Météomédia ce matin....
Pas de précipitations prévues, mais il tombera 5cm de neige.
C'est clair, non?
2014-12-11
2014-11-05
Sommes-nous culturés? (sic)
Dossier fort intéressant dans la Presse aujourd'hui: la culture générale des Québécois.
En gros, ça démontre que ce n'est pas fort fort.
J'ai passé le test, disponible ici
Résultat? 94%. 2-3 coups de chance, mais en gros j'étais sûr de mes choix. Faut croire que je ne suis pas pire (bon, en toute transparance j'ai lu l'analyse des résultats dans le train avant de faire le test plus tard dans la journée, mais elle ne portait pas sur chaque question et les quelques réponses qui y étaient discutées portaient sur des choses que je savais, sauf pour une, la 16, mais par élimination j'aurais probablement choisi la bonne réponse).
Bref, sur 33 questions, 2 erreurs.
Mes erreurs: question 17 (alors qu'Alex l'aurait probablement eu facile, mais au moins j'hésitais entre ma bonne réponse et la mauvaise), et la 25 où avoir réfléchi quelques secondes j'aurais évité mon erreur.
Et vous, rarissimes amis lecteurs, quel est votre résultat?
En gros, ça démontre que ce n'est pas fort fort.
J'ai passé le test, disponible ici
Résultat? 94%. 2-3 coups de chance, mais en gros j'étais sûr de mes choix. Faut croire que je ne suis pas pire (bon, en toute transparance j'ai lu l'analyse des résultats dans le train avant de faire le test plus tard dans la journée, mais elle ne portait pas sur chaque question et les quelques réponses qui y étaient discutées portaient sur des choses que je savais, sauf pour une, la 16, mais par élimination j'aurais probablement choisi la bonne réponse).
Bref, sur 33 questions, 2 erreurs.
Mes erreurs: question 17 (alors qu'Alex l'aurait probablement eu facile, mais au moins j'hésitais entre ma bonne réponse et la mauvaise), et la 25 où avoir réfléchi quelques secondes j'aurais évité mon erreur.
Et vous, rarissimes amis lecteurs, quel est votre résultat?
2014-11-03
Le Pont Maurice Richard
Ainsi donc, la rumeur dit que ce sera le nom du futur pont de remplacement.
Meh. Rien contre le Rocket... mais ça ne colle pas. Ça va être comme pour l'aéroport qu'on continue à appeler Dorval.
Remarques inutiles:
Meh. Rien contre le Rocket... mais ça ne colle pas. Ça va être comme pour l'aéroport qu'on continue à appeler Dorval.
Remarques inutiles:
- Est-ce que l'autoroute qui passe dessus sera renumérotée autoroute 9?
- Est-ce que le pont sera sera suspendu?
- Si c'est le cas, pourra-t-il y avoir des émeutes?
- Le Rocket était ainsi nommé pour sa vitesse, sa fougue. Associer vitesse à quelque chose d'aussi bloqué que le Pont Champlain 2.0...
- Si le Rocket avait du feu dans les yeux quand il patinait, pourra-t-on avoir le feu au c.. quand on passera au péage?
Jour de manif
À chaque jour, monsieurm se tappe le voyagement jusqu'au centre-ville. Ça a ses avantages et inconvénients; un des avantages, c'est que parfois, il y a des manifs et comme mon lieu de travail du moment se trouvait à un endroit très très très névralgique et symbolique, quand il y a une grosse manif, je la vois passer en bas. Vendredi (31 octobre), c'était une belle. En plus c'était sur l'heure du midi alors pas besoin de se sentir coupable de les regarder passer.
Quelques constats:
Quelques constats:
- Beaucoup de monde. Ça a défilé longtemps, un gros 45 minutes sinon plus.
- Un autobus de la STM et une couple d'autos coin McGill / Viger sont arrivés juste avant la manif. Y'ont été bloqués là un sale bout.
- Plusieurs policiers devant les portes des tours à bureaux. Pas un manifestant n'allait entrer là.
- Un type grimpé dans la statue de la Reine Victoria est resté là longtemps à faire aller son drapeau du Québec. J'aurais pensé que les policiers l'auraient descendu de là, mais il est parti à la toute fin (avec probablement une tendinite).
- Atmosphère assez bon enfant, pour l'instant ça ne barde pas du tout.
- Par contre un groupe de marcheurs en particulier (incluant le gros panda du printemps étudiant) avait deux rangées de SWAT qui le suivait de chaque côté.
- Association Dignité Lanaudière: Y'a ça de bien dans les manifs, on découvre des groupes totalement obscurs
- Le camion reportage de Radio-Can a fermé ses portes assez vite quand le monde est arrivé
- Ah tiens un groupe avec percussions. Ça met de la vie
- Vu au travers de la foule: un Père Noël, un épouvantail, un faux cercueil, une couple de vaches... vive l'Halloween
- Y'a quelqu'un qui un klaxon de train. Ça résonne en maudit.
- Et à 13:00 pile ils finissent de passer. Super timing.
2014-10-19
2014-09-10
Liste d'autoroutes
Celui-là fera plaisir à Alex...
Quand j'ai écrit l'article précédent, la phrase où j'ai écrit que je prenais la 50 pratiquement d'un bout à l'autre à 1 km près m'a originalement fait penser: "dommage, ça aurait probablement été la première autoroute que j'aurais fait d'un bout à l'autre", puis "voyons, y'en a plein que j'ai fait d'un bout à l'autre", et finalement "lesquelles?"
Alors voilà, par autoroute:
Quand j'ai écrit l'article précédent, la phrase où j'ai écrit que je prenais la 50 pratiquement d'un bout à l'autre à 1 km près m'a originalement fait penser: "dommage, ça aurait probablement été la première autoroute que j'aurais fait d'un bout à l'autre", puis "voyons, y'en a plein que j'ai fait d'un bout à l'autre", et finalement "lesquelles?"
Alors voilà, par autoroute:
- Autoroute 5: Non. J'ai fait le bout entre la 50 et ce qui était à l'époque son extrémité nord. Par contre elle a été prolongée depuis. Pas certain d'avoir fait le bout entre la 50 et Ottawa
- Autoroute 10: Oui. D'un bout à l'autre. C'est ça étudier à Sherbrooke.
- Autoroute 13: Oui. D'un bout à l'autre, souvent pour aller à l'Aéropet
- Autoroute 15: Oui. D'un bout à l'autre, tant sur le segment Métropolitain / Laurentides que sur le segment Métropolitain / USA
- Autoroute 19: Oui. D'un bout à l'autre, et bien des fois!
- Autoroute 20: Non. Le tronçon Ontario / Montréal a été fait une fois ou deux, le tronçon Montréal / Rivière-du-Loup une couple de fois, mais le bypass de Rimouski, pas sûr, il me semble avoir pris la 132.
- Autoroute 25: Oui, y compris le pont à péage à un prix aberrant (mais ce n'est pas moi qui payait, wouhou!)
- Autoroute 30: Non. Il m'en manque des grands bouts. L'autoroute de la région de Montréal que j'ai le moins prise, assurément.
- Autoroute 31: Oui, mais pas souvent, pour aller à Joliette.
- Autoroute 35: Non. Autrefois, oui, mais elle a été prolongée vers les USA
- Autoroute 40: Oui, quoique le tronçon passé Québec, pas souvent.
- Autoroute 50: Non, il me manque le kilomètre entre la 15 et la 117, il me semble.
- Autoroute 55: Non, pas le bout au sud du St-Laurent (passé dans ce coin une seule fois et ce n'était pas la 55, il me semble)
- Autoroute 70: Non, ça doit faire 2-3 décennies que je ne suis pas allé dans cette région
- Autoroute 73: Non, surtout au sud du St-Laurent
- Autoroute 85: Non, mais presque oui. J'ai fait le trajet RDL - Nouveau Brunswick, mais encore ici, il y a eu prolongement depuis.
- Autoroute 410: Non, encore un cas d'autoroute qui a été prolongée.
- Autoroute 440 (Laval): Oui, souvent
- Autoroute 440 (Québec): Oui, mais probablement juste une fois ou deux.
- Autoroute 520: Oui, pour aller à l'aéropet, ou pour en sortir
- Autoroute 530: Non, pas sûr de l'avoir faite de bout en bout
- Autoroute 540 (Québec): Oui, je pense, mais pas souvent
- Autoroute 573: Oui, mais juste une fois je pense
- Autoroute 610: Oui, autant quand elle était le bout de la 10 que la 610 maintenant.
- Autoroute 640: Oui, et assez souvent dans chaque direction
- Autoroute 720: Oui, surtout quand j'habitais à Montréalopolis
- Autoroute 730: Non, mais peut-être que oui. Pas sûr.
- Autoroute 740: Non
- Autoroute 930: Oui. C'est un peu con tous ces bouts de 30... mais lui je pense bien être passé dessus, même s'il ne portait peut-être pas ce numéro
- Autoroute 955: Non. Autoroute un peu nowhere, surtout au sud de la 20.
Visitons la Capitale Nationale
À la fin de mes vacances annuelles au travail, j'avais quelques jours devant moi pour sortir un peu. Comme le tout était très dernière minute (à 2-3 jours de préavis), il fallait aller relativement proche.
À moitié par curiosité et à moitié pour rire, j'ai regardé les billets d'avion pour l'Europe, même si ce n'était pas sérieux du tout (pas pour 3 jours quand même!). Ouf, pas achetable! Rien en bas de 1500... wow. Comme je disais, restait à voir plus proche, et rapidement le choix était entre Ottawa, Québec ou Boston. J'ai quand même fait quelques visites à Québec dans les dernières années pour le vélo, alors ça me tentait moins d'y retourner. Boston me tentait, mais le 5 heures de route me tentait moins, surtout que je partais seul (ça fait du bien des fois, même si j'adore ma famille!). Donc, Ottawa. Et en plus, ça a le mérite de se faire en à peu près deux heures.
Restait à trouver l'hôtel. Je voulais de quoi de central pour ne pas avoir à sortir l'auto. Finalement j'ai booké de quoi à Gatineau et grâce à la magie d'un site se traduisant par Câble chaud, j'ai eu un gros deal (sauvé à peu près 50$ de la nuit) au Crowne Plaza. Grosse chambre, vue sur Ottawa (et sur le boulevard achalandé en bas, pas pensé à ça!), impeccable et irréprochable. Le stationnement était un peu cher, mais bon, au prix de la chambre...
Jour 1: Comme j'avais la chambre assez tard, je suis parti de la maison sur l'heure du midi. J'ai pris la 50 pratiquement d'un bout à l'autre (me manquait seulement le dernier km entre la 15 e la 117) et c'est un charme, cette autoroute! Je l'avais déjà utilisé la fin de semaine une couple de fois pour aller moins loin, alors j'ai été un peu surpris du volume de camions parce que cette fois-ci j'étais en semaine, mais il y a assez de voies de dépassement pour que ça ne soit pas un problème. Y'a juste un no mans land un peu moche entre Mirabel et Lachute, mais sinon c'est plutôt joli dans les collines de l'Outaouais.
Mon plan initial était de faire un musée quelconque puis de rentrer à l'hôtel. J'erre un peu dans Gatineau et je manque l'entrée du pont que je voulais prendre (Portage) et je me retrouve au pont Alexandra et sa grosse passerelle piétons, de l'autre bord du Parlement. Je passe ensuite devant le bureau pour les visites guidées, demain matin ça serait amusant... mais on ne peut pas booker pour le lendemain, seulement le jour même. Dommage, je reviendrai, quoique... reste-t-il de la place pour aujourd'hui? Ah ben oui tiens, une seule, pas mal la dernière pour la dernière visite dans 20 minutes. À l'entrée je croise un guide qui ressemble de façon troublante à Justin Trudeau et la visite commence. C'est intéressant, quoique je me suis rendu compte que j'en connaissais plus que je pensais sur le contenu de la visite. Quand même une couple d'occasions de fous rires réprimés, gardons le décorum. Et puisque c'était en fin d'après-midi, belle lumière, surtout dans la bibliothèque.
À la sortie, je brette un peu dans Ottawa avant de retourne à Gatineau; j'y trouve un St-Hubert où j'ai trop mangé (le pudding chômeur est quand même un classique de vacances), puis retour à l'hôtel. Ah, tiens, ils ont le poste qui diffuse la Vuelta, quel hôtel civilisé...
Jour 2: Levé tard (c'est à dire à 8h00, quand on a un enfant c'est grasse matinée!), puis parti à la recherche d'une caisse pop. J'en avait vu une hier, mais où? Finalement je trouve, puis je traverse à Ottawa où je décide d'aller voir le Musée de la Guerre, vive le Canada. Beau musée quand même et relativement pas trop propagandiste. Pour une raison quelconque, les mannequins sont bleus, guerre de Schtroumpfs? Une section bien détaillée sur les Plaines d'Abraham, fair enough mais bon, ça ne parle pas trop des autres fois avant où les anglais se sont cassés la gueule en voulant aller prendre Québec (quand ils se rendaient...). Et dans les sections sur les deux guerres mondiales, disons que les crises de la conscription sont passées très très rapidement. Par contre une section intéressante sur la guerre des boers, pas mal moins connue.
En sortant du musée, je suis fasciné de voir à quel point c'est bizarre d'avoir un aussi grand site non développé (LeBreton flats) si près du centre-ville, à un point tel que j'ai été voir sur wikipedia l'histoire de la place (qui a passé d'arnaque à zone résidentielle à industrielle à dompe à neige et qui va redevenir résidentielle). Mais autrement j'ai bien apprécié le nombre d'arbres et surtout de piste cyclables à Ottawa. Beaucoup d'aménagements pour le vélo utilitaire ou récréatif (un étant pas toujours compatible avec l'autre, mais ici les deux ont leur place).
