J'ai lancé aujourd'hui un nouveau blog, ce dernier étant plutôt professionnel. J'étais tanné de chercher mes notes sur Sharepoint, Access et autres outils de développement...
Mon déconnage va rester ici, mais mes affaires sérieuses auront une place publique!
2010-12-22
2010-12-18
Have a very Justin Trudeau Noël
Photo du jour: la photo de Noël de Justin Trudeau.
Elle a fait un scandale parce qu'il y a de la fourrure, alors les organismes de protection des animaux sont frus.
Le scandale, ce n'est pas ça. C'est tout simplement que cette photo est d'un kétaine incroyable, digne du site awkwardfamilyphotos.
Elle a fait un scandale parce qu'il y a de la fourrure, alors les organismes de protection des animaux sont frus.
Le scandale, ce n'est pas ça. C'est tout simplement que cette photo est d'un kétaine incroyable, digne du site awkwardfamilyphotos.
2010-12-13
Et c'est le retour du mauvais jeu de mots!
Gracieuseté de RDS bien sûr. Alors voici:
Nous faire ça juste avant le temps des fêtes...
Deux gros buts de Little
Nous faire ça juste avant le temps des fêtes...
2010-12-12
Nordiques Nation
Gros rassemblement de fans de Québec au match Islanders - Atlanta à NY. Personnellement, je trouve cette initiative plutôt sympathique quoique totalement inutile.
Une équipe à Québec, je l'ai déjà dit, je pense que ça serait un grand succès populaire, mais je ne sais pas si le soutien corporatif peut soutenir une équipe pendant plusieurs décennies, y compris le jour où la situation économique (taux de change) sera pas mal moins favorable. À court terme, aucune crainte. À long terme, je ne sais pas.
Encore faudrait-il aussi que môssieur Bettman veuille déménager une équipe, et ça, c'est ce dont je doute le plus, volonté populaire ou pas. C'est pas avec Québec que Bettman va aller cherche un contrat de télédiffusion national payant aux USA.
Mais ce qui m'a un peu irrité dans le processus d'hier, c'est le Nordiques Nation.
À l'anglaise.
Québec a toujours été une ville francophone, Québec s'est toujours vantée d'être une ville francophone... Y'a même une joyeuse légende qui dit qu'avec les Nordiques de retour ça aiderait le fait francophone dans la ligue.
Nation Nordique (en français), ça aurait été bien plus beau et bien plus à propos, non?
Une équipe à Québec, je l'ai déjà dit, je pense que ça serait un grand succès populaire, mais je ne sais pas si le soutien corporatif peut soutenir une équipe pendant plusieurs décennies, y compris le jour où la situation économique (taux de change) sera pas mal moins favorable. À court terme, aucune crainte. À long terme, je ne sais pas.
Encore faudrait-il aussi que môssieur Bettman veuille déménager une équipe, et ça, c'est ce dont je doute le plus, volonté populaire ou pas. C'est pas avec Québec que Bettman va aller cherche un contrat de télédiffusion national payant aux USA.
Mais ce qui m'a un peu irrité dans le processus d'hier, c'est le Nordiques Nation.
À l'anglaise.
Québec a toujours été une ville francophone, Québec s'est toujours vantée d'être une ville francophone... Y'a même une joyeuse légende qui dit qu'avec les Nordiques de retour ça aiderait le fait francophone dans la ligue.
Nation Nordique (en français), ça aurait été bien plus beau et bien plus à propos, non?
2010-12-06
Wikileaks
Petit pavé dans la mare ce soir, juste pour mettre la chicane :-)
Je ne remets pas en question leur utilité, je pense que c'est démocratiquement sain. Les manoeuvres pour les faire taire sont tout aussi déplorables qu'inefficaces (c'est comme la boite de Pandore, ça ne se refermera pas).
Mais je cherche encore les véritables révélations, les affaires choc, le stock révolutionnaire.
-Le gouvernement afghan est mal vu par l'occident qui le trouve corrompu? Oh, surprise.
-Sarkozy a tout un caractère? Oh, surprise.
-Il y a eu de la torture au Moyen-Orient? Oh, surprise.
-Les installations de la Baie James sont considérés comme une installation stratégique importante? Oh, surprise.
-La Chine fait du trouble sur la toile? Oh, surprise.
-Les USA espionnent tout le monde? Oh, surprise.
Ce qui est drôle, c'est que plus on tente de faire taire wikileaks, plus on donne de l'importance à des révélations somme toute assez banales et prévisibles.
La question qui tue: Est-ce que wikileaks a de quoi sur Vaillancourt à Laval?
Je ne remets pas en question leur utilité, je pense que c'est démocratiquement sain. Les manoeuvres pour les faire taire sont tout aussi déplorables qu'inefficaces (c'est comme la boite de Pandore, ça ne se refermera pas).
Mais je cherche encore les véritables révélations, les affaires choc, le stock révolutionnaire.
-Le gouvernement afghan est mal vu par l'occident qui le trouve corrompu? Oh, surprise.
-Sarkozy a tout un caractère? Oh, surprise.
-Il y a eu de la torture au Moyen-Orient? Oh, surprise.
-Les installations de la Baie James sont considérés comme une installation stratégique importante? Oh, surprise.
-La Chine fait du trouble sur la toile? Oh, surprise.
-Les USA espionnent tout le monde? Oh, surprise.
Ce qui est drôle, c'est que plus on tente de faire taire wikileaks, plus on donne de l'importance à des révélations somme toute assez banales et prévisibles.
La question qui tue: Est-ce que wikileaks a de quoi sur Vaillancourt à Laval?
2010-11-30
Vélo extrême
"Course" à NY. Ma passe préférée est à 1:35. Et non, je ne roule pas en sauvage de même.
Zéro jugement, mais le fun à regarder!
Zéro jugement, mais le fun à regarder!
2010-11-25
Yéééé notre ami Réjean a sorti un nouveau classique!
Article du jour jumelé à un excellent article de Mathias Brunet sur la place des femmes dans les médias sportifs québécois, surtout au hockey. D'ailleurs c'est drôle de lire les deux articles (MB et RT) un après l'autre... on voit la différence de qualité.
Mon point de vue? Je veux des analystes intéressants et surtout, compétents. Qui ne vont pas répéter les mêmes platitudes que les autres, qui vont aller au-delà des questions faciles.
----
À l'époque, la présence de Marcelle Saint-Cyr et de Liza Hébert dans le vestiaire des joueurs au match des Étoiles disputé à Montréal avait fait sensation. C'était la grosse nouvelle de la semaine.
Liza allait rejoindre Robin Herman du New York Times dans le sanctuaire de la testostérone. C'était une victoire énorme pour LA femme.
>> Grosse victoire en effet, je suis d'accord
C'était en 1976 et, depuis, la situation ne s'est pas améliorée.
>> Au hockey, plutôt d'accord. Dans d'autres sports, moins d'accord. Mais pour le fun, qui étaient les journalistes de hockey en 76: Tremblay, Pedneault, Raymond... ils sont tous encore là maintenant (et curieusement, les trois ont le même profil: polémistes cheaps spécialistes du "dans mon temps")
Depuis, Liza Hébert est devenue dans la vraie vie Liza Frulla et, au passage dans la fiction, Linda Hébert. Mais Liza avait ouvert une grande porte.
>> Belle plogue de Lance et Compte, quoi, une semaine avant que le film sorte au cinéma?
Trente-cinq ans plus tard, il y a combien de femmes travaillant sérieusement aux matchs du Canadien? Rien dans les journaux (depuis le départ de Stéphanie Morin à la section Voyages), personne à la radio et le néant total à la télévision une fois qu'on a réussi à caser Chantal Machabée le samedi soir. Et pourtant, Dieu sait que Chantal est compétente. Une vraie de vraie qu'on a tassée pour faire encore plus de place à Joël Moi Moi Bouchard.
>> HAHAHA! C'est le comble! Réjean Tremblay qui traite quelqu'un de "moi moi moi". Comme on dit, "it takes a thief to catch a thief".
Je connais plusieurs confrères qui lèvent le nez sur les compétences de Marie-Claude Savard à TVA. Mais je sais que c'est une journaliste passionnée qui est confinée à du travail de chroniqueuse cute parce que TVA n'a pas encore de propriétés sportives dignes de ce nom. À Radio-Canada, soyons honnêtes, les femmes qui travaillent à la couverture du hockey et du Canadien se contentent de faire des «jobines». Y a personne là-dedans pour brasser un peu la cabane et y aller de reportages bien sentis.
>> Passionnée? Possiblement. Mais sa job, c'est chroniqueuse. Mettons que lui donner un Métrostar comme analyste sportif de l'année, c'est un peu exagéré. Pour les reportages bien sentis, honnêtement même chez les journalistes masculins il n'y en a pratiquement pas... pour brasser la cabane, je cherche l'utilité. Pas qu'il faut être toujours positif et faire la majorette... mais quand on veut juste trouver la tite bébitte, on devient un polémiste cheap. Combien de "journalistes" pleuraient quand le CH a signé Halpern? Combien se sont excusés pour dire que finalement, c'était pas une mauvaise signature du tout?
Encore là, Radio-Canada n'a pas de propriétés de hockey et ça limite évidemment la visibilité des journalistes.
***
Donc, on revient à CKAC et à RDS. Dans les deux cas, on se retrouve avec des clubs d'amis de la Flanelle et d'amis des amis de la Flanelle.
>> Faudrait bien parler du copinage des journalistes entre eux aussi. Ça pue la complaisance!
Les vrais journalistes sont rarissimes et ce sont des «joueurnalistes» qui sévissent sur les ondes. Comme on veut avant tout offrir aux fans et aux fefans des points de vue d'anciens ou d'amis des anciens joueurs, c'est évidemment difficile de trouver une femme qui a joué avec les amis.
>> 9 paragraphes avant de placer votre "fefan" habituel. Combien avant "Organisation" ? Mais c'est vrai que des joueurnalistes, il y en a beaucoup trop. Ça fait plus de deux ans que je le dis.
De toute façon, je présume que la majorité des 700 000 amateurs qui suivent des matchs du Canadien à RDS ne veulent pas qu'on leur donne de l'information. Ce qu'ils veulent, c'est qu'on leur serve des fans encore plus proches de l'organisation qu'ils ne peuvent l'être. C'est pour ça que Joël Bouchard donne des discours de minicoach en parlant de «on doit sortir fort, il faut que les gars se donnent, nos gars ne doivent pas lâcher». Aucune retenue, aucune pudeur, une partisanerie dégoulinante. C'est correct, c'est ce que le monde veut. Et vous le savez, vox populi, vox Dei.
>> Monsieur Tremblay, ça vous dirait de descendre de votre belle tour d'ivoire? J'écoute la plupart des parties du CH quand ça m'adonne. Pas nécessairement arrêté attentivement devant la télé, mais quand même. J'ai plusieurs amis qui font de même. Et savez-vous, je n'en reconnais pas un dans le moule que vous décrivez. Hier à l'entracte, Joel Bouchard a illusté un exemple de positionnement défensif. Avec mon coup de patin inexistant, je n'ai jamais joué au hockey... mais en voyant ce qu'il a illustré, j'ai tout de suite compris ce qu'il voulait dire. En une intervention de 10 secondes, j'ai appris plus qu'avec toutes vos polémiques cheaps des dernières années et vos résumés de sorties en moto avec Marcel Aubut.
Soit dit en passant, Joël Bouchard s'exprime bien et connaît ses systèmes de jeu. Mais parfois, il gagnerait à s'adresser à ses camarades plutôt que de toujours parler à la caméra. Les prédicateurs ont le don de taper sur les nerfs. L'autre jour, il a tourné le dos à Guy Carbonneau pour épiloguer sur une remarque de Carbo, ça faisait cheapo. Et quand il est avec Marc Denis, il ne donne pas toujours la chance à Denis de faire valoir son argument.
>> Coudonc, il vous a fait quoi Bouchard? Beau règlement de comptes! Ah, c'est vrai que sa montée en importance à RDS a tassé votre vieux chum Pednault, ce cher scab écrivant une chronique dans le Journal de Montréal...
Autrement dit, un Claude Mailhot, c'est assez.
Par contre, je comprends très bien RDS de se tourner vers des valeurs sûres. Les propriétaires de la station et du Canadien sont les mêmes. En embauchant des fans, on s'assure de ne pas avoir de problèmes avec les vrais patrons. Comme les gens semblent être satisfaits de ce qu'on leur donne, pourquoi se compliquer la vie? Pourquoi inviter France St-Louis ou une autre de ces fabuleuses joueuses qui connaissent tous les rouages du hockey mieux que certains coachs de la Ligue nationale? Les amis des amis font très bien l'affaire.
>> Les gens sont satisfaits? Sortez un peu monsieur Tremblay, tout le monde se plaint de la médiocrité de la clique journalistique (et vous en faites partie)! Si les cotes d'écoute sont bonnes, c'est simplement une question de monopole.
Honnêtement je ne connais pas France St-Louis assez pour juger de ses communiqués. J'ai par contre de douloureux souvenirs de l'expérience Sauvageau: une personne qui aimait son sport, qui avait de bonnes connaissances mais qui avait surtout une absence totale de talent de communicatrice. Aucun entrain, aucune chaleur... le pendant féminin de Jacques Martin. Un bon coach, mais pas quelqu'un à qui confier un segment télé.
***
Et quand on offre un job à une fille, il faut que ce soit une vulgaire platitude promotionnelle commandée de Bell à Bell en passant par Bell. C'est Anne-Marie Withenshaw qui va animer le Occupation double du Canadien.
>> J'avoue que ça va être une très belle infopub que je me ferai plaisir de ne pas écouter. Parce que contrairement à ce que vous pensez monsieur Tremblay, une très bonne partie des gens qui écoutent le hockey à RDS ont du jugement.
Je me demande comment, après avoir participé à cette grande émission promotionnelle, Mme Withenshaw va oser critiquer la télévision des autres à ARTV avec Marc Cassivi et... Liza Frulla.
La boucle est bouclée...
>> Venant d'un journaliste spécialisé dans l'autopromotion, c'est vraiment savoureux comme phrase.
Mon point de vue? Je veux des analystes intéressants et surtout, compétents. Qui ne vont pas répéter les mêmes platitudes que les autres, qui vont aller au-delà des questions faciles.
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À l'époque, la présence de Marcelle Saint-Cyr et de Liza Hébert dans le vestiaire des joueurs au match des Étoiles disputé à Montréal avait fait sensation. C'était la grosse nouvelle de la semaine.
Liza allait rejoindre Robin Herman du New York Times dans le sanctuaire de la testostérone. C'était une victoire énorme pour LA femme.
>> Grosse victoire en effet, je suis d'accord
C'était en 1976 et, depuis, la situation ne s'est pas améliorée.
>> Au hockey, plutôt d'accord. Dans d'autres sports, moins d'accord. Mais pour le fun, qui étaient les journalistes de hockey en 76: Tremblay, Pedneault, Raymond... ils sont tous encore là maintenant (et curieusement, les trois ont le même profil: polémistes cheaps spécialistes du "dans mon temps")
Depuis, Liza Hébert est devenue dans la vraie vie Liza Frulla et, au passage dans la fiction, Linda Hébert. Mais Liza avait ouvert une grande porte.
>> Belle plogue de Lance et Compte, quoi, une semaine avant que le film sorte au cinéma?
Trente-cinq ans plus tard, il y a combien de femmes travaillant sérieusement aux matchs du Canadien? Rien dans les journaux (depuis le départ de Stéphanie Morin à la section Voyages), personne à la radio et le néant total à la télévision une fois qu'on a réussi à caser Chantal Machabée le samedi soir. Et pourtant, Dieu sait que Chantal est compétente. Une vraie de vraie qu'on a tassée pour faire encore plus de place à Joël Moi Moi Bouchard.
>> HAHAHA! C'est le comble! Réjean Tremblay qui traite quelqu'un de "moi moi moi". Comme on dit, "it takes a thief to catch a thief".
Je connais plusieurs confrères qui lèvent le nez sur les compétences de Marie-Claude Savard à TVA. Mais je sais que c'est une journaliste passionnée qui est confinée à du travail de chroniqueuse cute parce que TVA n'a pas encore de propriétés sportives dignes de ce nom. À Radio-Canada, soyons honnêtes, les femmes qui travaillent à la couverture du hockey et du Canadien se contentent de faire des «jobines». Y a personne là-dedans pour brasser un peu la cabane et y aller de reportages bien sentis.
>> Passionnée? Possiblement. Mais sa job, c'est chroniqueuse. Mettons que lui donner un Métrostar comme analyste sportif de l'année, c'est un peu exagéré. Pour les reportages bien sentis, honnêtement même chez les journalistes masculins il n'y en a pratiquement pas... pour brasser la cabane, je cherche l'utilité. Pas qu'il faut être toujours positif et faire la majorette... mais quand on veut juste trouver la tite bébitte, on devient un polémiste cheap. Combien de "journalistes" pleuraient quand le CH a signé Halpern? Combien se sont excusés pour dire que finalement, c'était pas une mauvaise signature du tout?
Encore là, Radio-Canada n'a pas de propriétés de hockey et ça limite évidemment la visibilité des journalistes.
***
Donc, on revient à CKAC et à RDS. Dans les deux cas, on se retrouve avec des clubs d'amis de la Flanelle et d'amis des amis de la Flanelle.
>> Faudrait bien parler du copinage des journalistes entre eux aussi. Ça pue la complaisance!
Les vrais journalistes sont rarissimes et ce sont des «joueurnalistes» qui sévissent sur les ondes. Comme on veut avant tout offrir aux fans et aux fefans des points de vue d'anciens ou d'amis des anciens joueurs, c'est évidemment difficile de trouver une femme qui a joué avec les amis.
>> 9 paragraphes avant de placer votre "fefan" habituel. Combien avant "Organisation" ? Mais c'est vrai que des joueurnalistes, il y en a beaucoup trop. Ça fait plus de deux ans que je le dis.
De toute façon, je présume que la majorité des 700 000 amateurs qui suivent des matchs du Canadien à RDS ne veulent pas qu'on leur donne de l'information. Ce qu'ils veulent, c'est qu'on leur serve des fans encore plus proches de l'organisation qu'ils ne peuvent l'être. C'est pour ça que Joël Bouchard donne des discours de minicoach en parlant de «on doit sortir fort, il faut que les gars se donnent, nos gars ne doivent pas lâcher». Aucune retenue, aucune pudeur, une partisanerie dégoulinante. C'est correct, c'est ce que le monde veut. Et vous le savez, vox populi, vox Dei.
>> Monsieur Tremblay, ça vous dirait de descendre de votre belle tour d'ivoire? J'écoute la plupart des parties du CH quand ça m'adonne. Pas nécessairement arrêté attentivement devant la télé, mais quand même. J'ai plusieurs amis qui font de même. Et savez-vous, je n'en reconnais pas un dans le moule que vous décrivez. Hier à l'entracte, Joel Bouchard a illusté un exemple de positionnement défensif. Avec mon coup de patin inexistant, je n'ai jamais joué au hockey... mais en voyant ce qu'il a illustré, j'ai tout de suite compris ce qu'il voulait dire. En une intervention de 10 secondes, j'ai appris plus qu'avec toutes vos polémiques cheaps des dernières années et vos résumés de sorties en moto avec Marcel Aubut.
Soit dit en passant, Joël Bouchard s'exprime bien et connaît ses systèmes de jeu. Mais parfois, il gagnerait à s'adresser à ses camarades plutôt que de toujours parler à la caméra. Les prédicateurs ont le don de taper sur les nerfs. L'autre jour, il a tourné le dos à Guy Carbonneau pour épiloguer sur une remarque de Carbo, ça faisait cheapo. Et quand il est avec Marc Denis, il ne donne pas toujours la chance à Denis de faire valoir son argument.
>> Coudonc, il vous a fait quoi Bouchard? Beau règlement de comptes! Ah, c'est vrai que sa montée en importance à RDS a tassé votre vieux chum Pednault, ce cher scab écrivant une chronique dans le Journal de Montréal...
Autrement dit, un Claude Mailhot, c'est assez.
Par contre, je comprends très bien RDS de se tourner vers des valeurs sûres. Les propriétaires de la station et du Canadien sont les mêmes. En embauchant des fans, on s'assure de ne pas avoir de problèmes avec les vrais patrons. Comme les gens semblent être satisfaits de ce qu'on leur donne, pourquoi se compliquer la vie? Pourquoi inviter France St-Louis ou une autre de ces fabuleuses joueuses qui connaissent tous les rouages du hockey mieux que certains coachs de la Ligue nationale? Les amis des amis font très bien l'affaire.
>> Les gens sont satisfaits? Sortez un peu monsieur Tremblay, tout le monde se plaint de la médiocrité de la clique journalistique (et vous en faites partie)! Si les cotes d'écoute sont bonnes, c'est simplement une question de monopole.
Honnêtement je ne connais pas France St-Louis assez pour juger de ses communiqués. J'ai par contre de douloureux souvenirs de l'expérience Sauvageau: une personne qui aimait son sport, qui avait de bonnes connaissances mais qui avait surtout une absence totale de talent de communicatrice. Aucun entrain, aucune chaleur... le pendant féminin de Jacques Martin. Un bon coach, mais pas quelqu'un à qui confier un segment télé.
***
Et quand on offre un job à une fille, il faut que ce soit une vulgaire platitude promotionnelle commandée de Bell à Bell en passant par Bell. C'est Anne-Marie Withenshaw qui va animer le Occupation double du Canadien.
>> J'avoue que ça va être une très belle infopub que je me ferai plaisir de ne pas écouter. Parce que contrairement à ce que vous pensez monsieur Tremblay, une très bonne partie des gens qui écoutent le hockey à RDS ont du jugement.
Je me demande comment, après avoir participé à cette grande émission promotionnelle, Mme Withenshaw va oser critiquer la télévision des autres à ARTV avec Marc Cassivi et... Liza Frulla.
La boucle est bouclée...
>> Venant d'un journaliste spécialisé dans l'autopromotion, c'est vraiment savoureux comme phrase.
2010-11-24
Le monde vs le peuple
Cette carte prend la population mondiale et la taille des pays. La plus grosse population va dans le plus gros pays, la deuxième population dans le deuxième pays, etc
(volé sans la moindre honte à cyberyan)
Cliquez pour voir en plusse gros!
(volé sans la moindre honte à cyberyan)
Cliquez pour voir en plusse gros!
2010-11-22
2010-11-21
Luke Plamondon
Extrait d'une nouvelle lue sur cyberpresse:
Mets-en mon Luc. Comment as-tu trouvé ça? Ça doit être une question de feeling?
