2013-12-10
À soir on fait peur au monde
Non mais quand même...
Premier "assaut" du froid "extrême"
Tout ça pour un... -14? Extrême? Come on Météomédia...
Ça va être quoi dans les -20quelque en janvier? L'âge glaciaire?
2013-12-02
Pourquoi Poul a-t-il construit la route?
(ok, hommage raté à Why did the chicken cross the road)
Ainsi donc l'architecte danois Poul Ove Jensen va superviser le design du futur PontElizabeth 2 Champlain. Un gars du Danemark. Marie-Claude Lortie doit être évanouie depuis l'annonce.
Il a l'air d'avoir bâti du beau stock, tant mieux. Mais son prénom me fait rire en tant que fan de cyclisme.
Poul (qui est probablement l'équivalent local de Paul), ressemble à Poule (d'où mon titre). Poul, ça se traduit par chicken en anglais.
Un des cyclistes danois les plus connus était Michael Rasmussen... surnommé.... le Poulet. Ça ne s'invente pas.
Et un des moments célèbres de Rasmussen, c'est un CLM au Tour de France où il ne parvenait pas à rester debout.
Ne pas rester debout... ça rappelle un certain pont, non?
Ainsi donc l'architecte danois Poul Ove Jensen va superviser le design du futur Pont
Il a l'air d'avoir bâti du beau stock, tant mieux. Mais son prénom me fait rire en tant que fan de cyclisme.
Poul (qui est probablement l'équivalent local de Paul), ressemble à Poule (d'où mon titre). Poul, ça se traduit par chicken en anglais.
Un des cyclistes danois les plus connus était Michael Rasmussen... surnommé.... le Poulet. Ça ne s'invente pas.
(quel corps!)
Et un des moments célèbres de Rasmussen, c'est un CLM au Tour de France où il ne parvenait pas à rester debout.
Ne pas rester debout... ça rappelle un certain pont, non?
2013-11-26
Presque pas d'exagération
J'adore la photo de cet article, surtout quand à la fin ça dit: L'incendie a rapidement été maîtrisé et il n'y a pas eu de blessé.
Une chance! Qu'est-ce que ça aurait été sinon?
Une chance! Qu'est-ce que ça aurait été sinon?
Le Top 5 du commerce douteux en voyage
5- Who Pooped in… / Clair de Loon
Nouvelle-Angleterre, 2007. Nous sommes à Bar Harbor au Parc Acadia, une petite merveille de la côte est. Dans la boutique souvenirs du musée, un livre... "Who pooped in Acadia National Park". En fait il fait partie d'une longue série représentant pas mal tous les parcs nationaux américains. Ce sont des livres pour enfants, permettant d'identifier la vie animale par ce qu'ils laissent derrière eux. Éducatif, mais la joke est restée. Et plus tard, en se promenant dans la petite ville, on tombe sur le magasin "Clair de Loon", un genre de mauvais jeu de mots sur clair de lune. Ouf...
4- Le livre "Gilles Duceppe"
Belgique, 2010. Après avoir vu le Tour des Flandres la veille, nous visitons Bruxelles. C'est intéressant, sauf que... A-) c'est lundi alors tous les musées sont fermés et B-) c'est surtout le lundi de Pâques alors les magasins sont pas mal fermés aussi. On avait pas prévu ça... tout de même on se promène en ville et avec le temps, quelques rares magasins ouvrent. Un de mes objectifs avoués avant de partir était de m'acheter un Tintin en Belgique et on trouve une librairie ouverte. Nous fouinons dans les différents livres offerts et tout d'un coup j'entends mon acolyte partir à rire, puis à imiter Gilles Duceppe (comme dans Laflaque). Voici le livre qu'il avait vu... non mais sérieusement, ça ressemble juste trop aux caricatures de Chapleau!
3- Biscuits Leclerc
Sur les plages de Normandie se trouve le Centre Canadien de Juno Beach (ou un nom du genre). Quand je suis allé en 2004, ça venait à peu près juste d'ouvrir je pense... on décide de visiter. Malgré mes craintes avant d'y entrer (j'avais peur d'une vision un peu trop "célébrons le Canada", franchement c'était plutôt bien, ça exposait pas mal de faits sur le Canada des années 20-30-40 et c'était politiquement assez neutre, du bon travail (bon la dernière salle y allait un peu trop avec le multiculturalisme et tout ça, mais quand même). À la fin de l'exposition, comme dans tout bon musée, boutique souvenirs.... cette fois, à la sauce du Canada. Encore là, surprise, pas trop cliché et surtout pas trop cheap, surtout des beaux livres, une couple de vêtements corrects et un petit rayon alimentaire. On échappe pas au sirop d'érable, aux canneberges... et sur une tablette, des biscuits feuille d'érable Leclerc (qui sont, soit dit en passant, plutôt bons). Sauf que... 5 euros! Grosso modo au taux de change du temps, pas loin de 7-8$. Pour une boîte qui se vend 2$ en spécial chez Métro... ouain, produit d'importation!
2- Cheeseburger en machine distributrice
Toujours dans le voyage en Normandie, on arrive un soir à Dieppe. C'est une plus grosse ville alors les hôtels un peu plus petits et privés que je cherche habituellement sont plus durs à trouver. Il est peut-être un peu plus tard que d'habitude aussi, alors on voit hôtel BB et on rentre. C'est une chaîne d'hôtels automatisée: pas de préposé à l'accueil, une machine distributrice s'occupe des clés. C'est extrêmement générique et sans la moindre personnalité, mais ça a le mérite d'être propre, et bon, c'est pour une nuit. Ça fera pour ce soir! On entre donc dans l'hôtel et en passant à côté d'une machine distributrice, il y a une espèce de chaleur et d'odeur étrange... je regarde, et incroyable mais vrai, c'est une machine distributrice de cheeseburgers. Ouache. Pas osé en prendre un...
1- Magasin canadien
On se promène dans Quimper, là où j'ai logé dans un hôtel particulièrement douteux. Au hasard des rues de la ville, on découvre un commerce avec l'enseigne 'Magasin Canadien'. Intriguant... je suis canadien après tout :-). La porte est ouverte. Je mets le pied dans le cadre de porte, je jette un regard... Wow. Des plumes, des plumes, encore des plumes... C'est pas un magasin canadien, c'est un magasin amérindien. Version "on vit tous dans des tipis". La vraie cariacature qu'on se fait de la vision des français... Le pire c'est qu'il n'y a personne dans le magasin, et la dame derrière son comptoir me voit et lève la tête de son livre. Merde, faut pas que je lui parle... je vire de bord, je sors sur le trottoir et j'éclate de rire. J'entraîne Alex plus loin pour éviter que la pauvre madame me voit, je ne veux pas être insultant... il n'a jamais pu entrer dans le magasin, et je suspecte fortement qu'il le regrette
Nouvelle-Angleterre, 2007. Nous sommes à Bar Harbor au Parc Acadia, une petite merveille de la côte est. Dans la boutique souvenirs du musée, un livre... "Who pooped in Acadia National Park". En fait il fait partie d'une longue série représentant pas mal tous les parcs nationaux américains. Ce sont des livres pour enfants, permettant d'identifier la vie animale par ce qu'ils laissent derrière eux. Éducatif, mais la joke est restée. Et plus tard, en se promenant dans la petite ville, on tombe sur le magasin "Clair de Loon", un genre de mauvais jeu de mots sur clair de lune. Ouf...
4- Le livre "Gilles Duceppe"
Belgique, 2010. Après avoir vu le Tour des Flandres la veille, nous visitons Bruxelles. C'est intéressant, sauf que... A-) c'est lundi alors tous les musées sont fermés et B-) c'est surtout le lundi de Pâques alors les magasins sont pas mal fermés aussi. On avait pas prévu ça... tout de même on se promène en ville et avec le temps, quelques rares magasins ouvrent. Un de mes objectifs avoués avant de partir était de m'acheter un Tintin en Belgique et on trouve une librairie ouverte. Nous fouinons dans les différents livres offerts et tout d'un coup j'entends mon acolyte partir à rire, puis à imiter Gilles Duceppe (comme dans Laflaque). Voici le livre qu'il avait vu... non mais sérieusement, ça ressemble juste trop aux caricatures de Chapleau!
3- Biscuits Leclerc
Sur les plages de Normandie se trouve le Centre Canadien de Juno Beach (ou un nom du genre). Quand je suis allé en 2004, ça venait à peu près juste d'ouvrir je pense... on décide de visiter. Malgré mes craintes avant d'y entrer (j'avais peur d'une vision un peu trop "célébrons le Canada", franchement c'était plutôt bien, ça exposait pas mal de faits sur le Canada des années 20-30-40 et c'était politiquement assez neutre, du bon travail (bon la dernière salle y allait un peu trop avec le multiculturalisme et tout ça, mais quand même). À la fin de l'exposition, comme dans tout bon musée, boutique souvenirs.... cette fois, à la sauce du Canada. Encore là, surprise, pas trop cliché et surtout pas trop cheap, surtout des beaux livres, une couple de vêtements corrects et un petit rayon alimentaire. On échappe pas au sirop d'érable, aux canneberges... et sur une tablette, des biscuits feuille d'érable Leclerc (qui sont, soit dit en passant, plutôt bons). Sauf que... 5 euros! Grosso modo au taux de change du temps, pas loin de 7-8$. Pour une boîte qui se vend 2$ en spécial chez Métro... ouain, produit d'importation!
2- Cheeseburger en machine distributrice
Toujours dans le voyage en Normandie, on arrive un soir à Dieppe. C'est une plus grosse ville alors les hôtels un peu plus petits et privés que je cherche habituellement sont plus durs à trouver. Il est peut-être un peu plus tard que d'habitude aussi, alors on voit hôtel BB et on rentre. C'est une chaîne d'hôtels automatisée: pas de préposé à l'accueil, une machine distributrice s'occupe des clés. C'est extrêmement générique et sans la moindre personnalité, mais ça a le mérite d'être propre, et bon, c'est pour une nuit. Ça fera pour ce soir! On entre donc dans l'hôtel et en passant à côté d'une machine distributrice, il y a une espèce de chaleur et d'odeur étrange... je regarde, et incroyable mais vrai, c'est une machine distributrice de cheeseburgers. Ouache. Pas osé en prendre un...
