. Deux heures. Là, ils viennent de pogner Éric Gagné, meilleur lanceur du baseball en 2003, le baseball, sport national de 300 millions d’Américains. Éric Gagné de Mascouche. Full hormones de croissance. Le titre de mon journal : Éric Gagné éclaboussé.
Vous comprenez bien ce que veut dire éclaboussé ? Ça veut dire que ce n’est même pas de sa faute. Il y avait de la boue, il était là par hasard, il en a reçu. Pas chanceux. Geneviève Jeanson, elle, a triché, la salope. Gagné ? Il a été éclaboussé, le pauvre petit. Faut le comprendre, dans ce monde de drogués, fallait bien qu’il gagne sa vie : 10 millions par année.
Dieu qu'il a raison. C'est facile de ch... sur un sport plus marginal, mais quand ça devient une grosse affaire là c'est complètement différent.
Il est tout aussi coupable que Jeanson l'était. Il a fait des millions avec ça. Pourquoi est-ce qu'il a droit à un tout autre traitement? Pourquoi est-ce que son sport a droit à un tout autre traitement? Checkez ben encore les puritains lorsqu'un prochain cycliste se fera pogner.
Et aujourd'hui, on apprend que les Brewers, sa nouvelle équipe qui l'a signé pour un an à 10 millions, ne feront rien.
À voir le peu de réactions, être un joueur de baseball, je continuerais à bouffer des pilules... même en étant coupable il n'y a aucune conséquence!
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