En retournant vers le centre-ville, je traverse le quartier un peu plus business sur l'heure du midi, mais ouin, pas très gros. Dîner sur la rue Sparks, rue piétonnière qui est supposée être très dynamique, l'idée est bonne mais c'est tranquille quand même, ce qui ajoute aux clichés sur Ottawa. Après dîner, descente par une rue un peu plus commerciale dont le nom m'échappe, virage à gauche à je ne sais plus quelle autre rue et tiens, à peu près 10 minutes après avoir largué le centre-ville, je suis dans une rue digne de la banlieue. C'est petit, Ottawa... je traverse un pont qui semble assez neuf plein de cadenas (rendu ici aussi faut croire) et je longe le Canal Rideau jusqu'au coeur de la ville. Je fais le tour du Rideau Centre (quand même assez gros) et je sors du côté du Marché By en me demandant pourquoi en anglais c'est Byward Market et en français Marché By. Je me demande aussi s'il y a lien de parenté avec Grand-Papa By, ou Bi, m'enfin. Plein de commerces mais moins de maraîchers que j'aurais pensé.
Je décide d'aller marcher jusque vers Rideau Hall, mais en chemin je me retrouve dans un quartier assez moche avec du monde un peu paumé sur le bord de la rue, du genre qui s'échange de l'argent en regardant autour d'eux. Moins touristique mettons. On va laisser tomber la longue marche dans ce quartier... retour vers le centre-ville puis vers l'hôtel pour un break mérité. D'autres impressions en marchant: Ottawa, ce n'est pas si gros, même si j'ai trouvé le moyen d'en marcher un coup. Et dieu que je commence à faire une overdose d'unité nationale, y'a de la feuille d'érable au pied carré....
À l'heure du souper, je sors à nouveau les bottines pour marcher jusque dans le chinatown où je rejoins un vieil ami pas vu depuis l'époque universitaire. Échange de vieilles histoires et de nouvelles, pas mal le fun, faudra remettre ça.
Jour 3: Ouuffff racké... selon une approximation Google Maps, j'ai marché un 25-27km depuis 2 jours sur le ciment et l'asphalte. Je prévoyais aller rouler au Parc de la Gatineau mais en plus le temps est lourd... les côtes perdent un peu d'attrait. Je décide plutôt d'aller rouler le long du Canal Rideau, petite sortie tranquille à faire des photos. En chemin je croise un triathlon, sur la piste cyclable pas trop achalandée je tenais le même rythme qu'un gars sur la rue, wheeee. N'empêche que le vélo émet des bruits bizarres. Est-ce que ce sont les souliers neufs qui grincent dans les pédales? On dirait pas... faudra investiguer. Et pour finir, je remet tout le stock dans l'auto, et la 50 dans l'autre sens (moins de trucks, plus de roulottes) jusqu'à la maison en saluant au passage peut-être pour la dernière fois l'aérogare de Mirabel, une belle merveille si fonctionnelle remplacée par une chochonnerie d'aéroport mal foutu dont l'échangeur d'accès ne sera pas fini avant 2021, après grosso modo 15 ans de travaux...
À moitié par curiosité et à moitié pour rire, j'ai regardé les billets d'avion pour l'Europe, même si ce n'était pas sérieux du tout (pas pour 3 jours quand même!). Ouf, pas achetable! Rien en bas de 1500... wow. Comme je disais, restait à voir plus proche, et rapidement le choix était entre Ottawa, Québec ou Boston. J'ai quand même fait quelques visites à Québec dans les dernières années pour le vélo, alors ça me tentait moins d'y retourner. Boston me tentait, mais le 5 heures de route me tentait moins, surtout que je partais seul (ça fait du bien des fois, même si j'adore ma famille!). Donc, Ottawa. Et en plus, ça a le mérite de se faire en à peu près deux heures.
Restait à trouver l'hôtel. Je voulais de quoi de central pour ne pas avoir à sortir l'auto. Finalement j'ai booké de quoi à Gatineau et grâce à la magie d'un site se traduisant par Câble chaud, j'ai eu un gros deal (sauvé à peu près 50$ de la nuit) au Crowne Plaza. Grosse chambre, vue sur Ottawa (et sur le boulevard achalandé en bas, pas pensé à ça!), impeccable et irréprochable. Le stationnement était un peu cher, mais bon, au prix de la chambre...
Jour 1: Comme j'avais la chambre assez tard, je suis parti de la maison sur l'heure du midi. J'ai pris la 50 pratiquement d'un bout à l'autre (me manquait seulement le dernier km entre la 15 e la 117) et c'est un charme, cette autoroute! Je l'avais déjà utilisé la fin de semaine une couple de fois pour aller moins loin, alors j'ai été un peu surpris du volume de camions parce que cette fois-ci j'étais en semaine, mais il y a assez de voies de dépassement pour que ça ne soit pas un problème. Y'a juste un no mans land un peu moche entre Mirabel et Lachute, mais sinon c'est plutôt joli dans les collines de l'Outaouais.
Mon plan initial était de faire un musée quelconque puis de rentrer à l'hôtel. J'erre un peu dans Gatineau et je manque l'entrée du pont que je voulais prendre (Portage) et je me retrouve au pont Alexandra et sa grosse passerelle piétons, de l'autre bord du Parlement. Je passe ensuite devant le bureau pour les visites guidées, demain matin ça serait amusant... mais on ne peut pas booker pour le lendemain, seulement le jour même. Dommage, je reviendrai, quoique... reste-t-il de la place pour aujourd'hui? Ah ben oui tiens, une seule, pas mal la dernière pour la dernière visite dans 20 minutes. À l'entrée je croise un guide qui ressemble de façon troublante à Justin Trudeau et la visite commence. C'est intéressant, quoique je me suis rendu compte que j'en connaissais plus que je pensais sur le contenu de la visite. Quand même une couple d'occasions de fous rires réprimés, gardons le décorum. Et puisque c'était en fin d'après-midi, belle lumière, surtout dans la bibliothèque.
À la sortie, je brette un peu dans Ottawa avant de retourne à Gatineau; j'y trouve un St-Hubert où j'ai trop mangé (le pudding chômeur est quand même un classique de vacances), puis retour à l'hôtel. Ah, tiens, ils ont le poste qui diffuse la Vuelta, quel hôtel civilisé...
Jour 2: Levé tard (c'est à dire à 8h00, quand on a un enfant c'est grasse matinée!), puis parti à la recherche d'une caisse pop. J'en avait vu une hier, mais où? Finalement je trouve, puis je traverse à Ottawa où je décide d'aller voir le Musée de la Guerre, vive le Canada. Beau musée quand même et relativement pas trop propagandiste. Pour une raison quelconque, les mannequins sont bleus, guerre de Schtroumpfs? Une section bien détaillée sur les Plaines d'Abraham, fair enough mais bon, ça ne parle pas trop des autres fois avant où les anglais se sont cassés la gueule en voulant aller prendre Québec (quand ils se rendaient...). Et dans les sections sur les deux guerres mondiales, disons que les crises de la conscription sont passées très très rapidement. Par contre une section intéressante sur la guerre des boers, pas mal moins connue.
Schtroumpf Autochtone
Schtroumpf Colonial
Schtroumpf Artilleur
En sortant du musée, je suis fasciné de voir à quel point c'est bizarre d'avoir un aussi grand site non développé (LeBreton flats) si près du centre-ville, à un point tel que j'ai été voir sur wikipedia l'histoire de la place (qui a passé d'arnaque à zone résidentielle à industrielle à dompe à neige et qui va redevenir résidentielle). Mais autrement j'ai bien apprécié le nombre d'arbres et surtout de piste cyclables à Ottawa. Beaucoup d'aménagements pour le vélo utilitaire ou récréatif (un étant pas toujours compatible avec l'autre, mais ici les deux ont leur place).
En retournant vers le centre-ville, je traverse le quartier un peu plus business sur l'heure du midi, mais ouin, pas très gros. Dîner sur la rue Sparks, rue piétonnière qui est supposée être très dynamique, l'idée est bonne mais c'est tranquille quand même, ce qui ajoute aux clichés sur Ottawa. Après dîner, descente par une rue un peu plus commerciale dont le nom m'échappe, virage à gauche à je ne sais plus quelle autre rue et tiens, à peu près 10 minutes après avoir largué le centre-ville, je suis dans une rue digne de la banlieue. C'est petit, Ottawa... je traverse un pont qui semble assez neuf plein de cadenas (rendu ici aussi faut croire) et je longe le Canal Rideau jusqu'au coeur de la ville. Je fais le tour du Rideau Centre (quand même assez gros) et je sors du côté du Marché By en me demandant pourquoi en anglais c'est Byward Market et en français Marché By. Je me demande aussi s'il y a lien de parenté avec Grand-Papa By, ou Bi, m'enfin. Plein de commerces mais moins de maraîchers que j'aurais pensé.
Je décide d'aller marcher jusque vers Rideau Hall, mais en chemin je me retrouve dans un quartier assez moche avec du monde un peu paumé sur le bord de la rue, du genre qui s'échange de l'argent en regardant autour d'eux. Moins touristique mettons. On va laisser tomber la longue marche dans ce quartier... retour vers le centre-ville puis vers l'hôtel pour un break mérité. D'autres impressions en marchant: Ottawa, ce n'est pas si gros, même si j'ai trouvé le moyen d'en marcher un coup. Et dieu que je commence à faire une overdose d'unité nationale, y'a de la feuille d'érable au pied carré....
À l'heure du souper, je sors à nouveau les bottines pour marcher jusque dans le chinatown où je rejoins un vieil ami pas vu depuis l'époque universitaire. Échange de vieilles histoires et de nouvelles, pas mal le fun, faudra remettre ça.
Jour 3: Ouuffff racké... selon une approximation Google Maps, j'ai marché un 25-27km depuis 2 jours sur le ciment et l'asphalte. Je prévoyais aller rouler au Parc de la Gatineau mais en plus le temps est lourd... les côtes perdent un peu d'attrait. Je décide plutôt d'aller rouler le long du Canal Rideau, petite sortie tranquille à faire des photos. En chemin je croise un triathlon, sur la piste cyclable pas trop achalandée je tenais le même rythme qu'un gars sur la rue, wheeee. N'empêche que le vélo émet des bruits bizarres. Est-ce que ce sont les souliers neufs qui grincent dans les pédales? On dirait pas... faudra investiguer. Et pour finir, je remet tout le stock dans l'auto, et la 50 dans l'autre sens (moins de trucks, plus de roulottes) jusqu'à la maison en saluant au passage peut-être pour la dernière fois l'aérogare de Mirabel, une belle merveille si fonctionnelle remplacée par une chochonnerie d'aéroport mal foutu dont l'échangeur d'accès ne sera pas fini avant 2021, après grosso modo 15 ans de travaux...
2014-07-30
Fâchons nous pour des pinottes!
Cette semaine on apprenait que la STM a demandé à la Commission de
Toponymie 19 changements de noms, afin de s'harmoniser aux noms de rue.
Par exemple, la station Cadillac devient De Cadillac, comme le nom de la
rue.
Pertinent ou pas? Boaf, ça ne changera pas grand chose à la vie de quiconque. Mais évidemment, un certain journal qui est comme par hasard toujours en train de blaster la STM se fâche et crie au scandale en disant que ça coûte 125000$, etc, etc.
En fait, le 125000, c'était uniquement pour une station qui elle, a revu sa signalétique modifiée (Square Victoria OACI). Pour les autres stations, le changement se fera surtout dans les documents écrits, au fur et à mesure qu'ils seront révisés.
Mais bon, le monde voit 125000$ et ça hurle au gaspillage, la honte, on devrait quasiment lyncher le CA à les entendre.
Mais monsieurm, sans être apologiste de la STM, sait regarder des chiffres.
On dit donc 125000. Selon le budget de la STM (sur leur site web), le total des dépenses (en milliers de $) pour 2014 est de 1 304 535. Donc, si on fait un émiment calcul fort complexe, (125 / 1 304 535) x 100 = 0.09581% des dépenses de l'année. On s'entend tu que c'est négligeable? Juste en cotisations à la CSST, la STM paie bien plus que ça!
J'ai cherché brièvement le salaire moyen au Québec, ça varie quand même beaucoup selon les interprétations, alors je vais assumer un salaire de 45000, ce qui n'est probablement pas le cas mais qui donne quand même une idée. Sur ce salaire, 0.09581%, c'est l'équivalent de 4.31$, bref à peu près l'équivalent d'un hot-dog et d'une patate frite dans un stand à patates à quelque part en campagne.
Ok, cet argent n'était peut-être pas une dépense nécessaire. Mais ce n'est pas ça qui fera une grosse différence à la fin de l'année sur l'ensemble du budget.
Pertinent ou pas? Boaf, ça ne changera pas grand chose à la vie de quiconque. Mais évidemment, un certain journal qui est comme par hasard toujours en train de blaster la STM se fâche et crie au scandale en disant que ça coûte 125000$, etc, etc.
En fait, le 125000, c'était uniquement pour une station qui elle, a revu sa signalétique modifiée (Square Victoria OACI). Pour les autres stations, le changement se fera surtout dans les documents écrits, au fur et à mesure qu'ils seront révisés.