1- Magasin canadien
On se promène dans Quimper, là où j'ai logé dans un hôtel particulièrement douteux. Au hasard des rues de la ville, on découvre un commerce avec l'enseigne 'Magasin Canadien'. Intriguant... je suis canadien après tout :-). La porte est ouverte. Je mets le pied dans le cadre de porte, je jette un regard... Wow. Des plumes, des plumes, encore des plumes... C'est pas un magasin canadien, c'est un magasin amérindien. Version "on vit tous dans des tipis". La vraie cariacature qu'on se fait de la vision des français... Le pire c'est qu'il n'y a personne dans le magasin, et la dame derrière son comptoir me voit et lève la tête de son livre. Merde, faut pas que je lui parle... je vire de bord, je sors sur le trottoir et j'éclate de rire. J'entraîne Alex plus loin pour éviter que la pauvre madame me voit, je ne veux pas être insultant... il n'a jamais pu entrer dans le magasin, et je suspecte fortement qu'il le regrette
Pont Champlain
Ainsi, il tombe à petit feu et ça prend maintenant des Super-Poutres!!! pour le sauver. À noter que Super-Poutres!!! s'écrit obligatoirement avec trois points d'exclamation, parce qu'une Super-Poutre!!! ça sauve le pont. En théorie en tout cas. Mais bon, y'a des bouchons fantastiques et Super-Poutre!!! ou pas, c'est bloqué.
Alors, MonsieurM, que faire?
Ma solution serait de vous dire de déménager sur la Rive-Nord (c't'idée de s'installer à Brossard aussi), mais je suis conscient que ça ne plaira pas à tous.
Solution 1: Le traversier
Ça prend un bateau, ce qui, ma foi, ne se trouve pas facilement. Peut-être que Québec en a un de trop sur la traverse de Lévis? Faudrait demander à Régis. Et même là, ce ne sont pas des bateaux à haute capacité... Y'a aussi le problème du quai. J'imagine que du côté de Montréal il y a moyen d'arranger de quoi (quoique les quais du Vieux-Port sont assez hauts il me semble), mais du côté Rive-Sud, à ce que je sache, pas grand chose de bâti... même en mode temporaire, est-ce que ça va être prêt avant l'hiver? Il me semble que l'hiver, le fleuve gèle, à tout le moins partiellement, non? N'oublions pas aussi le problème assez évident: une bande de terre sépare la voie maritime du reste du fleuve, le contournement se fait passé le Pont Jacques Cartier...
Solution 2: Le pont de glace
Ouais, l'hiver vient et le fleuve gèle, disons. Faisons comme dans le temps de la colonie et servons nous du fleuve gelé pour traverser! Ça se fait encore dans certaines régions. Mais est-ce que la glace est assez solide pour le poids et surtout le volume de véhicules immobilisés de l'heure de pointe? Pas sûr... de la circulation bloquée pare-chocs à pare-chocs, ça doit dégager une belle chaleur... et la glace, c'est connu, n'aime pas trop la chaleur.
Solution 3: L'estacade
Oui, cette structure en amont si agréable à traverser en vélo, surtout quand il vente. Ça pourrait être ouvert aux autos, mais le problème c'est que ça débouche à Ste-Catherine et que ce n'est pas approprié à du traffic lourd. Réservé aux bus?
Solution 4: Le pont flottant
Pas approprié, mais amusant. Le plus long de l'histoire a fait 620m, ce qui n'est même pas assez pour traverser la voie maritime (de la 132 à l'Île des Soeurs, Champlain fait 3km). On parle ici d'installations temporaires; des ponts flottants permanents sont plus longs.
Solution 5: La tyrolienne
On bâtit une ca*** de tab*** de grosse tour sur la rive sud. On tend un câble vers Montréal au centre-ville. Wheeeee tyrolienne vers le centre-ville. Ben oui, ça sera fretttttttte en janvier, mais ça sera amusant. Bonus, pour aller vers la rive sud, on a déjà des tours du côté montréalais au centre-ville... si elles sont assez hautes.
Solution 6: Take a kayak!
On a déjà un pont entre l'Île Notre-Dame et Montréal. Faut juste traverser la voie maritime... en kayak! Au travers des gros bateaux cargo, bien sûr
Solution 7: Catapulte
Une catapulte, un grosse pile d'oreillers... Jamais vous n'aurez traversé le fleuve aussi vite.
Solution 8: Turcot
On fait tomber Turcot, on fout les débris dans le fleuve, ça fait une jetée temporaire sur laquelle on peut traverser, mettons.
Solution 9: On demande à Justin Trudeau.
Il a sûrement de la pensée magique pour faire apparaître un pont.
Solution 10: On prend notre mal en patience.
On gage que c'est celle là qui sera retenue?
Alors, MonsieurM, que faire?
Ma solution serait de vous dire de déménager sur la Rive-Nord (c't'idée de s'installer à Brossard aussi), mais je suis conscient que ça ne plaira pas à tous.
Solution 1: Le traversier
Ça prend un bateau, ce qui, ma foi, ne se trouve pas facilement. Peut-être que Québec en a un de trop sur la traverse de Lévis? Faudrait demander à Régis. Et même là, ce ne sont pas des bateaux à haute capacité... Y'a aussi le problème du quai. J'imagine que du côté de Montréal il y a moyen d'arranger de quoi (quoique les quais du Vieux-Port sont assez hauts il me semble), mais du côté Rive-Sud, à ce que je sache, pas grand chose de bâti... même en mode temporaire, est-ce que ça va être prêt avant l'hiver? Il me semble que l'hiver, le fleuve gèle, à tout le moins partiellement, non? N'oublions pas aussi le problème assez évident: une bande de terre sépare la voie maritime du reste du fleuve, le contournement se fait passé le Pont Jacques Cartier...
Solution 2: Le pont de glace
Ouais, l'hiver vient et le fleuve gèle, disons. Faisons comme dans le temps de la colonie et servons nous du fleuve gelé pour traverser! Ça se fait encore dans certaines régions. Mais est-ce que la glace est assez solide pour le poids et surtout le volume de véhicules immobilisés de l'heure de pointe? Pas sûr... de la circulation bloquée pare-chocs à pare-chocs, ça doit dégager une belle chaleur... et la glace, c'est connu, n'aime pas trop la chaleur.
Solution 3: L'estacade
Oui, cette structure en amont si agréable à traverser en vélo, surtout quand il vente. Ça pourrait être ouvert aux autos, mais le problème c'est que ça débouche à Ste-Catherine et que ce n'est pas approprié à du traffic lourd. Réservé aux bus?
Solution 4: Le pont flottant
Pas approprié, mais amusant. Le plus long de l'histoire a fait 620m, ce qui n'est même pas assez pour traverser la voie maritime (de la 132 à l'Île des Soeurs, Champlain fait 3km). On parle ici d'installations temporaires; des ponts flottants permanents sont plus longs.
Solution 5: La tyrolienne
On bâtit une ca*** de tab*** de grosse tour sur la rive sud. On tend un câble vers Montréal au centre-ville. Wheeeee tyrolienne vers le centre-ville. Ben oui, ça sera fretttttttte en janvier, mais ça sera amusant. Bonus, pour aller vers la rive sud, on a déjà des tours du côté montréalais au centre-ville... si elles sont assez hautes.
Solution 6: Take a kayak!
On a déjà un pont entre l'Île Notre-Dame et Montréal. Faut juste traverser la voie maritime... en kayak! Au travers des gros bateaux cargo, bien sûr
Solution 7: Catapulte
Une catapulte, un grosse pile d'oreillers... Jamais vous n'aurez traversé le fleuve aussi vite.
Solution 8: Turcot
On fait tomber Turcot, on fout les débris dans le fleuve, ça fait une jetée temporaire sur laquelle on peut traverser, mettons.
Solution 9: On demande à Justin Trudeau.
Il a sûrement de la pensée magique pour faire apparaître un pont.
Solution 10: On prend notre mal en patience.
On gage que c'est celle là qui sera retenue?
2013-11-05
Lendemain électoral
En commentateur (de moins en moins) régulier de l'actualité, MonsieurM se doit d'aller voter... et c'est ce que j'ai fait hier. Premier vote à Laval depuis près de 15 ans (depuis la fin de l'Université, c'était bien entendu dans Rosemont). Ça m'a permis de visiter l'école du coin et de me rendre à quel point tout est petit là-dedans. La chance était avec moi, zéro file, j'ai passé immédiatement (alors que pendant que je votais, une couple de personnes sont arrivées pour mon poll électoral).
Constat #1: On avait pas vraiment l'embarras du choix. Une couple d'indépendants, un ex-policier qu'on ne sait même pas s'il est éligible, un gars dont le principal mérite est de s'être fait planter par Vaillancourt à chaque élection, une ex du parti de Vaillancourt qui avait l'air de se demander pourquoi elle était en campagne et un ex libéral provincial.
Constat #2: C'est l'ex-policier qui a gagné. Bref, à Laval, on a élu (avec une très confortable majorité) un maire et on ne sait même pas s'il était éligible à être maire. Yessir! Ça en dit long sur la qualité des autres.
Constat #3: Un des candidats ou une des candidates (haha, à vous de deviner) me donnait l'impression d'être un parfait imbécile. Il ou elle n'a pas été élu. Excellent.
Constat #4: L'inépuisable Régent Millette s'est présenté, comme il se présente à chaque élection municipale, provinciale ou fédérale. Peut-être même aux élections scolaires. Disons qu'il a une vision un peu particulière des choses. Et encore une fois, il a fini bon dernier. La tradition continue!