Non?
Coudonc, as-tu le blues? Le blues du businessman?
Non?
Pourtant tu as travaillé avec tant de gens... comme la Chanteuse straight
Non?
Des Hollywood Freak d'abord?
Non?
Coudonc, es-tu sur la dope. Après tout, le monde est stone?
Non? Ok d'abord, mais quand tu feras ta plainte, penses à ceci.
Come on baby, fais-moi une chanson
Reponds au moins au telephone
Je sais bien que ton occupation
Preferee... c'est d'avoir du fun
Mais moi j'ai besoin de ma chanson
Toutes mes lignes de telephones sonnent
J'suis bookee a la television
Dans tous les shows de promotion
Qu'est-ce que j'vais faire
Si j'ai pas ma chanson
De quoi j'vais avoir l'air?
Allo!
J'leur ai promis un numero un
J'suis en studio demain matin
Ecris-moi des mots qui sonnent
Des mots qui resonnent
Ecris-moi des mots qui donnent
Un sens a ma musique
Ecris-moi des mots qui sonnent
Des mots qui raisonnent
Ecris-moi des mots qui cognent
Sur l'accent tonique
Ecris-moi des mots
Ecris-moi des mots
Ecris-moi des mots qui sonnent
J'peux venir te tenir la main
Te faire un double expresso - oh!
Faut qu'tu m'la finisses avant demain
Sinon mon planning tombe a l'eau
Donne-moi au moins l'idee du refrain
Faut que j'tourne une video - oh!
Tu peux parler de tout de rien
Pourvu que j'aie mon scénario
Donne-moi juste un heure
De ton inspiration
Pense a tes droits d'auteur!!!
Oh!Oh!
Faut que j'monte au moins jusqu'au Top Ten
Y'faut qu'tu penses AM - FM ----- note du blogueur: une toune qui parle de AM... ça date!
Ecris-moi des mots qui sonnent
Des mots qui resonnent
Ecris-moi des mots qui donnent
Un sens a ma musique
Ecris-moi des mots qui sonnent
Des mots qui raisonnent
Ecris-moi des mots right on
Avec la rythmique
Ecris-moi des mots
Ecris-moi des mots
Ecris-moi des mots qui sonnent
Ecris-moi des lignes
Qui swiguent comm' du Sting
Qui sonnent
Comm' du Jackson
Des mots qui riment
Des mots qui pensent
Et qui balancent
Des mots qui disent
Ce que tu dirais, toi
Si tu avais ma voix
Ecris-moi des mots qui dansent
Ecris-moi des mots qui sonnent
Ecris-moi des mots qui sonnent
Des mots qui resonnent
Ecris-moi des mots qui donnent
Un sens a ma musique
Ecris-moi des mots qui sonnent
Des mots qui raisonnent
Ecris-moi des mots qui cognent
Sur l'accent tonique
Ecris-moi des mots qui sonnent
Ecris-moi des mots qui sonnent right on
Y'faut qu'ca fasse un number one
Y faut qu'ce soit l'fun
Ecris-moi des mots
Ecris-moi des mots
Ecris-moi des mots qui sonnent
(PS: Ben oui je sais que ce sont des chansons francophones malgré tout... mais disons que Monsieur Plamondon, Génial Parolier Autoproclamé ne s'est jamais gêné pour utiliser des anglicismes quand ça faisait son affaire).
(Québec) Luc Plamondon invite le Festival d'été de Québec (FEQ) à congédier la responsable de sa programmation. L'été dernier, Dominique Goulet avait déclaré que «la chanson francophone ne semblait pas être la voie d'avenir», ce qui a choqué le célèbre parolier, dont les chansons sont connues dans toute la francophonie.
«Ce qu'elle a dit m'a mis hors de moi! Virez-la! Elle ne peut pas se permettre de dire ça, c'est insultant et humiliant pour la chanson québécoise», a affirmé M. Plamondon, qui a reçu cette semaine le prix hommage de la Société canadienne des auteurs ou compositeurs de musique.
Mets-en mon Luc. Comment as-tu trouvé ça? Ça doit être une question de feeling?
Non?
Coudonc, as-tu le blues? Le blues du businessman?
Non?
Pourtant tu as travaillé avec tant de gens... comme la Chanteuse straight
Non?
Des Hollywood Freak d'abord?
Non?
Coudonc, es-tu sur la dope. Après tout, le monde est stone?
Non? Ok d'abord, mais quand tu feras ta plainte, penses à ceci.
Come on baby, fais-moi une chanson
Reponds au moins au telephone
Je sais bien que ton occupation
Preferee... c'est d'avoir du fun
Mais moi j'ai besoin de ma chanson
Toutes mes lignes de telephones sonnent
J'suis bookee a la television
Dans tous les shows de promotion
Qu'est-ce que j'vais faire
Si j'ai pas ma chanson
De quoi j'vais avoir l'air?
Allo!
J'leur ai promis un numero un
J'suis en studio demain matin
Ecris-moi des mots qui sonnent
Des mots qui resonnent
Ecris-moi des mots qui donnent
Un sens a ma musique
Ecris-moi des mots qui sonnent
Des mots qui raisonnent
Ecris-moi des mots qui cognent
Sur l'accent tonique
Ecris-moi des mots
Ecris-moi des mots
Ecris-moi des mots qui sonnent
J'peux venir te tenir la main
Te faire un double expresso - oh!
Faut qu'tu m'la finisses avant demain
Sinon mon planning tombe a l'eau
Donne-moi au moins l'idee du refrain
Faut que j'tourne une video - oh!
Tu peux parler de tout de rien
Pourvu que j'aie mon scénario
Donne-moi juste un heure
De ton inspiration
Pense a tes droits d'auteur!!!
Oh!Oh!
Faut que j'monte au moins jusqu'au Top Ten
Y'faut qu'tu penses AM - FM ----- note du blogueur: une toune qui parle de AM... ça date!
Ecris-moi des mots qui sonnent
Des mots qui resonnent
Ecris-moi des mots qui donnent
Un sens a ma musique
Ecris-moi des mots qui sonnent
Des mots qui raisonnent
Ecris-moi des mots right on
Avec la rythmique
Ecris-moi des mots
Ecris-moi des mots
Ecris-moi des mots qui sonnent
Ecris-moi des lignes
Qui swiguent comm' du Sting
Qui sonnent
Comm' du Jackson
Des mots qui riment
Des mots qui pensent
Et qui balancent
Des mots qui disent
Ce que tu dirais, toi
Si tu avais ma voix
Ecris-moi des mots qui dansent
Ecris-moi des mots qui sonnent
Ecris-moi des mots qui sonnent
Des mots qui resonnent
Ecris-moi des mots qui donnent
Un sens a ma musique
Ecris-moi des mots qui sonnent
Des mots qui raisonnent
Ecris-moi des mots qui cognent
Sur l'accent tonique
Ecris-moi des mots qui sonnent
Ecris-moi des mots qui sonnent right on
Y'faut qu'ca fasse un number one
Y faut qu'ce soit l'fun
Ecris-moi des mots
Ecris-moi des mots
Ecris-moi des mots qui sonnent
(PS: Ben oui je sais que ce sont des chansons francophones malgré tout... mais disons que Monsieur Plamondon, Génial Parolier Autoproclamé ne s'est jamais gêné pour utiliser des anglicismes quand ça faisait son affaire).
2010-10-30
Les dures leçons de l'alphabet
2010-10-20
Yé, une autre histoire de québécois persécuté
Décidément, Bertrand Raymond et Réjean Tremblay, même constat: deux chroniqueurs dépassés dont le but est juste de créer de la polémique.
Son histoire du jour, sur Marc-André Bergeron.
Avant de commencer mes désormais traditionnels commentaires au travers du texte, ma vision personnelle: je pense que Bergeron avait l'air d'un bon gars, il a sa place dans la LNH mais avec l'émergence de Subban, on avait pas besoin de lui cette année à Montréal, entre autres à cause du plafond salarial.
---
Marc-André Bergeron a été du bonbon pour les médias durant son bref passage dans l'organisation du Canadien. D'un naturel fou, il avait l'habitude d'appeler un chat, un chat. Quand on cherchait une explication de son côté, on n'avait pas à tourner longtemps autour de la question. Les clichés faisaient rarement partie de son vocabulaire. Si c'était blanc, c'était blanc. Si c'était rouge, c'était rouge. Ce n'était jamais tricolore. Le tricolore, il le portait uniquement sur le coeur.
Je me souviens d'une entrevue qu'il a accordée à la caméra à Renaud Lavoie après un entraînement au Centre Bell. L'interviewer a usé de toute sa diplomatie pour lui faire remarquer qu'on disait de lui qu'il était un défenseur à risque dans son territoire.
Bergeron l'a regardé, un tantinet agacé. Poli, il s'est mis en frais de lui expliquer calmement que les athlètes unidimensionnels n'existent pas. «Il y a des joueurs offensifs et il y a des joueurs défensifs. Moi, je suis un joueur offensif», a-t-il expliqué.
«Et puis», a-t-il ajouté, un peu hésitant, en essayant de trouver les mots qui lui éviteraient d'avoir l'air de se vanter, ça fait très longtemps que je n'ai pas scoré dans mon net.»
Et vlan! C'était assez clair merci. Certes, il lui arrivait de voir quelques-unes de ses sorties de zone interceptées, mais quel défenseur peut passer une saison complète sans gaffer? Cela arrive même au meilleur, Andrei Markov. On est régulièrement témoin de cela dans le cas de Jaroslav Spacek. Ryan O'Byrne, lui, n'a même jamais su ce qu'est une sortie de zone.
>> On parie que si Ryan O'Byrne se nommait Roland Aubert il n'aurait pas été affublé ce petit commentaire désobligeant? Mais juste pour le fun: Bergeron -7 en saison, -12 en séries. Son -12 est de loin le pire différentiel de l'équipe, le plus proche étant ensuite à -6.
L'été dernier, le Canadien a avisé l'agent de Bergeron, Me Paul Corbeil, de Trois-Rivières, que ses services n'étaient plus requis. On n'avait pas d'argent, semble-t-il, à consacrer à un joueur qui, à un salaire très réduit de 750 000 $, avait admirablement dépanné l'équipe durant toute la saison. Embauché pour combler la perte de Markov, il était vite devenu l'un des atouts importants de l'attaque massive.
En 60 matchs seulement, il a marqué plus de buts que Scott Gomez qui a joué 18 parties de plus. Il a obtenu deux buts de moins que Andrei Kostitsyn, six buts de plus que Maxim Lapierre, cinq de plus que Travis Moen et tenez-vous bien, 10 buts de plus que Spacek à qui on a accordé un ronflant contrat de 12 millions $ pour faire produire le Canadien en supériorité numérique.
>> Ben oui, il a marqué plus que Moen. Euh, monsieur Raymond, Moen n'a pratiquement pas joué en AN de l'année. C'est vous mêmes qui dites que Bergeron était un pilier de l'AN alors faudrait peut-être comparer des pommes avec des pommes. Et dire que Bergeron a apporté plus à l'équipe de Gomez (qui est d'abord un passeur), ça frôle la malhonnêteté intellectuelle. Par contre, c'est vrai que Spacek est une grosse déception. Pourtant, vous disiez vous-même sur ruefrontenac.com (que je salue) le 1er octobre 2009 que Spacek ne causait aucune inquiétude. Faut croire que tout le monde avait de meilleurs attentes.
C'est aussi le but de Bergeron qui a permis au Canadien, dans le 82e et dernier match de la saison, de se rendre en prolongation et de s'assurer ainsi d'une place dans les séries. C'est un autre de ses buts en avantage numérique, dans le septième match de la série initiale, qui a contribué à éliminer les Capitals de Washington, 2-1.
>> Bullshit. Cet argument, c'est de la foutaise. Si Gionta n'avait pas marqué en deuxième, ça aurait fini 3-2 Toronto, même malgré le but de Bergeron. TOUS LES BUTS SONT AUSSI IMPORTANTS LES UNS QUE LES AUTRES.
Trois séries sur une jambe
C'est d'ailleurs dans le tout premier match de cette série qu'il a subi une sérieuse blessure à un genou quand le ligament antérieur croisé a lâché. Il n'a jamais manqué un match, disputant les 19 rencontres des séries sur une seule jambe. Sur le coup, il a ressenti une vive douleur.
À son retour au vestiaire, il a fait remarquer au soigneur qu'il désirait porter un support athlétique parce qu'il avait mal à un genou. C'est la dernière fois qu'il a été en demande durant les trois séries disputées par le Canadien.
«Il était tellement heureux de jouer à Montréal et il voulait tellement contribuer à la marche du Canadien dans les séries qu'il a voulu continuer, explique son agent. Je dois toutefois être honnête; il ne s'est pas fait tordre le bras par le Canadien pour jouer.»
C'est cet athlète entièrement dédié à son équipe et pas pleurnichard pour deux sous que le Canadien a laissé tomber l'été dernier. Un athlète qui aurait peut-être accepté le même salaire pour avoir le plaisir de poursuivre la route dans ce chandail. Un joueur qui, disons-le, a subi la même opération que Markov pour réparer exactement les mêmes dommages.
>> C'est quoi le rapport de dire qu'ils ont la même blessure? Ouin, pis? En quoi est-ce pertinent dans le cadre d'un renouvellement de contrat?
Sans le but providentiel de Bergeron dans le dernier match de la saison, il n'y aurait pas eu de séries éliminatoires au Centre Bell, pas d'engouement dans le public, pas de folie collective dans tout le Québec, pas de miracles répétés par Jaroslav Halak. L'organisation aurait plutôt perdu la face en ratant les séries après avoir embourbé la masse salariale de dizaines de millions de dollars par l'ajout de sept nouveaux venus.
>> Je répète, bullshit. Chaque but ayant contribué à chaque victoire dans l'année est aussi important.
Cet athlète, qui a démontré plus de cran que certains anciens coéquipiers n'en auront jamais, s'est quand même fait dire qu'on pouvait se passer de lui et ce, dans un moment où les Québécois manquent cruellement au Canadien.
>> Ça s'appelle le monde du sport professionnel. Le but n'est pas de faire plaisir au monde, c'est d'avoir une équipe compétitive. Dans la hiérarchie des défenseurs du CH, Bergeron se retrouve après Markov, Hamrlik, Subban, Gorges, Gill, Spacek. Déjà là, ça fait six gars ayant priorité. On peut ajouter O'Byrne qui joue un rôle défensif que Bergeron ne pourra jamais combler. Bergeron était donc le 8ème là où il y a de la place pour 6. Ajoutons à ça la signature de Picard...
«Marc-André a connu de bons matchs et certains de ces matchs ont été importants pour le Canadien, ajoute Me Corbeil. Il ne s'est pas contenté de démontrer la puissance de son tir. Je pense qu'il a fait une différence.»
>> En séries? Si on regarde froidement, Bergeron a fini à -12, le pire du CH. Le deuxième moins bon était à -6. Un différentiel de -12, quand on est un joueur qui n'a que peu de temps à forces égales, c'est épouvantable.
Dans les circonstances, est-ce que l'équipe avait une obligation morale envers lui? Bien sûr qu'elle en avait une. Elle a passé outre à cette responsabilité parce qu'il n'y a plus aucun sentiment qui tienne dans le sport professionnel d'aujourd'hui. Pas plus du côté des joueurs que de celui des patrons, d'ailleurs.
Bergeron aurait mérité que le Canadien le garde à son service. Même chose pour Francis Bouillon, blessé, qu'on a envoyé à l'abattoir dans une série contre Boston, il y a deux ans. Pas assez bon pour Montréal, Bouillon est allé se faire une niche au sein d'une équipe supérieure au Canadien, à Nashville, l'an dernier. Il y a donc fort à parier que Bergeron pourra dépanner une équipe dès qu'il sera rétabli.
>> Équipe supérieure? Elle s'est quand même fait liquider en première ronde.
Markov a subi son intervention chirurgicale le 18 mai. Bergeron a été opéré exactement cinq semaines plus tard, le 23 juin. Comme Markov est sur le point de reprendre sa place, cela signifie que l'athlète de Trois-Rivières pourrait être prêt à participer à des exercices de jeux simulés avec contact dans cinq semaines.
Mardi, il a été examiné par l'orthopédiste qui a procédé à l'opération, le docteur Paul Martineau. Sa rééducation se passe très bien. Au niveau musculaire, sa jambe a retrouvé 90% de son efficacité. Reste l'attente. Si tout se passe comme prévu, Bergeron aura le feu vert pour offrir ses services aux différentes équipes de la Ligue nationale au début de décembre.
Il trouvera preneur, n'en doutez pas. Combien de défenseurs de la Ligue nationale ont totalisé 27 buts au cours des deux dernières saisons? Peut-être que les Islanders lui demanderont de remplacer Mark Streit? Peut-être que le Lightning de Tampa Bay saisira l'occasion de greffer un autre joueur francophone à sa formation? Qui sait?
>> Ah oui le super Lightning pro-québécois, celui qui en a moins de francophones dans son alignement (Lecavalier, St-Louis, Gagné) que le CH (Lapierre, Darche, Picard, Pouliot). À moins que vous ne comptiez tous les joueurs dont les médias ont fait des choux gras à la signature mais qui ont tous été renvoyés dans les mineures dans le silence médiatique le plus complet.
Et si c'était le Canadien?
Me Corbeil ne croit pas qu'il sera trop tard dans la saison pour qu'il obtienne un poste quelque part.
«Les occasions devraient survenir à l'heure des premiers bulletins (le premier quart de la saison) pour les formations du circuit, dit-il. La situation sera même plus favorable qu'en ce moment puisque les équipes sont actuellement satisfaites de leur personnel. Personne n'est encore en difficulté.»
Qui dit que l'une des formations intéressées ne sera pas le Canadien? Ça pourrait dépendre largement des circonstances. Il pourrait y avoir des blessés à la ligne bleue. L'attaque massive pourrait être aussi anémique qu'en ce moment. Spacek pourrait être à bout de ressources, comme il semble déjà l'être. O'Byrne, qui n'a ni l'utilité ni la versatilité de Bergeron, pourrait être dans les mauvaises grâces de Jacques Martin à ce moment-là.
>> Pas impossible. Les choses évoluent. Dans la situation du début de saison, je persiste à croire que Bergeron n'étais pas nécessaire et que ça ne donnait rien de le payer. Mais la situation évoluant (blessures, etc) peut-être que ses services pourraient être requis et ça me ferait plaisir de le revoir.
Peut-être que Pierre Gauthier réalisera qu'il a réglé ce dossier d'une façon trop expéditive l'été dernier. Il n'y a que les fous qui ne changent pas d'idée.
On aurait pu lui présenter un contrat en acceptant de l'attendre jusqu'en décembre où Bergeron aurait pu devenir un élément fort utile dans un rôle de spécialiste de l'attaque à cinq, de dépanneur à la ligne bleue ou d'attaquant dans un quatrième trio. Pour quelques centaines de milliers de dollars, le Canadien aurait ainsi profité d'un homme à tout faire, prêt à se fendre en quatre pour l'équipe.
>> Ça dépend. Est-ce que ça aurait eu un impact sur le plafond salarial? Bouffer de l'espace disponible par un joueur inactif?
Est-ce que Bergeron en veut au Canadien de l'avoir laissé tomber?
Récemment, une caméra de la télévision est allée l'observer à l'entraînement, à Trois-Rivières. Il patinait et réchauffait son tir puissant en solitaire, un chandail du Canadien sur le dos. Comme s'il ne perdait pas espoir de recevoir un autre coup de fil.
>> Morale de l'histoire: Si Marc-André Bergeron se nommait Markus Bergerund et qu'il venait de Stockholm, aurait-on eu droit à un tel article?
Son histoire du jour, sur Marc-André Bergeron.
Avant de commencer mes désormais traditionnels commentaires au travers du texte, ma vision personnelle: je pense que Bergeron avait l'air d'un bon gars, il a sa place dans la LNH mais avec l'émergence de Subban, on avait pas besoin de lui cette année à Montréal, entre autres à cause du plafond salarial.
---
Marc-André Bergeron a été du bonbon pour les médias durant son bref passage dans l'organisation du Canadien. D'un naturel fou, il avait l'habitude d'appeler un chat, un chat. Quand on cherchait une explication de son côté, on n'avait pas à tourner longtemps autour de la question. Les clichés faisaient rarement partie de son vocabulaire. Si c'était blanc, c'était blanc. Si c'était rouge, c'était rouge. Ce n'était jamais tricolore. Le tricolore, il le portait uniquement sur le coeur.
Je me souviens d'une entrevue qu'il a accordée à la caméra à Renaud Lavoie après un entraînement au Centre Bell. L'interviewer a usé de toute sa diplomatie pour lui faire remarquer qu'on disait de lui qu'il était un défenseur à risque dans son territoire.
Bergeron l'a regardé, un tantinet agacé. Poli, il s'est mis en frais de lui expliquer calmement que les athlètes unidimensionnels n'existent pas. «Il y a des joueurs offensifs et il y a des joueurs défensifs. Moi, je suis un joueur offensif», a-t-il expliqué.
«Et puis», a-t-il ajouté, un peu hésitant, en essayant de trouver les mots qui lui éviteraient d'avoir l'air de se vanter, ça fait très longtemps que je n'ai pas scoré dans mon net.»
Et vlan! C'était assez clair merci. Certes, il lui arrivait de voir quelques-unes de ses sorties de zone interceptées, mais quel défenseur peut passer une saison complète sans gaffer? Cela arrive même au meilleur, Andrei Markov. On est régulièrement témoin de cela dans le cas de Jaroslav Spacek. Ryan O'Byrne, lui, n'a même jamais su ce qu'est une sortie de zone.
>> On parie que si Ryan O'Byrne se nommait Roland Aubert il n'aurait pas été affublé ce petit commentaire désobligeant? Mais juste pour le fun: Bergeron -7 en saison, -12 en séries. Son -12 est de loin le pire différentiel de l'équipe, le plus proche étant ensuite à -6.
L'été dernier, le Canadien a avisé l'agent de Bergeron, Me Paul Corbeil, de Trois-Rivières, que ses services n'étaient plus requis. On n'avait pas d'argent, semble-t-il, à consacrer à un joueur qui, à un salaire très réduit de 750 000 $, avait admirablement dépanné l'équipe durant toute la saison. Embauché pour combler la perte de Markov, il était vite devenu l'un des atouts importants de l'attaque massive.
En 60 matchs seulement, il a marqué plus de buts que Scott Gomez qui a joué 18 parties de plus. Il a obtenu deux buts de moins que Andrei Kostitsyn, six buts de plus que Maxim Lapierre, cinq de plus que Travis Moen et tenez-vous bien, 10 buts de plus que Spacek à qui on a accordé un ronflant contrat de 12 millions $ pour faire produire le Canadien en supériorité numérique.