Mais bon, le monde voit 125000$ et ça hurle au gaspillage, la honte, on devrait quasiment lyncher le CA à les entendre.
Mais monsieurm, sans être apologiste de la STM, sait regarder des chiffres.
On dit donc 125000. Selon le budget de la STM (sur leur site web), le total des dépenses (en milliers de $) pour 2014 est de 1 304 535. Donc, si on fait un émiment calcul fort complexe, (125 / 1 304 535) x 100 = 0.09581% des dépenses de l'année. On s'entend tu que c'est négligeable? Juste en cotisations à la CSST, la STM paie bien plus que ça!
J'ai cherché brièvement le salaire moyen au Québec, ça varie quand même beaucoup selon les interprétations, alors je vais assumer un salaire de 45000, ce qui n'est probablement pas le cas mais qui donne quand même une idée. Sur ce salaire, 0.09581%, c'est l'équivalent de 4.31$, bref à peu près l'équivalent d'un hot-dog et d'une patate frite dans un stand à patates à quelque part en campagne.
Ok, cet argent n'était peut-être pas une dépense nécessaire. Mais ce n'est pas ça qui fera une grosse différence à la fin de l'année sur l'ensemble du budget.
2014-07-25
C'est plus beau par là
Article sur lapresse qui parle des gens qui, en vacances, aiment mieux les beaux chemins aux chemins rapides.
Je fais partie de cette sorte de monde (quoique si une journée j'ai à faire plus d'autoroute pour aller plus loin, ça ne me gêne pas non plus). C'est bien plus beau par les petites routes tranquilles, et en Europe entre autres j'en ai fait pas mal (souvenirs d'un passage en Normandie avec Alex où on fouillait la carte Michelin pour trouver les plus belles petites routes).
L'article dit donc:
-"Eille Roger, checke donc ça si c'est beau!"
-"Ah! Même pas besoin de checker, mon téléphone me dit que c'est beau!"
Je ne suis apparemment pas la seule, car l'équipe espagnole de Yahoo travaille sur une application qui fait un pied de nez au temps parcouru. L'équipe a mis au point un outil qui trouve le chemin le plus beau.Hmmm. Bravo Yahoo-Espagne. C'est ben le fun, mais y'a quelque chose qui existe déjà: ça s'appelle la carte Michelin. Tous les beaux parcours sont déjà surlignés en vert. Et le site viamichelin permet de faire un itinéraire en les favorisant. Mais bon, checkez ben ça... vous allez voir plein de gens sur les belles routes, mais le nez penché sur leur téléphone à poche pour bien suivre le chemin, sans regarder autour d'eux!
-"Eille Roger, checke donc ça si c'est beau!"
-"Ah! Même pas besoin de checker, mon téléphone me dit que c'est beau!"
2014-07-07
2014-07-06
Statistiques avancées
La grosse mode du moment au hockey, ce sont les stats "avancées". Les plus ou moins? Oubliez ça, c'est out. Les buts, les passes? pffffrt, du balai!
Maintenant, on parle par exemple de
CORSI: Un peu comme les +/-, mais avec les tirs. Votre équipe tire quand vous êtes sur la glace? +1. Votre équipe accorde un tir? -1. Et c'est bon pour les tirs au buts, les tirs ratés et les tirs bloqués.
FENWICK: Même chose que Corsi, mais sans les tirs bloqués.
% ARRÊTS SUR LA GLACE: Le % de tirs arrêtés des gardiens quand un joueur X est sur la glace. Ça devrait donner une indication à savoir si X est chanceux ou pas (normalement, ça devrait se rapprocher de la moyenne de l'équipe; si c'est en-dessous, X est malchanceux, si c'est au-dessus, X est chanceux).
% TIRS SUR LA GLACE: Le % de tirs qui comptent des buts quand X est sur la glace. Encore là, mesure un peu la chance.
PDO: Somme du % d'arrêts sur la glace et du % de tirs sur la glace. Normalement, ça devrait tendre vers 100. Si c'est au-dessus, il y a de la chance, sinon, pas de chance.
% DE ZONE DE DÉPART: Le % de mise en jeu (excluant la zone neutre) qui sont pris en zone offensive. En bas de 46%, on a affaire à des joueurs plus défensifs avec une qualité d'opposition plus élevée.
À priori, tout ça a quand même de l'allure. Une équipe qui a plus de possession de rondelle (donc bon Corsi) devrait gagner plus souvent. Mais selon moi, il y a quelques grosses failles à ce système de mesure. Je ne dis pas qu'il faut tout jeter aux poubelles, loin de là... mais il faut se garder une petite gêne avant de jurer par ça seulement.
De un, le hockey est un jeu d'équipe. Il s'agit que ton équipier fasse une bévue, un tir est pris, woups, -1 corsi. Tu n'as rien fait de mal, tu as admirablement bien joué ta position, mais c'est ça pareil. Tu as beau prendre Wayne Gretzky, tu le mets dans une équipe minable avec un mauvais système défensif et malgré tout son talent, il n'aura pas un bon corsi.
Ensuite, pratiquement toutes ces stats sont basées sur le nombre de tirs. Le problème, c'est que le nombre de tirs n'est pas nécessairement un bon indice du temps de possession. Pensez aux russes dans les années 70, considérés comme une des meilleures équipes de tous les temps. Ils avaient un temps de possession ahurissant. Et pourtant, ils ne tiraient presque pas. Mais chaque tir était d'une qualité et d'une précision admirable et était une réelle chance de marquer.
Gros impact aussi: avec qui on joue. Je suis un défenseur potable, j'ai des stats avancée qui sont décentes. On me fait jouer avec le meilleur défenseur du club: ah tiens, mes stats montent. Il se blesse, on me fait jouer avec une verte recrue. Oups, mes stats descendent. Pourtant, je suis le même joueur.
Impact aussi: où on joue. Je joue avec les Capitals de 2011. Dans ma saison, j'affronte six fois des équipes minables comme Tampa, Floride, Caroline ou Atlanta, des équipes minables défensivement (3 équipes sur 5 de la division hors des séries). J'ai un super Corsi puisque mes adversaires sont souvent de la schnoutte. Woups, je suis échangé aux Ducks. Et là j'affronte six fois les Sharks, les Kings, les Coyotes et les Stars. 4 équipes sur 5 dans ma division font les séries, et la cinquième passe à deux points de les faire. Pense que mon Corsi sera pas mal moins reluisant.
Le hockey demeure un sport d'intangibles. Il y a une couple d'années, j'ai vu un match Montréal-Washington au Centre Bell. Deux fois en première période, Komisarek (pas mal sûr qu'il est loin d'être un héros des stats avancées) a solidement (mais légalement) étampé Semin dans la bande quand il entrait dans la zone. Pour le reste du match, dès que Semin arrivait, levait les yeux et voyait Komisarek, il ralentissait et tentait une passe molle. Il n'a rien foutu du reste du match. Et pourtant, il n'y a pas de stat avancée pour ça.
Bref, elles sont un indicateur intéressant, mais pas une finalité en soi.
Maintenant, on parle par exemple de
CORSI: Un peu comme les +/-, mais avec les tirs. Votre équipe tire quand vous êtes sur la glace? +1. Votre équipe accorde un tir? -1. Et c'est bon pour les tirs au buts, les tirs ratés et les tirs bloqués.
FENWICK: Même chose que Corsi, mais sans les tirs bloqués.
% ARRÊTS SUR LA GLACE: Le % de tirs arrêtés des gardiens quand un joueur X est sur la glace. Ça devrait donner une indication à savoir si X est chanceux ou pas (normalement, ça devrait se rapprocher de la moyenne de l'équipe; si c'est en-dessous, X est malchanceux, si c'est au-dessus, X est chanceux).
% TIRS SUR LA GLACE: Le % de tirs qui comptent des buts quand X est sur la glace. Encore là, mesure un peu la chance.
PDO: Somme du % d'arrêts sur la glace et du % de tirs sur la glace. Normalement, ça devrait tendre vers 100. Si c'est au-dessus, il y a de la chance, sinon, pas de chance.
% DE ZONE DE DÉPART: Le % de mise en jeu (excluant la zone neutre) qui sont pris en zone offensive. En bas de 46%, on a affaire à des joueurs plus défensifs avec une qualité d'opposition plus élevée.
À priori, tout ça a quand même de l'allure. Une équipe qui a plus de possession de rondelle (donc bon Corsi) devrait gagner plus souvent. Mais selon moi, il y a quelques grosses failles à ce système de mesure. Je ne dis pas qu'il faut tout jeter aux poubelles, loin de là... mais il faut se garder une petite gêne avant de jurer par ça seulement.
De un, le hockey est un jeu d'équipe. Il s'agit que ton équipier fasse une bévue, un tir est pris, woups, -1 corsi. Tu n'as rien fait de mal, tu as admirablement bien joué ta position, mais c'est ça pareil. Tu as beau prendre Wayne Gretzky, tu le mets dans une équipe minable avec un mauvais système défensif et malgré tout son talent, il n'aura pas un bon corsi.
Ensuite, pratiquement toutes ces stats sont basées sur le nombre de tirs. Le problème, c'est que le nombre de tirs n'est pas nécessairement un bon indice du temps de possession. Pensez aux russes dans les années 70, considérés comme une des meilleures équipes de tous les temps. Ils avaient un temps de possession ahurissant. Et pourtant, ils ne tiraient presque pas. Mais chaque tir était d'une qualité et d'une précision admirable et était une réelle chance de marquer.
Gros impact aussi: avec qui on joue. Je suis un défenseur potable, j'ai des stats avancée qui sont décentes. On me fait jouer avec le meilleur défenseur du club: ah tiens, mes stats montent. Il se blesse, on me fait jouer avec une verte recrue. Oups, mes stats descendent. Pourtant, je suis le même joueur.
Impact aussi: où on joue. Je joue avec les Capitals de 2011. Dans ma saison, j'affronte six fois des équipes minables comme Tampa, Floride, Caroline ou Atlanta, des équipes minables défensivement (3 équipes sur 5 de la division hors des séries). J'ai un super Corsi puisque mes adversaires sont souvent de la schnoutte. Woups, je suis échangé aux Ducks. Et là j'affronte six fois les Sharks, les Kings, les Coyotes et les Stars. 4 équipes sur 5 dans ma division font les séries, et la cinquième passe à deux points de les faire. Pense que mon Corsi sera pas mal moins reluisant.
Le hockey demeure un sport d'intangibles. Il y a une couple d'années, j'ai vu un match Montréal-Washington au Centre Bell. Deux fois en première période, Komisarek (pas mal sûr qu'il est loin d'être un héros des stats avancées) a solidement (mais légalement) étampé Semin dans la bande quand il entrait dans la zone. Pour le reste du match, dès que Semin arrivait, levait les yeux et voyait Komisarek, il ralentissait et tentait une passe molle. Il n'a rien foutu du reste du match. Et pourtant, il n'y a pas de stat avancée pour ça.
Bref, elles sont un indicateur intéressant, mais pas une finalité en soi.
La 20, ou ben la 40?
Article de blog sur lapresse sur un débat amical interne à la salle de rédaction à savoir quelle autoroute est mieux pour aller à Québec en partant de Montréal (mon choix: la 40 par habitude, mais c'est parce que pars de la rive nord).
Alors voici les critères qui sont sortis (pas super sérieux), et mes commentaires (pas plus sérieux) au travers entre parenthèses
D’un côté, il y a celles qui jurent que la 20 est bien mieux parce que…
Et de l’autre, les dévouées de la 40 parce que…
En prime, voici les arguments monsieurm tout aussi frivoles pour prendre la 40 (je répète que mon choix n'est pas du tout basé sur le fait que je parte de la rive nord, non non, je vous le dis!)
Alors voici les critères qui sont sortis (pas super sérieux), et mes commentaires (pas plus sérieux) au travers entre parenthèses
D’un côté, il y a celles qui jurent que la 20 est bien mieux parce que…
- Le paysage est plus beau (beau, la 20? c'est en plein champ tout le long!)
- Il y a plus de repères (faux argument... plus de repères quand on est habitués. Parce que Rang des Épinettes d'un bord ou Rang Ste-Philomène de l'autre, quand on ne connaît pas, ça ne dit pas grand chose).
- Il y a le Madrid (bon point, quoique ça a pas mal changé semble-t-il)
- Les stations-service sont bien situées et permettent de faire des pauses stratégiques (vraiment? il me semble que passé Laurier-Station vers Montréal il y a un interminable désert)
- La vue à l’arrivée des ponts à Québec est magnifique (c'est vrai, par contre l'arrivée par les hauteurs de la 40 n'est pas mal non plus, il me semble qu'après l'info-touriste on a une belle vue de la ville)
- On évite le trafic de la 40, à la sortie de Montréal (pour se prendre celui de la 20)
- Il y a un Ashton avant d’arriver, à St-Nicolas, pour une pause poutine (peut-être. pas un fan de poutine)
- Les noms de villages sont plus étonnants (coup de coeur pour Issoudun) (ça,c'est vrai, quoique je donne un point à Yamachiche sur la rive nord)
- L’arrivée à Sainte-Foy nous met dans l’ambiance de la ville plus vite (à 3-4km près, les deux autoroutes débouchent au même point)
- C’est la route qu’avaient prise les personnages de Québec-Montréal (mouin, ok)
Et de l’autre, les dévouées de la 40 parce que…
- Le paysage est plus beau (plus varié, peut-être, mais plus beau?)