Constat #5: Guy Landry du Nouveau Parti Lavallois avait de grosses ambitions au début de la campagne, mais il a perdu la majorité de ses candidats en cours de route et a fini avec 1.26% des votes. Débandade humiliante...
Constat #6: 41.1% de taux de participation, que c'est poche.
Constat #7: Dans mon district, c'est une personne de l'équipe gagnante qui a été élue, assez facilement d'ailleurs. On a voté du bon bord, faut croire. Dommage pour Guy Garand qui semblait réellement être une personne de grande qualité, mais qui était dans la mauvaise équipe.
Constat #8: Ma surprise qui m'a fait rire toute la journée: Dès le début de la campagne dans Auteuil, on a vu pousser une couple de pancartes "Votez Cantin". Pas de prénom, pas de slogan, pas d'engagements, même pas de façon de savoir ce qu'il propose. Juste une face de bonhomme réjoui, avec l'air caricatural d'un vendeur de chars usagés. Un moment donné on a reçu dans le publisac une feuille avec ses engagements (et son prénom), honnêtement corrects pour un indépendant dans un quartier, à part peut-être quand il disait que voter pour lui, c'était faire un pas pour lutter contre le réchauffement climatique. Quand même ambitieux pour un indépendant dans le quartier. Et ça finissait par "Votez pour moi, certain vous ne le regretterez pas". Eh bien ce diable de bonhomme réjoui a fini deuxième, battant plein de candidats de partis établis. Yessir Cantin!
Constat #1: On avait pas vraiment l'embarras du choix. Une couple d'indépendants, un ex-policier qu'on ne sait même pas s'il est éligible, un gars dont le principal mérite est de s'être fait planter par Vaillancourt à chaque élection, une ex du parti de Vaillancourt qui avait l'air de se demander pourquoi elle était en campagne et un ex libéral provincial.
Constat #2: C'est l'ex-policier qui a gagné. Bref, à Laval, on a élu (avec une très confortable majorité) un maire et on ne sait même pas s'il était éligible à être maire. Yessir! Ça en dit long sur la qualité des autres.
Constat #3: Un des candidats ou une des candidates (haha, à vous de deviner) me donnait l'impression d'être un parfait imbécile. Il ou elle n'a pas été élu. Excellent.
Constat #4: L'inépuisable Régent Millette s'est présenté, comme il se présente à chaque élection municipale, provinciale ou fédérale. Peut-être même aux élections scolaires. Disons qu'il a une vision un peu particulière des choses. Et encore une fois, il a fini bon dernier. La tradition continue!
Constat #5: Guy Landry du Nouveau Parti Lavallois avait de grosses ambitions au début de la campagne, mais il a perdu la majorité de ses candidats en cours de route et a fini avec 1.26% des votes. Débandade humiliante...
Constat #6: 41.1% de taux de participation, que c'est poche.
Constat #7: Dans mon district, c'est une personne de l'équipe gagnante qui a été élue, assez facilement d'ailleurs. On a voté du bon bord, faut croire. Dommage pour Guy Garand qui semblait réellement être une personne de grande qualité, mais qui était dans la mauvaise équipe.
Constat #8: Ma surprise qui m'a fait rire toute la journée: Dès le début de la campagne dans Auteuil, on a vu pousser une couple de pancartes "Votez Cantin". Pas de prénom, pas de slogan, pas d'engagements, même pas de façon de savoir ce qu'il propose. Juste une face de bonhomme réjoui, avec l'air caricatural d'un vendeur de chars usagés. Un moment donné on a reçu dans le publisac une feuille avec ses engagements (et son prénom), honnêtement corrects pour un indépendant dans un quartier, à part peut-être quand il disait que voter pour lui, c'était faire un pas pour lutter contre le réchauffement climatique. Quand même ambitieux pour un indépendant dans le quartier. Et ça finissait par "Votez pour moi, certain vous ne le regretterez pas". Eh bien ce diable de bonhomme réjoui a fini deuxième, battant plein de candidats de partis établis. Yessir Cantin!
2013-11-01
Bravo Environnement Canada
Il ventait tellement que c'était dur de trouver quelqu'un qui sait écrire?
(le surlignage est de moi)
(le surlignage est de moi)
2013-10-01
N'accordez aucune crédibilité à ces prédictions
Division Adams Atlantique même si Détroit est pas mal loin de l'océean
BOS
DET
OTT
MTL
TOR
TB
FLO
BUF
DivisionPatrick Métropolitaine (dans cette grande métropole qu'est Columbus)
NYR
PIT
WAS
PHI
NJ
CBJ
NYI
CAR
DivisonSmythe Pacifique car 3 des 7 équipes sont sur le Pacifique
LA
SJ
VAN
PHX
EDM
ANA
CAL
DivisionNorris Centrale au moins celle là a un nom réaliste
CHI
STL
MIN
NAS
COL
DAL
WIN
BOS
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Division
NYR
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Divison
LA
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VAN
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EDM
ANA
CAL
Division
CHI
STL
MIN
NAS
COL
DAL
WIN
2013-09-25
Une brillante idée de Denis Coderre
Extrait du programme de son parti pour la mairie de Montréal
Source
Ah, brillante idée.
L'application, c'est sur un téléphone intelligent, right?
Quand on cherche du stationnement, c'est qu'on est au volant, right?
Et au volant, on a le droit d'utiliser son téléphone intelligent... woups.
Ah, à moins qu'on se stationne le temps de servir de l'application... qui sert à trouver un stationnement.
Vraiment, brillante idée. Y'en a d'autres comme ça?
Implanter un système de stationnement intelligent, relié à une application qui informerait de la disponibilité des espaces partout où le stationnement est tarifé.
Source
Ah, brillante idée.
L'application, c'est sur un téléphone intelligent, right?
Quand on cherche du stationnement, c'est qu'on est au volant, right?
Et au volant, on a le droit d'utiliser son téléphone intelligent... woups.
Ah, à moins qu'on se stationne le temps de servir de l'application... qui sert à trouver un stationnement.
Vraiment, brillante idée. Y'en a d'autres comme ça?
Ma journée EVSMV
(mon sujet de bitchage favori du moment! dernier rappel avant un an de pause!)
Le train (à l'heure) arrête à LuLa. Achalandage normal du vendredi, pas plus de passagers. Plein de monde nous dit merci à la sortie du quai. Euh... ok. Ça m'incite pas plus ou moins à prendre le train, et ça crée un bouchon pour sortir du quai. Et vous payez vraiment du monde à dire merci? Je sais bien que c'est pas un coût démesuré, mais y'a pas de meilleures façons de dépenser l'argent?
9:30. Petit break pour voir la programmation de la journée. Pfouah, le site marche pas!
11:00. Je regarde par la fenêtre en bas au Square Victoria. S'il y a 100 personnes, c'est beau (en excluant les gens qui ont l'air d'être de passage, j'essaie de voir juste ceux qui s'attardent à un endroit). Ah oui, je vois des autos en masse sur St-Jacques et sur Viger. Y'a juste St-Antoine qui est fermée. Je vois un band (ou je l'entends plutôt), une mini aire de hockey bottines...2-3 kiosques... ah oui, la piste cyclable est fermée. En ville sans ma voiture, et sans mon vélo!
12:00. Ah tiens, le fameux prolongement de la ligne bleue supposément annoncé, c'est juste un bureau de projet, ce qui fait à peu près autant de bureaux de projets pour la bleue que d'annonces de prolongements de la 30.
13:00. Ok, ok vieux grincheux, on a compris le principe, tu aimes pas. Mais es-tu déjà allé? Réponse: Maintenant, oui. Et c'est réellement pathétique. Qu'ai-je vu? Beaucoup de stock dessiné à la craie sur la rue. Un autobus accordéon du RTL et un de la STM. Un poste de commande des futurs trains du métro (le plus intéressant du jour). Du hockey bottines. Louis-Jean Cormier qui fait quelques tounes. Un circuit d'auto téléguidées à obstacles pour montrer comment c'est dur de conduire en ville (rapport?). Un train électrique représentant les wagons poubelles 2000 de l'AMT. Des vélos électriques. Des bixis. Un jeu de marelle avec des vélos, bus, trains à la place des numéros (sérieux!). Un kiosque sécurité routière du SPVM. Un kiosque de La Presse + qui ne manque pas une occasion de nous enfoncer leur nouveau produit dans la gorge. Une boîte à suggestions de Transport 2000. Une pauvre fille avec une perruque multicolore et du maquillage bleu métro qui représentait la STM. Achalandage décent, mais venant probablement des édifices à bureaux autour; pense pas que grand monde se soit déplacé pour ça.
15:00. Regard par la fenêtre... ça ressemble à 10h00 ce matin!
Bref, un grand succès.
Le train (à l'heure) arrête à LuLa. Achalandage normal du vendredi, pas plus de passagers. Plein de monde nous dit merci à la sortie du quai. Euh... ok. Ça m'incite pas plus ou moins à prendre le train, et ça crée un bouchon pour sortir du quai. Et vous payez vraiment du monde à dire merci? Je sais bien que c'est pas un coût démesuré, mais y'a pas de meilleures façons de dépenser l'argent?
9:30. Petit break pour voir la programmation de la journée. Pfouah, le site marche pas!
11:00. Je regarde par la fenêtre en bas au Square Victoria. S'il y a 100 personnes, c'est beau (en excluant les gens qui ont l'air d'être de passage, j'essaie de voir juste ceux qui s'attardent à un endroit). Ah oui, je vois des autos en masse sur St-Jacques et sur Viger. Y'a juste St-Antoine qui est fermée. Je vois un band (ou je l'entends plutôt), une mini aire de hockey bottines...2-3 kiosques... ah oui, la piste cyclable est fermée. En ville sans ma voiture, et sans mon vélo!
12:00. Ah tiens, le fameux prolongement de la ligne bleue supposément annoncé, c'est juste un bureau de projet, ce qui fait à peu près autant de bureaux de projets pour la bleue que d'annonces de prolongements de la 30.