>> Ben oui, il a marqué plus que Moen. Euh, monsieur Raymond, Moen n'a pratiquement pas joué en AN de l'année. C'est vous mêmes qui dites que Bergeron était un pilier de l'AN alors faudrait peut-être comparer des pommes avec des pommes. Et dire que Bergeron a apporté plus à l'équipe de Gomez (qui est d'abord un passeur), ça frôle la malhonnêteté intellectuelle. Par contre, c'est vrai que Spacek est une grosse déception. Pourtant, vous disiez vous-même sur ruefrontenac.com (que je salue) le 1er octobre 2009 que Spacek ne causait aucune inquiétude. Faut croire que tout le monde avait de meilleurs attentes.
C'est aussi le but de Bergeron qui a permis au Canadien, dans le 82e et dernier match de la saison, de se rendre en prolongation et de s'assurer ainsi d'une place dans les séries. C'est un autre de ses buts en avantage numérique, dans le septième match de la série initiale, qui a contribué à éliminer les Capitals de Washington, 2-1.
>> Bullshit. Cet argument, c'est de la foutaise. Si Gionta n'avait pas marqué en deuxième, ça aurait fini 3-2 Toronto, même malgré le but de Bergeron. TOUS LES BUTS SONT AUSSI IMPORTANTS LES UNS QUE LES AUTRES.
Trois séries sur une jambe
C'est d'ailleurs dans le tout premier match de cette série qu'il a subi une sérieuse blessure à un genou quand le ligament antérieur croisé a lâché. Il n'a jamais manqué un match, disputant les 19 rencontres des séries sur une seule jambe. Sur le coup, il a ressenti une vive douleur.
À son retour au vestiaire, il a fait remarquer au soigneur qu'il désirait porter un support athlétique parce qu'il avait mal à un genou. C'est la dernière fois qu'il a été en demande durant les trois séries disputées par le Canadien.
«Il était tellement heureux de jouer à Montréal et il voulait tellement contribuer à la marche du Canadien dans les séries qu'il a voulu continuer, explique son agent. Je dois toutefois être honnête; il ne s'est pas fait tordre le bras par le Canadien pour jouer.»
C'est cet athlète entièrement dédié à son équipe et pas pleurnichard pour deux sous que le Canadien a laissé tomber l'été dernier. Un athlète qui aurait peut-être accepté le même salaire pour avoir le plaisir de poursuivre la route dans ce chandail. Un joueur qui, disons-le, a subi la même opération que Markov pour réparer exactement les mêmes dommages.
>> C'est quoi le rapport de dire qu'ils ont la même blessure? Ouin, pis? En quoi est-ce pertinent dans le cadre d'un renouvellement de contrat?
Sans le but providentiel de Bergeron dans le dernier match de la saison, il n'y aurait pas eu de séries éliminatoires au Centre Bell, pas d'engouement dans le public, pas de folie collective dans tout le Québec, pas de miracles répétés par Jaroslav Halak. L'organisation aurait plutôt perdu la face en ratant les séries après avoir embourbé la masse salariale de dizaines de millions de dollars par l'ajout de sept nouveaux venus.
>> Je répète, bullshit. Chaque but ayant contribué à chaque victoire dans l'année est aussi important.
Cet athlète, qui a démontré plus de cran que certains anciens coéquipiers n'en auront jamais, s'est quand même fait dire qu'on pouvait se passer de lui et ce, dans un moment où les Québécois manquent cruellement au Canadien.
>> Ça s'appelle le monde du sport professionnel. Le but n'est pas de faire plaisir au monde, c'est d'avoir une équipe compétitive. Dans la hiérarchie des défenseurs du CH, Bergeron se retrouve après Markov, Hamrlik, Subban, Gorges, Gill, Spacek. Déjà là, ça fait six gars ayant priorité. On peut ajouter O'Byrne qui joue un rôle défensif que Bergeron ne pourra jamais combler. Bergeron était donc le 8ème là où il y a de la place pour 6. Ajoutons à ça la signature de Picard...
«Marc-André a connu de bons matchs et certains de ces matchs ont été importants pour le Canadien, ajoute Me Corbeil. Il ne s'est pas contenté de démontrer la puissance de son tir. Je pense qu'il a fait une différence.»
>> En séries? Si on regarde froidement, Bergeron a fini à -12, le pire du CH. Le deuxième moins bon était à -6. Un différentiel de -12, quand on est un joueur qui n'a que peu de temps à forces égales, c'est épouvantable.
Dans les circonstances, est-ce que l'équipe avait une obligation morale envers lui? Bien sûr qu'elle en avait une. Elle a passé outre à cette responsabilité parce qu'il n'y a plus aucun sentiment qui tienne dans le sport professionnel d'aujourd'hui. Pas plus du côté des joueurs que de celui des patrons, d'ailleurs.
Bergeron aurait mérité que le Canadien le garde à son service. Même chose pour Francis Bouillon, blessé, qu'on a envoyé à l'abattoir dans une série contre Boston, il y a deux ans. Pas assez bon pour Montréal, Bouillon est allé se faire une niche au sein d'une équipe supérieure au Canadien, à Nashville, l'an dernier. Il y a donc fort à parier que Bergeron pourra dépanner une équipe dès qu'il sera rétabli.
>> Équipe supérieure? Elle s'est quand même fait liquider en première ronde.
Markov a subi son intervention chirurgicale le 18 mai. Bergeron a été opéré exactement cinq semaines plus tard, le 23 juin. Comme Markov est sur le point de reprendre sa place, cela signifie que l'athlète de Trois-Rivières pourrait être prêt à participer à des exercices de jeux simulés avec contact dans cinq semaines.
Mardi, il a été examiné par l'orthopédiste qui a procédé à l'opération, le docteur Paul Martineau. Sa rééducation se passe très bien. Au niveau musculaire, sa jambe a retrouvé 90% de son efficacité. Reste l'attente. Si tout se passe comme prévu, Bergeron aura le feu vert pour offrir ses services aux différentes équipes de la Ligue nationale au début de décembre.
Il trouvera preneur, n'en doutez pas. Combien de défenseurs de la Ligue nationale ont totalisé 27 buts au cours des deux dernières saisons? Peut-être que les Islanders lui demanderont de remplacer Mark Streit? Peut-être que le Lightning de Tampa Bay saisira l'occasion de greffer un autre joueur francophone à sa formation? Qui sait?
>> Ah oui le super Lightning pro-québécois, celui qui en a moins de francophones dans son alignement (Lecavalier, St-Louis, Gagné) que le CH (Lapierre, Darche, Picard, Pouliot). À moins que vous ne comptiez tous les joueurs dont les médias ont fait des choux gras à la signature mais qui ont tous été renvoyés dans les mineures dans le silence médiatique le plus complet.
Et si c'était le Canadien?
Me Corbeil ne croit pas qu'il sera trop tard dans la saison pour qu'il obtienne un poste quelque part.
«Les occasions devraient survenir à l'heure des premiers bulletins (le premier quart de la saison) pour les formations du circuit, dit-il. La situation sera même plus favorable qu'en ce moment puisque les équipes sont actuellement satisfaites de leur personnel. Personne n'est encore en difficulté.»
Qui dit que l'une des formations intéressées ne sera pas le Canadien? Ça pourrait dépendre largement des circonstances. Il pourrait y avoir des blessés à la ligne bleue. L'attaque massive pourrait être aussi anémique qu'en ce moment. Spacek pourrait être à bout de ressources, comme il semble déjà l'être. O'Byrne, qui n'a ni l'utilité ni la versatilité de Bergeron, pourrait être dans les mauvaises grâces de Jacques Martin à ce moment-là.
>> Pas impossible. Les choses évoluent. Dans la situation du début de saison, je persiste à croire que Bergeron n'étais pas nécessaire et que ça ne donnait rien de le payer. Mais la situation évoluant (blessures, etc) peut-être que ses services pourraient être requis et ça me ferait plaisir de le revoir.
Peut-être que Pierre Gauthier réalisera qu'il a réglé ce dossier d'une façon trop expéditive l'été dernier. Il n'y a que les fous qui ne changent pas d'idée.
On aurait pu lui présenter un contrat en acceptant de l'attendre jusqu'en décembre où Bergeron aurait pu devenir un élément fort utile dans un rôle de spécialiste de l'attaque à cinq, de dépanneur à la ligne bleue ou d'attaquant dans un quatrième trio. Pour quelques centaines de milliers de dollars, le Canadien aurait ainsi profité d'un homme à tout faire, prêt à se fendre en quatre pour l'équipe.
>> Ça dépend. Est-ce que ça aurait eu un impact sur le plafond salarial? Bouffer de l'espace disponible par un joueur inactif?
Est-ce que Bergeron en veut au Canadien de l'avoir laissé tomber?
Récemment, une caméra de la télévision est allée l'observer à l'entraînement, à Trois-Rivières. Il patinait et réchauffait son tir puissant en solitaire, un chandail du Canadien sur le dos. Comme s'il ne perdait pas espoir de recevoir un autre coup de fil.
>> Morale de l'histoire: Si Marc-André Bergeron se nommait Markus Bergerund et qu'il venait de Stockholm, aurait-on eu droit à un tel article?
2010-10-19
Le Tour 2011
Dévoilement aujourd'hui du trajet.
À première vue, c'est un Tour pour les grimpeurs vu le nombre très limité de km CLM. C'est encore une fois un parcours intéressant, même s'il n'a pas les excès spectaculaires que le Giro peut parfois avoir.
Étape 1: 2 juillet: Passage du Gois La Barre-de-Monts > Mont des Alouettes Les Herbiers, 191 km
Pas de prologue cette année. Le Tour commence par une étape en ligne sur un parcours passablement plat (on est en Vendée sur le bord de la mer). Le Passage du Gois sera franchi sous neutralisation alors pas de risque de chute massive, mais c'est toujours amusant de voir cette route submersible. Finale en côte (rien de majeur), mais peut-être de quoi pour favoriser les attaquants.
Étape 2: 3 juillet: Les Essarts > Les Essarts, 23 km
Retour du CLM par équipes! Discipline toujours difficile, mais comme la distance n'est pas trop longue, les écarts ne devraient pas être démesurés (bonne chose).
Étape 3: 4 juillet: Olonne-sur-Mer > Redon, 198 km
Départ d'un coin que j'ai moins aimé (très touristique et très plein de circulation) pour une étape asseez ordinaire vers la Bretagne. Sprint massif en vue.
Étape 4: 5 juillet: Lorient > Mûr-de-Bretagne, 172 km
Ça commence à Lorient, ville un peu moche (industrielle) de bord de mer (Vannes est plus beau) et ça se termine à Mur de Bretagne, une municipalité qui porte bien son nom. Une belle grande côte en ligne droite qui favorisera ici aussi les attaquants.
Étape 5: 6 juillet: Carhaix > Cap Fréhel, 158 km
On passe du coeur de la péninsule bretonne à la côte nord dans une étape un peu vallonnée. Cap-Fréhel est une très jolie région et avec le vent, on pourrait avoir des bordures. L'étape n'a l'air de rien comme ça, mais ça pourrait être un piège si les conditions sont défavorables.
Étape 6: 7 juillet, Dinan > Lisieux, 226 km
Dinan, un de mes grands regrets de voyage. Cette ville avait l'air magnifique mais un déluge nous a empêché de visiter à notre goût (c'était le seul du voyage alors on ne peut pas trop se plaindre). Cette étape sera longue et un peu platte, ça va se jouer au sprint, quoique... le site du Tour parle d'une côte sévère à 1.5km de l'arrivée. On verra.
Étape 7: 8 juillet: Le Mans > Châteauroux, 215 km
Autre étape ma foi un peu ennuyeuse, sprint en vue.
Étape 8: 9 juillet: Aigurande > Super-Besse Sancy, 190 km
Ça entre dans le Massif Central, une région un peu méconnue que j'aime bien. Partir faire un voyage de vélo en France, ça serait une région que j'envisagerais sérieusement. Ça donne toujours des étapes intéressantes et nerveuses où les attaquants ont leur chance. Je ne pense pas que les favoris vont se montrer, mais ça va être une belle étape.
Étape 9: 10 juillet: Issoire > Saint-Flour, 208 km
Autre étape où ça monte et ça descend sans arrêt. Ne pas négliger l'ascension du Puy Mary (même si c'est tôt dans l'étape) car c'est une bonne côte. Peu de plat pour le reste de la journée... pas pour les leaders du classement général, mais une autre bonne.
Étape 10: 12 juillet: Aurillac > Carmaux, 161 km
Pas long et plutôt plat, ce qui fait que la journée de repos de la veille ne jouera pas de tour à personne. Avec les montagnes qu'on verra sous peu, les sprinteurs voudront celle-là.
Étape 11: 13 juillet: Blaye-les-Mines > Lavaur, 168 km
Ça va être joli et pittoresque, mais sans impact au général, tout le monde se préservant à la veille des Pyrénées.
Étape 12: 14 juillet: Cugnaux > Luz-Ardiden, 209 km
Que voilà une agréable surprise! Depuis quelques années, on avait généralement une chaîne de montagne un peu plus facile et l'autre plus difficile, en alternance. Pas cette année. Autant dans les Pyrénées (mes préférées) que dans les Alpes, ça sera dur. Plus dans les Alpes, mais quand même, les Pyrénées ne sont vraiment pas escamotées. La Hourquette d’Ancizan est inédite mais semble être une alternative au col d'Aspin. Descente vers Campan, ensuite le Tourmalet du côté de la Mongie, descente, et Luz Ardiden. Ouch. Dur, dur, dur.
Étape 13: 15 juillet: Pau > Lourdes, 156 km
Rare arrivée sur le plat à Lourdes. La moins dur des étapes des Pyrénées, elle monte quand même l'Aubisque par Laruns. 50km plus loin, l'arrivée. Pas une étape pour les favoris, mais c'est le genre d'étape où Casar va s'échapper et finir deuxième.
Étape 14: 16 juillet: Saint-Gaudens > Plateau de Beille, 168 km
Six cols de l'Ariège. Ça va être une longue journée. Et le Plateau de Beille est très dur, en fait chaque coureur qui a gagné là a gagné le Tour ensuite. Une étape vraiment sélective, une autre belle.
Étape 15: 17 juillet: Limoux > Montpellier, 187 km
Tranquille. Plat, étape de transition, la seule vraiment relax entre les Pyrénées et les Alpes. Dernière chance pour les sprinteurs avant Paris, une semaine plus tard!
Étape 16: 19 juillet: Saint-Paul-Trois-Châteaux > Gap, 163 km
Encore une étape plus tranquille après le repos. Pas forcément dure, mais assez vallonnée pour causer des ennuis aux sprinteurs. Probablement destinée à une échappée.
Étape 17: 20 juillet: Gap > Pinerolo, 179 km
Voilà les Alpes. Deux cols à près de 2000m (juste ça!) et la très dure côte de Pramartino à même pas 10km de l'arrivée. Pas le genre d'étape pour une grosse sélection, mais on ne sait jamais. Et en plus, ça finit en Italie, alors bonjour les partisans fanatiques!
Étape 18: 21 juillet: Pinerolo > Galibier Serre-Chevalier, 189 km
Une rareté pour cette étape dantesque: arrivée en haut du monstrueux Galibier qui célèbre son centenaire sur le Tour. 30 km de montée... mais avant ça, les coureurs se seront tappés le col d'Agnel, un autre monstre à 2744m, et le col de l'Izoard. Épique... l'étape reine du Tour, assurément. Ce sera l'arrivée la plus haute de l'histoire du Tour.
Étape 19: 22 juillet: Modane > Alpe-d’Huez, 109 km
Pour "équilibrer" la monstrueuse étape de la veille, en voici une plutôt courte. Elle monte encore le Galibier, mais dans l'autre sens, du côté du Col du Télégraphe (encore une trentaine de km malgré tout). Ensuite descente, descente, descente... et la mythique montée de l'Alpe d'Huez. Bon le décor y est un peu moche (beaucoup trop condos de touristes à mon goût) mais sportivement, c'est un bon défi. À 48h de l'arrivée, ça devrait donner une bonne idée du vainqueur.
Étape 20: CLM individuel: samedi 23 juillet: Grenoble > Grenoble, 41 km
Le seul CLM individuel du Tour, et un assez court en prime. Il y aura quelque bosses, alors ce ne sera pas nécessairement pour les spécialistes.
Étape 21: 24 juillet: Créteil > Paris Champs-Élysées, 160 km
La traditionnelle parade suivie de 50km de folie. Un peu longue comme étape, ça va musarder pour rien pendant longtemps au début...
À première vue, c'est un Tour pour les grimpeurs vu le nombre très limité de km CLM. C'est encore une fois un parcours intéressant, même s'il n'a pas les excès spectaculaires que le Giro peut parfois avoir.
Étape 1: 2 juillet: Passage du Gois La Barre-de-Monts > Mont des Alouettes Les Herbiers, 191 km
Pas de prologue cette année. Le Tour commence par une étape en ligne sur un parcours passablement plat (on est en Vendée sur le bord de la mer). Le Passage du Gois sera franchi sous neutralisation alors pas de risque de chute massive, mais c'est toujours amusant de voir cette route submersible. Finale en côte (rien de majeur), mais peut-être de quoi pour favoriser les attaquants.
Étape 2: 3 juillet: Les Essarts > Les Essarts, 23 km
Retour du CLM par équipes! Discipline toujours difficile, mais comme la distance n'est pas trop longue, les écarts ne devraient pas être démesurés (bonne chose).
Étape 3: 4 juillet: Olonne-sur-Mer > Redon, 198 km
Départ d'un coin que j'ai moins aimé (très touristique et très plein de circulation) pour une étape asseez ordinaire vers la Bretagne. Sprint massif en vue.
Étape 4: 5 juillet: Lorient > Mûr-de-Bretagne, 172 km
Ça commence à Lorient, ville un peu moche (industrielle) de bord de mer (Vannes est plus beau) et ça se termine à Mur de Bretagne, une municipalité qui porte bien son nom. Une belle grande côte en ligne droite qui favorisera ici aussi les attaquants.
Étape 5: 6 juillet: Carhaix > Cap Fréhel, 158 km
On passe du coeur de la péninsule bretonne à la côte nord dans une étape un peu vallonnée. Cap-Fréhel est une très jolie région et avec le vent, on pourrait avoir des bordures. L'étape n'a l'air de rien comme ça, mais ça pourrait être un piège si les conditions sont défavorables.
Étape 6: 7 juillet, Dinan > Lisieux, 226 km
Dinan, un de mes grands regrets de voyage. Cette ville avait l'air magnifique mais un déluge nous a empêché de visiter à notre goût (c'était le seul du voyage alors on ne peut pas trop se plaindre). Cette étape sera longue et un peu platte, ça va se jouer au sprint, quoique... le site du Tour parle d'une côte sévère à 1.5km de l'arrivée. On verra.
Étape 7: 8 juillet: Le Mans > Châteauroux, 215 km
Autre étape ma foi un peu ennuyeuse, sprint en vue.
Étape 8: 9 juillet: Aigurande > Super-Besse Sancy, 190 km
Ça entre dans le Massif Central, une région un peu méconnue que j'aime bien. Partir faire un voyage de vélo en France, ça serait une région que j'envisagerais sérieusement. Ça donne toujours des étapes intéressantes et nerveuses où les attaquants ont leur chance. Je ne pense pas que les favoris vont se montrer, mais ça va être une belle étape.
Étape 9: 10 juillet: Issoire > Saint-Flour, 208 km
Autre étape où ça monte et ça descend sans arrêt. Ne pas négliger l'ascension du Puy Mary (même si c'est tôt dans l'étape) car c'est une bonne côte. Peu de plat pour le reste de la journée... pas pour les leaders du classement général, mais une autre bonne.
Étape 10: 12 juillet: Aurillac > Carmaux, 161 km
Pas long et plutôt plat, ce qui fait que la journée de repos de la veille ne jouera pas de tour à personne. Avec les montagnes qu'on verra sous peu, les sprinteurs voudront celle-là.
Étape 11: 13 juillet: Blaye-les-Mines > Lavaur, 168 km
Ça va être joli et pittoresque, mais sans impact au général, tout le monde se préservant à la veille des Pyrénées.
Étape 12: 14 juillet: Cugnaux > Luz-Ardiden, 209 km
Que voilà une agréable surprise! Depuis quelques années, on avait généralement une chaîne de montagne un peu plus facile et l'autre plus difficile, en alternance. Pas cette année. Autant dans les Pyrénées (mes préférées) que dans les Alpes, ça sera dur. Plus dans les Alpes, mais quand même, les Pyrénées ne sont vraiment pas escamotées. La Hourquette d’Ancizan est inédite mais semble être une alternative au col d'Aspin. Descente vers Campan, ensuite le Tourmalet du côté de la Mongie, descente, et Luz Ardiden. Ouch. Dur, dur, dur.
Étape 13: 15 juillet: Pau > Lourdes, 156 km
Rare arrivée sur le plat à Lourdes. La moins dur des étapes des Pyrénées, elle monte quand même l'Aubisque par Laruns. 50km plus loin, l'arrivée. Pas une étape pour les favoris, mais c'est le genre d'étape où Casar va s'échapper et finir deuxième.
Étape 14: 16 juillet: Saint-Gaudens > Plateau de Beille, 168 km
Six cols de l'Ariège. Ça va être une longue journée. Et le Plateau de Beille est très dur, en fait chaque coureur qui a gagné là a gagné le Tour ensuite. Une étape vraiment sélective, une autre belle.
Étape 15: 17 juillet: Limoux > Montpellier, 187 km
Tranquille. Plat, étape de transition, la seule vraiment relax entre les Pyrénées et les Alpes. Dernière chance pour les sprinteurs avant Paris, une semaine plus tard!
Étape 16: 19 juillet: Saint-Paul-Trois-Châteaux > Gap, 163 km
Encore une étape plus tranquille après le repos. Pas forcément dure, mais assez vallonnée pour causer des ennuis aux sprinteurs. Probablement destinée à une échappée.
Étape 17: 20 juillet: Gap > Pinerolo, 179 km
Voilà les Alpes. Deux cols à près de 2000m (juste ça!) et la très dure côte de Pramartino à même pas 10km de l'arrivée. Pas le genre d'étape pour une grosse sélection, mais on ne sait jamais. Et en plus, ça finit en Italie, alors bonjour les partisans fanatiques!