- On longe le Lac Saint-Pierre (c'est vrai, quoiqu'on le voit pas assez)
- L’arrivée à Québec est plus simple : il n’y a pas de pont à traverser (c'est pas ben ben compliqué traverser les ponts de Québec)
- L’accès au Vieux-Québec est plus direct (je ne vois pas comment, les deux autoroutes débouchant au même endroit ou presque)
- Il y a moins de rénovation sur l’autoroute (possible, pour l'instant)
- Le passage par Trois-Rivières permet de faire une pause, avec plusieurs options restos (bon point)
- La vue de la Rive-Sud est belle à partir de Grondines (pas à partir de l'autoroute)
- On peut faire un bout sur le chemin du Roy (oui mais là ça sort du débat, non?)
- Et faire une pause crème glacée chez Caillette à Maskinongé (et manger du fromage qui fait couic couic)
- Le fleuve n’est jamais loin (mais jamais visible ou presque)
En prime, voici les arguments monsieurm tout aussi frivoles pour prendre la 40 (je répète que mon choix n'est pas du tout basé sur le fait que je parte de la rive nord, non non, je vous le dis!)
- Au moins, ça tourne de temps en temps
- On a pas à se taper Champlain ou le tunnel pour aller chercher la 20
- Jolie vue du Pont Laviolette au loin à Trois Rivières
- Pas d'interminable désert comme passé Laurier-Station
- Un chemin alternatif (138) à proximité quand c'est bloqué
- Le détour dans Trois Rivières pour se réveiller un peu
- Le fait que la grosse ville (Trois Rivières) coupe grosso modo la route en 2 (alors que sur la 20, Drummond c'est au tiers)
- La vue sur les montagnes avant Québec
- Une couple de belles rivières
- Le rest area de Ewoks au Point du Jour
2014-05-09
Triste période pour le vélo urbain
Ça jase beaucoup cette semaine de sécurité à vélo suite aux tragiques incidents sur St-Denis (où je ne me souviens pas avoir passé à vélo, mais pour y avoir passé en auto j'avoue que ce n'est pas l'endroit du siècle où j'aimerais rouler - chose certaine si j'y allais, je roulerais en plein milieu de la voie pour ne pas me faire squeezer, et je mettrais du poids sur les pédales pour sortir de là au plus vite) et St-Urbain (déjà passé par cette intersection et ce n'était pas pire qu'aileurs).
Depuis que je ne suis plus Despote de Rosemont (et surtout depuis que j'ai changé d'emploi, avec impossibilité de rentrer mon vélo avec moi au travail pour une protection antivol absolue), j'ai cessé d'aller travailler à vélo, ce que je faisais de temps en temps avant ça. Pour le faire maintenant, il faudrait que je traverse Montréal nord-sud, une activité pas forcément agréable (je cherche encore un chemin où c'est possible de le faire sans risquer de se faire écrapoutir à chaque coin de rue).
Mais ça m'a fait penser à ceci: où sont les pires endroits où j'ai pu rouler dans la région de Montréal? Voici une liste, qui est un mélange d'endroits que je trouvais dangereux et/ou mal foutus et/ou désagréables.
1- Viaduc de la Mort, St-Joseph / Iberville: Même pour les autos, il est dangereux celui là, c'est à peu près le pire coin de rue à Montréal. Les deux rues descendent, gros murs de soutien de chaque côté alors on a aucune idée de ce qui s'en vient sur l'autre rue. Et pour couronner le tout, une voie ferrée au-dessus, ce qui rend la visibilité pas mal nulle. À chaque fois que j'ai passé par là (toujours sur St-Joseph), c'était justement un cas de "on sa met au milieu de la voie être bien vu par les autos et ce, avant même l'intersection. Au moins la rue s'élargissait tout de suite après le tunnel alors c'était possible de prendre la voie de droite ensuite qui était plus sécuritaire.
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(la solution: être à la même place que la moto)
2- Notre-Dame Est. Quand j'étais dans Rosemont, j'aimais parfois aller à la pointe est de l'Île; passé les raffineries (étrangement pas un bout si pire, c'est laid mais il y a un bon espace pour la piste cyclable et aucune intersection alors ce n'est pas dangereux) le trajet a un peu d'intérêt.Mais avant les raffineries, en fait, avant la 25... ouache. Il y a une espèce de pseudo-piste cyclable sur le bord de Notre-Dame, mais c'est plein de circulation lourde, et c'est très magané, en plus de partager le trottoir (où peu de piétons s'aventurent de toute façon). Définitivement pas un endroit convivial, et j'ai cherché pendant longtemps un contournement potable que j'ai trouvé: Hochelaga. C'est très large même si c'est un peu passant et passé Dickson, il y a la base militaire alors peu d'intersections (ou mieux encore, la petite piste peu connue qui longe Souligny).
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(jeu: où est la piste cyclable?)
3- Le chemin St-Charles, dans un no mans land entre Charlemagne, Le Gardeur et Lachenaie. Une belle sortie à faire à partir de la rive-nord consiste à aller se balader dans le coin du chemin de la Cabane Ronde (s'il existe encore une parcelle d'asphalte dessus), et revenir via le long de la rivière l'Assomption. Ceci implique de prendre un bout du chemin St-Charles. De Terrebonne à la 40 celui-ci est habituellement beau (quoique de plus en plus achalandé depuis quelques années), mais le petit bout entre la 40 et le boulevard Céline Dion (si si!) à Charlemagne... ouf. Il faut d'abord passer sur la route commerciale qui devient la 640. Déjà, pas mal de circulation et ça va vite. Juste avant la 640, on tourne sur un chemin pas tellement large et magané où ça roule très très vite. La bonne nouvelle du jour, c'est que ce coin là est en plein développement (un autre joyeux domaine de grosses maisons prétentieuses) et que selon Google Maps, ils ont rajouté une belle voie cyclable en retrait de la route sur une bonne portion du chemin.
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(ça a l'air beau comme ça, mais rajoutez 15-20 chars qui vous frôlent à 70-80, c'est moins agréable)
4- La piste cyclable Rachel. Existe-t-il une piste cyclable plus mal foutue à Montréal? Quand je voyageais à vélo pour le travail, je passais souvent par là le soir. Le nombre de fois où des voitures tournant à gauche ne regardaient pas si un vélo s'en venait... c'était vraiment un cas de toujours rouler avec une main sur le frein. À noter que la piste sur Notre-Dame était un poil moins pire car moins d'intersections, mais en même temps elle était encore plus en retrait de la route alors la circulation plus rapide pensait encore moins à regarder. Très dangereux; j'ai déjà dû faire un freinage d'urgence avant/arrière qui m'a fait passer par-dessus le guidon pour éviter la collision avec une madame qui n'a jamais regardé (une chance que moi, je l'avais vue).
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(ah ben, des cônes oranges)
5- Côte Ste-Catherine / Parc / Mont-Royal: On s'entend que pour le cycliste plus sportif à Montréal, la Camilien-Houde est une belle destination. Côte d'envergure, c'est la difficulté mythique en ville. Mais maudit que c'est dur de s'y rendre! C'est un festival de feux de circulation pas synchronisés qui te forcent à arrêter en plein milieu d'une côte. Très mal foutu.
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(pas dans l'image: les 4234 lumières qu'il a fallu faire pour se rendre là)
6- Boulevard des Laurentides, Laval: Du lointain temps où j'étais cégépien (ouf, ça remonte à loin), j'allais parfois au cégep Ahuntsic à vélo. Si la portion montréalaise du parcours était correcte (si si, ça allait bien! St-Hubert avait de la circulation endurable dans le temps, et il faut dire que le cégep est pas mal dans le nord de l'île), la portion lavalloise était pas mal moins agréable (pas de piste le long de la voie ferrée dans le temps, ou elle n'était pas connue). Pour remonter au domicile parental, pas le choix, fallait se taper le boulevard des Laurentides. En fait il y avait un grand bout où on pouvait utiliser des petites rues résidentielles parellèles. Mais rendu un peu avant St-Martin, pas le choix... y'a des carrières, et une seule route qui passe la 440: Des Laurentides, qui est très achalandé (et pas mal dans son plus laid, ce qui n'est pas peu dire). Bref, quelques km de pur "bonheur" jusqu'à la première petite rue résidentielle passée la 440.
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(quand on pense à Laval, c'est souvent ça qui vient en tête et c'est triste)
7- Gouin, RDP. Oh, il y a de très jolis coin sur Gouin dans l'est de Montréal (surtout les derniers km quasi ruraux avant la pointe de l'île). Il y a même une piste cyclable... mais dans RDP, cette piste cyclable a des poteaux de lumière en plein milieu. Mal foutu, qu'on disait?
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(dans le temps où Pauline gagnait!)
8- Route verte, Laval. J'adore ce bout de piste cyclable qui longe la voie ferrée. Ça permet de traverser Laval nord-sud en un temps record en croisant pratiquement aucune rue. Génial. Mais... juste au sud de la 440, ça croise un embranchement ferroviaire. Jusque là, pas de problème. Mais juste avant le croisement, un abruti a eu la brillante idée de mettre un barrière qui oblige pratiquement le cycliste à arrêter. À la rigueur, ça se comprend, mais comme dans dans un virage au milieu d'une zone boisée, ça ne leur aurait pas dit de signaler ça d'avance? La première fois que je suis arrivé là, ça a pris un méchant freinage d'urgence pour éviter la chute.
9- La côte Berri, Montréal. Célèbre pour tous ceux qui sortent du centre-ville à vélo... sur une piste très achalandée, j'avais une relation amour/haine. Et contrairement à la majorité des gens, j'aimais bien mieux la monter (surtout qu'elle n'est pas si dure, elle se monte en deux temps), parce qu'en descente, c'est un danger total. D'abord, au pied de la côte, il y a une lumière. Quand tu arrives à bonne vitesse, ça peut être dangereux si un épais force sa lumière. Et ça, c'est sans compter les cylistes qui montent dans l'autre sens. Parce que vu l'achalandage, ça ne monte pas à la même vitesse. Et il s'agit d'un cycliste particulièrement lent pour que ceux derrière tentent de dépasser, sauf que quand tu descends dans l'autre sens... ça peut devenir pas mal serré, et il n'y a pas de voie pour s'échapper (mur de ciment d'un côté, rue de l'autre). Et effectivement quand on monte et qu'il y en a un devant qui se met à zigzaguer parce qu'il n'est plus capable, c'est pas évident quand tu essaies de passer sans mettre personne en danger. Pas le pire endroit, mais un endroit qui demande un peu de vigilance.
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(quel endroit charmant)
10- Pont Pie IX. Avant l'ouverture du nouveau pont de la 25 (à péage, mais pas pour les vélos), le seul moyen de passage entre l'est de Montréal et Laval était le Pont Pie-IX. Autant du côté de Laval que du côté de Montréal, se rendre au pont n'est pas si pire; Lévesque et Gouin sont des rues relativement ok pour rouler). Sur le pont lui-même, c'est ok aussi. La piste n'est pas spectaculairement large et est partagée avec un trottoir, mais elle a le mérite d'être séparée des voies automobiles. Sauf que rendu au bout du pont, du côté de Laval, la piste finit abruptement, et pas le choix, faut monter un escalier! En ballade, ça passe encore, mais j'imagine en sortie familiale avec la chariot à l'arrière, c'est pas mal moins drôle!
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(non, le pont ne tombe pas, c'est juste google maps qui est pixellisé)
Depuis que je ne suis plus Despote de Rosemont (et surtout depuis que j'ai changé d'emploi, avec impossibilité de rentrer mon vélo avec moi au travail pour une protection antivol absolue), j'ai cessé d'aller travailler à vélo, ce que je faisais de temps en temps avant ça. Pour le faire maintenant, il faudrait que je traverse Montréal nord-sud, une activité pas forcément agréable (je cherche encore un chemin où c'est possible de le faire sans risquer de se faire écrapoutir à chaque coin de rue).
Mais ça m'a fait penser à ceci: où sont les pires endroits où j'ai pu rouler dans la région de Montréal? Voici une liste, qui est un mélange d'endroits que je trouvais dangereux et/ou mal foutus et/ou désagréables.
1- Viaduc de la Mort, St-Joseph / Iberville: Même pour les autos, il est dangereux celui là, c'est à peu près le pire coin de rue à Montréal. Les deux rues descendent, gros murs de soutien de chaque côté alors on a aucune idée de ce qui s'en vient sur l'autre rue. Et pour couronner le tout, une voie ferrée au-dessus, ce qui rend la visibilité pas mal nulle. À chaque fois que j'ai passé par là (toujours sur St-Joseph), c'était justement un cas de "on sa met au milieu de la voie être bien vu par les autos et ce, avant même l'intersection. Au moins la rue s'élargissait tout de suite après le tunnel alors c'était possible de prendre la voie de droite ensuite qui était plus sécuritaire.
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(la solution: être à la même place que la moto)
2- Notre-Dame Est. Quand j'étais dans Rosemont, j'aimais parfois aller à la pointe est de l'Île; passé les raffineries (étrangement pas un bout si pire, c'est laid mais il y a un bon espace pour la piste cyclable et aucune intersection alors ce n'est pas dangereux) le trajet a un peu d'intérêt.Mais avant les raffineries, en fait, avant la 25... ouache. Il y a une espèce de pseudo-piste cyclable sur le bord de Notre-Dame, mais c'est plein de circulation lourde, et c'est très magané, en plus de partager le trottoir (où peu de piétons s'aventurent de toute façon). Définitivement pas un endroit convivial, et j'ai cherché pendant longtemps un contournement potable que j'ai trouvé: Hochelaga. C'est très large même si c'est un peu passant et passé Dickson, il y a la base militaire alors peu d'intersections (ou mieux encore, la petite piste peu connue qui longe Souligny).