13:00. Ok, ok vieux grincheux, on a compris le principe, tu aimes pas. Mais es-tu déjà allé? Réponse: Maintenant, oui. Et c'est réellement pathétique. Qu'ai-je vu? Beaucoup de stock dessiné à la craie sur la rue. Un autobus accordéon du RTL et un de la STM. Un poste de commande des futurs trains du métro (le plus intéressant du jour). Du hockey bottines. Louis-Jean Cormier qui fait quelques tounes. Un circuit d'auto téléguidées à obstacles pour montrer comment c'est dur de conduire en ville (rapport?). Un train électrique représentant les wagons poubelles 2000 de l'AMT. Des vélos électriques. Des bixis. Un jeu de marelle avec des vélos, bus, trains à la place des numéros (sérieux!). Un kiosque sécurité routière du SPVM. Un kiosque de La Presse + qui ne manque pas une occasion de nous enfoncer leur nouveau produit dans la gorge. Une boîte à suggestions de Transport 2000. Une pauvre fille avec une perruque multicolore et du maquillage bleu métro qui représentait la STM. Achalandage décent, mais venant probablement des édifices à bureaux autour; pense pas que grand monde se soit déplacé pour ça.
15:00. Regard par la fenêtre... ça ressemble à 10h00 ce matin!
Bref, un grand succès.
2013-09-01
Les aléas du changement d'emploi
Eh oui monsieurm a récemment changé d'emploi. Coupures de personnel à un endroit, et l'autre était heureux de m'accueillir. Après si longtemps à l'autre place, disons que le changement est quand même un choc. On a nos habitudes, notre routine, on doit s'adapter... surtout quand on passe de la PME à la grosse corporation.
En vrac:
La vue. J'en avais une pas pire de mon ancien bureau (vue sur St-Henri et le CUSM en construction, un peu le Mont-Royal en angle) car on était au dernier étage d'une bâtisse pas mal plus haute que le quartier., mais là, wow. De mon xième étage (je ne précise pas, sinon on peut théoriquement retracer l'entreprise en question et j'aime mieux garder le tout confidentiel), j'ai une belle vue... À midi, Hôtel Mariott Courtyard en construction, Complexe Desjardins, et Hydro-Québec. À une heure, Caisse de Dépôt en centre de commerce mondial. À deux heures, un bout du Pont Jacques-Cartier, le très laid 500 Place d'Armes et la Basilique Notre-Dame. Et à trois heures, des buildings du Vieux-Montréal, un bout de quai du vieux-port, un micro-bout de l'île Notre-Dame et la rive-sud. Le tout surplombant le Square Victoria.
Les cubicules. J'avais réussi à m'en sauver depuis longtemps (aires ouvertes), maintenant j'y retourne. Au moins c'est de la demi-hauteur, mais à mon goût personnel j'aime mieux à aires ouvertes, ça favorise plus le travail en équipe. Je peux quand même vivre avec... Et maintenant par contre j'ai mon propre tableau blanc, très utile.
Le voyagement. J'anticipe qu'il sera similaire... sauf pour la semaine qui vient de finir. Comme je travaillais seulement une petite portion d'août, pas pris de passe mensuelle de train. Seulement la passe hebdomadaire de métro, ce qui m'oblige à traverser en auto à Montréal. Quel calvaire! Le matin c'est pas si mal, mais le soir... méchants bouchons partout pour rentrer à la maison. Pas fait pour prendre l'auto en ville... Vivement le train la semaine prochaine, en espérant ne plus avoir les vieilles poubelles de la série 2000 de l'AMT (oui, thème récurrent).
Le stationnement. Rarement je vais travailler en auto. Pour l'ancien emploi, aucun problème. Rues résidentielles, facile. Maintenant par contre, faut oublier ça, à moins de payer un prix de fou pour le stationnement...
L'environnement. Avant, c'était St-Henri. Joli quartier, mais c'était plutôt résidentiel, voir même semi-industriel où on était. Là, deep centre-ville. Plus d'action, plus de commerces à proximité aussi, ce qui n'était pas le cas avant. Le Vieux-Port n'est pas trop loin, ce qui compense pour la perte du Canal Lachine. Par contre l'excellent resto hindou est rendu trop loin.
Les collègues. Une moyenne d'âge un peu plus jeune que j'anticipais (ou c'est moi qui me fais vieux). Ensemble assez varié, et de façon cocasse, j'associe mes anciens et mes nouveaux collègues (ok, X est comme Y). Maintenant il s'agit de mieux les connaître.
En vrac:
La vue. J'en avais une pas pire de mon ancien bureau (vue sur St-Henri et le CUSM en construction, un peu le Mont-Royal en angle) car on était au dernier étage d'une bâtisse pas mal plus haute que le quartier., mais là, wow. De mon xième étage (je ne précise pas, sinon on peut théoriquement retracer l'entreprise en question et j'aime mieux garder le tout confidentiel), j'ai une belle vue... À midi, Hôtel Mariott Courtyard en construction, Complexe Desjardins, et Hydro-Québec. À une heure, Caisse de Dépôt en centre de commerce mondial. À deux heures, un bout du Pont Jacques-Cartier, le très laid 500 Place d'Armes et la Basilique Notre-Dame. Et à trois heures, des buildings du Vieux-Montréal, un bout de quai du vieux-port, un micro-bout de l'île Notre-Dame et la rive-sud. Le tout surplombant le Square Victoria.
Les cubicules. J'avais réussi à m'en sauver depuis longtemps (aires ouvertes), maintenant j'y retourne. Au moins c'est de la demi-hauteur, mais à mon goût personnel j'aime mieux à aires ouvertes, ça favorise plus le travail en équipe. Je peux quand même vivre avec... Et maintenant par contre j'ai mon propre tableau blanc, très utile.
Le voyagement. J'anticipe qu'il sera similaire... sauf pour la semaine qui vient de finir. Comme je travaillais seulement une petite portion d'août, pas pris de passe mensuelle de train. Seulement la passe hebdomadaire de métro, ce qui m'oblige à traverser en auto à Montréal. Quel calvaire! Le matin c'est pas si mal, mais le soir... méchants bouchons partout pour rentrer à la maison. Pas fait pour prendre l'auto en ville... Vivement le train la semaine prochaine, en espérant ne plus avoir les vieilles poubelles de la série 2000 de l'AMT (oui, thème récurrent).
Le stationnement. Rarement je vais travailler en auto. Pour l'ancien emploi, aucun problème. Rues résidentielles, facile. Maintenant par contre, faut oublier ça, à moins de payer un prix de fou pour le stationnement...
L'environnement. Avant, c'était St-Henri. Joli quartier, mais c'était plutôt résidentiel, voir même semi-industriel où on était. Là, deep centre-ville. Plus d'action, plus de commerces à proximité aussi, ce qui n'était pas le cas avant. Le Vieux-Port n'est pas trop loin, ce qui compense pour la perte du Canal Lachine. Par contre l'excellent resto hindou est rendu trop loin.
Les collègues. Une moyenne d'âge un peu plus jeune que j'anticipais (ou c'est moi qui me fais vieux). Ensemble assez varié, et de façon cocasse, j'associe mes anciens et mes nouveaux collègues (ok, X est comme Y). Maintenant il s'agit de mieux les connaître.
Plus ça va...
J'ai déjà dit plus d'une fois tout le *ahem* sérieux que j'accorde la journée en ville sans ma voiture. Grosse opération marketing creuse et vide, etc, etc. Sujet de chiâlage favori faut croire. Mais c'est parce que je crois au transport en commun (je l'utilise même à chaque jour) et je crois qu'une vision régionale avec des projets clairs et réalistes est quelque chose qu'il manque de façon criante. Et qu'une telle journée devrait être idéale pour des annonces, de la réflexion publique (pas sur invitation).
Cette année... la journée est limitée à un bout de rue, soit le Square Victoria (qui n'est déjà pas un haut lieu du trafic au centre-ville). Un tronçon de 200m. Ça c'est dissuasif! Le tout commandité par Banque Nationale... assurance auto. Ça ne s'invente pas. Encore une fois on trouve un chanteur qui endossera la bonne cause, plein de compagnies et d'organismes sérieux iront proclamer bien fort leur foi dans le transport en commun (et la prochaine fois qu'ils en parleront, ça sera à la journée 2014), et encore une fois on ira d'actions symboliques gnangnan pour avoir un topo aux nouvelles. Risible.
Sérieux, un atelier de dessin de rue... ça a quoi à voir avec ça? Une escouade de remerciement... pensez-vous que je m'en sacre de me faire dire merci quand je vais sortir du train? Mettez-donc plus de trains à la place (et débarassez-nous donc des voitures poubelles de la série 2000).
La joke, c'est que même si on faisait une journée vraiment restrictive où les gens devraient vraiment prendre le transport en commun pour aller au centre-ville, ça ne marcherait pas. Le métro est déjà bondé, et l'AMT ne peut pas sortir des trains qu'ils n'ont pas out of nowhere pour absorber l'afflux supplémentaire. Même chose pour les bus de la STM.
Donc, si ça marche, c'est impossible de transporter tout le monde en transport en commun. Et si ça ne marche pas, l'organisation a l'air profondément ridicule. À quoi ça sert au juste?
L'an prochain, ne manquez pas la journée en ville sans ma voiture 2014. De 10:30 à 10:37, à la station de métro De la Savane. Ah oui, probablement commanditée par GM.
2013-08-06
Dopage inégal
Grosse histoire au baseball, ça faisait hier la une des sites de nouvelles. Plein de joueurs suspendus pour dopage.
Pour la plupart d'entre eux, 50 parties. Sur une saison de 162 parties, c'est à peu près le tiers. Mettons 2 mois sur une saison de six mois.
Pour Alex Rodriguez, vedette et récidiviste, 211 parties. Ce qui reste de cette saison + la prochaine, donc un an et un tiers, grosso modo.