Étape 18: 21 juillet: Pinerolo > Galibier Serre-Chevalier, 189 km
Une rareté pour cette étape dantesque: arrivée en haut du monstrueux Galibier qui célèbre son centenaire sur le Tour. 30 km de montée... mais avant ça, les coureurs se seront tappés le col d'Agnel, un autre monstre à 2744m, et le col de l'Izoard. Épique... l'étape reine du Tour, assurément. Ce sera l'arrivée la plus haute de l'histoire du Tour.
Étape 19: 22 juillet: Modane > Alpe-d’Huez, 109 km
Pour "équilibrer" la monstrueuse étape de la veille, en voici une plutôt courte. Elle monte encore le Galibier, mais dans l'autre sens, du côté du Col du Télégraphe (encore une trentaine de km malgré tout). Ensuite descente, descente, descente... et la mythique montée de l'Alpe d'Huez. Bon le décor y est un peu moche (beaucoup trop condos de touristes à mon goût) mais sportivement, c'est un bon défi. À 48h de l'arrivée, ça devrait donner une bonne idée du vainqueur.
Étape 20: CLM individuel: samedi 23 juillet: Grenoble > Grenoble, 41 km
Le seul CLM individuel du Tour, et un assez court en prime. Il y aura quelque bosses, alors ce ne sera pas nécessairement pour les spécialistes.
Étape 21: 24 juillet: Créteil > Paris Champs-Élysées, 160 km
La traditionnelle parade suivie de 50km de folie. Un peu longue comme étape, ça va musarder pour rien pendant longtemps au début...
Dominique Rollin à la Française des Jeux
Eh bien oui, j'ai eu un scoop sans le savoir.
Retour en arrière, il y a environ 2 mois: l'équipe Cervélo annonce la fin de ses activités à la fin de la saison 2010 (la fin étant pas mal maintenant). La majorité des coureurs se retrouve chez Garmin parce que le manufacturier de vélo Cervélo fournira l'équipe (bref, Cervélo se retire comme équipe, pas comme manufacturier. C'est comme si Renault lâchait son équipe complète de F1 pour faire juste des moteurs).
Notre seul québécois du peloton international (pour l'instant), Dominique Rollin, courrait pour Cervélo, mais il n'était pas dans le groupe de coureurs qui ont signé chez Garmin. Il devait donc se trouver une nouvelle équipe, alors que souvent, rendu fin août, c'est de plus en plus difficile (le gros des transferts pour 2011 est annoncé en juillet 2010 alors les équipes sont complètes).
Fast forward, 11 septembre 2011. Je suis sur le Mont-Royal pour voir passer les coureurs à l'entraînement la veille du GP de Montréal. Et qui monte avec les FDJ? Dominique Rollin. La preuve ici.
Il a l'air de jaser pas mal avec les gars. Je me demande à ce moment s'il n'est pas en train de magasiner une nouvelle équipe.
Fast forward, hier, 18 octobre. La signature est officielle, Rollin s'en va à la FDJ.
Ce que j'en pense?
Excellent move.
Chez Cervélo, il devait travailler pour Hushovd ou Haussler (qui ne sont quand même pas des chaudrons), mais il avait rarement la chance de courir pour lui-même. À la FDJ, la hiérarchie est beaucoup moins fixe, surtout dans les classiques. Il pourra courir pour lui-même un peu plus... C'est aussi un milieu francophone, ce qui est quand même favorable pour un Québécois.
Ne sous-estimons pas non plus l'encadrement qu'il aura là-bas. Ils ont un commanditaire fiable de longue date; l'équipe est stable. Le directeur sportif, Marc Madiot, a fait ses preuves depuis longtemps. Ancien coureur, il se spécialisait dans les classiques justement, ayant entre autres gagné Paris-Roubaix (qui est une course qui convient à merveille à Rollin). Rollin pourra apprendre de lui, tout comme de son futur coéquipier Guesdon, un autre spécialiste des classiques printannières.
Bref, la saison 2010 vient de finir, et je pense déjà à 2011... surtout que le trajet du Tour a été dévoilé (plus là-dessus plus tard). Et celui du Giro sera annoncé samedi...
Retour en arrière, il y a environ 2 mois: l'équipe Cervélo annonce la fin de ses activités à la fin de la saison 2010 (la fin étant pas mal maintenant). La majorité des coureurs se retrouve chez Garmin parce que le manufacturier de vélo Cervélo fournira l'équipe (bref, Cervélo se retire comme équipe, pas comme manufacturier. C'est comme si Renault lâchait son équipe complète de F1 pour faire juste des moteurs).
Notre seul québécois du peloton international (pour l'instant), Dominique Rollin, courrait pour Cervélo, mais il n'était pas dans le groupe de coureurs qui ont signé chez Garmin. Il devait donc se trouver une nouvelle équipe, alors que souvent, rendu fin août, c'est de plus en plus difficile (le gros des transferts pour 2011 est annoncé en juillet 2010 alors les équipes sont complètes).
Fast forward, 11 septembre 2011. Je suis sur le Mont-Royal pour voir passer les coureurs à l'entraînement la veille du GP de Montréal. Et qui monte avec les FDJ? Dominique Rollin. La preuve ici.
Il a l'air de jaser pas mal avec les gars. Je me demande à ce moment s'il n'est pas en train de magasiner une nouvelle équipe.
Fast forward, hier, 18 octobre. La signature est officielle, Rollin s'en va à la FDJ.
Ce que j'en pense?
Excellent move.
Chez Cervélo, il devait travailler pour Hushovd ou Haussler (qui ne sont quand même pas des chaudrons), mais il avait rarement la chance de courir pour lui-même. À la FDJ, la hiérarchie est beaucoup moins fixe, surtout dans les classiques. Il pourra courir pour lui-même un peu plus... C'est aussi un milieu francophone, ce qui est quand même favorable pour un Québécois.
Ne sous-estimons pas non plus l'encadrement qu'il aura là-bas. Ils ont un commanditaire fiable de longue date; l'équipe est stable. Le directeur sportif, Marc Madiot, a fait ses preuves depuis longtemps. Ancien coureur, il se spécialisait dans les classiques justement, ayant entre autres gagné Paris-Roubaix (qui est une course qui convient à merveille à Rollin). Rollin pourra apprendre de lui, tout comme de son futur coéquipier Guesdon, un autre spécialiste des classiques printannières.
Bref, la saison 2010 vient de finir, et je pense déjà à 2011... surtout que le trajet du Tour a été dévoilé (plus là-dessus plus tard). Et celui du Giro sera annoncé samedi...
2010-10-06
Prédictions divinatoires 2010-11: Association ouest
1- Vancouver
Clairement la meilleure équipe de sa division. Luongo est solide en saison, les Sedin sont parmi les meilleurs duos de la ligue et en défensive c'est pas mal fiable. La division étant plus faible, les Canucks vont faire le plein de points et gagner la conférence.
2- San José
Demeurent la meilleure équipe de l'ouest en saison même s'ils seront moins dominants qu'avant (pertes en défensive). Niemi et Nabokov, je pense qu'en saison ça va se valoir. Ils ont une très belle équipe, mais elle va devoir se déniaiser et faire de quoi en séries.
3- Détroit
Le retour en force des Red Wings! Howard a été un très bon gardien l'an passé quand on lui a donné le lead, un bonne attaque (améliorée par le retour de Hudler et l'ajout de Modano, même dans un rôle de soutien) et une défensive toujours aussi solide. La chose la plus en santé à Détroit, ce sont les Red Wings qui vont gagner une division très relevée
4- Chicago
Faut pas négliger les champions de la Coupe non plus. Oui, ils ont perdu beaucoup de monde, mais le noyau est intact. Pas sûr du Turco par contre, et encore moins sûr de toute la batch de nouveaux venus. Ça prendra du temps à se mettre en place, et ça va leur nuire en partant. Grosse équipe pareil, mais je les vois mal remporter leur division.
5- Los Angeles
Avec un joueur comme Doughty, ils sont en voiture en défensive. À l'attaque c'est une équipe que je connais très peu, mais ça semble équilibré. Ils ont montré une très belle progression l'an passé et c'est un peu pour ça que je les place ici.
6- Anaheim
Dur de remplacer Niedermayer, mais c'est quand même une équipe respectable. Avec des talents comme Getzlaf et Perry, ça donne de quoi de durable pour bâtir. Ils seront limites pour les séries, d'un bord comme de l'autre.
7- Saint Louis
Équipe améliorée par la venue d'Halak (que vaudra-t-il dans l'ouest à 60 départs avec les gros joueurs robustes qui rentrent allègrement dans les gardiens? on va le savoir), mais ailleurs? Beaucoup de jeunes prometteurs, mais rien de vraiment prouvé. Je crois qu'ils feront les séries, mais je pourrais me tromper, surtout vu leur division assez forte (12 parties en tout contre Détroit et Chicago). C'est l'équipe imprévisible de l'année dans l'ouest.
8- Nashville
Eux, c'est le contraire des Blues. Ils sont prévisibles: à chaque année on déplore leur manque d'à peu près tout, et à chaque année ils se faufilent en séries. Ça ne changera pas, et ils vont se qualifier.
9- Phoenix
Je pense que l'an passé tout le monde là-bas a joué un peu au-dessus de ses moyens. Ça va être plus difficile cette année où tout leurs adversaires vont les attendre un peu plus.
10- Calgary
L'attaque était épouvantable l'an passé, pas certain que faire revenir Jokinen et Tanguay sera la solution. La défensive n'est plus ce qu'elle était, et Kiprusoff, même s'il est bon, ne peut pas tout faire tout seul. Ça va être serré pour les séries, ça se jouera à quelques points d'un bord ou de l'autre.
11- Colorado
Une autre équipe qui a joué au-dessus de sa tête l'an passé. Le noyau de jeunes joueurs est bon, mais il a besoin de quelques années encore. On va voir s'ils sauront répéter, mais je pense que non.
12- Minnesota
Encore une équipe dans la catégorie de "pas vilain, mais pas exceptionnel". Manque d'attaque, et Backstrom a paru faible l'an passé en dehors du système défensif de Lemaire. Les journalistes de Montréal vont encore couvrir Latendresse ad nauseam, mais ça ne fera pas gagner le club.
13- Columbus
Ils ont enfin flushé Hitchcock, mais l'équipe n'est pas de taille face aux autres. Meilleure saison que l'an passé, mais pas de séries.
14- Dallas
Lehtonen c'est clair depuis longtemps qu'il n'est pas dans ma liste de favoris. Le coach Crawford non plus. Ils n'ont pas un vilain club, mais je les vois quand même à la fin de leur division et hors des séries.
15- Edmonton
Ils vont avoir une équipe jeune et spectaculaire, ils vont peut-être même avoir un bon début de saison, mais l'inexpérience va les rejoindre. Attendez une couple d'années par contre...
Clairement la meilleure équipe de sa division. Luongo est solide en saison, les Sedin sont parmi les meilleurs duos de la ligue et en défensive c'est pas mal fiable. La division étant plus faible, les Canucks vont faire le plein de points et gagner la conférence.
2- San José
Demeurent la meilleure équipe de l'ouest en saison même s'ils seront moins dominants qu'avant (pertes en défensive). Niemi et Nabokov, je pense qu'en saison ça va se valoir. Ils ont une très belle équipe, mais elle va devoir se déniaiser et faire de quoi en séries.
3- Détroit
Le retour en force des Red Wings! Howard a été un très bon gardien l'an passé quand on lui a donné le lead, un bonne attaque (améliorée par le retour de Hudler et l'ajout de Modano, même dans un rôle de soutien) et une défensive toujours aussi solide. La chose la plus en santé à Détroit, ce sont les Red Wings qui vont gagner une division très relevée
4- Chicago
Faut pas négliger les champions de la Coupe non plus. Oui, ils ont perdu beaucoup de monde, mais le noyau est intact. Pas sûr du Turco par contre, et encore moins sûr de toute la batch de nouveaux venus. Ça prendra du temps à se mettre en place, et ça va leur nuire en partant. Grosse équipe pareil, mais je les vois mal remporter leur division.
5- Los Angeles
Avec un joueur comme Doughty, ils sont en voiture en défensive. À l'attaque c'est une équipe que je connais très peu, mais ça semble équilibré. Ils ont montré une très belle progression l'an passé et c'est un peu pour ça que je les place ici.
6- Anaheim
Dur de remplacer Niedermayer, mais c'est quand même une équipe respectable. Avec des talents comme Getzlaf et Perry, ça donne de quoi de durable pour bâtir. Ils seront limites pour les séries, d'un bord comme de l'autre.
7- Saint Louis
Équipe améliorée par la venue d'Halak (que vaudra-t-il dans l'ouest à 60 départs avec les gros joueurs robustes qui rentrent allègrement dans les gardiens? on va le savoir), mais ailleurs? Beaucoup de jeunes prometteurs, mais rien de vraiment prouvé. Je crois qu'ils feront les séries, mais je pourrais me tromper, surtout vu leur division assez forte (12 parties en tout contre Détroit et Chicago). C'est l'équipe imprévisible de l'année dans l'ouest.
8- Nashville
Eux, c'est le contraire des Blues. Ils sont prévisibles: à chaque année on déplore leur manque d'à peu près tout, et à chaque année ils se faufilent en séries. Ça ne changera pas, et ils vont se qualifier.
9- Phoenix
Je pense que l'an passé tout le monde là-bas a joué un peu au-dessus de ses moyens. Ça va être plus difficile cette année où tout leurs adversaires vont les attendre un peu plus.
10- Calgary
L'attaque était épouvantable l'an passé, pas certain que faire revenir Jokinen et Tanguay sera la solution. La défensive n'est plus ce qu'elle était, et Kiprusoff, même s'il est bon, ne peut pas tout faire tout seul. Ça va être serré pour les séries, ça se jouera à quelques points d'un bord ou de l'autre.
11- Colorado
Une autre équipe qui a joué au-dessus de sa tête l'an passé. Le noyau de jeunes joueurs est bon, mais il a besoin de quelques années encore. On va voir s'ils sauront répéter, mais je pense que non.
12- Minnesota
Encore une équipe dans la catégorie de "pas vilain, mais pas exceptionnel". Manque d'attaque, et Backstrom a paru faible l'an passé en dehors du système défensif de Lemaire. Les journalistes de Montréal vont encore couvrir Latendresse ad nauseam, mais ça ne fera pas gagner le club.
13- Columbus
Ils ont enfin flushé Hitchcock, mais l'équipe n'est pas de taille face aux autres. Meilleure saison que l'an passé, mais pas de séries.
14- Dallas
Lehtonen c'est clair depuis longtemps qu'il n'est pas dans ma liste de favoris. Le coach Crawford non plus. Ils n'ont pas un vilain club, mais je les vois quand même à la fin de leur division et hors des séries.
15- Edmonton
Ils vont avoir une équipe jeune et spectaculaire, ils vont peut-être même avoir un bon début de saison, mais l'inexpérience va les rejoindre. Attendez une couple d'années par contre...
2010-10-05
Prédictions divinatoires 2010-11: Association est
1- Washington
Rouleau compresseur offensif, défensive moyenne, gardiens la grande inconnue. Bien hâte de voir leur confiance après avoir été éliminés en première ronde. Vont quand même tirer profit de la pire division de la ligue pour finir largement en tête dans l'est.
2- New Jersey
Les Devils, on les enterre chaque année. Et chaque année, ils surprennent. Cette année, ils ont une équipe solide à tous points de vue. Parise est tout un joueur, Kovalchuk aussi évidemment. En défensive, ils se sont améliorés et Brodeur demeure un gardien de premier plan en saison (à un point tel qu'ils le brûlent et qu'il arrive crevé en séries). Ils gagneront leur division.
3- Boston
La meilleure équipe de la division. Très bon gardien (Rask) à moins qu'il soit victime de la guigne de 2ème année (ça ne serait pas la première fois à Boston), corps défensif sous-évalué et belle profondeur en attaque. La blessure à Savard n'aidera pas, mais je pense qu'ils auront assez de profondeur pour aller chercher tout juste le titre de division.
4- Pittsurgh
Crosby, Malkin, Staal et qui ensuite? Comrie? Dupuis? Les Penguins manquent de profondeur en attaque, et ça va leur faire mal. Ils sont quand même un club de premier plan, mais je pense que les Devils sont plus solides globalement. En séries c'est sûr.
5- Buffalo
Beau potentiel d'attaque, mais une défensive qui ne me convainc pas. Toujours une équipe un peu sous-évaluée, je les vois dans les séries, surtout avec un gardien comme Miller. Quoique si Miller s'effondre ou se blesse, ça sera laid.
6- Tampa
La grande inconnue. Équipe très renouvellée avec un coach prometteur. Ou bien ça va faire des miracles, ou bien ça va craquer. Belle profondeur à l'attaque (même si Malone est surpayé), brigade défensive fiable mais peu spectaculaire, gardiens moyens. L'équipe préférée des amateurs de francophones qui changent d'allégeance à chaque année quand Réjean Tremblay leur dit de le faire. Ils feront les séries, et même devant le CH!
7- Philadelphie
Bonne attaque, bonne défensive, pas de gardiens fiables. Me semble qu'on a déjà entendu ça à Philadelphie. Ah oui, ça fait juste 20 ans que c'est de même. Plein de monde les voit haut (parce qu'ils ont atteint la finale) mais l'an passé, cette équipe là a fait les séries en fusillade du dernier match de l'année.
8- Montréal
Sensiblement la même équipe que l'an passé, moins Halak. Il est clairement une grosse perte, mais faut se rappeller que l'an passé, l'équipe a été décimée par les blessures (principalement Markov, Gionta, Cammalleri, Andrei K) alors on a pas vraiment eu d'image de la valeur réelle de l'équipe avant la fin de saison. Cette année, je vois "more of the same". Pas une équipe de premier plan, pas une équipe médiocre. Désespérément milieu de peloton, 7-10. Mais comme je suis un local, je dis qu'ils vont faire les séries.
9- Ottawa
J'ai des doutes sur ce club, surtout au niveau de la profondeur. Alfredson / Spezza / Fisher / Kovalev (je pense qu'il aura une grosse saison) c'est solide, mais ensuite, ça devient ordinaire. J'aime bien Regin, mais il ne sera pas le sauveur non plus. Dans le filet c'est douteux. En défensive j'ai bien de la misère avec Gonchar (il a été médiocre en séries contre le CH, se faire déculotter par Moen, faut le faire), par contre Philips est très bon. Que feront-ils sans Volchenkov? Les Sénateurs ont bien fini l'an passé parce qu'ils étaient maîtres dans l'art d'avoir de longues séries de matchs sans défaite. Pas sûr qu'ils répéteront. Ils seront limites pour les séries.
10- NY Rangers
Quand on signe un contrat de 4 ans à Boogaard à un prix de fou, on ne mérite pas de faire les séries. Sérieusement, je vois les Rangers un peu comme le CH, comme une équipe désespérément moyenne. Ils ont une meilleur gardien (Lundqvist), une grosse vedette offensive (Gaborik) mais pour le reste, c'est dur à juger. Seront limites pour les séries, d'un bord comme de l'autre.
11- Atlanta
Personne n'est un fan des Thrashers. Par contre ils ont signé une couple de gars des Black Hawks ce qui est bon pour l'expérience. Mais quand même, en attaque, la sauve est vraiment étirée.
12- Toronto
Dans la cave, encore. Vraiment ordinaires à l'attaque, ils sont quand même très solides dans le filet. J'ai des doutes sur leur défensive aussi malgré ce que plusieurs prétendus experts pensent. Ah, sur papier, elle est bonne, une de meilleures de la ligue. Sauf que c'est à peu près la même que l'an passé, et que l'an passé, les Leafs ont été parmi les pires clubs défensifs de la ligue. Pas de séries cette année, au plus grand plaisir des Bruins qui ont encore le premier choix des Leafs.
13- NY Islanders
Quand ton meilleur défenseur (Streit) se blesse pour longtemps en présaison, ça part mal. Malgré tout ce qu'on a pu rire à sa nomination, Garth Snow est loin d'être un mauvais DG, mais la reconstruction des Islanders n'est pas encore finie. Pas de séries, mais pas aussi mauvais que l'an passé malgré tout.
14- Caroline
En reconstruction, mais avec quelques joueurs talentueux. Pas de séries, mais toujours une équipe coriace.
15- Floride
Pas grand chose d'encourageant ici à court terme. Leur DG est l'ancien de Chicago, ça veut dire qu'ils vont finir dans la cave une couple d'années pour se remonter une équipe.
Rouleau compresseur offensif, défensive moyenne, gardiens la grande inconnue. Bien hâte de voir leur confiance après avoir été éliminés en première ronde. Vont quand même tirer profit de la pire division de la ligue pour finir largement en tête dans l'est.
2- New Jersey
Les Devils, on les enterre chaque année. Et chaque année, ils surprennent. Cette année, ils ont une équipe solide à tous points de vue. Parise est tout un joueur, Kovalchuk aussi évidemment. En défensive, ils se sont améliorés et Brodeur demeure un gardien de premier plan en saison (à un point tel qu'ils le brûlent et qu'il arrive crevé en séries). Ils gagneront leur division.
3- Boston
La meilleure équipe de la division. Très bon gardien (Rask) à moins qu'il soit victime de la guigne de 2ème année (ça ne serait pas la première fois à Boston), corps défensif sous-évalué et belle profondeur en attaque. La blessure à Savard n'aidera pas, mais je pense qu'ils auront assez de profondeur pour aller chercher tout juste le titre de division.
4- Pittsurgh
Crosby, Malkin, Staal et qui ensuite? Comrie? Dupuis? Les Penguins manquent de profondeur en attaque, et ça va leur faire mal. Ils sont quand même un club de premier plan, mais je pense que les Devils sont plus solides globalement. En séries c'est sûr.
5- Buffalo
Beau potentiel d'attaque, mais une défensive qui ne me convainc pas. Toujours une équipe un peu sous-évaluée, je les vois dans les séries, surtout avec un gardien comme Miller. Quoique si Miller s'effondre ou se blesse, ça sera laid.
6- Tampa
La grande inconnue. Équipe très renouvellée avec un coach prometteur. Ou bien ça va faire des miracles, ou bien ça va craquer. Belle profondeur à l'attaque (même si Malone est surpayé), brigade défensive fiable mais peu spectaculaire, gardiens moyens. L'équipe préférée des amateurs de francophones qui changent d'allégeance à chaque année quand Réjean Tremblay leur dit de le faire. Ils feront les séries, et même devant le CH!