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(jeu: où est la piste cyclable?)
3- Le chemin St-Charles, dans un no mans land entre Charlemagne, Le Gardeur et Lachenaie. Une belle sortie à faire à partir de la rive-nord consiste à aller se balader dans le coin du chemin de la Cabane Ronde (s'il existe encore une parcelle d'asphalte dessus), et revenir via le long de la rivière l'Assomption. Ceci implique de prendre un bout du chemin St-Charles. De Terrebonne à la 40 celui-ci est habituellement beau (quoique de plus en plus achalandé depuis quelques années), mais le petit bout entre la 40 et le boulevard Céline Dion (si si!) à Charlemagne... ouf. Il faut d'abord passer sur la route commerciale qui devient la 640. Déjà, pas mal de circulation et ça va vite. Juste avant la 640, on tourne sur un chemin pas tellement large et magané où ça roule très très vite. La bonne nouvelle du jour, c'est que ce coin là est en plein développement (un autre joyeux domaine de grosses maisons prétentieuses) et que selon Google Maps, ils ont rajouté une belle voie cyclable en retrait de la route sur une bonne portion du chemin.
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(ça a l'air beau comme ça, mais rajoutez 15-20 chars qui vous frôlent à 70-80, c'est moins agréable)
4- La piste cyclable Rachel. Existe-t-il une piste cyclable plus mal foutue à Montréal? Quand je voyageais à vélo pour le travail, je passais souvent par là le soir. Le nombre de fois où des voitures tournant à gauche ne regardaient pas si un vélo s'en venait... c'était vraiment un cas de toujours rouler avec une main sur le frein. À noter que la piste sur Notre-Dame était un poil moins pire car moins d'intersections, mais en même temps elle était encore plus en retrait de la route alors la circulation plus rapide pensait encore moins à regarder. Très dangereux; j'ai déjà dû faire un freinage d'urgence avant/arrière qui m'a fait passer par-dessus le guidon pour éviter la collision avec une madame qui n'a jamais regardé (une chance que moi, je l'avais vue).
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(ah ben, des cônes oranges)
5- Côte Ste-Catherine / Parc / Mont-Royal: On s'entend que pour le cycliste plus sportif à Montréal, la Camilien-Houde est une belle destination. Côte d'envergure, c'est la difficulté mythique en ville. Mais maudit que c'est dur de s'y rendre! C'est un festival de feux de circulation pas synchronisés qui te forcent à arrêter en plein milieu d'une côte. Très mal foutu.
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(pas dans l'image: les 4234 lumières qu'il a fallu faire pour se rendre là)
6- Boulevard des Laurentides, Laval: Du lointain temps où j'étais cégépien (ouf, ça remonte à loin), j'allais parfois au cégep Ahuntsic à vélo. Si la portion montréalaise du parcours était correcte (si si, ça allait bien! St-Hubert avait de la circulation endurable dans le temps, et il faut dire que le cégep est pas mal dans le nord de l'île), la portion lavalloise était pas mal moins agréable (pas de piste le long de la voie ferrée dans le temps, ou elle n'était pas connue). Pour remonter au domicile parental, pas le choix, fallait se taper le boulevard des Laurentides. En fait il y avait un grand bout où on pouvait utiliser des petites rues résidentielles parellèles. Mais rendu un peu avant St-Martin, pas le choix... y'a des carrières, et une seule route qui passe la 440: Des Laurentides, qui est très achalandé (et pas mal dans son plus laid, ce qui n'est pas peu dire). Bref, quelques km de pur "bonheur" jusqu'à la première petite rue résidentielle passée la 440.
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(quand on pense à Laval, c'est souvent ça qui vient en tête et c'est triste)
7- Gouin, RDP. Oh, il y a de très jolis coin sur Gouin dans l'est de Montréal (surtout les derniers km quasi ruraux avant la pointe de l'île). Il y a même une piste cyclable... mais dans RDP, cette piste cyclable a des poteaux de lumière en plein milieu. Mal foutu, qu'on disait?
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(dans le temps où Pauline gagnait!)
8- Route verte, Laval. J'adore ce bout de piste cyclable qui longe la voie ferrée. Ça permet de traverser Laval nord-sud en un temps record en croisant pratiquement aucune rue. Génial. Mais... juste au sud de la 440, ça croise un embranchement ferroviaire. Jusque là, pas de problème. Mais juste avant le croisement, un abruti a eu la brillante idée de mettre un barrière qui oblige pratiquement le cycliste à arrêter. À la rigueur, ça se comprend, mais comme dans dans un virage au milieu d'une zone boisée, ça ne leur aurait pas dit de signaler ça d'avance? La première fois que je suis arrivé là, ça a pris un méchant freinage d'urgence pour éviter la chute.
9- La côte Berri, Montréal. Célèbre pour tous ceux qui sortent du centre-ville à vélo... sur une piste très achalandée, j'avais une relation amour/haine. Et contrairement à la majorité des gens, j'aimais bien mieux la monter (surtout qu'elle n'est pas si dure, elle se monte en deux temps), parce qu'en descente, c'est un danger total. D'abord, au pied de la côte, il y a une lumière. Quand tu arrives à bonne vitesse, ça peut être dangereux si un épais force sa lumière. Et ça, c'est sans compter les cylistes qui montent dans l'autre sens. Parce que vu l'achalandage, ça ne monte pas à la même vitesse. Et il s'agit d'un cycliste particulièrement lent pour que ceux derrière tentent de dépasser, sauf que quand tu descends dans l'autre sens... ça peut devenir pas mal serré, et il n'y a pas de voie pour s'échapper (mur de ciment d'un côté, rue de l'autre). Et effectivement quand on monte et qu'il y en a un devant qui se met à zigzaguer parce qu'il n'est plus capable, c'est pas évident quand tu essaies de passer sans mettre personne en danger. Pas le pire endroit, mais un endroit qui demande un peu de vigilance.
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(quel endroit charmant)
10- Pont Pie IX. Avant l'ouverture du nouveau pont de la 25 (à péage, mais pas pour les vélos), le seul moyen de passage entre l'est de Montréal et Laval était le Pont Pie-IX. Autant du côté de Laval que du côté de Montréal, se rendre au pont n'est pas si pire; Lévesque et Gouin sont des rues relativement ok pour rouler). Sur le pont lui-même, c'est ok aussi. La piste n'est pas spectaculairement large et est partagée avec un trottoir, mais elle a le mérite d'être séparée des voies automobiles. Sauf que rendu au bout du pont, du côté de Laval, la piste finit abruptement, et pas le choix, faut monter un escalier! En ballade, ça passe encore, mais j'imagine en sortie familiale avec la chariot à l'arrière, c'est pas mal moins drôle!
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(non, le pont ne tombe pas, c'est juste google maps qui est pixellisé)
2014-05-01
Bye Mirabel
Ainsi donc, la haute direction d'Aéroports de Montréal ont tranché: l'aérogare de Mirabel sera rasé. Trop vide, coûte trop cher à entretenir.
Ce à quoi j'ai le goût de répondre: maudite bande de concombres! Bon ok, oui c'est vrai qu'il faut entretenir, que ça coûte de quoi, et que c'est vide. Mais c'est vide par votre faute, bande de... si vous aviez fait votre travail comme du monde, Mirabel serait utilisé et on ne se poserait même pas de questions.
Au début, il y avait deux choix:
Dorval:
- Vieil aéroport
- Petit
- Aucun transport en commun
- Relative proximité du centre ville, mais infrastructures routières nécessitant de gros investissements
- Entouré de quartiers résidentiels, donc horaires restreints pour le bruit
Mirabel:
- Aéroport relativement neuf
- Très grand, avec possibilités d'expansion (jusqu'à 50 millions de passagers par an, selon wikipedia)
- Aucun transport en commun
- Plus loin du centre ville
- En plein champ, aucune restriction
Comparaison: J'ai pris une couple de gros aéroport européens. CdG, Heathrow, Munich. La distance du centre ville est grosso modo entre 20-35km. Mirabel est à un peu moins de 50km, donc effectivement, un poil loin, mais pas dramatique.
J'ai eu la chance ce voyager par Dorval et par Mirabel. L'expérience ne se compare même pas, même après les milliards de $ investis à Dorval. De Mirabel, du moment où on arrivait dans l'aéroport, en quelques instants on était rendus à l'avion. Toujouts selon wikipedia, de l'emplacement de stationnement le plus éloigné à son avion, c'est 200m. Cet aéroport est bien conçu, point à la ligne. Le bâtiment était lumineux, aéré... pendant ce temps, Dorval est un calvaire de corridors sombres mal foutus. Et quand on prend l'avion à Dorval, si on a le malheur d'être dans les quais éloignés... on marche pas à peu près.
Quelle aurait été ma solution?
Fermer Dorval, purement et simplement. Parce qu'il ne suffisait pas, des milliards de $ ont été investis pour créer une nouvelle jetée internationale, pour rénover la zone des arrivées, pour créer un agrandissement US... ce qui était déjà là ou qui aurait pu être ajouté pour une fraction du prix à Mirabel.
Ensuite, on vend les terrains de Dorval. Un immense terrain comme ça (sérieusement... c'est plus gros que le quadrilatère Pie-IX Sherbrooke Papineau Métropolitain) sur l'Île de Montréal, avec infrastructures autoroutières, à proximité de zones industrielles... ça vaut une colossale fortune, amplement de quoi mettre en place un service de navette ferroviaire à haute vitesse (ce que Dorval n'a toujours pas d'ailleurs).
L'accès en auto? Ben oui, Mirabel c'est plus loin. Mais sérieusement, ça fait combien d'années que le rond-point Dorval est en reconstruction? On perd combien de temps à passer par là? Et combien de temps va-t-on perdre du centre-ville quand Turcot sera en reconstruction pour 10 ans?
Mais bon, c'est fait alors tant pis, on va continuer à aller à cet aéroport mal foutu qu'est Dorval. Et le jour où un avion en difficultés manquera son approche (en espérant qu'il ne tombe pas sur les quartiers résidentiels des environs), quelqu'un va peut-être se réveiller et se dire que Mirabel, c'était peut-être celui qu'il fallait garder.
2014-04-28
Montréal 2024
Article amusant cette fin de semaine dans
LaPresse+, ce joli cossin que Gesca tente de vous enfoncer dans la gorge
avec la subtilité de Gaétan Barette dans un buffet all you can eat.
Malgré le média, l'idée était bonne. À quoi ressemblera Montréal (et sa région) en 2024?
J'y vais de quelques prédictions que je vais tenter de garder (relativement) sérieuses; pas d'idées trop fantaisistes. Ce que j'écris, je crois que ça risque d'arriver.
SPORTS
VIE MUNICIPALE
INFRASTRUCTURES
CULTURE
Malgré le média, l'idée était bonne. À quoi ressemblera Montréal (et sa région) en 2024?
J'y vais de quelques prédictions que je vais tenter de garder (relativement) sérieuses; pas d'idées trop fantaisistes. Ce que j'écris, je crois que ça risque d'arriver.
SPORTS
- Le Canadien a finalement mis fin à une disette de 30 ans et a remporté la Coupe Stanley en en 2023. L'émeute a laissé de grosses traces sur Ste-Catherine, avec 547 arrestations.
- La Coalition Retour Baseball Montréal parle encore d'un projet de stade. C'est fois, c'est l'Île Notre-Dame qui est visée, en créant un partenariat avec le Casino
- Montréal perd le Grand Prix de F1, au profit de Calgary qui a bâti un complexe de 4 milliards de dollars
- L'Impact change encore d'entraîneur, le 8ème en 9 ans. Joey Saputo précise que cette fois, c'est le bon.
- Les Alouettes éprouvent de sérieuses difficultés financières. Un déménagement est envisagé.
VIE MUNICIPALE
- Denis Coderre est en voie d'être réélu malgré des allégations de corruption dans son équipe.
- Sur Ste-Catherine, un cap historique est atteint alors que 80% des commerces portent désormais un nom anglais.
- Le Journal Le Devoir ferme ses portes, citant des problèmes financiers.
- Le taux d'inoccupation des condos au centre-ville monte en flèche. Les économiste blâment une trop grande quantité de constructions dans les dernières années; en même temps il y a une pénurie d'appartements locatifs de qualité.
- Des promoteurs font de grosses pressions à la ville afin de dézoner une portion du Parc Maisonneuve pour y créer un projet de condos.
- Un avion rate son approche à Dorval, sortant de la piste. Heureusement il n'y a aucun décès, mais le débat vers le transfert des vols à Mirabel est relancé.
INFRASTRUCTURES
- Déjà un problème structurel sur le Pont Reine Élizabeth II qui a remplacé le Pont Champlain. L'approche via l'Île des Soeurs cause un problème et il faut fermer une voie d'urgence.
- Alors que le chantier de l'échangeur Turcot bat son plein, des constats alarmants arrivent à propos de l'autoroute métropolitaine dont la portion surélevée serait dans un état critique. Des morceaux de ciment sont tombés à la hauteur de St-Denis.
- Le tunnel L-H Lafontaine est fermé un week-end sur deux pour des travaux majeurs.
- Après un orage d'été particulièrement violent, l'échangeur Dorval finalement terminé est submergé. On blâme des conduits d'eau ne suffisant pas à la tâche.