Ah oui, Rodriguez va en appel, ce qui fait qu'il peut jouer entretemps.
Dans le vélo...
Première offense: deux ans.
Deuxième offense: ça commence à 4 ans.
Dès qu'un cycliste est pincé pour l'échantillon A, il est suspendu par son équipe; souvent, il est même congédié immédiatement. S'il y a appel, il ne peut pas rouler.
Et après ça, on dit que c'est le vélo qui a un problème de dopage...
Pat McQuaid et Bud Selig, même combat...
Pour la plupart d'entre eux, 50 parties. Sur une saison de 162 parties, c'est à peu près le tiers. Mettons 2 mois sur une saison de six mois.
Pour Alex Rodriguez, vedette et récidiviste, 211 parties. Ce qui reste de cette saison + la prochaine, donc un an et un tiers, grosso modo.
Ah oui, Rodriguez va en appel, ce qui fait qu'il peut jouer entretemps.
Dans le vélo...
Première offense: deux ans.
Deuxième offense: ça commence à 4 ans.
Dès qu'un cycliste est pincé pour l'échantillon A, il est suspendu par son équipe; souvent, il est même congédié immédiatement. S'il y a appel, il ne peut pas rouler.
Et après ça, on dit que c'est le vélo qui a un problème de dopage...
Pat McQuaid et Bud Selig, même combat...
2013-07-28
Retour sur les prédictions
AG2R LA MONDIALE
L'objectif: Des victoires d'étape, ils sont pas pires sur tous les terrains sans être excellents.
Le coureur que je vous dit de surveiller: Romain Bardet, parce qu'il est promis à un bel avenir.
Le résultat: Riblon a gagné l'Alpe d'Huez, Bardet a terminé meilleur français.
ASTANA PRO TEAM
L'objectif: Le général pour Fuglsang
Le coureur que je vous dit de surveiller: Fuglsang, parce que sinon, sais pas, pas super intéressant
Le résultat: Fuglsang 7ème au général, le reste, pas mal anonyme ou décimé par les blessures.
BLANCO PRO CYCLING TEAM
L'objectif: Le classement général pour Mollema.
Le coureur que je vous dit de surveiller: Gesink. Tant de potentiel, mais combien de temps avant une autre chute?
Mollema a fini au 6ème rang, après avoir flirté avec le podium pour les 2 premières semaines.
BMC RACING TEAM
L'objectif: Le général pour Evans
Le coureur que je vous dit de surveiller: Tejay Van Garderen qui attend juste qu'Evans se plante pour prendre sa place
Le résultat: Evans s'est effectivement planté. Le problème, c'est que TVG s'est encore plus planté.
CANNONDALE
L'objectif: Que Sagan remporte une pelletée d'étapes
Le coureur que je vous dit de surveiller: Ted King, parce qu'il écrit vraiment bien sur iamtedking.com
Le résultat: Sagan a gagné une étape et le maillot vert. Et il a fait un wheelie au Ventoux. Ted King a chuté à la première étape est s'est pas mal magané.
COFIDIS, SOLUTIONS CRÉDITS
L'objectif: Victoire d'étape
Le coureur que je vous dit de surveiller: Rein Taaramae car les voyelles étaient en spécial le jour de sa naissance
Le résultat: Taaramae a rien foutu, l'équipe non plus même si Navarro s'est très discrètement inséré au 9ème rang au général.
EUSKALTEL - EUSKADI
L'objectif: Se montrer dans plein d'échappées et en gagner une dans les Pyrénées.
Le coureur que je vous dit de surveiller: Ion Izaguirre, question de s'assurer qu'il ne fasse pas de points dans mon pool de vélo.
Le résultat: Plein d'échappées, aucune réussite, Izaguirre n'a effectivement rien foutu.
FDJ
L'objectif: Les sprints avec Bouhanni, les échappées avec Fédrigo, le général avec Pinot.
Le coureur que je vous dit de surveiller: Casar qui va sûrement aller chercher une deuxième place dans une étape (dieu qu'il passe souvent proche)
Le résultat: Bouhanni a abandonné très tôt, Fédrigo et Casar ont été invisibles, Pinot a eu un blocage mental dans les descentes.
GARMIN - SHARP
L'objectif: Le classement général pour Hesjedal ou Martin ou Danielson ou Talansky ou Vandevelde ou...
Le coureur que je vous dit de surveiller: Hesjedal par pur patriotisme
Le résultat: Hesjedal a chuté tôt (encore); Talansky a bien fait au général avec une 10ème place
KATUSHA TEAM
L'objectif: Le classement général pour Rodriguez
Le coureur que je vous dit de surveiller: Spilak, car je n'ai pas ce salopard dans mon pool et il récolte plein de points.
Le résultat: Spilak a été invisible, Rodriduez a été splendide en 3ème semaine pour monter sur le podium
LAMPRE - MERIDA
L'objectif: Faire de la figuration
Le coureur que je vous dit de surveiller: Przemyslaw Niemec car son prénom est amusant.
Le résultat: Pas mal ce que je disais. On s'est demandés s'ils étaient là, et Przemyslaw Niemec a toujours un prénom amusant.
LOTTO - BELISOL TEAM
L'objectif: Les sprints pour Greipel, un peu le général pour Van Den Broeck
Le coureur que je vous dit de surveiller: Greipel, surnommé le gorille.
Le résultat: Van den Broeck a abandonné tellement tôt que j'ai oublié pourquoi. Greipel a gagné une étape.
MOVISTAR TEAM
L'objectif: Le général avec Quintana, Valverde ou Costa
Le coureur que je vous dit de surveiller: Jose Joaquin Rojas, seul sprinteur d'une équipe de grimpeurs. Va trouver le temps long.
Le résultat: Quintana a fini sur le podium. Valverde a été victime d'un coup de bordure au mauvais moment, et Costa d'une erreur de son directeur sportif (s'est repris avec 2 étapes)
OMEGA PHARMA - QUICKSTEP CYCLING TEAM
L'objectif: Que Cavendish remporte 25423523 étapes de plaine
Le coureur que je vous dit de surveiller: Cavendish qui remportera 25423523 étapes de plaine
Le résultat: Cavendish a gagné juste deux étapes!
ORICA GREENEDGE
L'objectif: Victoires d'étape pour Goss
Le coureur que je vous dit de surveiller: Gerrans, plutôt bon en haute montagne.
Le résultat: Goss a été invisible, Gerrans a gagné la troisième étape (et beau lapsus, je voulais dire moyenne montagne pas haute). On se souviendra aussi de leur autobus.
RADIOSHACK LEOPARD
L'objectif: Un peu indéfini. Schleck est pas revenu top shape, Klöden et Zubeldia ont leur carte de l'âge d'or et Voigt botte des derrières.
Le coureur que je vous dit de surveiller: Voigt. Combien d'échappées?
Le résultat: Pas mal d'échappées pour Voigt. Schleck a démontré qu'il reprend tranquillement la forme. Mais quel beau tour de Bakelandts.
SKY PROCYCLING
L'objectif: Victoire du Tour pour Froome, rien de moins
Le coureur que je vous dit de surveiller: Vasil Kiryenka, de toute façon le power domestique va passer le Tour au complet en avant.
Le résultat: Froome a gagné.
SOJASUN
L'objectif: Se montrer dans toutes les échappées
Le coureur que je vous dit de surveiller: Jonathan Hivert, le meilleur d'un groupe un peu oubliable
Le résultat: Le groupe est très oubliable, mais ils se sont montrés un peu en échappée.
TEAM ARGOS - SHIMANO
L'objectif: Sprints pour Kittel ou Degenkolb
Le coureur que je vous dit de surveiller: Kittel ou Degenkolb, car le reste est pas mal à leur service.
Le résultat: Kittel en a gagné quatre
TEAM EUROPCAR
L'objectif: Victoires d'étapes pour Voeckler, général pour Rolland
Le coureur que je vous dit de surveiller: David Veilleux, car il est d'ici!
Le résultat: Voeckler a été plutôt mauvais, Rolland s'est planté au général et au maillot à pois. Veilleux a pris la bonne échappée à la deuxième étape.
TEAM SAXO - TINKOFF
L'objectif: Victoire du Tour pour Contador, rien de moins
Le coureur que je vous dit de surveiller: Kreuziger, converti en domestique de luxe
Le résultat: Contador a manqué de jus (les mauvaises langues diront de bouillon de boeuf) et Kreuziger a fini avec une belle 5ème place.
VACANSOLEIL - DCM PRO CYCLING TEAM
L'objectif: Victoires d'étape, et compléter le peloton.
Le coureur que je vous dit de surveiller: Boy Van Poppel. A-t-il une soeur qui s'appelle Girl?
Le résultat: Ils ont très bien complété le peloton, et c'est pas mal ça. On en sait pas plus sur la soeur de Boy Van Poppel.
L'objectif: Des victoires d'étape, ils sont pas pires sur tous les terrains sans être excellents.
Le coureur que je vous dit de surveiller: Romain Bardet, parce qu'il est promis à un bel avenir.
Le résultat: Riblon a gagné l'Alpe d'Huez, Bardet a terminé meilleur français.
ASTANA PRO TEAM
L'objectif: Le général pour Fuglsang
Le coureur que je vous dit de surveiller: Fuglsang, parce que sinon, sais pas, pas super intéressant
Le résultat: Fuglsang 7ème au général, le reste, pas mal anonyme ou décimé par les blessures.
BLANCO PRO CYCLING TEAM
L'objectif: Le classement général pour Mollema.
Le coureur que je vous dit de surveiller: Gesink. Tant de potentiel, mais combien de temps avant une autre chute?
Mollema a fini au 6ème rang, après avoir flirté avec le podium pour les 2 premières semaines.
BMC RACING TEAM
L'objectif: Le général pour Evans
Le coureur que je vous dit de surveiller: Tejay Van Garderen qui attend juste qu'Evans se plante pour prendre sa place
Le résultat: Evans s'est effectivement planté. Le problème, c'est que TVG s'est encore plus planté.