7- Philadelphie
Bonne attaque, bonne défensive, pas de gardiens fiables. Me semble qu'on a déjà entendu ça à Philadelphie. Ah oui, ça fait juste 20 ans que c'est de même. Plein de monde les voit haut (parce qu'ils ont atteint la finale) mais l'an passé, cette équipe là a fait les séries en fusillade du dernier match de l'année.
8- Montréal
Sensiblement la même équipe que l'an passé, moins Halak. Il est clairement une grosse perte, mais faut se rappeller que l'an passé, l'équipe a été décimée par les blessures (principalement Markov, Gionta, Cammalleri, Andrei K) alors on a pas vraiment eu d'image de la valeur réelle de l'équipe avant la fin de saison. Cette année, je vois "more of the same". Pas une équipe de premier plan, pas une équipe médiocre. Désespérément milieu de peloton, 7-10. Mais comme je suis un local, je dis qu'ils vont faire les séries.
9- Ottawa
J'ai des doutes sur ce club, surtout au niveau de la profondeur. Alfredson / Spezza / Fisher / Kovalev (je pense qu'il aura une grosse saison) c'est solide, mais ensuite, ça devient ordinaire. J'aime bien Regin, mais il ne sera pas le sauveur non plus. Dans le filet c'est douteux. En défensive j'ai bien de la misère avec Gonchar (il a été médiocre en séries contre le CH, se faire déculotter par Moen, faut le faire), par contre Philips est très bon. Que feront-ils sans Volchenkov? Les Sénateurs ont bien fini l'an passé parce qu'ils étaient maîtres dans l'art d'avoir de longues séries de matchs sans défaite. Pas sûr qu'ils répéteront. Ils seront limites pour les séries.
10- NY Rangers
Quand on signe un contrat de 4 ans à Boogaard à un prix de fou, on ne mérite pas de faire les séries. Sérieusement, je vois les Rangers un peu comme le CH, comme une équipe désespérément moyenne. Ils ont une meilleur gardien (Lundqvist), une grosse vedette offensive (Gaborik) mais pour le reste, c'est dur à juger. Seront limites pour les séries, d'un bord comme de l'autre.
11- Atlanta
Personne n'est un fan des Thrashers. Par contre ils ont signé une couple de gars des Black Hawks ce qui est bon pour l'expérience. Mais quand même, en attaque, la sauve est vraiment étirée.
12- Toronto
Dans la cave, encore. Vraiment ordinaires à l'attaque, ils sont quand même très solides dans le filet. J'ai des doutes sur leur défensive aussi malgré ce que plusieurs prétendus experts pensent. Ah, sur papier, elle est bonne, une de meilleures de la ligue. Sauf que c'est à peu près la même que l'an passé, et que l'an passé, les Leafs ont été parmi les pires clubs défensifs de la ligue. Pas de séries cette année, au plus grand plaisir des Bruins qui ont encore le premier choix des Leafs.
13- NY Islanders
Quand ton meilleur défenseur (Streit) se blesse pour longtemps en présaison, ça part mal. Malgré tout ce qu'on a pu rire à sa nomination, Garth Snow est loin d'être un mauvais DG, mais la reconstruction des Islanders n'est pas encore finie. Pas de séries, mais pas aussi mauvais que l'an passé malgré tout.
14- Caroline
En reconstruction, mais avec quelques joueurs talentueux. Pas de séries, mais toujours une équipe coriace.
15- Floride
Pas grand chose d'encourageant ici à court terme. Leur DG est l'ancien de Chicago, ça veut dire qu'ils vont finir dans la cave une couple d'années pour se remonter une équipe.
Belle niaiserie
Ainsi donc, notre gouvernement provincial favori vient de décider. Ce sera une entente de gré à gré avec Bombardier-Alstom pour le renouvellement des wagons du métro.
Scusez, mais une entente de gré à gré, c'est pas ça qui avait été décidé en 2006 et qui avait été rejeté comme étant illégal? C'est pas pour ça que 4 ans plus tard on roule toujours avec le vieux stock? C'est pas un ti-peu beaucoup un retour à la case départ en choisissant à nouveau une solution qui va évidemment être retournée devant les tribunaux, causant encore plus de délais?
Ah, mais c'est vrai qu'il y a une élection partielle qui s'en vient dans le comté de l'usine de Bombardier...
Scusez, mais une entente de gré à gré, c'est pas ça qui avait été décidé en 2006 et qui avait été rejeté comme étant illégal? C'est pas pour ça que 4 ans plus tard on roule toujours avec le vieux stock? C'est pas un ti-peu beaucoup un retour à la case départ en choisissant à nouveau une solution qui va évidemment être retournée devant les tribunaux, causant encore plus de délais?
Ah, mais c'est vrai qu'il y a une élection partielle qui s'en vient dans le comté de l'usine de Bombardier...
Évolution
Avec octobre qui est arrivé, c'est clair que le plus gros de la saison de vélo est derrière. J'ai dépassé mes objectifs cette année (merci Bruno pour les quelques sorties plus longues!), mais je me rends compte d'une certaine évolution.
Qu'on le veuille ou non, la région Montréalaise, c'est plutôt plat. Donc, cette année, j'ai surtout roulé... sur le plat. Jusque là, pas de surprises. Par contre au mois d'août en vacances, j'ai été à Acadia où j'ai roulé sur des parcours nettement plus vallonés.
Sauf que je me suis rendu compte qu'en quelques sorties un peu plus en côte, j'ai progressé beaucoup. Je m'en suis rendu compte en faisant Camilien-Houde au retour, j'étais beaucoup plus à l'aise qu'avant même si je montais sur une jambe et demie (petit bobo de tendon ou de cheville au retour et j'ai l'impression qu'il reste toujours un petit quelque chose léger).
Bref, j'ai commencé à aimer grimper. J'ai toujours été à l'aise dans les petits murs abrupts , mais soudainement, je commence à penser essayer des montées plus longues... et qui sait, à des cols?
Qu'on le veuille ou non, la région Montréalaise, c'est plutôt plat. Donc, cette année, j'ai surtout roulé... sur le plat. Jusque là, pas de surprises. Par contre au mois d'août en vacances, j'ai été à Acadia où j'ai roulé sur des parcours nettement plus vallonés.
Sauf que je me suis rendu compte qu'en quelques sorties un peu plus en côte, j'ai progressé beaucoup. Je m'en suis rendu compte en faisant Camilien-Houde au retour, j'étais beaucoup plus à l'aise qu'avant même si je montais sur une jambe et demie (petit bobo de tendon ou de cheville au retour et j'ai l'impression qu'il reste toujours un petit quelque chose léger).
Bref, j'ai commencé à aimer grimper. J'ai toujours été à l'aise dans les petits murs abrupts , mais soudainement, je commence à penser essayer des montées plus longues... et qui sait, à des cols?
2010-09-27
2010-09-20
Des Olympiques à Québec en 2022? Mauvaise idée.
Je n'ai rien contre Québec ville Olympique, au contraire, ça serait vraiment très sympathique et ça serait un grand succès; d'ailleurs c'est certain que j'irais là-bas.
Passons outre les problèmes évidents de montagne pas assez haute, et assumons qu'on a un nouveau Colisée 2.0 (peu importe le paiement).
Reste un problème majeur: 2022, aucune chance d'avoir les J.O., ou presque. D'où le titre bien précis.
Le CIO suit de façon un peu informelle une alternance entre les continents, et va s'arranger pour éviter que des J.O. successifs (tant été que hiver) soient trop rapprochés géographiquement.
2010: Vancouver, Canada, Amérique du Nord
2012 (été): Londres, UK, Europe
2014: Sotchi, Russie. Europe, quoique Europe non traditionnelle (c'est creux!)
2016 (été): Rio, Brésil, Amérique du Sud
2018 se décidera entre Annecy, Munich et Pyeongchang en Corée. Mon guess, la Corée qui est la candidature favorite en ce moment.
2020 (été): Non déterminé
Alors oui, 2022, ça donnerait une chance à l'Amérique du Nord (disons que l'Afrique et l'Océanie pour les Jeux d'hiver, c'est moins évident). En théorie, c'est parfait, on pourrait avoir Bonhomme Carnaval qui allume la vasque.
Sauf que... rendu là, ça fera depuis Salt Lake en 2002 qu'il n'y aura pas eu de J.O. aux États-Unis. Ni d'été (2016 Rio, 2020 non défini mais l'Afrique serait -enfin- sérieusement considérée), ni d'hiver.
Québec, je répète, c'est joli et sympathique. Mais quand NBC ou ABC ou CBS ou le poste qui aura les droits à ce moment-là va mettre son pied à terre et la valise pleine de cash sur la table en disant "we want the games in the US", ça ne fera malheureusement pas le poids.
Sinon, l'Europe traditionnelle (France, Allemagne, Italie, Autriche, Scandinavie) n'aurait pas eu de Jeux depuis 2006 (à moins bien sûr que Pyeongchang ne les ramasse pas, mais dans ce cas ça serait l'Asie qui serait grandement dûe - Nagano 98).
En plus, le Comité Olympique Canadien aimerait avoir Toronto pour les jeux d'été de 2020 ou 2024. Avoir Toronto et Québec, c'est impossible, tant d'un point de vue organisationel que d'un point de vue logique (pas deux fois le même pays pour été et hiver). Le COC va faire un choix, et combien on parie que c'est l'Ontario qui va gagner?
Les J.O. à Québec, oui, mais à mon avis, ça va devoir passer par les USA avant, pour le meilleur et pour le pire.
Passons outre les problèmes évidents de montagne pas assez haute, et assumons qu'on a un nouveau Colisée 2.0 (peu importe le paiement).
Reste un problème majeur: 2022, aucune chance d'avoir les J.O., ou presque. D'où le titre bien précis.
Le CIO suit de façon un peu informelle une alternance entre les continents, et va s'arranger pour éviter que des J.O. successifs (tant été que hiver) soient trop rapprochés géographiquement.
2010: Vancouver, Canada, Amérique du Nord
2012 (été): Londres, UK, Europe
2014: Sotchi, Russie. Europe, quoique Europe non traditionnelle (c'est creux!)
2016 (été): Rio, Brésil, Amérique du Sud
2018 se décidera entre Annecy, Munich et Pyeongchang en Corée. Mon guess, la Corée qui est la candidature favorite en ce moment.
2020 (été): Non déterminé
Alors oui, 2022, ça donnerait une chance à l'Amérique du Nord (disons que l'Afrique et l'Océanie pour les Jeux d'hiver, c'est moins évident). En théorie, c'est parfait, on pourrait avoir Bonhomme Carnaval qui allume la vasque.
Sauf que... rendu là, ça fera depuis Salt Lake en 2002 qu'il n'y aura pas eu de J.O. aux États-Unis. Ni d'été (2016 Rio, 2020 non défini mais l'Afrique serait -enfin- sérieusement considérée), ni d'hiver.
Québec, je répète, c'est joli et sympathique. Mais quand NBC ou ABC ou CBS ou le poste qui aura les droits à ce moment-là va mettre son pied à terre et la valise pleine de cash sur la table en disant "we want the games in the US", ça ne fera malheureusement pas le poids.
Sinon, l'Europe traditionnelle (France, Allemagne, Italie, Autriche, Scandinavie) n'aurait pas eu de Jeux depuis 2006 (à moins bien sûr que Pyeongchang ne les ramasse pas, mais dans ce cas ça serait l'Asie qui serait grandement dûe - Nagano 98).
En plus, le Comité Olympique Canadien aimerait avoir Toronto pour les jeux d'été de 2020 ou 2024. Avoir Toronto et Québec, c'est impossible, tant d'un point de vue organisationel que d'un point de vue logique (pas deux fois le même pays pour été et hiver). Le COC va faire un choix, et combien on parie que c'est l'Ontario qui va gagner?
Les J.O. à Québec, oui, mais à mon avis, ça va devoir passer par les USA avant, pour le meilleur et pour le pire.
2010-09-19
D'où venez-vous
Mais me semble que c'est le temps de Google Analytics!
Les visiteurs viennent surtout du Canada et de la France, mais dans les exotiques, j'ai eu des visites de Russie, Turquie, Maroc, Brésil et Madagascar!
Quelques termes de recherche ayant conduit ici, et ma réponse
Les visiteurs viennent surtout du Canada et de la France, mais dans les exotiques, j'ai eu des visites de Russie, Turquie, Maroc, Brésil et Madagascar!
Quelques termes de recherche ayant conduit ici, et ma réponse
- chemin de la cabane ronde : YESSS! LA PLUSSE MEILLEURE RUE DU MONDE DE MASCOUCHE! Sérieux, je me demande qui peut chercher ça sur Google. C'est juste un chemin à moitié défoncé (surtout à un bout) en pleine campagne.
- cloridorme : Ne vaut pas le déplacement. Célèbre pour ses fouilles archéologiques déguisées en chantier de construction sur la 132. Sérieux, à la vitesse qu'ils travaillaient, le matériel de construction est devenu pièce de collection...
- creer un chandail pour alphasim : Wow. J'en ai fait, mais que ça sorte en recherche ici?
- faut-il réserver pour la traversée de den helder à texel : Non. Pas en avril en tout cas.
- green wich mascouche nain vert : Ok... celle là, je ne la comprend juste pas.
- rouler en velo sur les pavés : C'est dur.
- superpreview payant : Non non mon homme, je te fais ça gratisse. Alors le voici le preview: Il va neiger cet hiver. Jojo Savard peut aller se rhabiller (et ça serait une bonne chose d'ailleurs).
2010-09-16
Et c'est au Temple de la Renommée?
Chronique du jour (de la veille en fait) sur RDS, vraiment dans l'air du temps du "méchant-CH-qui-n-aime-pas-les-francophones-ou-juste-les-québécois-si-on-compte-pas-Pouliot-ce-sale-sous-homme-car-il-est-né-du-mauvais-bord-de-la-rivière-des-Outaouais". C'est signé Bertrand Raymond, un autre Môssieur Temple de la Renommée. La première partie est suintante de mauvaise foi, l'autre, c'est mieux.
Sachez d'abord que mon opinion, c'est que oui, ça serait le fun d'avoir plus de joueurs québécois avec le CH. Mais je n'en fais pas une fixation et je réalise surtout que 1-) il n'y en a pas beaucoup de disponibles, 2-) ils ne veulent pas nécessairement jouer ici, 3-) encore faut-ils qu'ils soient bons et là-dessus, il y a du travail de développement à faire. Ma priorité, c'est d'avoir d'abord une ÉQUIPE. La bonne vieille question que Foglia pose si souvent et qu'aucun journaliste sportif ne pose: coudonc, cette équipe en est-elle une?
Quand Québec a perdu sa concession professionnelle de hockey, je me souviens de m'être inquiété sur-le-champ de l'attitude que la direction du Canadien allait adopter en occupant seule le territoire du Québec.
>>Eille! Les Nordiques sont partis! Vite, maintenant qu'on peut on change tout de suite notre méthode de gestion en se crissant du public!
Les Nordiques avaient souvent forcé le Canadien à s'ajuster. S'il y avait trois Québécois dans cette formation, le Canadien s'assurait d'en avoir le double. Quand il y en avait cinq, Montréal en comptait plus de 10.
>>Ok. Est-ce qu'on s'entend que ça fait 15 ans qu'ils sont partis? Et encore plus longtemps qu'ils sont arrivés? Ça se peut-tu que le bassin démographique de la LNH soit maintenant à peine un tantinet genre complètement différent? Genre l'arrivée massive des européens et la création de programmes de hockey de qualité aux USA?
Au niveau de la direction, les Nordiques avaient encore servi des leçons au Canadien sur le plan de la langue. Au début des années 80, Québec avait un président francophone, Marcel Aubut. À Montréal, c'est un haut dirigeant de Molson, Morgan McCammon, qu'on avait assis dans la chaise présidentielle. Maurice Filion, un homme de hockey expérimenté, était le directeur général des Bleus. Il se retrouvait face à Irving Grundman qui avait succédé à Sam Pollock après s'être forgé une solide réputation dans l'administration de salons de quilles. Québec avait un Tigre derrière le banc. Montréal avait Bob Berry.
Le Canadien a finalement croulé sous la pression populaire. Ronald Corey est venu remplacer McCammon, Serge Savard, épaulé par deux adjoints francos, Jacques Lemaire et André Boudrias, a succédé à Grundman. Peu de temps après, Lemaire a remplacé Berry.
>>Encore des exemples du début des années 80. Ça fait quasiment 30 ans. Ça se pourrait-tu que nos journalistes sportifs vivent dans le passé un ti-peu? Et en passant, Serge Savard repêchait des boeufs de l'ouest pas bons en première ronde. Pourtant, personne ne semble lui reprocher ça maintenant. Saint Serge, priez pour nous.
Il n'y aurait jamais eu d'urgence à franciser la direction des Flying Frenchmen de l'époque si les Nordiques n'avaient pas existé. On n'aurait probablement pas maintenu un nombre considérable de joueurs francophones si, sur le plan marketing, la carte de la province n'avait pas commencé à être tapissée de bleu.
>> C'est quoi le nombre de joueurs francophones des Nordiques? À part Michel Goulet, qui ont été les grosses vedettes des Nordiques, surtout à la fin quand la ligne commençait à devenir plus internationale? Les Stastny? Sundin? Sakic? Foote? Nolan? Forsberg? Hunter? Tugnutt?
Mes craintes étaient justifiées. Depuis 15 ans, on n'a jamais ressenti trop d'empressement chez le Canadien à retourner ou à se maintenir au sommet. Il n'y a rien comme une vive concurrence pour garder la compétition sur un pied d'alerte, pour s'assurer de maintenir de hauts standards de qualité et pour gagner sur une base régulière. Or, cette concurrence, partie pour le Colorado, n'existait plus.
>> Concurrence? Pourtant, le staff à continué d'être du Québec. Houle, Tremblay, Vigneault, Therrien, Carbonneau, André Savard, Gauthier. Et on s'entend que Martin et Julien ne sont pas québécois, mais c'est tout comme. À moins qu'eux aussi soient des sous-hommes non-québécois puisqu'ils sont nés du mauvais bord de la rivière des Outaouais. Et on s'entend-tu pour dire qu'en termes de hauts standards de qualité, Réjean Houle, aussi sympathique et francophone soit-il, n'en faisait pas partie?
Est-ce vraiment une coïncidence si, en 14 saisons, il y a eu six exclusions des séries à Montréal, soit cinq de plus qu'au cours des 47 saisons précédentes.
>> Parce que les Nordiques sont partis le CH est devenu poche? L'art de prendre deux trucs distincts et d'essayer de faire croire qu'il y a un rapport! Regardez, moi aussi je suis capable: 1995-96, c'est aussi le début de l'internet grand public. Est-ce vraiment une coïncidence si, en 14 saisons, il y a eu six exclusions des séries à Montréal, soit cinq de plus qu'au cours des 47 saisons précédentes. La raison pourquoi le CH a été si poche, c'est la présence d'un DG poche (Houle) combiné aux choix au repêchage tout aussi poches du DG précédent qui ont fait en sorte que l'équipe n'avait aucune relève.
Pendant ces années sombres, l'événement marquant chez le Canadien a été le déménagement de l'équipe du vétuste Forum au chic amphithéâtre de la rue de La Gauchetière, ce qui a donné lieu à des célébrations nostalgiques qui ont contribué à faire oublier tout le reste. Ces saisons de misère ont été subtilement refoulées sous le tapis grâce à d'efficaces opérations de marketing qui ont finalement fait du Centre Bell une machine à engranger des dollars.
>> La construction du Centre Bell a commencé en 93. Les Nordiques étaient encore dans le portrait à ce moment là. Le CH a fait de la pub pour améliorer l'image de l'équipe qui en arrachait? Quel drame! C'est la première compagnie / organisation / équipe / business qui fait ça de l'histoire de l'humanité, right? Scandale! Et quel est le problème à ce que le Centre Bell soit une machine à faire du cash? Si c'est rentable, tant mieux!
Les Nordiques, une affaire sûre
Depuis une quinzaine d'années, combien de fois ai-je écrit que le départ des Nordiques nous avait privés d'un meilleur spectacle à Montréal? Combien de fois ai-je souhaité qu'ils soient là pour garder le Canadien sur un pied d'alerte et pour raviver la rivalité qui soulevait le Québec et qui faisait saliver les médias.
>> Sûrement beaucoup, compte tenu de la prodigieuse capacité des journalistes sportifs québécois (à quelques exceptions près) à se répéter et à réutiliser les mêmes histoires année après année.
Je n'attache pas trop d'importance à la bataille que livre le maire Régis Labeaume dans le but de faire payer l'amphithéâtre de ses rêves par les autres. Comme pour tout le reste depuis qu'il est en poste, il finira pas obtenir ce qu'il désire. Ce n'est donc qu'une question de temps avant que les Nordiques renaissent de leurs cendres dans la peau d'une équipe en difficulté.
>> Pas si sûr. On a eu deux équipes en grosses difficultés récemment aux USA: Nashville et Phoenix. Les deux sont encore bien en place même si ça va tout croche et même si de riches investisseurs canadiens étaient intéressés. La phrase "ayez un aréna pour avoir une équipe", Bettman ne l'a pas sortie juste à Québec.
Ce qui ne veut pas dire, malheureusement, qu'ils ne seront pas appelés un jour à subir le même sort que les anciens Bleus. Il faut se poser la question: une équipe de la Ligue nationale est-elle viable à très long terme à Québec?
>> Là, je suis d'accord avec vous. Il faut se poser cette question.
Les amateurs de hockey, qui rêvent de profiter d'une seconde chance, seront probablement outrés par la question. Pourtant, qu'est-ce qui leur permet de croire qu'il s'agit d'une aventure sûre à 100%? Sans doute que la passion qui les anime les incite à ne tenir compte que des aspects positifs d'un tel retour.
Quand le calendrier de la ligue obligera l'équipe à disputer trois parties locales dans la même semaine, combien de passionnés pourront se payer trois billets à 150$? Combien y aura-t-il de sièges inoccupés lors du troisième match?
Les entreprises qui ont déjà pris l'engagement de louer des loges corporatives pourront-elles honorer ce fardeau financier durant plusieurs années?
>> Et le marché corporatif est-il assez gros à Québec? Aucune crainte au niveau de sièges individuels, Québec EST une ville de sports et la passion est là. Mais ce qui paie une équipe de hockey, ce ne sont pas les billets individuels, ce sont les loges. Si une crise économique arrive (et ça finit toujours par arriver), il faut avoir un bassin assez large pour remplacer les entreprises qui quittent et avoir quand même une liste d'attente. Mon doute, il est là.