- La saga du remplacement des voitures MR73 du métro maintenant âgées de 50 ans bat son plein. À Québec le gouvernement de la CAQ refuse d'honorer l'entente sans appel d'offres prise par le PLQ avec Bombardier. Pendant ce temps les pannes se mutiplient sur la ligne verte.
- Les Montréalais se plaignent des nids-de-poule et de la saleté de la ville au printemps, disant comme à chaque année que c'est pire que jamais.
- Déraillement d'un train pétrolier à Côte Saint-Luc. Des milliers de litres de carburant sont répandus dans le sol. Le gouvernement fédéral promet une loi stricte et ferme, mais ne fait rien.
CULTURE
- L'OSM demande une subvention d'un million de dollars pour des travaux mineurs d'entretien à la Maison Symphonique. Ceci crée un débat épouvantable à la radio de Québec.
- Le Musée des Beaux-Arts Enbridge de Montréal annonce une exposition des plus grands sculpteurs canadiens.
- Le Festival Juste pour Rire dévoile sa programmation d'été. Le vétéran François Morency animera évidemment un gala.
- Arcade Fire organise un spectacle monstre sur le site de l'ancien Blue Bonnets. 100 000 personnes sont attendues.
- René-Charles Dion-Angélil fait une prestation au Gala Artis, disponible à TVA sur demande.
- Gros tournage à Montréal: un remake de Gremlins est filmé dans différents quartiers de la ville.
MonsieurM joue au curling
Des collègues ont décidé d'organiser
une soirée "curling" avec le reste du département, question de
fraterniser un peu. N'ayant jamais joué à ça, j'étais curieux d'essayer,
alors go, j'ai signé.
MonsieurM a donc dû quitter l'espace d'un soir son Grand Duché d'Auteuil pour se rendre sur la Rive-Sud, en les terres de Saint-Lambert, à portée de le Seigneurie de LeMoyne où vit son bon ami le Sieur Simon. Premier constat: y'a juste une glace avec trois terrains; aucune séparation. Faudra pas envoyer nos pierres dans le mauvais terrain. Ce n'est pas une glace totalement glissante (ex: lendemain de verglas) et avec une paire de souliers de sport on tient bien debout.
Du personnel était là pour nous aider à apprendre, ce qui était une bonne affaire. Quelques petits lancers de pratique au début et en même temps on apprend à bien se servir du bloc de départ pour se donner une impulsion; c'est elle qui donnera la vitesse à la pierre, bien plus que notre bras. Il faut aussi tirer délibérément croche, et mettre un spin pour revenir droit. C'est moins évident qu'il n'y paraît, surtout qu'on était un nombre de personnes faisant en sorte que nos équipes étaient réduites.
Les premiers lancers étaient trop courts; dur de s'ajuster. Après ça, une couple de trop longs car avec le temps la glace devient plus rapide là où les pierres ont passé plus souvent (alors que si on sort de ces corridors, ça redevient raboteux et lent). J'ai quand même réussi à faire une couple de beaux coups; alors c'est un cas moins désespéré que dans certains autres sports.
Remarquable aussi de voir l'effet du balayage. C'est étonnant de voir à quel point ça change le comportement de la pierre.
Bon, je ne deviendrai pas un mordu du curling, mais en jouant j'ai développé un certain respect pour les joueurs. Est-ce que je jouerais à chaque semaine? Non... mais si l'occasion revient, je serais tenté de ré-essayer.
MonsieurM a donc dû quitter l'espace d'un soir son Grand Duché d'Auteuil pour se rendre sur la Rive-Sud, en les terres de Saint-Lambert, à portée de le Seigneurie de LeMoyne où vit son bon ami le Sieur Simon. Premier constat: y'a juste une glace avec trois terrains; aucune séparation. Faudra pas envoyer nos pierres dans le mauvais terrain. Ce n'est pas une glace totalement glissante (ex: lendemain de verglas) et avec une paire de souliers de sport on tient bien debout.
Du personnel était là pour nous aider à apprendre, ce qui était une bonne affaire. Quelques petits lancers de pratique au début et en même temps on apprend à bien se servir du bloc de départ pour se donner une impulsion; c'est elle qui donnera la vitesse à la pierre, bien plus que notre bras. Il faut aussi tirer délibérément croche, et mettre un spin pour revenir droit. C'est moins évident qu'il n'y paraît, surtout qu'on était un nombre de personnes faisant en sorte que nos équipes étaient réduites.
Les premiers lancers étaient trop courts; dur de s'ajuster. Après ça, une couple de trop longs car avec le temps la glace devient plus rapide là où les pierres ont passé plus souvent (alors que si on sort de ces corridors, ça redevient raboteux et lent). J'ai quand même réussi à faire une couple de beaux coups; alors c'est un cas moins désespéré que dans certains autres sports.
Remarquable aussi de voir l'effet du balayage. C'est étonnant de voir à quel point ça change le comportement de la pierre.
Bon, je ne deviendrai pas un mordu du curling, mais en jouant j'ai développé un certain respect pour les joueurs. Est-ce que je jouerais à chaque semaine? Non... mais si l'occasion revient, je serais tenté de ré-essayer.
2014-03-20
Débat électoral désabusé
Je n'ai pas écouté le débat et je ne m'en porte pas plus mal, mais est-ce que ça ressemblait à ça?
--------
BERNARD DE ROMARIN (animateur): Alors bienvenue à la salle paroissiale de Notre-Dame-du-Martyr pour le débat pour les candidats du comté de Sainte-Douleur-des-Éternelles-Souffrances. Alors les participants: Paulin Maladroit parlera pour le PQ
PAULIN MALADROIT: Pierre-Karl vous fait dire bonsoir.
DE ROMARIN: Philippe Criard pour le PLQ
PHILIPPE CRIARD: Bonsoir. Ce soir nous allons parler des vraies affaires, pas d'un référendum. Référendum!
DE ROMARIN: François Groségo pour la CAQ
FRANÇOIS GROSÉGO: Ces présentations sont longues. Il faut couper.
DE ROMARIN: Et Amir Rienàdire pour Québec Solidaire.
AMIR RIENÀDIRE: Je ne suis pas dupe de cette mascarade peu démocratique, mais je vous dis bonsoir quand même.
DE ROMARIN: La parole est au député sortant du PQ.
MALADROIT: Alors nous au PQ, on propose une charte de valeurs qui...
CRIARD: Référendum! Crise économique!
GROSÉGO: Encore les vieux partis qui parlent de vieux enjeux.
RIENÀDIRE: C'est scandaleux!
MALADROIT: Oui mais l'immigration on a décidé que c'était un problème et...
CRIARD: Référendum! Vos chèques de pension!
RIENÀDIRE: Vous êtes tous corrompus!
GROSÉGO: Il faut couper dans les dépenses. A-t-on vraiment besoin de la 20 sur la Rive-Sud et de la 40 sur la Rive-Nord?
MALADROIT: Il faut faire revenir le sujet de l'intégrité sur...
CRIARD: Référendum! Invasion de sauterelles!
GROSÉGO: Et a-t-on besoin d'avoir des lumières jaunes? Ne pourrait-on pas passer du vert au rouge? Il faut couper dans les dépenses!
RIENÀDIRE: Vous méprisez le peuple, et le peuple vous méprise, et je vous méprise!
MALADROIT: Pour l'économie, nous ne reculerons pas, à moins qu'on change d'idée...
RIENÀDIRE: Encore du saccage de nos ressources bradées à prix dérisoire.
CRIARD: Référendum! Tempête de ouaouarons!
GROSÉGO: Amos est une partie intégrale de notre Projet Saint-Laurent.
MALADROIT: N'oublions pas Arthur Portier
CRIARD: Je n'accepte pas ça, je ne veux plus en entendre parler! Référendum! Épidémie de peste bubonique!
GROSÉGO: Et 4 fleurs de Lys sur le drapeau québécois, c'est du gaspillage, une seule serait bien assez. Voilà une promesse d'action concrète qui...
RIENÀDIRE: Vous devriez tous avoir honte.
DE ROMARIN: C'est tout le temps que nous avions. Un dernier mot aux électeurs. Monsieur Rienàdire?
RIENÀDIRE: Vous méritez mieux que tous ces scandaleux personnages.
GROSÉGO: Lâchons les vieux problèmes, il faut en créer des nouveaux!
CRIARD: Référendum! Tsunami de jus de poubelles! Merci, bonsoir. Référendum!
MALADROIT: Pierre-Karl vous fait dire bonsoir.
--- Analyse post-débat ---
MALADROIT: Je crois avoir gagné ce débat, j'ai réussi à apporter mes points en restant digne et calme, les électeurs savent très bien que le meilleur choix est de voter pour nous car les autres ont une vision du passé et sans projets porteurs pour le Québec.
CRIARD: Je crois avoir gagné ce débat, j'ai réussi à apporter mes points en restant digne et calme, les électeurs savent très bien que le meilleur choix est de voter pour nous car les autres ont une vision du passé et sans projets porteurs pour le Québec.
GROSÉGO: Je crois avoir gagné ce débat, j'ai réussi à apporter mes points en restant digne et calme, les électeurs savent très bien que le meilleur choix est de voter pour nous car les autres ont une vision du passé et sans projets porteurs pour le Québec.
RIENÀDIRE: Je crois avoir gagné ce débat, j'ai réussi à apporter mes points en restant digne et calme, les électeurs savent très bien que le meilleur choix est de voter pour nous car les autres ont une vision du passé et sans projets porteurs pour le Québec.
ÉLECTEUR MOYEN: Come on Subban, sors-la ta garnotte, on va pas perdre contre les Blue Jackets! Envoye Desharnais! Go! Ah, maudit arbitre!
--------
BERNARD DE ROMARIN (animateur): Alors bienvenue à la salle paroissiale de Notre-Dame-du-Martyr pour le débat pour les candidats du comté de Sainte-Douleur-des-Éternelles-Souffrances. Alors les participants: Paulin Maladroit parlera pour le PQ
PAULIN MALADROIT: Pierre-Karl vous fait dire bonsoir.
DE ROMARIN: Philippe Criard pour le PLQ
PHILIPPE CRIARD: Bonsoir. Ce soir nous allons parler des vraies affaires, pas d'un référendum. Référendum!
DE ROMARIN: François Groségo pour la CAQ
FRANÇOIS GROSÉGO: Ces présentations sont longues. Il faut couper.
DE ROMARIN: Et Amir Rienàdire pour Québec Solidaire.
AMIR RIENÀDIRE: Je ne suis pas dupe de cette mascarade peu démocratique, mais je vous dis bonsoir quand même.
DE ROMARIN: La parole est au député sortant du PQ.
MALADROIT: Alors nous au PQ, on propose une charte de valeurs qui...
CRIARD: Référendum! Crise économique!
GROSÉGO: Encore les vieux partis qui parlent de vieux enjeux.
RIENÀDIRE: C'est scandaleux!
MALADROIT: Oui mais l'immigration on a décidé que c'était un problème et...
CRIARD: Référendum! Vos chèques de pension!
RIENÀDIRE: Vous êtes tous corrompus!
GROSÉGO: Il faut couper dans les dépenses. A-t-on vraiment besoin de la 20 sur la Rive-Sud et de la 40 sur la Rive-Nord?
MALADROIT: Il faut faire revenir le sujet de l'intégrité sur...
CRIARD: Référendum! Invasion de sauterelles!
GROSÉGO: Et a-t-on besoin d'avoir des lumières jaunes? Ne pourrait-on pas passer du vert au rouge? Il faut couper dans les dépenses!
RIENÀDIRE: Vous méprisez le peuple, et le peuple vous méprise, et je vous méprise!
MALADROIT: Pour l'économie, nous ne reculerons pas, à moins qu'on change d'idée...
RIENÀDIRE: Encore du saccage de nos ressources bradées à prix dérisoire.
CRIARD: Référendum! Tempête de ouaouarons!
GROSÉGO: Amos est une partie intégrale de notre Projet Saint-Laurent.
MALADROIT: N'oublions pas Arthur Portier
CRIARD: Je n'accepte pas ça, je ne veux plus en entendre parler! Référendum! Épidémie de peste bubonique!
GROSÉGO: Et 4 fleurs de Lys sur le drapeau québécois, c'est du gaspillage, une seule serait bien assez. Voilà une promesse d'action concrète qui...
RIENÀDIRE: Vous devriez tous avoir honte.
DE ROMARIN: C'est tout le temps que nous avions. Un dernier mot aux électeurs. Monsieur Rienàdire?
RIENÀDIRE: Vous méritez mieux que tous ces scandaleux personnages.
GROSÉGO: Lâchons les vieux problèmes, il faut en créer des nouveaux!
CRIARD: Référendum! Tsunami de jus de poubelles! Merci, bonsoir. Référendum!
MALADROIT: Pierre-Karl vous fait dire bonsoir.
--- Analyse post-débat ---
MALADROIT: Je crois avoir gagné ce débat, j'ai réussi à apporter mes points en restant digne et calme, les électeurs savent très bien que le meilleur choix est de voter pour nous car les autres ont une vision du passé et sans projets porteurs pour le Québec.
CRIARD: Je crois avoir gagné ce débat, j'ai réussi à apporter mes points en restant digne et calme, les électeurs savent très bien que le meilleur choix est de voter pour nous car les autres ont une vision du passé et sans projets porteurs pour le Québec.
GROSÉGO: Je crois avoir gagné ce débat, j'ai réussi à apporter mes points en restant digne et calme, les électeurs savent très bien que le meilleur choix est de voter pour nous car les autres ont une vision du passé et sans projets porteurs pour le Québec.