CANNONDALE
L'objectif: Que Sagan remporte une pelletée d'étapes
Le coureur que je vous dit de surveiller: Ted King, parce qu'il écrit vraiment bien sur iamtedking.com
Le résultat: Sagan a gagné une étape et le maillot vert. Et il a fait un wheelie au Ventoux. Ted King a chuté à la première étape est s'est pas mal magané.
COFIDIS, SOLUTIONS CRÉDITS
L'objectif: Victoire d'étape
Le coureur que je vous dit de surveiller: Rein Taaramae car les voyelles étaient en spécial le jour de sa naissance
Le résultat: Taaramae a rien foutu, l'équipe non plus même si Navarro s'est très discrètement inséré au 9ème rang au général.
EUSKALTEL - EUSKADI
L'objectif: Se montrer dans plein d'échappées et en gagner une dans les Pyrénées.
Le coureur que je vous dit de surveiller: Ion Izaguirre, question de s'assurer qu'il ne fasse pas de points dans mon pool de vélo.
Le résultat: Plein d'échappées, aucune réussite, Izaguirre n'a effectivement rien foutu.
FDJ
L'objectif: Les sprints avec Bouhanni, les échappées avec Fédrigo, le général avec Pinot.
Le coureur que je vous dit de surveiller: Casar qui va sûrement aller chercher une deuxième place dans une étape (dieu qu'il passe souvent proche)
Le résultat: Bouhanni a abandonné très tôt, Fédrigo et Casar ont été invisibles, Pinot a eu un blocage mental dans les descentes.
GARMIN - SHARP
L'objectif: Le classement général pour Hesjedal ou Martin ou Danielson ou Talansky ou Vandevelde ou...
Le coureur que je vous dit de surveiller: Hesjedal par pur patriotisme
Le résultat: Hesjedal a chuté tôt (encore); Talansky a bien fait au général avec une 10ème place
KATUSHA TEAM
L'objectif: Le classement général pour Rodriguez
Le coureur que je vous dit de surveiller: Spilak, car je n'ai pas ce salopard dans mon pool et il récolte plein de points.
Le résultat: Spilak a été invisible, Rodriduez a été splendide en 3ème semaine pour monter sur le podium
LAMPRE - MERIDA
L'objectif: Faire de la figuration
Le coureur que je vous dit de surveiller: Przemyslaw Niemec car son prénom est amusant.
Le résultat: Pas mal ce que je disais. On s'est demandés s'ils étaient là, et Przemyslaw Niemec a toujours un prénom amusant.
LOTTO - BELISOL TEAM
L'objectif: Les sprints pour Greipel, un peu le général pour Van Den Broeck
Le coureur que je vous dit de surveiller: Greipel, surnommé le gorille.
Le résultat: Van den Broeck a abandonné tellement tôt que j'ai oublié pourquoi. Greipel a gagné une étape.
MOVISTAR TEAM
L'objectif: Le général avec Quintana, Valverde ou Costa
Le coureur que je vous dit de surveiller: Jose Joaquin Rojas, seul sprinteur d'une équipe de grimpeurs. Va trouver le temps long.
Le résultat: Quintana a fini sur le podium. Valverde a été victime d'un coup de bordure au mauvais moment, et Costa d'une erreur de son directeur sportif (s'est repris avec 2 étapes)
OMEGA PHARMA - QUICKSTEP CYCLING TEAM
L'objectif: Que Cavendish remporte 25423523 étapes de plaine
Le coureur que je vous dit de surveiller: Cavendish qui remportera 25423523 étapes de plaine
Le résultat: Cavendish a gagné juste deux étapes!
ORICA GREENEDGE
L'objectif: Victoires d'étape pour Goss
Le coureur que je vous dit de surveiller: Gerrans, plutôt bon en haute montagne.
Le résultat: Goss a été invisible, Gerrans a gagné la troisième étape (et beau lapsus, je voulais dire moyenne montagne pas haute). On se souviendra aussi de leur autobus.
RADIOSHACK LEOPARD
L'objectif: Un peu indéfini. Schleck est pas revenu top shape, Klöden et Zubeldia ont leur carte de l'âge d'or et Voigt botte des derrières.
Le coureur que je vous dit de surveiller: Voigt. Combien d'échappées?
Le résultat: Pas mal d'échappées pour Voigt. Schleck a démontré qu'il reprend tranquillement la forme. Mais quel beau tour de Bakelandts.
SKY PROCYCLING
L'objectif: Victoire du Tour pour Froome, rien de moins
Le coureur que je vous dit de surveiller: Vasil Kiryenka, de toute façon le power domestique va passer le Tour au complet en avant.
Le résultat: Froome a gagné.
SOJASUN
L'objectif: Se montrer dans toutes les échappées
Le coureur que je vous dit de surveiller: Jonathan Hivert, le meilleur d'un groupe un peu oubliable
Le résultat: Le groupe est très oubliable, mais ils se sont montrés un peu en échappée.
TEAM ARGOS - SHIMANO
L'objectif: Sprints pour Kittel ou Degenkolb
Le coureur que je vous dit de surveiller: Kittel ou Degenkolb, car le reste est pas mal à leur service.
Le résultat: Kittel en a gagné quatre
TEAM EUROPCAR
L'objectif: Victoires d'étapes pour Voeckler, général pour Rolland
Le coureur que je vous dit de surveiller: David Veilleux, car il est d'ici!
Le résultat: Voeckler a été plutôt mauvais, Rolland s'est planté au général et au maillot à pois. Veilleux a pris la bonne échappée à la deuxième étape.
TEAM SAXO - TINKOFF
L'objectif: Victoire du Tour pour Contador, rien de moins
Le coureur que je vous dit de surveiller: Kreuziger, converti en domestique de luxe
Le résultat: Contador a manqué de jus (les mauvaises langues diront de bouillon de boeuf) et Kreuziger a fini avec une belle 5ème place.
VACANSOLEIL - DCM PRO CYCLING TEAM
L'objectif: Victoires d'étape, et compléter le peloton.
Le coureur que je vous dit de surveiller: Boy Van Poppel. A-t-il une soeur qui s'appelle Girl?
Le résultat: Ils ont très bien complété le peloton, et c'est pas mal ça. On en sait pas plus sur la soeur de Boy Van Poppel.
Pensée magique
Un de mes ex-collègues est de pensée politique plutôt libertarienne. Correct, il a le droit, c'est un pays libre et chacun peut bien penser comme il veut. En fait même je trouve ça plutôt sain de voir que des gens puissent avoir des points de vue différents. Il y a une citation apocryphe attribuée à Voltaire qui dit: "Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites, mais je me battrai pour que vous ayez le droit de le dire" et c'est pas mal ma vision de choses sur beeeeen des affaires.
Pour ou contre le libertarisme n'est pas le point de cet article, d'ailleurs.
Le point est cette image partagée par ledit ex-collègue sur visagelivre. À la source, l'image vient du parti libertarien du Canada.
Hmmm, ok. Admirez la subtilité de la pub, avec la bâtisse en ruines, comme quoi notre société actuelle s'en va au diable. C'est habile quand même. Ceci dit, supposons qu'on soit 100% d'accord avec la pensée. Il y a peut-être un débat à faire là-dessus, mais ce n'est pas le point, je répète.
Jouons le jeu et supposons que c'est vrai. Donc, on ne peut pas mettre le pouvoir des décisions dans les mains de gens qui n'ont rien à perdre s'ils ont tort. Il faut donc voter libertarien, puisque c'est lui qui soulève le point. On remplacerait un parti x au pouvoir par le parti libertarien.
Mais selon notre système démocratique, au bout du compte, on fait juste changer des gens qui, selon la pensée, ne sont pas imputables par... d'autres gens qui ne sont pas imputables. Ce n'est pas parce qu'on change de parti au pouvoir que les gens en place sont soudainement imputables. Un député reste un député, peu importe son allégeance.
Donc... s'il ne faut pas voter pour des gens qui ne sont pas imputables... le parti libertarien nous dit... de ne pas voter pour le parti libertarien.
Pour ou contre le libertarisme n'est pas le point de cet article, d'ailleurs.
Le point est cette image partagée par ledit ex-collègue sur visagelivre. À la source, l'image vient du parti libertarien du Canada.
Hmmm, ok. Admirez la subtilité de la pub, avec la bâtisse en ruines, comme quoi notre société actuelle s'en va au diable. C'est habile quand même. Ceci dit, supposons qu'on soit 100% d'accord avec la pensée. Il y a peut-être un débat à faire là-dessus, mais ce n'est pas le point, je répète.
Jouons le jeu et supposons que c'est vrai. Donc, on ne peut pas mettre le pouvoir des décisions dans les mains de gens qui n'ont rien à perdre s'ils ont tort. Il faut donc voter libertarien, puisque c'est lui qui soulève le point. On remplacerait un parti x au pouvoir par le parti libertarien.
Mais selon notre système démocratique, au bout du compte, on fait juste changer des gens qui, selon la pensée, ne sont pas imputables par... d'autres gens qui ne sont pas imputables. Ce n'est pas parce qu'on change de parti au pouvoir que les gens en place sont soudainement imputables. Un député reste un député, peu importe son allégeance.
Donc... s'il ne faut pas voter pour des gens qui ne sont pas imputables... le parti libertarien nous dit... de ne pas voter pour le parti libertarien.
2013-06-26
Tour de France 2013 les équipes ou bedon: Qu'est-ce qu'on va faire là?
AG2R LA MONDIALE
Ça mange quoi en hiver: Assurances
L'objectif: Des victoires d'étape, ils sont pas pires sur tous les terrains sans être excellents.
Le coureur que je vous dit de surveiller: Romain Bardet, parce qu'il est promis à un bel avenir.
Le facteur MonsieurM: Ont manqué le Dauphiné en s'auto-suspendant. Vont être affamés.