Le tarif des loges fixé pour le prochain édifice étant nettement inférieur à celui exigé au Centre Bell, par exemple, les revenus de l'équipe seront forcément inférieurs à ceux du Canadien. Dans un amphithéâtre, qui devrait contenir 3 000 sièges de moins qu'au Centre Bell, il s'agira d'un manque à gagner de plusieurs dizaines de millions de dollars par saison par rapport au Canadien.
Les dépenses des deux organisations seront pourtant les mêmes. Revenus en argent canadien, salaires en devise américaine. Quand il y aura de nouvelles chutes du huard, ça risque de faire plus mal à Québec qu'à Montréal, le Canadien étant déjà bien assis sur des revenus annuels mirobolants.
>> Plutôt d'accord. Quoique certaines équipes à la masse salariale moindre font bien si elles sont bien gérées. Mais si une équipe faisait bien avec une masse moindre, elle ne serait pas menacée de déménagement. Une équipe qui va arriver à Québec, ça va probablement être une équipe poche avec des administrateurs très moyens.
Pour présenter une formation compétitive, la masse salariale des prochains Nordiques devra se situer beaucoup plus près du plafond salarial que du plancher établi par la ligue. Peut-on logiquement croire que cela est possible dans un marché comme Québec?
J'établis des chiffres comparatifs avec le Canadien pour illustrer qu'une organisation pourtant historique a traversé l'enfer avant d'imprimer des dollars, comme elle le fait aujourd'hui. Avant l'établissement du plafond salarial, les saisons dans le rouge étaient monnaie courante à Montréal. Si Molson n'avait pas vu à garder coûte que coûte l'équipe à Montréal, qui sait ce qui serait advenu du Canadien?
Si jamais la situation financière des Nordiques passe par les mêmes tourments, qui les protégera? Celui qui se dit intéressé par l'achat de la concession n'est pas reconnu pour sa patience quand l'une de ses entreprises ne lui rapporte pas quelques millions de plus.
>> Très bon point, et vous en savez quelque chose.
Chose sûre, les Nordiques n'auront pas un propriétaire qui, contrairement à la famille Molson, ressentira l'obligation morale de garder l'équipe à Québec à n'importe quel prix.
>> Donc, viable ou pas? Votre titre et votre article vont dans deux sens. J'aimerais revoir les Nordiques (mais j'anticipe déjà avec horreur le power-matraquage médiatique convergent de Québécor), mais je crois qu'il faut y aller avec une très grande prudence dans ce dossier.
Sachez d'abord que mon opinion, c'est que oui, ça serait le fun d'avoir plus de joueurs québécois avec le CH. Mais je n'en fais pas une fixation et je réalise surtout que 1-) il n'y en a pas beaucoup de disponibles, 2-) ils ne veulent pas nécessairement jouer ici, 3-) encore faut-ils qu'ils soient bons et là-dessus, il y a du travail de développement à faire. Ma priorité, c'est d'avoir d'abord une ÉQUIPE. La bonne vieille question que Foglia pose si souvent et qu'aucun journaliste sportif ne pose: coudonc, cette équipe en est-elle une?
Quand Québec a perdu sa concession professionnelle de hockey, je me souviens de m'être inquiété sur-le-champ de l'attitude que la direction du Canadien allait adopter en occupant seule le territoire du Québec.
>>Eille! Les Nordiques sont partis! Vite, maintenant qu'on peut on change tout de suite notre méthode de gestion en se crissant du public!
Les Nordiques avaient souvent forcé le Canadien à s'ajuster. S'il y avait trois Québécois dans cette formation, le Canadien s'assurait d'en avoir le double. Quand il y en avait cinq, Montréal en comptait plus de 10.
>>Ok. Est-ce qu'on s'entend que ça fait 15 ans qu'ils sont partis? Et encore plus longtemps qu'ils sont arrivés? Ça se peut-tu que le bassin démographique de la LNH soit maintenant à peine un tantinet genre complètement différent? Genre l'arrivée massive des européens et la création de programmes de hockey de qualité aux USA?
Au niveau de la direction, les Nordiques avaient encore servi des leçons au Canadien sur le plan de la langue. Au début des années 80, Québec avait un président francophone, Marcel Aubut. À Montréal, c'est un haut dirigeant de Molson, Morgan McCammon, qu'on avait assis dans la chaise présidentielle. Maurice Filion, un homme de hockey expérimenté, était le directeur général des Bleus. Il se retrouvait face à Irving Grundman qui avait succédé à Sam Pollock après s'être forgé une solide réputation dans l'administration de salons de quilles. Québec avait un Tigre derrière le banc. Montréal avait Bob Berry.
Le Canadien a finalement croulé sous la pression populaire. Ronald Corey est venu remplacer McCammon, Serge Savard, épaulé par deux adjoints francos, Jacques Lemaire et André Boudrias, a succédé à Grundman. Peu de temps après, Lemaire a remplacé Berry.
>>Encore des exemples du début des années 80. Ça fait quasiment 30 ans. Ça se pourrait-tu que nos journalistes sportifs vivent dans le passé un ti-peu? Et en passant, Serge Savard repêchait des boeufs de l'ouest pas bons en première ronde. Pourtant, personne ne semble lui reprocher ça maintenant. Saint Serge, priez pour nous.
Il n'y aurait jamais eu d'urgence à franciser la direction des Flying Frenchmen de l'époque si les Nordiques n'avaient pas existé. On n'aurait probablement pas maintenu un nombre considérable de joueurs francophones si, sur le plan marketing, la carte de la province n'avait pas commencé à être tapissée de bleu.
>> C'est quoi le nombre de joueurs francophones des Nordiques? À part Michel Goulet, qui ont été les grosses vedettes des Nordiques, surtout à la fin quand la ligne commençait à devenir plus internationale? Les Stastny? Sundin? Sakic? Foote? Nolan? Forsberg? Hunter? Tugnutt?
Mes craintes étaient justifiées. Depuis 15 ans, on n'a jamais ressenti trop d'empressement chez le Canadien à retourner ou à se maintenir au sommet. Il n'y a rien comme une vive concurrence pour garder la compétition sur un pied d'alerte, pour s'assurer de maintenir de hauts standards de qualité et pour gagner sur une base régulière. Or, cette concurrence, partie pour le Colorado, n'existait plus.
>> Concurrence? Pourtant, le staff à continué d'être du Québec. Houle, Tremblay, Vigneault, Therrien, Carbonneau, André Savard, Gauthier. Et on s'entend que Martin et Julien ne sont pas québécois, mais c'est tout comme. À moins qu'eux aussi soient des sous-hommes non-québécois puisqu'ils sont nés du mauvais bord de la rivière des Outaouais. Et on s'entend-tu pour dire qu'en termes de hauts standards de qualité, Réjean Houle, aussi sympathique et francophone soit-il, n'en faisait pas partie?
Est-ce vraiment une coïncidence si, en 14 saisons, il y a eu six exclusions des séries à Montréal, soit cinq de plus qu'au cours des 47 saisons précédentes.
>> Parce que les Nordiques sont partis le CH est devenu poche? L'art de prendre deux trucs distincts et d'essayer de faire croire qu'il y a un rapport! Regardez, moi aussi je suis capable: 1995-96, c'est aussi le début de l'internet grand public. Est-ce vraiment une coïncidence si, en 14 saisons, il y a eu six exclusions des séries à Montréal, soit cinq de plus qu'au cours des 47 saisons précédentes. La raison pourquoi le CH a été si poche, c'est la présence d'un DG poche (Houle) combiné aux choix au repêchage tout aussi poches du DG précédent qui ont fait en sorte que l'équipe n'avait aucune relève.
Pendant ces années sombres, l'événement marquant chez le Canadien a été le déménagement de l'équipe du vétuste Forum au chic amphithéâtre de la rue de La Gauchetière, ce qui a donné lieu à des célébrations nostalgiques qui ont contribué à faire oublier tout le reste. Ces saisons de misère ont été subtilement refoulées sous le tapis grâce à d'efficaces opérations de marketing qui ont finalement fait du Centre Bell une machine à engranger des dollars.
>> La construction du Centre Bell a commencé en 93. Les Nordiques étaient encore dans le portrait à ce moment là. Le CH a fait de la pub pour améliorer l'image de l'équipe qui en arrachait? Quel drame! C'est la première compagnie / organisation / équipe / business qui fait ça de l'histoire de l'humanité, right? Scandale! Et quel est le problème à ce que le Centre Bell soit une machine à faire du cash? Si c'est rentable, tant mieux!
Les Nordiques, une affaire sûre
Depuis une quinzaine d'années, combien de fois ai-je écrit que le départ des Nordiques nous avait privés d'un meilleur spectacle à Montréal? Combien de fois ai-je souhaité qu'ils soient là pour garder le Canadien sur un pied d'alerte et pour raviver la rivalité qui soulevait le Québec et qui faisait saliver les médias.
>> Sûrement beaucoup, compte tenu de la prodigieuse capacité des journalistes sportifs québécois (à quelques exceptions près) à se répéter et à réutiliser les mêmes histoires année après année.
Je n'attache pas trop d'importance à la bataille que livre le maire Régis Labeaume dans le but de faire payer l'amphithéâtre de ses rêves par les autres. Comme pour tout le reste depuis qu'il est en poste, il finira pas obtenir ce qu'il désire. Ce n'est donc qu'une question de temps avant que les Nordiques renaissent de leurs cendres dans la peau d'une équipe en difficulté.
>> Pas si sûr. On a eu deux équipes en grosses difficultés récemment aux USA: Nashville et Phoenix. Les deux sont encore bien en place même si ça va tout croche et même si de riches investisseurs canadiens étaient intéressés. La phrase "ayez un aréna pour avoir une équipe", Bettman ne l'a pas sortie juste à Québec.
Ce qui ne veut pas dire, malheureusement, qu'ils ne seront pas appelés un jour à subir le même sort que les anciens Bleus. Il faut se poser la question: une équipe de la Ligue nationale est-elle viable à très long terme à Québec?
>> Là, je suis d'accord avec vous. Il faut se poser cette question.
Les amateurs de hockey, qui rêvent de profiter d'une seconde chance, seront probablement outrés par la question. Pourtant, qu'est-ce qui leur permet de croire qu'il s'agit d'une aventure sûre à 100%? Sans doute que la passion qui les anime les incite à ne tenir compte que des aspects positifs d'un tel retour.
Quand le calendrier de la ligue obligera l'équipe à disputer trois parties locales dans la même semaine, combien de passionnés pourront se payer trois billets à 150$? Combien y aura-t-il de sièges inoccupés lors du troisième match?
Les entreprises qui ont déjà pris l'engagement de louer des loges corporatives pourront-elles honorer ce fardeau financier durant plusieurs années?
>> Et le marché corporatif est-il assez gros à Québec? Aucune crainte au niveau de sièges individuels, Québec EST une ville de sports et la passion est là. Mais ce qui paie une équipe de hockey, ce ne sont pas les billets individuels, ce sont les loges. Si une crise économique arrive (et ça finit toujours par arriver), il faut avoir un bassin assez large pour remplacer les entreprises qui quittent et avoir quand même une liste d'attente. Mon doute, il est là.
Le tarif des loges fixé pour le prochain édifice étant nettement inférieur à celui exigé au Centre Bell, par exemple, les revenus de l'équipe seront forcément inférieurs à ceux du Canadien. Dans un amphithéâtre, qui devrait contenir 3 000 sièges de moins qu'au Centre Bell, il s'agira d'un manque à gagner de plusieurs dizaines de millions de dollars par saison par rapport au Canadien.
Les dépenses des deux organisations seront pourtant les mêmes. Revenus en argent canadien, salaires en devise américaine. Quand il y aura de nouvelles chutes du huard, ça risque de faire plus mal à Québec qu'à Montréal, le Canadien étant déjà bien assis sur des revenus annuels mirobolants.
>> Plutôt d'accord. Quoique certaines équipes à la masse salariale moindre font bien si elles sont bien gérées. Mais si une équipe faisait bien avec une masse moindre, elle ne serait pas menacée de déménagement. Une équipe qui va arriver à Québec, ça va probablement être une équipe poche avec des administrateurs très moyens.
Pour présenter une formation compétitive, la masse salariale des prochains Nordiques devra se situer beaucoup plus près du plafond salarial que du plancher établi par la ligue. Peut-on logiquement croire que cela est possible dans un marché comme Québec?
J'établis des chiffres comparatifs avec le Canadien pour illustrer qu'une organisation pourtant historique a traversé l'enfer avant d'imprimer des dollars, comme elle le fait aujourd'hui. Avant l'établissement du plafond salarial, les saisons dans le rouge étaient monnaie courante à Montréal. Si Molson n'avait pas vu à garder coûte que coûte l'équipe à Montréal, qui sait ce qui serait advenu du Canadien?
Si jamais la situation financière des Nordiques passe par les mêmes tourments, qui les protégera? Celui qui se dit intéressé par l'achat de la concession n'est pas reconnu pour sa patience quand l'une de ses entreprises ne lui rapporte pas quelques millions de plus.
>> Très bon point, et vous en savez quelque chose.
Chose sûre, les Nordiques n'auront pas un propriétaire qui, contrairement à la famille Molson, ressentira l'obligation morale de garder l'équipe à Québec à n'importe quel prix.
>> Donc, viable ou pas? Votre titre et votre article vont dans deux sens. J'aimerais revoir les Nordiques (mais j'anticipe déjà avec horreur le power-matraquage médiatique convergent de Québécor), mais je crois qu'il faut y aller avec une très grande prudence dans ce dossier.
2010-09-15
2010-09-08
Rapport de vacances
Jour 1
Route plutôt longue... Bar Harbor, ce n'est pas à la porte. J'évite le traffic du Pont Champlain, la 10, la 610... les petits villages un peu perdus passé Sherbrooke, un peu de pluie dans le coin du Mont Mégantic... Douanier plutôt sympathique et formalités vraiment pas compliquées à Woburn / Coburn Gore. Route ensuite vers la vallée de la Carrabassett, coin reculé du nord du Maine, mais très beau. Dîner à la traditionnelle halte routière passé Skowhegan, épicerie à Bangor (nb: prochaine fois, la faire à Ellsworth, ça évite un détour) et arrivée (finalement!) à Acadia. Beau terrain plus grand que la dernière fois, mais un peu proche des toilettes à mon goût (passant).
Jour 2
Park Loop Road a vélo. Plus vallonné que dans mon souvenir. Il y a de belles montées, mais les paysages sont superbes et les automobilistes d'une courtoisie incroyable (même pas comparable au Québec). Ça roule assez bien (quoique l'asphalte impeccable n'a pas un super rendement comparé à d'autres endroits), si bien que j'arrive au pied de Cadillac Mountain. Let's go, on monte. 5.69km à 5%... c'est pas le Ventoux, mais c'est une couple de Mont-Royal empilés. J'y suis allé tranquillement, surtout assis sur la selle avec une petite relance en danseuse de temps en temps. Une couple de pauses photo aussi. Pour un non grimpeur, c'est pas si facile que ça! Un peu avant le sommet, il y a une looongue ligne droite pas particulièrement à pic, mais assez soutenue et très exposée. Le panorama à droite est magnifique, vue de montagne et de mer.
Je finis par arriver en haut, je prend une photo pour la postérité et je redescend. Je n'ai pas atteint de vitesse fulgurante (même pas passé 55), faut dire que je ne connaissais pas trop la descente alors avant les switchbacks j'étais très prudent. De retour au Park Loop Road, ça continue à descendre pendant un bon bout. 45, 50, 45... ça c'est agréable.
Jasette en roulant avec des cyclistes de Bangor, et je termine le dernier bout, le plus beau avant d'arriver au camping Blackwoods. Sur les 5-10 derniers km, c'est magnifique. Bord de mer, falaises, spectaculaire.
En tout, ça fait une journée de 3500 pieds de montée. Pour un gars plus habitué au plat que d'autre chose, c'est une bonne journée.
Jour 3
Après avoir roulé, je marche! Je prends le bus (gratuit!) assez tôt pour me rendre au départ pour commencer avant la grosse chaleur (sage décision). Tout d'abord, Kane Trail, le long d'un petit lac. Ensuite, Ladder Trail. Ça porte bien son nom. Ça ne doit même pas faire un mile de long, mais ça grimpe pas à peu près. Escaliers en pierre, échelles sur la montagne... un ranger avait dit que c'était du non-technical rock climbing, c'est pas faux. Magnifique par contre. Au sommet de Dorr Mountain (nommée en l'honneur d'un bâtisseur du Parc), la vue est superbe mais le soleil tappe. Sentier Dorr South Ridge qui redescend pas mal, j'en fais un bout avec une dame de la Caroline du Sud, sympa de jaser. Ensuite Cannon Brook qui suit le lit d'un ruisseau asséché (au printemps ça doit être beau) qui remonte les 3/4 (estimation) de Cadillac Mountain. Encore là, soleil intense et montée solide. Finalement, Cadillac South Ridge qui redescend jusqu'au camping de façon plutôt douce. Le tout donne environ 13km... et sans entrer dans les détails, j'ai marché ça assez vite merci. Deux bouteilles d'eau, c'était tout juste assez.
Jour 4
Break sportif un peu. Je commence par aller à Cadillac Mountain (en auto!) pour assister à deux activités d'interprétation au sommet de la montagne. Fort intéressant. Dîner tranquille au camping, et je vais ensuite passer un après-midi tranquille à Bar Harbor avec un souper au resto.
Jour 5
Encore le Park Loop Road a vélo, mais sans Cadillac Mountain cette fois (un moment donné, les jambes sont lourdes). Je vais ensuite au centre d'accueil du Parc voir le petit film d'intro (pas pire, la dernière journée où je suis là) et je prends mon temps pour revenir le long de la mer.
Jour 6
Départ matinal, la route vers Fundy est longue. La 9 entre Bar Harbor et la frontière est particulièrement interminable et ennuyeuse. Juste avant Calais ils ont fait une nouvelle traversée pour la frontière, complètement autoroutier, vraiment efficace. Encore ici les formalités douanières prennent un gros 2 minutes, je pense que le douanier fait ça comme job d'été tant il a l'air jeune. Épicerie dans un Atlantic Superstore moche à St-John (horrible! digne du SuperC de Sherbrooke dans le temps), prochaine fois, arrêter à Sussex. J'arrive finalement à Fundy où le terrain est vraiment bien (Point Wolfe #23 pour les intéressés) malgré certains lampadaires un peu mal foutus. Le temps est plus frais, enfin la canicule passe.
Jour 7
Alex est arrivé! On va marcher un peu aux Chutes Dickson mais j'ai plutôt mal à une patte alors on prend ça cool. Sur l'heure du midi, un gars du Parc passe à la tente... on doit décamper avant 18h00 car l'ouragan Earl s'en vient. Dur à croire, il fait super beau, légers petits nuages, pas de vent... mais bon, il a les cartes météo et ça semble laid. Donc, on décampe. Tant qu'à faire, aussi bien abattre un peu plus de route pour le lendemain. Dodo à Woodstock dans l'hôtel même que JF a déjà supernégocié dans le passé.
Jour 8
On se lève à la pluie. Longue et morne route vers Montréal. Dans le NB, ça tombe en maudit au point d'en être dangereux. Un peu avant Rivière du Loup, ça devient brumeux et un peu après, juste nuageux. Finalement à l'approche de Lévis le soleil sort, et après une journée de 731km (pas mal ma limite), c'est la maison, ouf!
Route plutôt longue... Bar Harbor, ce n'est pas à la porte. J'évite le traffic du Pont Champlain, la 10, la 610... les petits villages un peu perdus passé Sherbrooke, un peu de pluie dans le coin du Mont Mégantic... Douanier plutôt sympathique et formalités vraiment pas compliquées à Woburn / Coburn Gore. Route ensuite vers la vallée de la Carrabassett, coin reculé du nord du Maine, mais très beau. Dîner à la traditionnelle halte routière passé Skowhegan, épicerie à Bangor (nb: prochaine fois, la faire à Ellsworth, ça évite un détour) et arrivée (finalement!) à Acadia. Beau terrain plus grand que la dernière fois, mais un peu proche des toilettes à mon goût (passant).
Jour 2
Park Loop Road a vélo. Plus vallonné que dans mon souvenir. Il y a de belles montées, mais les paysages sont superbes et les automobilistes d'une courtoisie incroyable (même pas comparable au Québec). Ça roule assez bien (quoique l'asphalte impeccable n'a pas un super rendement comparé à d'autres endroits), si bien que j'arrive au pied de Cadillac Mountain. Let's go, on monte. 5.69km à 5%... c'est pas le Ventoux, mais c'est une couple de Mont-Royal empilés. J'y suis allé tranquillement, surtout assis sur la selle avec une petite relance en danseuse de temps en temps. Une couple de pauses photo aussi. Pour un non grimpeur, c'est pas si facile que ça! Un peu avant le sommet, il y a une looongue ligne droite pas particulièrement à pic, mais assez soutenue et très exposée. Le panorama à droite est magnifique, vue de montagne et de mer.
Je finis par arriver en haut, je prend une photo pour la postérité et je redescend. Je n'ai pas atteint de vitesse fulgurante (même pas passé 55), faut dire que je ne connaissais pas trop la descente alors avant les switchbacks j'étais très prudent. De retour au Park Loop Road, ça continue à descendre pendant un bon bout. 45, 50, 45... ça c'est agréable.
Jasette en roulant avec des cyclistes de Bangor, et je termine le dernier bout, le plus beau avant d'arriver au camping Blackwoods. Sur les 5-10 derniers km, c'est magnifique. Bord de mer, falaises, spectaculaire.
En tout, ça fait une journée de 3500 pieds de montée. Pour un gars plus habitué au plat que d'autre chose, c'est une bonne journée.
Jour 3
Après avoir roulé, je marche! Je prends le bus (gratuit!) assez tôt pour me rendre au départ pour commencer avant la grosse chaleur (sage décision). Tout d'abord, Kane Trail, le long d'un petit lac. Ensuite, Ladder Trail. Ça porte bien son nom. Ça ne doit même pas faire un mile de long, mais ça grimpe pas à peu près. Escaliers en pierre, échelles sur la montagne... un ranger avait dit que c'était du non-technical rock climbing, c'est pas faux. Magnifique par contre. Au sommet de Dorr Mountain (nommée en l'honneur d'un bâtisseur du Parc), la vue est superbe mais le soleil tappe. Sentier Dorr South Ridge qui redescend pas mal, j'en fais un bout avec une dame de la Caroline du Sud, sympa de jaser. Ensuite Cannon Brook qui suit le lit d'un ruisseau asséché (au printemps ça doit être beau) qui remonte les 3/4 (estimation) de Cadillac Mountain. Encore là, soleil intense et montée solide. Finalement, Cadillac South Ridge qui redescend jusqu'au camping de façon plutôt douce. Le tout donne environ 13km... et sans entrer dans les détails, j'ai marché ça assez vite merci. Deux bouteilles d'eau, c'était tout juste assez.