RIENÀDIRE: Je crois avoir gagné ce débat, j'ai réussi à apporter mes points en restant digne et calme, les électeurs savent très bien que le meilleur choix est de voter pour nous car les autres ont une vision du passé et sans projets porteurs pour le Québec.
ÉLECTEUR MOYEN: Come on Subban, sors-la ta garnotte, on va pas perdre contre les Blue Jackets! Envoye Desharnais! Go! Ah, maudit arbitre!
2014-03-16
2014-03-12
La croisière s'amuse
Ainsi donc Philippe Couillard a promisélectoralé (nouveau verbe!) un traversier entre la rive-sud et Montréal. Bon, comme c'est du promisélectoralage (nouveau mot!), ça ne se concrétisera jamais.
Et c'est tant mieux car j'ai déjà pas mal démoli cette thèse (que voulez-vous, j'aime ça démolir cette thèse). Eh oui, si môssieur Couillard daignait lire mes niaiseries, il verrait que j'ai raison (comme toujours, bien sûr). Mais qui approche-t-on pour devenir premier ministre, hein? Lui, et pas moi. Pffff, ignares, comme dirait Assurancetourix.
Mais c'est pas grave, imaginons, ça ne coûte pas cher (c'est bien la seule affaire qui ne coûte pas cher d'ailleurs, vous allez voir).
Je veux prendre mon bateau sur la rive-sud. Premier constat, ça prend un quai. Survolons par Google Maps la rive-sud à partir de Champlain, et trouvons un espace pour un quai.
Hmmm.... 132, une couple de grosses cabanes avec petit-mini-micro quai privé, 132, Club de Yachting de St-Lambert (un yacht ne se qualifie pas comme traversier), 132, 132, 132... écluse de St-Lambert. Bonne chose de ne pas avoir trouvé de spot pour mettre un quai, sinon les traversiers auraient dû passer par une écluse, une opération qui, chacun le sait, est rapide et sans délais.
Continuons.
132, 132, 132 (maudit qu'elle est platte cette route là, elle empêche tout accès au fleuve. On pourrait raser St-Lambert pour tasser l'autoroute un peu? Ça ferait de la place au traversier. Mais c'est vrai qu'on aurait rasé la ville, alors le traversier devient moins pertinent. Ouain.
132.... Pont Jacques Cartier! Il y a un peu d'espace là! Si, juste après. Et des grosses tours résidentielles. Ça serait un endroit vachement intéressant pour mettre du transport en commun, non? Pas comme s'il y avait déjà un métro là qui... euh, bon.
Passé ça, c'est la marina de Longueuil, la 132 et quelques parcs, ensuite Boucherville. Les premiers terrains libres (enfin, des fermes, mais si on a la brillante idée de faire un traversier, on peut aussi avoir la brillante idée de saccager un peu plus ce qui nous reste de meilleures terres agricoles) sont quasiment à Varennes. Gens de Brossard, prendre le traversier à Varennes pour aller travailler au centre-ville, ça vous chante? Bon, disons au Pont Jacques-Cartier alors. Même s'il y a un métro.
Au moins du côté de Montréal, il y a un port et des quais. Yessir! on est big shots ou on ne l'est pas! Alors supposons un débarcadère au Vieux-Port, disons à la hauteur de la Place Jacques Cartier.
Traversons en bateau. La petite navette fluviale existante (eh oui il existe de quoi, c'est saisonnier et de petite envergure, ça donne une idée de la faible rentabilité de la chose) met 30 minutes à faire le trajet. J'imagine qu'un plus gros traversier irait plus vite, mais le temps d'embarquement / débarquement serait plus long, alors gardons le 30 minutes et on arrive en ville.
Savez-vous quoi? Contrairement à la croyance répandue, le Vieux-Port n'est pas au centre ville. C'est proche, mais pas là. Faut marcher un brin. Disons au métro Champ-de-Mars, le plus proche: 10 minutes à pied. Et quiconque y a mis le pied sait à quelle point cette station est petite (sérieux, les quais sont vraiment étroits, surtout aux extrémités) et peu conçue pour un volume de passagers élevé qui arrivent tous en même temps (un traversier qui débarque, j'évalue ça à une couple d'autobus en même temps).
Ensuite, pour se rendre à McGill (que je qualifie arbitrairement de milieu du centre-ville), un autre 15 minutes.
Du futur-méga-quai-de-Longueuil à McGill, on est rendus à 55 minutes et il faut bâtir un quai sur la rive-sud (et probablement exproprier des gens et construire un accès routier), aménager un débarcadère au Vieux Port, rénover Champ-de-Mars pour pouvoir recevoir un plus fort volume de personnes, sans oublierd'acheter et maintenir un bateau, former et payer de l'équipage.
En métro, 25 minutes, et toutes les infrastructures sont là.
Vive le bateau!
Merci monsieur Couillard d'avoir un plan aussi réaliste et visionnaire.
Mes plans alternatifs sont tout aussi réalistes que le sien (c'est à dire, pas vraiment), et nettement plus amusants.
Et c'est tant mieux car j'ai déjà pas mal démoli cette thèse (que voulez-vous, j'aime ça démolir cette thèse). Eh oui, si môssieur Couillard daignait lire mes niaiseries, il verrait que j'ai raison (comme toujours, bien sûr). Mais qui approche-t-on pour devenir premier ministre, hein? Lui, et pas moi. Pffff, ignares, comme dirait Assurancetourix.
Mais c'est pas grave, imaginons, ça ne coûte pas cher (c'est bien la seule affaire qui ne coûte pas cher d'ailleurs, vous allez voir).
Je veux prendre mon bateau sur la rive-sud. Premier constat, ça prend un quai. Survolons par Google Maps la rive-sud à partir de Champlain, et trouvons un espace pour un quai.
Hmmm.... 132, une couple de grosses cabanes avec petit-mini-micro quai privé, 132, Club de Yachting de St-Lambert (un yacht ne se qualifie pas comme traversier), 132, 132, 132... écluse de St-Lambert. Bonne chose de ne pas avoir trouvé de spot pour mettre un quai, sinon les traversiers auraient dû passer par une écluse, une opération qui, chacun le sait, est rapide et sans délais.
Continuons.
132, 132, 132 (maudit qu'elle est platte cette route là, elle empêche tout accès au fleuve. On pourrait raser St-Lambert pour tasser l'autoroute un peu? Ça ferait de la place au traversier. Mais c'est vrai qu'on aurait rasé la ville, alors le traversier devient moins pertinent. Ouain.
132.... Pont Jacques Cartier! Il y a un peu d'espace là! Si, juste après. Et des grosses tours résidentielles. Ça serait un endroit vachement intéressant pour mettre du transport en commun, non? Pas comme s'il y avait déjà un métro là qui... euh, bon.
Passé ça, c'est la marina de Longueuil, la 132 et quelques parcs, ensuite Boucherville. Les premiers terrains libres (enfin, des fermes, mais si on a la brillante idée de faire un traversier, on peut aussi avoir la brillante idée de saccager un peu plus ce qui nous reste de meilleures terres agricoles) sont quasiment à Varennes. Gens de Brossard, prendre le traversier à Varennes pour aller travailler au centre-ville, ça vous chante? Bon, disons au Pont Jacques-Cartier alors. Même s'il y a un métro.
Au moins du côté de Montréal, il y a un port et des quais. Yessir! on est big shots ou on ne l'est pas! Alors supposons un débarcadère au Vieux-Port, disons à la hauteur de la Place Jacques Cartier.
Traversons en bateau. La petite navette fluviale existante (eh oui il existe de quoi, c'est saisonnier et de petite envergure, ça donne une idée de la faible rentabilité de la chose) met 30 minutes à faire le trajet. J'imagine qu'un plus gros traversier irait plus vite, mais le temps d'embarquement / débarquement serait plus long, alors gardons le 30 minutes et on arrive en ville.
Savez-vous quoi? Contrairement à la croyance répandue, le Vieux-Port n'est pas au centre ville. C'est proche, mais pas là. Faut marcher un brin. Disons au métro Champ-de-Mars, le plus proche: 10 minutes à pied. Et quiconque y a mis le pied sait à quelle point cette station est petite (sérieux, les quais sont vraiment étroits, surtout aux extrémités) et peu conçue pour un volume de passagers élevé qui arrivent tous en même temps (un traversier qui débarque, j'évalue ça à une couple d'autobus en même temps).
Ensuite, pour se rendre à McGill (que je qualifie arbitrairement de milieu du centre-ville), un autre 15 minutes.
Du futur-méga-quai-de-Longueuil à McGill, on est rendus à 55 minutes et il faut bâtir un quai sur la rive-sud (et probablement exproprier des gens et construire un accès routier), aménager un débarcadère au Vieux Port, rénover Champ-de-Mars pour pouvoir recevoir un plus fort volume de personnes, sans oublierd'acheter et maintenir un bateau, former et payer de l'équipage.
En métro, 25 minutes, et toutes les infrastructures sont là.
Vive le bateau!
Merci monsieur Couillard d'avoir un plan aussi réaliste et visionnaire.
Mes plans alternatifs sont tout aussi réalistes que le sien (c'est à dire, pas vraiment), et nettement plus amusants.
2014-03-05
Bravo (sarcastique) la CAQ
Début de campagne. Je veux aller voir leur site pour avoir plus d'informations sur leur candidat dans mon comté (en fait, savoir si c'est comme à l'élection précédente avec plein de fautes d'orthographe dans son texte de présentation).
Bref, je vais sur leur site.
Tout ce qu'on voit, c'est la grosse face à Legault, leur slogan atroce, et... rien. Pas moyen d'aller au reste du site. Pas de programme, pas de candidats, même pas de lien pour aller contribuer.
Hey les boys, je comprends que vous ne voulez pas tout dévoiler au jour 1, mais ça serait bien d'en dévoiler un minimum quand même!
(le site du PLQ est déjà moins pire quoique trop axé "tablettes" et la liste des candidats souffre d'un furieux problème d'alignement; le site du PQ gagne à mon goût: clair, facile à lire; celui de Québec Solidaire est juste trop chargé)
Bref, je vais sur leur site.
Tout ce qu'on voit, c'est la grosse face à Legault, leur slogan atroce, et... rien. Pas moyen d'aller au reste du site. Pas de programme, pas de candidats, même pas de lien pour aller contribuer.
Hey les boys, je comprends que vous ne voulez pas tout dévoiler au jour 1, mais ça serait bien d'en dévoiler un minimum quand même!
(le site du PLQ est déjà moins pire quoique trop axé "tablettes" et la liste des candidats souffre d'un furieux problème d'alignement; le site du PQ gagne à mon goût: clair, facile à lire; celui de Québec Solidaire est juste trop chargé)
2014-02-19
Avez-vous hâte?
Lorsque j'ai le goût de perdre encore un peu plus espoir dans le destin de l'Humanité, je vais faire un tour sur Cyberpresse pour lire les blogues. Les journalistes de La Presse (ou des autres journaux de la famille) qui y écrivent sont de qualité variable, passant de très douteux à corrects, mais les intervenants du grand public qui y sévissent sont généralement des crinqués de première classe.
*: Exception: le blog sciences de JF Cliche où l'auteur est excellent tant au niveau de la qualité que de l'interaction et où les commentateurs sont généralement pertinents et intelligents.
Je pense que le pire blog est celui de Gilbert Lavoie. D'une part, l'auteur a un parti pris tellement évident que ça en devient drôle (en gros; PQ = réincarnation du Yâble), à un point tel qu'il est capable d'envoyer une claque à Pauline Marois dans un article souhaitant bonne chances aux athlètes à Sochi (c'est correct de ne pas aimer le PQ et y'a ben des affaires qu'on peut leur reprocher, mais un moment donné, la mauvaise foi...). Mais pire encore, les intervenants grand public. Comme c'est un blog politique, on retrouve autant des fédéralistes que des souverainistes-indépendantistes-autonomistes-whateveristes. Alors ça fait un débat émotif et polarisé. Et d'un bord comme de l'autre, incroyable de voir à quel point ce sont des crinqués à l'argumentation minable pour qui il y a un seul et unique point de vue valable: le leur (vraiment à l'image d'un des meilleurs XKCD de l'histoire). Et à chaque nouveau sujet, ça ne prend pas une heure pour revenir aux mêmes patterns de débats ridicules. Bref, un genre de mouvement perpétuel de bêtise humaine, en regardant ça d'un oeil détaché, c'est presque fascinant.
Long préambule pour en venir à l'article du jour, où il demande si on a hâte aux élections qui s'annoncent de plus en plus.
Hâte aux débats stériles?
Hâte aux promesses creuses?
Hâte aux slogans vides?
Hâte aux pancartes électorales qui envahissent le territoire?
Hâte aux attaques sur la personne plutôt que sur le contenu?
Hâte au manque de contenu?
Hâte aux belles paroles mettant l'économie en valeur, sans réaliser qu'un système ne peut pas croître sans fin?
Hâte aux commentateurs décrochés de la réalité?
Hâte à l'envergure démesurée qu'on accordera aux médias sociaux alors que ça ne rejoint que les gens déjà convaincus?
Hâte au moment traditionnel où à environ une semaine du scrutin, le PLQ sort le mot "RÉFÉRENDUM" pour faire peur au monde.
Hâte de voir le prévisible reportage le jour où l'autobus du [insérez le nom de parti ici] aura eu un bris mécanique
Pas vraiment non....
*: Exception: le blog sciences de JF Cliche où l'auteur est excellent tant au niveau de la qualité que de l'interaction et où les commentateurs sont généralement pertinents et intelligents.