L'évaluation de l'uniforme: Le cuissard brun a le mérite d'être distinctif
ASTANA PRO TEAM
Ça mange quoi en hiver: Conglomérat d'entreprises de la glorieuse nation du Kazakhstan
L'objectif: Le général pour Fuglsang
Le coureur que je vous dit de surveiller: Fuglsang, parce que sinon, sais pas, pas super intéressant
Le facteur MonsieurM: J'essaie d'avoir de la sympathie pour cette équipe, mais c'est jamais arrivé encore.
L'évaluation de l'uniforme: Bleu poudre et jaune. Ouch.
BLANCO PRO CYCLING TEAM
Ça mange quoi en hiver: Rien en fait, c'était un nom générique en attendant un sponsor qui vient d'arriver (Belkin)
L'objectif: Le classement général pour Mollema.
Le coureur que je vous dit de surveiller: Gesink. Tant de potentiel, mais combien de temps avant une autre chute?
Le facteur MonsieurM: Laurens Ten Dam a un nom de famille qui sonne comme une toune de Vigneault et j'aime ça.
L'évaluation de l'uniforme: On ne le connaît pas encore...
BMC RACING TEAM
Ça mange quoi en hiver: Fabricant de vélos
L'objectif: Le général pour Evans
Le coureur que je vous dit de surveiller: Tejay Van Garderen qui attend juste qu'Evans se plante pour prendre sa place
Le facteur MonsieurM: Beaucoup de chefs, pas assez d'indiens
L'évaluation de l'uniforme: Rouge, plutôt réussi quoique un peu oubliable.
CANNONDALE
Ça mange quoi en hiver: Fabricant de vélos
L'objectif: Que Sagan remporte une pelletée d'étapes
Le coureur que je vous dit de surveiller: Ted King, parce qu'il écrit vraiment bien sur iamtedking.com
Le facteur MonsieurM: Sagan est comme les beignes selon Homer Simpson, il n'y a rien qu'il ne puisse pas faire.
L'évaluation de l'uniforme: Vert lime. Ouch. Déjà vu mieux. Mais au moins, distinctif.
COFIDIS, SOLUTIONS CRÉDITS
Ça mange quoi en hiver: Des solutions crédits, duh.
L'objectif: Victoire d'étape
Le coureur que je vous dit de surveiller: Rein Taaramae car les voyelles étaient en spécial le jour de sa naissance
Le facteur MonsieurM: N'ont pas gagné d'étape depuis deux ou trois siècles, sont dûs
L'évaluation de l'uniforme: Rouge avec un tantiner de blanc. Oubliable.
EUSKALTEL - EUSKADI
Ça mange quoi en hiver: Fondation basque et compagnie de téléphone basque
L'objectif: Se montrer dans plein d'échappées et en gagner une dans les Pyrénées.
Le coureur que je vous dit de surveiller: Ion Izaguirre, question de s'assurer qu'il ne fasse pas de points dans mon pool de vélo.
Le facteur MonsieurM: À chaque année j'en prend un dans mon pool de vélo, et à chaque année, je suis déçu. Juste de même... Et combien de chutes?
L'évaluation de l'uniforme: Orange. Je le trouve plutôt sympathique.
FDJ
Ça mange quoi en hiver: Loto-Québec français
L'objectif: Les sprints avec Bouhanni, les échappées avec Fédrigo, le général avec Pinot.
Le coureur que je vous dit de surveiller: Casar qui va sûrement aller chercher une deuxième place dans une étape (dieu qu'il passe souvent proche)
Le facteur MonsieurM: La plus intéressante des équipes françaises, va rendre la course dynamique.
L'évaluation de l'uniforme: Blanc avec une touche de bleu. Un des plus beaux du peloton.
GARMIN - SHARP
Ça mange quoi en hiver: Des GPS pis des affaires électroniques
L'objectif: Le classement général pour Hesjedal ou Martin ou Danielson ou Talansky ou Vandevelde ou...
Le coureur que je vous dit de surveiller: Hesjedal par pur patriotisme
Le facteur MonsieurM: Ont plein de plans B, mais ont-ils un plan A
L'évaluation de l'uniforme: Bleu avec leur traditionnel motif à carreaux. J'aime bien.
KATUSHA TEAM
Ça mange quoi en hiver: Mix d'entreprises russes
L'objectif: Le classement général pour Rodriguez
Le coureur que je vous dit de surveiller: Spilak, car je n'ai pas ce salopard dans mon pool et il récolte plein de points.
Le facteur MonsieurM: Pourquoi ai-je le feeling que s'il y a cas de dopage, ce sera ici? Plein de préjugés...
L'évaluation de l'uniforme: Rouge, blanc, franchement ennuyeux.
LAMPRE - MERIDA
Ça mange quoi en hiver: De l'acier, pis des vélos.
L'objectif: Faire de la figuration
Le coureur que je vous dit de surveiller: Przemyslaw Niemec car son prénom est amusant.
Le facteur MonsieurM: Aucun intérêt ici. Leur objectif était en mai.
L'évaluation de l'uniforme: Rose fluo avec du bleu et une touche de vert fluo. Laid, mais visible.
LOTTO - BELISOL TEAM
Ça mange quoi en hiver: Loterie belge, châssis et portes
L'objectif: Les sprints pour Greipel, un peu le général pour Van Den Broeck
Le coureur que je vous dit de surveiller: Greipel, surnommé le gorille.
Le facteur MonsieurM: Adam Hansen (un coureur de cette équipe) a publié le meilleur compte rendu de camp d'entraînement de tous les temps: http://inrng.tumblr.com/post/38154583984/hansentimeline
L'évaluation de l'uniforme: Surtout blanc et bleu foncé, une touche de rouge, mais franchement, c'est bien à part l'épaule jaune.
MOVISTAR TEAM
Ça mange quoi en hiver: Téléphonie espagnole
L'objectif: Le général avec Quintana, Valverde ou Costa
Le coureur que je vous dit de surveiller: Jose Joaquin Rojas, seul sprinteur d'une équipe de grimpeurs. Va trouver le temps long.
Le facteur MonsieurM: Ont un coureur du Costa Rica, ce qui est assez original quand même (et il est doué)
L'évaluation de l'uniforme: Bleu foncé avec un bout de flubber vert fluo.
OMEGA PHARMA - QUICKSTEP CYCLING TEAM
Ça mange quoi en hiver: Pharmacie et plancher flottant. Mariage naturel (huh???)
L'objectif: Que Cavendish remporte 25423523 étapes de plaine
Le coureur que je vous dit de surveiller: Cavendish qui remportera 25423523 étapes de plaine
Le facteur MonsieurM: Et en plus ils ont Tony Martin qui va gagner tous les CLM
L'évaluation de l'uniforme: Noir, blanc et bleu pâle. Un des beaux du peloton.
ORICA GREENEDGE
Ça mange quoi en hiver: Orica est une compagnie pétrochimique
L'objectif: Victoires d'étape pour Goss
Le coureur que je vous dit de surveiller: Gerrans, plutôt bon en haute montagne.
Le facteur MonsieurM: O'Grady doit être rendu à 50 ans et à son 90ème Tour.
L'évaluation de l'uniforme: Blanc, bleu et un peu de vert. Me fait penser vaguement aux vieux suits d'AG2R
RADIOSHACK LEOPARD
Ça mange quoi en hiver: RBO vous expliquera: http://www.youtube.com/watch?v=7tTajZue58Y
L'objectif: Un peu indéfini. Schleck est pas revenu top shape, Klöden et Zubeldia ont leur carte de l'âge d'or et Voigt botte des derrières.
Le coureur que je vous dit de surveiller: Voigt. Combien d'échappées?
Le facteur MonsieurM: Cette équipe manque d'identité
L'évaluation de l'uniforme: Noir, blanc, rouge et bleu. Banal, mais pas laid.
SKY PROCYCLING
Ça mange quoi en hiver: Empire médiatique
L'objectif: Victoire du Tour pour Froome, rien de moins
Le coureur que je vous dit de surveiller: Vasil Kiryenka, de toute façon le power domestique va passer le Tour au complet en avant.
Le facteur MonsieurM: On espère qu'ils vont moins cadenasser la course que l'an passé.
L'évaluation de l'uniforme: Tout noir avec une ligne bleue. Sobre et platte.
SOJASUN
Ça mange quoi en hiver: Produits de Soja
L'objectif: Se montrer dans toutes les échappées
Le coureur que je vous dit de surveiller: Jonathan Hivert, le meilleur d'un groupe un peu oubliable
Le facteur MonsieurM: De loin l'équipe la plus faible du Tour. Désolé.
L'évaluation de l'uniforme: Vert pâle. Pas très beau, comme s'ils avaient besoin de ça.
TEAM ARGOS - SHIMANO
Ça mange quoi en hiver: Pétrole
L'objectif: Sprints pour Kittel ou Degenkolb
Le coureur que je vous dit de surveiller: Kittel ou Degenkolb, car le reste est pas mal à leur service.
Le facteur MonsieurM: On ne les verra certainement pas en montagne
L'évaluation de l'uniforme: Tout blanc avec un petit accent bleu marin. Joli.
TEAM EUROPCAR
Ça mange quoi en hiver: Location d'autos
L'objectif: Victoires d'étapes pour Voeckler, général pour Rolland
Le coureur que je vous dit de surveiller: David Veilleux, car il est d'ici!
Le facteur MonsieurM: Coquard se mêlera-t-il aux sprints?
L'évaluation de l'uniforme: Vert foncé. Un des très beaux du peloton.
TEAM SAXO - TINKOFF
Ça mange quoi en hiver: Banques
L'objectif: Victoire du Tour pour Contador, rien de moins
Le coureur que je vous dit de surveiller: Kreuziger, converti en domestique de luxe
Le facteur MonsieurM: Équipe vraiment solide en montagne, mais une couple de candidats suspects
L'évaluation de l'uniforme: Bleu et jaune, étrangement ça ne va pas si mal ensemble.