Jour 4
Break sportif un peu. Je commence par aller à Cadillac Mountain (en auto!) pour assister à deux activités d'interprétation au sommet de la montagne. Fort intéressant. Dîner tranquille au camping, et je vais ensuite passer un après-midi tranquille à Bar Harbor avec un souper au resto.
Jour 5
Encore le Park Loop Road a vélo, mais sans Cadillac Mountain cette fois (un moment donné, les jambes sont lourdes). Je vais ensuite au centre d'accueil du Parc voir le petit film d'intro (pas pire, la dernière journée où je suis là) et je prends mon temps pour revenir le long de la mer.
Jour 6
Départ matinal, la route vers Fundy est longue. La 9 entre Bar Harbor et la frontière est particulièrement interminable et ennuyeuse. Juste avant Calais ils ont fait une nouvelle traversée pour la frontière, complètement autoroutier, vraiment efficace. Encore ici les formalités douanières prennent un gros 2 minutes, je pense que le douanier fait ça comme job d'été tant il a l'air jeune. Épicerie dans un Atlantic Superstore moche à St-John (horrible! digne du SuperC de Sherbrooke dans le temps), prochaine fois, arrêter à Sussex. J'arrive finalement à Fundy où le terrain est vraiment bien (Point Wolfe #23 pour les intéressés) malgré certains lampadaires un peu mal foutus. Le temps est plus frais, enfin la canicule passe.
Jour 7
Alex est arrivé! On va marcher un peu aux Chutes Dickson mais j'ai plutôt mal à une patte alors on prend ça cool. Sur l'heure du midi, un gars du Parc passe à la tente... on doit décamper avant 18h00 car l'ouragan Earl s'en vient. Dur à croire, il fait super beau, légers petits nuages, pas de vent... mais bon, il a les cartes météo et ça semble laid. Donc, on décampe. Tant qu'à faire, aussi bien abattre un peu plus de route pour le lendemain. Dodo à Woodstock dans l'hôtel même que JF a déjà supernégocié dans le passé.
Jour 8
On se lève à la pluie. Longue et morne route vers Montréal. Dans le NB, ça tombe en maudit au point d'en être dangereux. Un peu avant Rivière du Loup, ça devient brumeux et un peu après, juste nuageux. Finalement à l'approche de Lévis le soleil sort, et après une journée de 731km (pas mal ma limite), c'est la maison, ouf!
2010-08-18
Je n'ai qu'un seul rêve
Que Kari Ramo, nouvelle acquisition du CH, joue un match un dimanche.
Et que RDS.ca, dans son infinie créativité, nous dise
Ça serait-tu beau rien qu'un peu?
Et que RDS.ca, dans son infinie créativité, nous dise
Dimanche de Ramo
Ça serait-tu beau rien qu'un peu?
2010-08-02
Combien d'infractions?
Petite visite express sur la rive-sud un soir la semaine passée. Je pars un peu après l'heure de pointe, ça va numéro un. Au retour, je reprend le tunnel LH Lafontaine. Comme je sais que la sortie pour aller vers chez-moi est sur la gauche en sortant (voie à sortie obligatoire) et que dépendant du traffic ça peut devenir chiant, je m'installe tout de suite dans la voie de gauche.
Le tunnel est une zone de 70, et sans être à 100, je suis quand même au-dessus de la limite (je roule avec le flot du traffic). J'ai la moitié du tunnel de fait quand j'en vois un arriver derrière. Vite. Je ne commencerai pas à faire d'excès de vitesse (surtout qu'en sortie du tunnel, c'est un excellent endroit pour la police)... mais le bozo derrière comprend pas. Il me colle... s'éloigne.. me colle à nouveau. Il commence à m'énerver, mais bon, je le laisse faire son numéro. Et là, il me flashe les hautes.
Ah oui mon ami? Tu ne peux pas attendre 1 minute que le tunnel soit fini pour me dépasser? Cette minute-là est si précieuse dans ta vie que tu t'énerves? Correct. Mais je ne vais pas plus accélérer, parce que moi, cette minute-là, je m'en sacre complètement. Et si tu continues de même, je vais même lever doucement le pied (soyons sécuritaire quand même, je ne vais quand même pas lui freiner dans la face) pour descendre à 70, après tout, c'est la loi!
Et évidemment (j'aurais parié!) avant même que je lève le pied il décide de me dépasser. Par la droite. Sur une ligne double. À toute vitesse. Et ensuite, il revient devant moi, coupant encore la ligne double. Et à la sortie du tunnel, évidemment, il doit encore une fois changer de voie (au moins là c'était permis) car la voie de gauche tourne obligatoirement.
Bref
Selon le site de la SAAQ
Et je ne mets rien pour conduite dangereuse ou de quoi du genre. Si une police avait été là (maudit que j'aurais aimé ça), 14 points auraient sauté d'un coup. Il aurait été à un point de perdre son permis...
Le tunnel est une zone de 70, et sans être à 100, je suis quand même au-dessus de la limite (je roule avec le flot du traffic). J'ai la moitié du tunnel de fait quand j'en vois un arriver derrière. Vite. Je ne commencerai pas à faire d'excès de vitesse (surtout qu'en sortie du tunnel, c'est un excellent endroit pour la police)... mais le bozo derrière comprend pas. Il me colle... s'éloigne.. me colle à nouveau. Il commence à m'énerver, mais bon, je le laisse faire son numéro. Et là, il me flashe les hautes.
Ah oui mon ami? Tu ne peux pas attendre 1 minute que le tunnel soit fini pour me dépasser? Cette minute-là est si précieuse dans ta vie que tu t'énerves? Correct. Mais je ne vais pas plus accélérer, parce que moi, cette minute-là, je m'en sacre complètement. Et si tu continues de même, je vais même lever doucement le pied (soyons sécuritaire quand même, je ne vais quand même pas lui freiner dans la face) pour descendre à 70, après tout, c'est la loi!
Et évidemment (j'aurais parié!) avant même que je lève le pied il décide de me dépasser. Par la droite. Sur une ligne double. À toute vitesse. Et ensuite, il revient devant moi, coupant encore la ligne double. Et à la sortie du tunnel, évidemment, il doit encore une fois changer de voie (au moins là c'était permis) car la voie de gauche tourne obligatoirement.
Bref
- Excès de vitesse
- Changement de voie sur une ligne double dans un tunnel
- Dépassement par la droite
- Autre changement de voie sur une ligne double dans un tunnel
Selon le site de la SAAQ
- 3 points pour l'excès de vitesse.
- 2 points pour la distance imprudente
- 3 points pour le dépassement interdit par la droite
- 6 points (2 fois 3) pour le franchissement interdit d'une ligne de démarcation de voie
Et je ne mets rien pour conduite dangereuse ou de quoi du genre. Si une police avait été là (maudit que j'aurais aimé ça), 14 points auraient sauté d'un coup. Il aurait été à un point de perdre son permis...
Itinéraire de vélo: Le long des rivières
Départ du coin Christophe-Colomb / St-Grégoire
Piste cyclable de Christophe-Colomb / Boyer jusqu'au nord. Pas génial, mais pas le choix non plus... pour traverser Montréal dans l'axe nord-sud, c'est pas mal le moins pire choix. Étrangement ce n'était pas super achalandé ce samedi, est-ce que les vacances de la construction ont un impact? Ou bien est-ce une piste surtout utilitaire de semaine pour les gens allant au travail? C'est sûr que ce n'est pas l'endroit le plus bucolique pour se promener...
Rendu au bout, à droite sur la piste de Gouin. D'abord très jolie dans le coin du Parc de l'Île de la Visitation, après ça (passé Lacordaire à peu près) ça devient plus ordinaire car il y a de la grosse cabane qui bloque la vue sur l'eau. Rendu pratiquement au bout de l'île ça redevient beau, des champs et de la verdure en masse.
Traversée à Repentigny par le pont le Gardeur qui enjambe successivement la rivière des Prairies et la rivière l'Assomption aux charmantes eaux dégueulasses (belle piste bien aménagée ici, si ça pouvait être comme ça partout!). En sortant du pont, à gauche au Boulevard Notre-Dame-des-Champs (et on est au coin de la Rue Notre-Dame, bonjour confusion). On retraverse aussitôt la rivière l'Assomption et on roule le long de l'accotement d'une rue passante (la fin de la 640). Ce bout là fait dur.
À gauche à la 344, encore ici c'est moche (étroit, traffic rapide). Le pire bout de la randonnée, mais il ne dure que 2.5 km alors ça passe vite. Rendus l'autre bord du pont qui passe la 40, on arrive à une intersection horriblement mal faite pour les vélos où il faut prendre à gauche le Chemin St-Charles.
Là, c'est mieux. Rapidement il y a une bande cyclable du côté gauche de la route. Un peu étroite quand on rencontre mais le flot de vélos est quand même limité. C'est souvent en zone rurale, tranquille... on voit l'eau pendant un bout, mais rendu à Terrebonne ça devient un peu plus résidentiel. Juste avant d'entrer dans le centre-ville de Terrebonne (bon, centre-ville, le mot est fort) on passe une voie ferrée. Immédiatement après la piste cyclable vire à gauche pour aller sur une rue plus résidentielle. De là on peut se rendre à l'Île des Moulins manger un cornet.
Traversée à Laval par le nouveau pont, petite merveille comparé à l'ancien. À la sortie, à gauche sur des Mille-Iles, une de mes rues préférées dans la région de Montréal pour rouler. C'est tranquille, joli et encore là, plutôt rural. On passe le pont de la 25 et son damné corridor à vent, on continue vers l'ouest. Il y a une place où on peut se tromper, il faut tourner à gauche pour rester sur le boulevard (anyway tout droit c'est un cul de sac). Ça demeure valloné (mais loin de l'eau) jusqu'à la 335 / 19. Travaux à prévoir dans les prochaines années avec le prolongement de la 19. Garder la gauche du boulevard des Laurentides, il y aura une piste cyclable qui commencera peu après. À gauche à Prince-Rupert pour être sur une rue plus tranquille. Ça monte légèrement tout le long jusqu'à l'Avenue des Perron qu'on prend à droite. Traversée du boulevard des Laurentides, l'Avenue des Perron devient le boulevard Ste-Rose. Juste après la polyvalente locale, on tourne à gauche (entrée de TransÉnergie, mais aussi entrée d'une piste cyclable).
Et ça, ça a été mon coup de coeur du jour (faut dire que je connaissais déjà le reste de la randonnée). Une piste cyclable entièrement asphaltée, relativement peu achalandée. D'un côté (mais toujours séparé par un mur végétal) la voie ferrée du train de banlieue. De l'autre, des arbres ou des derrières de maisons (plusieurs personnes ont étendu leur cour derrière jusqu'à la piste cyclable). Entre Ste-Rose et le Métro Concorde, ça croise 3 rues seulement, le reste du temps on peut rouler la tête en paix. Et même dans le parc industriel, on a pas l'impression d'être dans une zone du genre. Une petite zone dangereuse au sud de la 440 par contre, à une traverse de chemin de fer il y a une clotûre mal foutue.
Rendu au Métro Concorde, on débouche sur une rue résidentielle moche qu'on descend jusqu'au boul Cartier. Ici c'est un peu mal indiqué, il faut traverser le boulevard, virer tout de suite à droite et tout de suite à gauche ensuite pour rentrer dans le parc. Au bout du parc, à droite, ce qui conduit au Pont de l'Île Perry qui fait revenir en ville.
De là, c'est Gouin à gauche, et retour par Christophe Colomb sud, ce qui peut être difficile quand on a une panne de jambes, n'est-ce pas pas cher collègue cycliste qui a fait la randonnée avec moi?
Piste cyclable de Christophe-Colomb / Boyer jusqu'au nord. Pas génial, mais pas le choix non plus... pour traverser Montréal dans l'axe nord-sud, c'est pas mal le moins pire choix. Étrangement ce n'était pas super achalandé ce samedi, est-ce que les vacances de la construction ont un impact? Ou bien est-ce une piste surtout utilitaire de semaine pour les gens allant au travail? C'est sûr que ce n'est pas l'endroit le plus bucolique pour se promener...
Rendu au bout, à droite sur la piste de Gouin. D'abord très jolie dans le coin du Parc de l'Île de la Visitation, après ça (passé Lacordaire à peu près) ça devient plus ordinaire car il y a de la grosse cabane qui bloque la vue sur l'eau. Rendu pratiquement au bout de l'île ça redevient beau, des champs et de la verdure en masse.
Traversée à Repentigny par le pont le Gardeur qui enjambe successivement la rivière des Prairies et la rivière l'Assomption aux charmantes eaux dégueulasses (belle piste bien aménagée ici, si ça pouvait être comme ça partout!). En sortant du pont, à gauche au Boulevard Notre-Dame-des-Champs (et on est au coin de la Rue Notre-Dame, bonjour confusion). On retraverse aussitôt la rivière l'Assomption et on roule le long de l'accotement d'une rue passante (la fin de la 640). Ce bout là fait dur.
À gauche à la 344, encore ici c'est moche (étroit, traffic rapide). Le pire bout de la randonnée, mais il ne dure que 2.5 km alors ça passe vite. Rendus l'autre bord du pont qui passe la 40, on arrive à une intersection horriblement mal faite pour les vélos où il faut prendre à gauche le Chemin St-Charles.
Là, c'est mieux. Rapidement il y a une bande cyclable du côté gauche de la route. Un peu étroite quand on rencontre mais le flot de vélos est quand même limité. C'est souvent en zone rurale, tranquille... on voit l'eau pendant un bout, mais rendu à Terrebonne ça devient un peu plus résidentiel. Juste avant d'entrer dans le centre-ville de Terrebonne (bon, centre-ville, le mot est fort) on passe une voie ferrée. Immédiatement après la piste cyclable vire à gauche pour aller sur une rue plus résidentielle. De là on peut se rendre à l'Île des Moulins manger un cornet.
Traversée à Laval par le nouveau pont, petite merveille comparé à l'ancien. À la sortie, à gauche sur des Mille-Iles, une de mes rues préférées dans la région de Montréal pour rouler. C'est tranquille, joli et encore là, plutôt rural. On passe le pont de la 25 et son damné corridor à vent, on continue vers l'ouest. Il y a une place où on peut se tromper, il faut tourner à gauche pour rester sur le boulevard (anyway tout droit c'est un cul de sac). Ça demeure valloné (mais loin de l'eau) jusqu'à la 335 / 19. Travaux à prévoir dans les prochaines années avec le prolongement de la 19. Garder la gauche du boulevard des Laurentides, il y aura une piste cyclable qui commencera peu après. À gauche à Prince-Rupert pour être sur une rue plus tranquille. Ça monte légèrement tout le long jusqu'à l'Avenue des Perron qu'on prend à droite. Traversée du boulevard des Laurentides, l'Avenue des Perron devient le boulevard Ste-Rose. Juste après la polyvalente locale, on tourne à gauche (entrée de TransÉnergie, mais aussi entrée d'une piste cyclable).
Et ça, ça a été mon coup de coeur du jour (faut dire que je connaissais déjà le reste de la randonnée). Une piste cyclable entièrement asphaltée, relativement peu achalandée. D'un côté (mais toujours séparé par un mur végétal) la voie ferrée du train de banlieue. De l'autre, des arbres ou des derrières de maisons (plusieurs personnes ont étendu leur cour derrière jusqu'à la piste cyclable). Entre Ste-Rose et le Métro Concorde, ça croise 3 rues seulement, le reste du temps on peut rouler la tête en paix. Et même dans le parc industriel, on a pas l'impression d'être dans une zone du genre. Une petite zone dangereuse au sud de la 440 par contre, à une traverse de chemin de fer il y a une clotûre mal foutue.
Rendu au Métro Concorde, on débouche sur une rue résidentielle moche qu'on descend jusqu'au boul Cartier. Ici c'est un peu mal indiqué, il faut traverser le boulevard, virer tout de suite à droite et tout de suite à gauche ensuite pour rentrer dans le parc. Au bout du parc, à droite, ce qui conduit au Pont de l'Île Perry qui fait revenir en ville.
De là, c'est Gouin à gauche, et retour par Christophe Colomb sud, ce qui peut être difficile quand on a une panne de jambes, n'est-ce pas pas cher collègue cycliste qui a fait la randonnée avec moi?
2010-07-28
Poules en ville
À ne pas confondre avec Chambres en Ville.
Mon arrondissement de Rosemont (VIVE ROSEMONT LIBRE!) pense à autoriser la possession de poules en ville.
Je ne suis pas particulièrement contre, mais j'ai deux sérieuses réserves.
1-) À voir comment le monde est cochon et comment les gens sont incapables de ramasser les petits cadeaux de Fido et Rex, à voir comment les gens jettent la moindre vidange par terre, j'ai vraiment pas hâte de voir ce qui va arriver après quelques semaines... parce que chez les poules, y'a pas juste des oeufs qui sortent.
2-) L'organisme qui fait la promotion de ça, c'est le Collectif en aménagement paysager et en agriculture urbaine durable (CRAPAUD). Calvaire, y'a tu moyen d'avoir un organisme qui n'essaie pas de se faire un acronyme cute avec son nom?
Mon arrondissement de Rosemont (VIVE ROSEMONT LIBRE!) pense à autoriser la possession de poules en ville.
Je ne suis pas particulièrement contre, mais j'ai deux sérieuses réserves.
1-) À voir comment le monde est cochon et comment les gens sont incapables de ramasser les petits cadeaux de Fido et Rex, à voir comment les gens jettent la moindre vidange par terre, j'ai vraiment pas hâte de voir ce qui va arriver après quelques semaines... parce que chez les poules, y'a pas juste des oeufs qui sortent.
2-) L'organisme qui fait la promotion de ça, c'est le Collectif en aménagement paysager et en agriculture urbaine durable (CRAPAUD). Calvaire, y'a tu moyen d'avoir un organisme qui n'essaie pas de se faire un acronyme cute avec son nom?
Imputabilité prédictive
J'avais fait des prédictions sur le Tour 2010... voyons ce que ça a donné.
Prologue (3 juillet) : Prologue à Rotterdam 8.9km
Je disais: Une étape pour Cancellara...
Ce qui est arrivé: En plein ça.
Étape 1 (4 juillet): Rotterdam - Bruxelles 223.5km
Je disais: Bordures quasi assurées, mais comme ils passent là très tôt dans l'étape (avant même la diffusion télé ici) on ne les verra probablement pas. (...) Cavendish devrait gagner ça
Ce qui est arrivé: Pas vraiment de bordures. Cavendish a foiré le sprint (quand la route tourne, il faut tourner aussi), Petacchi a gagné.
Étape 2 (5 juillet): Bruxelles - Spa 201km
Je disais: une chance à des attaquants comme Voeckler ou à des sprinteurs plus polyvalents comme Freire ou Hushovd. Allons-y pour le norvégien.
Ce qui est arrivé: Le festival de le chute. Course neutralisée derrière, ce qui a bien fait l'affaire de Chavanel (un attaquant justement).
Étape 3 (6 juillet): Wanze - Arenberg Porte du Hainaut 213km
Je disais: Le Tour peut se perdre ici pour un des favoris s'il est malchanceux. (...) un gars comme Boonen n'a rien à faire du général, et pas de coureur à protéger... cette étape est vraiment pour lui.
Ce qui est arrivé: Frank Schleck a certainement perdu le Tour là (ainsi qu'un bout de clavicule). D'autres favoris ont perdu du temps aussi. Pour Boonen, il aurait d'abord fallu qu'il prenne le départ du Tour, mais bon il était blessé. Hushovd a gagné.
Étape 4 (7 juillet): Cambrai - Reims 153.5km
Je disais: Plat et probablement platte. Ça va être une échappée qui va se faire reprendre à deux km de l'arrivée. (...) Farrar
Ce qui est arrivé: Pas mal ça, sauf que Petacchi a gagné (encore un sprint foiré par Cavendish).
Étape 5 (8 juillet): Épernay-Montargis 187.5 km
Je disais: Pas mal une répétition de la veille (...) Robbie McEwen
Ce qui est arrivé: Robbie s'étant pêté la gueule la veille (merci caméraman imbécile), il n'était pas trop à l'aise pour sprinter et Cavendish en a finalement gagné une.
Étape 6 (9 juillet): Montargis-Gueugnon 227.5 km
Je disais: Pour briser la routine, mettons que le peloton va échapper celle-là et l'échappée va s'imposer par quelques secondes même si la logique prédit une arrivée au sprint. On est dûs pour un vainqueur français, alors Dumoulin.
Ce qui est arrivé: Pas mal ça, sauf que l'échappée a été reprise et Cavendish en a gagné une autre. Au moins il y avait déjà eu une victoire française.
Étape 7 (10 juillet): Tournus-Station des Rousses 165.5km
Je disais: (...) ce qui devrait donner des munitions aux chasseurs d'étapes. Quoique ça finit en montée... (...) Edvald Boasson Hagen
Ce qui est arrivé: Superbe échappée de Chavanel (et il a battu un joli groupe pour aller chercher ça en solo) pour sa deuxième victoire d'étape du Tour.
Étape 8 (11 juillet): Station des Rousses-Morzine-Avoriaz 189 km
Je disais: Je vois probablement un peu une répétition de l'étape d'Arcalis l'an passé: une grimpeur potable qui n'a pas de leader à défendre mais sans ambitions pour la victoire au général qui va chercher l'étape alors que du côté des favoris les écarts sont minces. Fédrigo tiens, même si ça m'étonnerait.
Ce qui est arrivé: J'étais dans le champ. Andy Schleck a gagné ça, alors on est loin du grimpeur sans ambitions au général. Par contre les écarts sont restés minces, sauf pour un certain texan...
Étape 9 (13 juillet): Morzine-Avoriaz-Saint-Jean-de-Maurienne 204.5 km
Je disais: Là, c'est pour pur grimpeur... par contre l'arrivée et au pied d'une loooooongue descente, alors un super descendeur pourrait aller la chercher. Alors on va y aller avec le champion du monde en titre, Evans
Ce qui est arrivé: Evans avait le coude cassé, et c'est là qu'on l'a su. Pauvre de lui, il était loin derrière. Casar (pas un pur grimpeur, loin de là) a gagné tout juste devant Contador, Schleck et une couple d'autres, prouvant que la fortune sourit aux audacieux.