Je pense que le pire blog est celui de Gilbert Lavoie. D'une part, l'auteur a un parti pris tellement évident que ça en devient drôle (en gros; PQ = réincarnation du Yâble), à un point tel qu'il est capable d'envoyer une claque à Pauline Marois dans un article souhaitant bonne chances aux athlètes à Sochi (c'est correct de ne pas aimer le PQ et y'a ben des affaires qu'on peut leur reprocher, mais un moment donné, la mauvaise foi...). Mais pire encore, les intervenants grand public. Comme c'est un blog politique, on retrouve autant des fédéralistes que des souverainistes-indépendantistes-autonomistes-whateveristes. Alors ça fait un débat émotif et polarisé. Et d'un bord comme de l'autre, incroyable de voir à quel point ce sont des crinqués à l'argumentation minable pour qui il y a un seul et unique point de vue valable: le leur (vraiment à l'image d'un des meilleurs XKCD de l'histoire). Et à chaque nouveau sujet, ça ne prend pas une heure pour revenir aux mêmes patterns de débats ridicules. Bref, un genre de mouvement perpétuel de bêtise humaine, en regardant ça d'un oeil détaché, c'est presque fascinant.
Long préambule pour en venir à l'article du jour, où il demande si on a hâte aux élections qui s'annoncent de plus en plus.
Hâte aux débats stériles?
Hâte aux promesses creuses?
Hâte aux slogans vides?
Hâte aux pancartes électorales qui envahissent le territoire?
Hâte aux attaques sur la personne plutôt que sur le contenu?
Hâte au manque de contenu?
Hâte aux belles paroles mettant l'économie en valeur, sans réaliser qu'un système ne peut pas croître sans fin?
Hâte aux commentateurs décrochés de la réalité?
Hâte à l'envergure démesurée qu'on accordera aux médias sociaux alors que ça ne rejoint que les gens déjà convaincus?
Hâte au moment traditionnel où à environ une semaine du scrutin, le PLQ sort le mot "RÉFÉRENDUM" pour faire peur au monde.
Hâte de voir le prévisible reportage le jour où l'autobus du [insérez le nom de parti ici] aura eu un bris mécanique
Pas vraiment non....
2014-01-23
Non, mais ça va tu être tout un pont ça mes amis!
Pendant que la Super-Poutre!!! fait son travail (pour l'instant, jusqu'à
l'apparition prévisible de Super-Poutre!!! 2.0), les détails commence à
sortir sur le futur Pont Champlain (qui sera nommé, prévision
MonsieurM, Pont Reine Élizabeth).
Péage (prévisible), 3 voies dans chaque sens (prévisible), espace pour un SLR (ça allait de soi) et... une piste multifonctionnelle pour vélos & piétons.
Le cycliste en moi ne peut que se réjouir d'une telle chose. Toujours bien d'ouvrir un nouvel accès pour sortir de l'île, surtout que dans ce coin là ils sont rares (écluse de St-Lambert à 3.5km d'un bord, ou écluse de Ste-Catherine à 13km de l'autre bord). Pour les gens de Brossard qui veulent utiliser le vélo pour aller travailler en ville, c'est très bien. J'ai des doutes sur l'utilisation réelle que cette piste aura, mais bon, elle est là est c'est un pas dans la bonne direction (plus facile de construire avec que d'ajouter plus tard).
Mais... piétons? Vraiment?
Selon Google Maps, du Boulevard Pelletier à l'Île des Soeurs, c'est 5.5km. À pied, c'est une grosse heure. Et rendu là, c'est seulement l'Île des Soeurs. Pour traverser à Montréal, on rajoute un peu moins d'un km, pour déboucher dans ce spectaculaire no mans land qu'est le Techno-Parc (sérieux, c'est vraiment un trou perdu de première classe). Pour se rendre au coin de University / Notre-Dame pour être dans ce qu'on pourrait qualifier de limite du centre-ville, c'est un autre 3.5km. Bref, pour passer de Brossard au centre-ville à pied, c'est près de 10km de marche. À titre d'exemple, c'est à peu près comme partir à pied du coin Henri-Bourassa / St-Laurent et marcher jusqu'à McGill / Ste-Catherine. Pas sûr que beaucoup de gens feront ça... Mais c'est quand même mieux que de ne pas en avoir, alors bravo quand même.
Péage (prévisible), 3 voies dans chaque sens (prévisible), espace pour un SLR (ça allait de soi) et... une piste multifonctionnelle pour vélos & piétons.
Le cycliste en moi ne peut que se réjouir d'une telle chose. Toujours bien d'ouvrir un nouvel accès pour sortir de l'île, surtout que dans ce coin là ils sont rares (écluse de St-Lambert à 3.5km d'un bord, ou écluse de Ste-Catherine à 13km de l'autre bord). Pour les gens de Brossard qui veulent utiliser le vélo pour aller travailler en ville, c'est très bien. J'ai des doutes sur l'utilisation réelle que cette piste aura, mais bon, elle est là est c'est un pas dans la bonne direction (plus facile de construire avec que d'ajouter plus tard).
Mais... piétons? Vraiment?
Selon Google Maps, du Boulevard Pelletier à l'Île des Soeurs, c'est 5.5km. À pied, c'est une grosse heure. Et rendu là, c'est seulement l'Île des Soeurs. Pour traverser à Montréal, on rajoute un peu moins d'un km, pour déboucher dans ce spectaculaire no mans land qu'est le Techno-Parc (sérieux, c'est vraiment un trou perdu de première classe). Pour se rendre au coin de University / Notre-Dame pour être dans ce qu'on pourrait qualifier de limite du centre-ville, c'est un autre 3.5km. Bref, pour passer de Brossard au centre-ville à pied, c'est près de 10km de marche. À titre d'exemple, c'est à peu près comme partir à pied du coin Henri-Bourassa / St-Laurent et marcher jusqu'à McGill / Ste-Catherine. Pas sûr que beaucoup de gens feront ça... Mais c'est quand même mieux que de ne pas en avoir, alors bravo quand même.
2014-01-18
MonsieurM prend le bus
Bris d'auto niaiseux en apparence, mais
problématique en réalité vendredi dernier. Après avoir garé la voiture
dans le parking de mon épicier favori (enfin, favori de ce côté de
l'océan, parce que je garde un souvenir impérissable des Super U et
Intermarché les Mousquetaires, probablement parce que c'était en
vacances), je barre la porte de l'auto. Woups, la clé ne sort pas. Dans
le genre, vraiment, mais vraiment pas. Ça ne tourne pas, ça ne bouge
pas, il y a quelque chose de pourri au royaume de la serrure aurait dit
Shakespeare s'il avait fait de la mécanique au lieu de pièces où tous
les personnages meurent tout le temps.
Mieux encore, l'auto est très joyeusement verrouillée. Appel téléphonique et lift plus tard, je passe à la maison puis retourne avec le double de ladite clé pour pouvoir à tout le moins débarrer une autre porte et rapporter l'auto à la maison (avec la clé originale toujours prise dans la serrure, l'art d'avoir l'air touriste). Même à la maison, rien à faire, même après avoir fait une opération à coeur ouvert sur la porte (fascinant de voir à quel point il y a des cossins dans le coin de la poignée et à quel point c'est mal foutu pour y travailler), rien à faire. Visite au garage s'impose le lundi suivant (qui, eux, ont réussi à payer le problème, c'est pourquoi on les paie si généreusement d'ailleurs).
Pendant que le garage s'occupe de régler ça, je dois travailler, alors je décide d'expérimenter un peu le réseau de bus de Laval. Sans donner précisément le lieu Top Secret du Palais Royal de MonsieurM, disons que n'importe quel autobus descendant le magnifique Boulevard des Laurentides, 8ème merveille du monde de Laval, fait la job.
Le matin: départ un peu plus tôt (disons 10 min) que d'habitude. La fréquence, quoique loin des grands axes à Montréal, est raisonnable. Marche (qui aurait pu être en patins tant la rue était glacée), et j'arrive à temps. L'autobus en question (17) fait juste descendre le boulevard, c'est probablement le trajet qui a le moins de virages de tout Laval. C'est un tantinet moins long que je pensais, même si on arrête à peu près à chaque coin de rue (ça prendrait un bus express). Pas de bouchon, et rendu à Concorde, on flye sur la voie réservée jusqu'au métro, et de là, c'est assez simple jusqu'au centre-ville où j'arrive à peu près 5-10 min plus tôt que mon heure habituelle. Moralité: c'est un tantinet plus rapide que mon trajet habituel en train! Moins confortable par contre.
Le soir. Je regarde en vitesse les horaires, ça semble pas mal. Je pars du bureau sans trop checker l'heure... gaffe. J'arrive au métro à 16:43. 3 autobus peuvent se rendre chez moi, mais je suis dans un genre de no mans land temporel. Les horaires:
16:25 (17), 16:31 (31), 16:38 (17), 16:42 (17), 16:57 (17), 16:59 (31), 17:12 (17), 17:13 (74)
Fudge, j'ai manqué la 17 par une minute. Avoir su j'aurais marché plus vite pour sortir du métro. Prochain bus, 15 minutes. En soi, c'est pas si mal... mais pourquoi est-ce que la 17 et la 31 qui suivent exactement le même trajet presque jusqu'au bout se suivent à deux minutes près? STL, ça ne vous tentait pas d'espacer un peu mieux? Comme c'est là, il y a 15 minutes entre deux départs de la 17, 2 minutes pour la 31, et un autre gros trou de 13 minutes pour la 17 suivante. Sais pas, le départ de 16:57, s'il était à 16:50, ça ferait pas mal un bus même pas aux 10 minutes, non?
Et pour remonter, pas de voie de service... ça a été long, interminable et sans fin. Parce que là, il y a du traffic. Et comme c'était le premier bus en 15 minutes qui remontait Des Laurentides, on arrêtait à chaque damné coin de rue. Vivement un express.
Au moins j'ai pu prendre mon auto en passant et mardi, je prenais le train en me disant que l'autobus de la STL, si technologique soit-il avec son GPS intégré, je vais le prendre le moins possible tant qu'ils n'amélioreront pas leurs affaires.
Mieux encore, l'auto est très joyeusement verrouillée. Appel téléphonique et lift plus tard, je passe à la maison puis retourne avec le double de ladite clé pour pouvoir à tout le moins débarrer une autre porte et rapporter l'auto à la maison (avec la clé originale toujours prise dans la serrure, l'art d'avoir l'air touriste). Même à la maison, rien à faire, même après avoir fait une opération à coeur ouvert sur la porte (fascinant de voir à quel point il y a des cossins dans le coin de la poignée et à quel point c'est mal foutu pour y travailler), rien à faire. Visite au garage s'impose le lundi suivant (qui, eux, ont réussi à payer le problème, c'est pourquoi on les paie si généreusement d'ailleurs).
Pendant que le garage s'occupe de régler ça, je dois travailler, alors je décide d'expérimenter un peu le réseau de bus de Laval. Sans donner précisément le lieu Top Secret du Palais Royal de MonsieurM, disons que n'importe quel autobus descendant le magnifique Boulevard des Laurentides, 8ème merveille du monde de Laval, fait la job.
Le matin: départ un peu plus tôt (disons 10 min) que d'habitude. La fréquence, quoique loin des grands axes à Montréal, est raisonnable. Marche (qui aurait pu être en patins tant la rue était glacée), et j'arrive à temps. L'autobus en question (17) fait juste descendre le boulevard, c'est probablement le trajet qui a le moins de virages de tout Laval. C'est un tantinet moins long que je pensais, même si on arrête à peu près à chaque coin de rue (ça prendrait un bus express). Pas de bouchon, et rendu à Concorde, on flye sur la voie réservée jusqu'au métro, et de là, c'est assez simple jusqu'au centre-ville où j'arrive à peu près 5-10 min plus tôt que mon heure habituelle. Moralité: c'est un tantinet plus rapide que mon trajet habituel en train! Moins confortable par contre.
Le soir. Je regarde en vitesse les horaires, ça semble pas mal. Je pars du bureau sans trop checker l'heure... gaffe. J'arrive au métro à 16:43. 3 autobus peuvent se rendre chez moi, mais je suis dans un genre de no mans land temporel. Les horaires:
16:25 (17), 16:31 (31), 16:38 (17), 16:42 (17), 16:57 (17), 16:59 (31), 17:12 (17), 17:13 (74)
Fudge, j'ai manqué la 17 par une minute. Avoir su j'aurais marché plus vite pour sortir du métro. Prochain bus, 15 minutes. En soi, c'est pas si mal... mais pourquoi est-ce que la 17 et la 31 qui suivent exactement le même trajet presque jusqu'au bout se suivent à deux minutes près? STL, ça ne vous tentait pas d'espacer un peu mieux? Comme c'est là, il y a 15 minutes entre deux départs de la 17, 2 minutes pour la 31, et un autre gros trou de 13 minutes pour la 17 suivante. Sais pas, le départ de 16:57, s'il était à 16:50, ça ferait pas mal un bus même pas aux 10 minutes, non?
Et pour remonter, pas de voie de service... ça a été long, interminable et sans fin. Parce que là, il y a du traffic. Et comme c'était le premier bus en 15 minutes qui remontait Des Laurentides, on arrêtait à chaque damné coin de rue. Vivement un express.
Au moins j'ai pu prendre mon auto en passant et mardi, je prenais le train en me disant que l'autobus de la STL, si technologique soit-il avec son GPS intégré, je vais le prendre le moins possible tant qu'ils n'amélioreront pas leurs affaires.
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