Étape 10 (14 juillet): Chambéry-Gap 179km
Je disais: Celle-là semble de toute évidence promise aux attaquants. Et en plus, c'est le 14 juillet, alors les français seront déchaînés. Ça va attaquer beaucoup (...) Célébrons la prise de la Bastille par une victoire de Sandy Casar
Ce qui est arrivé: J'étais une journée trop tard pour Casar. Sergio Paulinho a bien géré l'échappée pour gagner.
Étape 11 (15 juillet): Sisteron-Bourg-lès-Valence 184.5 km
Je disais: Journée tranquille qui se finira au sprint par une victoire de Caven... ah non je l'ai déjà dit lui. (...), mais plus pour rire que d'autre chose: Petacchi.
Ce qui est arrivé: Cavendish a gagné. Et Pettachi n'était pas un choix si rigolo que ça, il a gagné le maillot vert, le vieux crisse!
Étape 12 (16 juillet): Bourg-de-Péage-Mende 210.5km
Je disais: Oh celle là va jouer des tours. (...) pour les gars explosifs. Il y a quelques années, j'aurais dit Vinokourov mais avec l'âge il semble avoir justement perdu un peu de son punch. Ça pourrait être bon pour Frank Schleck, mais pourra-t-il attaquer vraiment, il va être très surveillé. Ça aurait été bon pour Cunego chez Lampre, mais pas sûr qu'il y soit. Je verrais bien un gars de Katusha aller chercher ça, un Ivanov peut-être. Ou Kirchen. En tout cas, c'est imprévisible et j'aime ça.
Ce qui est arrivé: Superbe fin d'étape, et il y a eu des écarts. Vinokourov a failli la gagner, Cunego s'est essayé... et c'est un Katusha qui a gagné, JJ Rodriguez.
Étape 13 (17 juillet): Rodez-Revel 196 km
Je disais: Parcours pas foncièrement difficile, mais ça devrait sourir à un attaquant, surtout à cause de la côte à 8km de l'arrivée. On approche des Pyrénées et de l'Espagne, pourquoi pas Luis Leon Sanchez?
Ce qui est arrivé: Il y a eu une attaque dans la bosse à 8km de l'arrivée. Et c'est ce vieux rusé de Vinokourov qui est allé la chercher.
Étape 14 (18 juillet): Revel-Ax 3 Domaines 184.5 km
Je disais: (...) Ça finit raide avec un hors catégorie (Port de Pailhères) que je ne connais pas vraiment, puis la montée vers Ax 3 Domaines. Là, les gros noms vont se montrer. (...) Et qui dit favori dit Contador. C'est là qu'il va gagner le Tour.
ll n'a pas gagné le Tour là. Lui et Schleck ont joué à "après-vous monsieur", personne ne voulant faire l'effort. Ça a souri à Menchov et Samuel Sanchez, mais surtout à Christophe Riblon, héroïque survivant d'une longue échappée.
Étape 15 (19 juillet): Pamiers-Bagnères-de-Luchon 187 km
Je disais: Finale en descente, pourquoi pas Samuel Sanchez, s'il fait le Tour?
Ce qui est arrivé: Ah, le célèbre dérailleurgate. Saut de chaîne de Schleck, attaque controversée de Contador, victoire de Voeckler (encore une échappée se rendant au bout!)
Étape 16 (20 juillet): Bagnères-de-Luchon-Pau 199.5 km
Je disais: Vu la difficulté de l'étape, les premiers cols du jours seront montés bien tranquillement... et au bout du compte après l'Aubisque, ça va se regrouper un peu. Pas un peloton complet, mais une couple de bons coureurs assurément. Ça devrait donner une belle chasse dans la vallée et probablement un mini sprint. Et allons-y dans une prédiction de vieux controversé (...) Vinokourov!
Ce qui est arrivé: Les cols ont été montés à vive allure, il y a eu une échappée royale avec un vieux controversé (plus texan que kazakh) et Fédrigo a gagné.
Étape 17 (22 juillet): Pau-Col du Tourmalet 174km
Je disais: À ce stade, je pense que Contador aura déjà gagné le Tour; pour cette étape il va finir deuxième tout juste dans la roue d'Andy Schleck.
Ce qui est arrivé: Le Tour n'était pas gagné en bas du Tourmalet, mais rendu en haut, il l'était. Contador a fini deuxième dans la roue de Schleck. Prédiction parfaite!
Étape 18 (23 juillet): Salies-de-Béarn-Bordeaux 198km
Je disais: Bon, quel sprinteur n'a pas encore gagné? Freire?
Ce qui est arrivé: Encore cet enfoiré de Cavendish.
Étape 19 (24 juillet): Bordeaux-Pauillac 52 km
Je disais: L'étape anti-Schleck. (...) Cancellara pourrait gagner ça, mais il va s'être dépensé pas mal en montagne pour aider les Schleck (qui vont manger une volée ici). Ça, et le fait que comme je l'ai mis gagnant du prologue, je ne peux pas le remettre ici. (...) David Millar Ce qui est arrivé: Millar était décrissé, Cancellara a gagné et Schleck a très bien fait.
Étape 20 (25 juillet): Longjumeau-Paris Champs-Élysées 102.5 km
Je disais: La grosse étape semi-parade où ça s'anime seulement rendu aux Champs. (...) Cavendish
Ce qui est arrivé: Ben oui, Cavendish.
Prologue (3 juillet) : Prologue à Rotterdam 8.9km
Je disais: Une étape pour Cancellara...
Ce qui est arrivé: En plein ça.
Étape 1 (4 juillet): Rotterdam - Bruxelles 223.5km
Je disais: Bordures quasi assurées, mais comme ils passent là très tôt dans l'étape (avant même la diffusion télé ici) on ne les verra probablement pas. (...) Cavendish devrait gagner ça
Ce qui est arrivé: Pas vraiment de bordures. Cavendish a foiré le sprint (quand la route tourne, il faut tourner aussi), Petacchi a gagné.
Étape 2 (5 juillet): Bruxelles - Spa 201km
Je disais: une chance à des attaquants comme Voeckler ou à des sprinteurs plus polyvalents comme Freire ou Hushovd. Allons-y pour le norvégien.
Ce qui est arrivé: Le festival de le chute. Course neutralisée derrière, ce qui a bien fait l'affaire de Chavanel (un attaquant justement).
Étape 3 (6 juillet): Wanze - Arenberg Porte du Hainaut 213km
Je disais: Le Tour peut se perdre ici pour un des favoris s'il est malchanceux. (...) un gars comme Boonen n'a rien à faire du général, et pas de coureur à protéger... cette étape est vraiment pour lui.
Ce qui est arrivé: Frank Schleck a certainement perdu le Tour là (ainsi qu'un bout de clavicule). D'autres favoris ont perdu du temps aussi. Pour Boonen, il aurait d'abord fallu qu'il prenne le départ du Tour, mais bon il était blessé. Hushovd a gagné.
Étape 4 (7 juillet): Cambrai - Reims 153.5km
Je disais: Plat et probablement platte. Ça va être une échappée qui va se faire reprendre à deux km de l'arrivée. (...) Farrar
Ce qui est arrivé: Pas mal ça, sauf que Petacchi a gagné (encore un sprint foiré par Cavendish).
Étape 5 (8 juillet): Épernay-Montargis 187.5 km
Je disais: Pas mal une répétition de la veille (...) Robbie McEwen
Ce qui est arrivé: Robbie s'étant pêté la gueule la veille (merci caméraman imbécile), il n'était pas trop à l'aise pour sprinter et Cavendish en a finalement gagné une.
Étape 6 (9 juillet): Montargis-Gueugnon 227.5 km
Je disais: Pour briser la routine, mettons que le peloton va échapper celle-là et l'échappée va s'imposer par quelques secondes même si la logique prédit une arrivée au sprint. On est dûs pour un vainqueur français, alors Dumoulin.
Ce qui est arrivé: Pas mal ça, sauf que l'échappée a été reprise et Cavendish en a gagné une autre. Au moins il y avait déjà eu une victoire française.
Étape 7 (10 juillet): Tournus-Station des Rousses 165.5km
Je disais: (...) ce qui devrait donner des munitions aux chasseurs d'étapes. Quoique ça finit en montée... (...) Edvald Boasson Hagen
Ce qui est arrivé: Superbe échappée de Chavanel (et il a battu un joli groupe pour aller chercher ça en solo) pour sa deuxième victoire d'étape du Tour.
Étape 8 (11 juillet): Station des Rousses-Morzine-Avoriaz 189 km
Je disais: Je vois probablement un peu une répétition de l'étape d'Arcalis l'an passé: une grimpeur potable qui n'a pas de leader à défendre mais sans ambitions pour la victoire au général qui va chercher l'étape alors que du côté des favoris les écarts sont minces. Fédrigo tiens, même si ça m'étonnerait.
Ce qui est arrivé: J'étais dans le champ. Andy Schleck a gagné ça, alors on est loin du grimpeur sans ambitions au général. Par contre les écarts sont restés minces, sauf pour un certain texan...
Étape 9 (13 juillet): Morzine-Avoriaz-Saint-Jean-de-Maurienne 204.5 km
Je disais: Là, c'est pour pur grimpeur... par contre l'arrivée et au pied d'une loooooongue descente, alors un super descendeur pourrait aller la chercher. Alors on va y aller avec le champion du monde en titre, Evans
Ce qui est arrivé: Evans avait le coude cassé, et c'est là qu'on l'a su. Pauvre de lui, il était loin derrière. Casar (pas un pur grimpeur, loin de là) a gagné tout juste devant Contador, Schleck et une couple d'autres, prouvant que la fortune sourit aux audacieux.
Étape 10 (14 juillet): Chambéry-Gap 179km
Je disais: Celle-là semble de toute évidence promise aux attaquants. Et en plus, c'est le 14 juillet, alors les français seront déchaînés. Ça va attaquer beaucoup (...) Célébrons la prise de la Bastille par une victoire de Sandy Casar
Ce qui est arrivé: J'étais une journée trop tard pour Casar. Sergio Paulinho a bien géré l'échappée pour gagner.
Étape 11 (15 juillet): Sisteron-Bourg-lès-Valence 184.5 km
Je disais: Journée tranquille qui se finira au sprint par une victoire de Caven... ah non je l'ai déjà dit lui. (...), mais plus pour rire que d'autre chose: Petacchi.
Ce qui est arrivé: Cavendish a gagné. Et Pettachi n'était pas un choix si rigolo que ça, il a gagné le maillot vert, le vieux crisse!
Étape 12 (16 juillet): Bourg-de-Péage-Mende 210.5km
Je disais: Oh celle là va jouer des tours. (...) pour les gars explosifs. Il y a quelques années, j'aurais dit Vinokourov mais avec l'âge il semble avoir justement perdu un peu de son punch. Ça pourrait être bon pour Frank Schleck, mais pourra-t-il attaquer vraiment, il va être très surveillé. Ça aurait été bon pour Cunego chez Lampre, mais pas sûr qu'il y soit. Je verrais bien un gars de Katusha aller chercher ça, un Ivanov peut-être. Ou Kirchen. En tout cas, c'est imprévisible et j'aime ça.
Ce qui est arrivé: Superbe fin d'étape, et il y a eu des écarts. Vinokourov a failli la gagner, Cunego s'est essayé... et c'est un Katusha qui a gagné, JJ Rodriguez.
Étape 13 (17 juillet): Rodez-Revel 196 km
Je disais: Parcours pas foncièrement difficile, mais ça devrait sourir à un attaquant, surtout à cause de la côte à 8km de l'arrivée. On approche des Pyrénées et de l'Espagne, pourquoi pas Luis Leon Sanchez?
Ce qui est arrivé: Il y a eu une attaque dans la bosse à 8km de l'arrivée. Et c'est ce vieux rusé de Vinokourov qui est allé la chercher.
Étape 14 (18 juillet): Revel-Ax 3 Domaines 184.5 km
Je disais: (...) Ça finit raide avec un hors catégorie (Port de Pailhères) que je ne connais pas vraiment, puis la montée vers Ax 3 Domaines. Là, les gros noms vont se montrer. (...) Et qui dit favori dit Contador. C'est là qu'il va gagner le Tour.
ll n'a pas gagné le Tour là. Lui et Schleck ont joué à "après-vous monsieur", personne ne voulant faire l'effort. Ça a souri à Menchov et Samuel Sanchez, mais surtout à Christophe Riblon, héroïque survivant d'une longue échappée.
Étape 15 (19 juillet): Pamiers-Bagnères-de-Luchon 187 km
Je disais: Finale en descente, pourquoi pas Samuel Sanchez, s'il fait le Tour?
Ce qui est arrivé: Ah, le célèbre dérailleurgate. Saut de chaîne de Schleck, attaque controversée de Contador, victoire de Voeckler (encore une échappée se rendant au bout!)
Étape 16 (20 juillet): Bagnères-de-Luchon-Pau 199.5 km
Je disais: Vu la difficulté de l'étape, les premiers cols du jours seront montés bien tranquillement... et au bout du compte après l'Aubisque, ça va se regrouper un peu. Pas un peloton complet, mais une couple de bons coureurs assurément. Ça devrait donner une belle chasse dans la vallée et probablement un mini sprint. Et allons-y dans une prédiction de vieux controversé (...) Vinokourov!
Ce qui est arrivé: Les cols ont été montés à vive allure, il y a eu une échappée royale avec un vieux controversé (plus texan que kazakh) et Fédrigo a gagné.
Étape 17 (22 juillet): Pau-Col du Tourmalet 174km
Je disais: À ce stade, je pense que Contador aura déjà gagné le Tour; pour cette étape il va finir deuxième tout juste dans la roue d'Andy Schleck.
Ce qui est arrivé: Le Tour n'était pas gagné en bas du Tourmalet, mais rendu en haut, il l'était. Contador a fini deuxième dans la roue de Schleck. Prédiction parfaite!
Étape 18 (23 juillet): Salies-de-Béarn-Bordeaux 198km
Je disais: Bon, quel sprinteur n'a pas encore gagné? Freire?
Ce qui est arrivé: Encore cet enfoiré de Cavendish.
Étape 19 (24 juillet): Bordeaux-Pauillac 52 km
Je disais: L'étape anti-Schleck. (...) Cancellara pourrait gagner ça, mais il va s'être dépensé pas mal en montagne pour aider les Schleck (qui vont manger une volée ici). Ça, et le fait que comme je l'ai mis gagnant du prologue, je ne peux pas le remettre ici. (...) David Millar Ce qui est arrivé: Millar était décrissé, Cancellara a gagné et Schleck a très bien fait.
Étape 20 (25 juillet): Longjumeau-Paris Champs-Élysées 102.5 km
Je disais: La grosse étape semi-parade où ça s'anime seulement rendu aux Champs. (...) Cavendish
Ce qui est arrivé: Ben oui, Cavendish.
2010-07-20
J'ai fait un tour de blindé ce matin!
Enfin, de vélo blindé.
De Bixi, si vous préférez.
Et pas juste ce matin, un peu cet après-midi (tant qu'à avoir un truc 24h, aussi bien en profiter).
Oui je suis en retard, mais bon, c'était ma première fois (c'est bien fin un Bixi, mais j'aime quand même mieux mon Argon 18), alors laissez-moi mes quelques minutes de fierté.
Impressions:
Disponibilité: Facile. J'étais chez un client, j'avais à revenir au bureau. À pied / métro, c'était facilement un 20-25min. En Bixi, j'estimais ça à 10 min (c'est pas mal ça d'ailleurs). À environ 100m du bureau du client, une mégastation Bixi (McGill / de la Commune, pratiquement 40 vélos). À l'arrivée près du bureau (Charlevoix / Duvernay), 100% libre. En sortant du Métro Laurier en après-midi, plusieurs vélos.
Système de paiement: Simple, et efficace. Facile à comprendre.
Solidité du vélo: Un blindé. À un moment donné, j'ai sauté semi-délibérément pris une chaîne de trottoir par le bout où elle remonte (le tout dûe à un comportement hasardeux du vélo)... le vélo a fait un beau bruit, mais il a continué à rouler de façon impeccable ensuite. Avec mon vélo personnel, j'aurais certainement pogné un flat et/ou voilé ma roue. La selle ne semblait pas super solide par contre, elle avait un vague mouvement latéral plutôt énervant. Par contre dans le vélo de l'après-midi, la selle était stable (quoique légèrement croche je pense).
Comportement: Ce matin, je trouvais que la direction était la grosse faiblesse. C'était lousse, pas du tout précis. Je n'aimerais pas être pris à faire une manoeuvre d'urgence avec un tel vélo, le comportement me semblait un peu imprévisible. Le freinage me semblait un peu déficient aussi, pas idéal en ville, mais encore là, ça varie probablement d'un vélo à l'autre. Et comme de fait, en après-midi, la direction était plus assurée et les freins plus nerveux. C'est sûr qu'un blindé comme ça est plutôt vache en accélération, mais quand même, un coup la vitesse de croisière atteinte, ça se tenait bien, agréable surprise.
Dérailleur: Les deux étaient un trois vitesses, et c'était un peu limité. Je sais qu'il y en a des 7 dans le réseau, serais curieux de les voir. J'aurais dû checker avant de partir le matin (je l'ai fait l'après-midi), au nombre de vélos qu'il y avait à la station... Le gros braquet était celui que j'ai utilisé quasiment tout le long sur le plat, il était très raisonnable, mais dans un faux plat descendant, il ne fournissait pas. Le deuxième braquet était bien dans les petites côtes (ex: quand la piste du Canal Lachine passe sous la rue des Seigneurs et remonte l'autre bord). La plus petit braquet était ridiculement bas, avec ça on pourrait monter n'importe quoi sans problèmes. Ça doit être dur ce vélo là en haut de 30km/h sur le plat, le braquet n'est pas favorable à ça. À noter que le dérailleur du vélo de l'après-midi était un peu désajusté, les changements de vitesses ne marchaient pas super bien.
Confort: Moyen. Faut dire que je déteste les grosses selles, alors ça n'aide pas. La position de conduite est plutôt correcte, très haute, bonne vue à l'avant. Je me trouvais haut, mais c'est sûr que c'est une question d'habitude par rapport à mon vélo habituel qui a une position beaucoup plus basse. Et en ville, être en hauteur dressé comme ça n'est pas forcément une mauvaise chose puisqu'une voiture va mieux nous voir. Les bosses et autres craques de rues étaient quand même atténuées, j'ai déjà eu des vélos qui brassaient pas mal plus que ça. À vitesse un peu plus élevée, le vélo semblait quand même solide et stable. La chaîne était bruyante, mais pour un vélo perpétuellement dehors à usage intensif, c'est normal.
Le verdict: Pour un court déplacement du point A au point B, très intéressant. Simple d'utilisation, solide. Comportement du vélo un peu ordinaire, mais avec tout le monde qui passe dessus, c'est un peu normal.
De Bixi, si vous préférez.
Et pas juste ce matin, un peu cet après-midi (tant qu'à avoir un truc 24h, aussi bien en profiter).
Oui je suis en retard, mais bon, c'était ma première fois (c'est bien fin un Bixi, mais j'aime quand même mieux mon Argon 18), alors laissez-moi mes quelques minutes de fierté.
Impressions:
Disponibilité: Facile. J'étais chez un client, j'avais à revenir au bureau. À pied / métro, c'était facilement un 20-25min. En Bixi, j'estimais ça à 10 min (c'est pas mal ça d'ailleurs). À environ 100m du bureau du client, une mégastation Bixi (McGill / de la Commune, pratiquement 40 vélos). À l'arrivée près du bureau (Charlevoix / Duvernay), 100% libre. En sortant du Métro Laurier en après-midi, plusieurs vélos.
Système de paiement: Simple, et efficace. Facile à comprendre.
Solidité du vélo: Un blindé. À un moment donné, j'ai sauté semi-délibérément pris une chaîne de trottoir par le bout où elle remonte (le tout dûe à un comportement hasardeux du vélo)... le vélo a fait un beau bruit, mais il a continué à rouler de façon impeccable ensuite. Avec mon vélo personnel, j'aurais certainement pogné un flat et/ou voilé ma roue. La selle ne semblait pas super solide par contre, elle avait un vague mouvement latéral plutôt énervant. Par contre dans le vélo de l'après-midi, la selle était stable (quoique légèrement croche je pense).
Comportement: Ce matin, je trouvais que la direction était la grosse faiblesse. C'était lousse, pas du tout précis. Je n'aimerais pas être pris à faire une manoeuvre d'urgence avec un tel vélo, le comportement me semblait un peu imprévisible. Le freinage me semblait un peu déficient aussi, pas idéal en ville, mais encore là, ça varie probablement d'un vélo à l'autre. Et comme de fait, en après-midi, la direction était plus assurée et les freins plus nerveux. C'est sûr qu'un blindé comme ça est plutôt vache en accélération, mais quand même, un coup la vitesse de croisière atteinte, ça se tenait bien, agréable surprise.
Dérailleur: Les deux étaient un trois vitesses, et c'était un peu limité. Je sais qu'il y en a des 7 dans le réseau, serais curieux de les voir. J'aurais dû checker avant de partir le matin (je l'ai fait l'après-midi), au nombre de vélos qu'il y avait à la station... Le gros braquet était celui que j'ai utilisé quasiment tout le long sur le plat, il était très raisonnable, mais dans un faux plat descendant, il ne fournissait pas. Le deuxième braquet était bien dans les petites côtes (ex: quand la piste du Canal Lachine passe sous la rue des Seigneurs et remonte l'autre bord). La plus petit braquet était ridiculement bas, avec ça on pourrait monter n'importe quoi sans problèmes. Ça doit être dur ce vélo là en haut de 30km/h sur le plat, le braquet n'est pas favorable à ça. À noter que le dérailleur du vélo de l'après-midi était un peu désajusté, les changements de vitesses ne marchaient pas super bien.
Confort: Moyen. Faut dire que je déteste les grosses selles, alors ça n'aide pas. La position de conduite est plutôt correcte, très haute, bonne vue à l'avant. Je me trouvais haut, mais c'est sûr que c'est une question d'habitude par rapport à mon vélo habituel qui a une position beaucoup plus basse. Et en ville, être en hauteur dressé comme ça n'est pas forcément une mauvaise chose puisqu'une voiture va mieux nous voir. Les bosses et autres craques de rues étaient quand même atténuées, j'ai déjà eu des vélos qui brassaient pas mal plus que ça. À vitesse un peu plus élevée, le vélo semblait quand même solide et stable. La chaîne était bruyante, mais pour un vélo perpétuellement dehors à usage intensif, c'est normal.
Le verdict: Pour un court déplacement du point A au point B, très intéressant. Simple d'utilisation, solide. Comportement du vélo un peu ordinaire, mais avec tout le monde qui passe dessus, c'est un peu normal.
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