VACANSOLEIL - DCM PRO CYCLING TEAM
Ça mange quoi en hiver: Organisation de vacances
L'objectif: Victoires d'étape, et compléter le peloton.
Le coureur que je vous dit de surveiller: Boy Van Poppel. A-t-il une soeur qui s'appelle Girl?
Le facteur MonsieurM: Se montrer pour se trouver des jobs l'an prochain (équipe ne revient pas, sauf surprise)
L'évaluation de l'uniforme: Bleu avec un genre de soleil. Trop de logos.
Ça mange quoi en hiver: Assurances
L'objectif: Des victoires d'étape, ils sont pas pires sur tous les terrains sans être excellents.
Le coureur que je vous dit de surveiller: Romain Bardet, parce qu'il est promis à un bel avenir.
Le facteur MonsieurM: Ont manqué le Dauphiné en s'auto-suspendant. Vont être affamés.
L'évaluation de l'uniforme: Le cuissard brun a le mérite d'être distinctif
ASTANA PRO TEAM
Ça mange quoi en hiver: Conglomérat d'entreprises de la glorieuse nation du Kazakhstan
L'objectif: Le général pour Fuglsang
Le coureur que je vous dit de surveiller: Fuglsang, parce que sinon, sais pas, pas super intéressant
Le facteur MonsieurM: J'essaie d'avoir de la sympathie pour cette équipe, mais c'est jamais arrivé encore.
L'évaluation de l'uniforme: Bleu poudre et jaune. Ouch.
BLANCO PRO CYCLING TEAM
Ça mange quoi en hiver: Rien en fait, c'était un nom générique en attendant un sponsor qui vient d'arriver (Belkin)
L'objectif: Le classement général pour Mollema.
Le coureur que je vous dit de surveiller: Gesink. Tant de potentiel, mais combien de temps avant une autre chute?
Le facteur MonsieurM: Laurens Ten Dam a un nom de famille qui sonne comme une toune de Vigneault et j'aime ça.
L'évaluation de l'uniforme: On ne le connaît pas encore...
BMC RACING TEAM
Ça mange quoi en hiver: Fabricant de vélos
L'objectif: Le général pour Evans
Le coureur que je vous dit de surveiller: Tejay Van Garderen qui attend juste qu'Evans se plante pour prendre sa place
Le facteur MonsieurM: Beaucoup de chefs, pas assez d'indiens
L'évaluation de l'uniforme: Rouge, plutôt réussi quoique un peu oubliable.
CANNONDALE
Ça mange quoi en hiver: Fabricant de vélos
L'objectif: Que Sagan remporte une pelletée d'étapes
Le coureur que je vous dit de surveiller: Ted King, parce qu'il écrit vraiment bien sur iamtedking.com
Le facteur MonsieurM: Sagan est comme les beignes selon Homer Simpson, il n'y a rien qu'il ne puisse pas faire.
L'évaluation de l'uniforme: Vert lime. Ouch. Déjà vu mieux. Mais au moins, distinctif.
COFIDIS, SOLUTIONS CRÉDITS
Ça mange quoi en hiver: Des solutions crédits, duh.
L'objectif: Victoire d'étape
Le coureur que je vous dit de surveiller: Rein Taaramae car les voyelles étaient en spécial le jour de sa naissance
Le facteur MonsieurM: N'ont pas gagné d'étape depuis deux ou trois siècles, sont dûs
L'évaluation de l'uniforme: Rouge avec un tantiner de blanc. Oubliable.
EUSKALTEL - EUSKADI
Ça mange quoi en hiver: Fondation basque et compagnie de téléphone basque
L'objectif: Se montrer dans plein d'échappées et en gagner une dans les Pyrénées.
Le coureur que je vous dit de surveiller: Ion Izaguirre, question de s'assurer qu'il ne fasse pas de points dans mon pool de vélo.
Le facteur MonsieurM: À chaque année j'en prend un dans mon pool de vélo, et à chaque année, je suis déçu. Juste de même... Et combien de chutes?
L'évaluation de l'uniforme: Orange. Je le trouve plutôt sympathique.
FDJ
Ça mange quoi en hiver: Loto-Québec français
L'objectif: Les sprints avec Bouhanni, les échappées avec Fédrigo, le général avec Pinot.
Le coureur que je vous dit de surveiller: Casar qui va sûrement aller chercher une deuxième place dans une étape (dieu qu'il passe souvent proche)
Le facteur MonsieurM: La plus intéressante des équipes françaises, va rendre la course dynamique.
L'évaluation de l'uniforme: Blanc avec une touche de bleu. Un des plus beaux du peloton.
GARMIN - SHARP
Ça mange quoi en hiver: Des GPS pis des affaires électroniques
L'objectif: Le classement général pour Hesjedal ou Martin ou Danielson ou Talansky ou Vandevelde ou...
Le coureur que je vous dit de surveiller: Hesjedal par pur patriotisme
Le facteur MonsieurM: Ont plein de plans B, mais ont-ils un plan A
L'évaluation de l'uniforme: Bleu avec leur traditionnel motif à carreaux. J'aime bien.
KATUSHA TEAM
Ça mange quoi en hiver: Mix d'entreprises russes
L'objectif: Le classement général pour Rodriguez
Le coureur que je vous dit de surveiller: Spilak, car je n'ai pas ce salopard dans mon pool et il récolte plein de points.
Le facteur MonsieurM: Pourquoi ai-je le feeling que s'il y a cas de dopage, ce sera ici? Plein de préjugés...
L'évaluation de l'uniforme: Rouge, blanc, franchement ennuyeux.
LAMPRE - MERIDA
Ça mange quoi en hiver: De l'acier, pis des vélos.
L'objectif: Faire de la figuration
Le coureur que je vous dit de surveiller: Przemyslaw Niemec car son prénom est amusant.
Le facteur MonsieurM: Aucun intérêt ici. Leur objectif était en mai.
L'évaluation de l'uniforme: Rose fluo avec du bleu et une touche de vert fluo. Laid, mais visible.
LOTTO - BELISOL TEAM
Ça mange quoi en hiver: Loterie belge, châssis et portes
L'objectif: Les sprints pour Greipel, un peu le général pour Van Den Broeck
Le coureur que je vous dit de surveiller: Greipel, surnommé le gorille.
Le facteur MonsieurM: Adam Hansen (un coureur de cette équipe) a publié le meilleur compte rendu de camp d'entraînement de tous les temps: http://inrng.tumblr.com/post/38154583984/hansentimeline
L'évaluation de l'uniforme: Surtout blanc et bleu foncé, une touche de rouge, mais franchement, c'est bien à part l'épaule jaune.
MOVISTAR TEAM
Ça mange quoi en hiver: Téléphonie espagnole
L'objectif: Le général avec Quintana, Valverde ou Costa
Le coureur que je vous dit de surveiller: Jose Joaquin Rojas, seul sprinteur d'une équipe de grimpeurs. Va trouver le temps long.
Le facteur MonsieurM: Ont un coureur du Costa Rica, ce qui est assez original quand même (et il est doué)
L'évaluation de l'uniforme: Bleu foncé avec un bout de flubber vert fluo.
OMEGA PHARMA - QUICKSTEP CYCLING TEAM
Ça mange quoi en hiver: Pharmacie et plancher flottant. Mariage naturel (huh???)
L'objectif: Que Cavendish remporte 25423523 étapes de plaine
Le coureur que je vous dit de surveiller: Cavendish qui remportera 25423523 étapes de plaine
Le facteur MonsieurM: Et en plus ils ont Tony Martin qui va gagner tous les CLM
L'évaluation de l'uniforme: Noir, blanc et bleu pâle. Un des beaux du peloton.
ORICA GREENEDGE
Ça mange quoi en hiver: Orica est une compagnie pétrochimique
L'objectif: Victoires d'étape pour Goss
Le coureur que je vous dit de surveiller: Gerrans, plutôt bon en haute montagne.
Le facteur MonsieurM: O'Grady doit être rendu à 50 ans et à son 90ème Tour.
L'évaluation de l'uniforme: Blanc, bleu et un peu de vert. Me fait penser vaguement aux vieux suits d'AG2R
RADIOSHACK LEOPARD
Ça mange quoi en hiver: RBO vous expliquera: http://www.youtube.com/watch?v=7tTajZue58Y
L'objectif: Un peu indéfini. Schleck est pas revenu top shape, Klöden et Zubeldia ont leur carte de l'âge d'or et Voigt botte des derrières.
Le coureur que je vous dit de surveiller: Voigt. Combien d'échappées?
Le facteur MonsieurM: Cette équipe manque d'identité
L'évaluation de l'uniforme: Noir, blanc, rouge et bleu. Banal, mais pas laid.
SKY PROCYCLING
Ça mange quoi en hiver: Empire médiatique
L'objectif: Victoire du Tour pour Froome, rien de moins
Le coureur que je vous dit de surveiller: Vasil Kiryenka, de toute façon le power domestique va passer le Tour au complet en avant.
Le facteur MonsieurM: On espère qu'ils vont moins cadenasser la course que l'an passé.
L'évaluation de l'uniforme: Tout noir avec une ligne bleue. Sobre et platte.
SOJASUN
Ça mange quoi en hiver: Produits de Soja
L'objectif: Se montrer dans toutes les échappées
Le coureur que je vous dit de surveiller: Jonathan Hivert, le meilleur d'un groupe un peu oubliable
Le facteur MonsieurM: De loin l'équipe la plus faible du Tour. Désolé.
L'évaluation de l'uniforme: Vert pâle. Pas très beau, comme s'ils avaient besoin de ça.
TEAM ARGOS - SHIMANO
Ça mange quoi en hiver: Pétrole
L'objectif: Sprints pour Kittel ou Degenkolb
Le coureur que je vous dit de surveiller: Kittel ou Degenkolb, car le reste est pas mal à leur service.
Le facteur MonsieurM: On ne les verra certainement pas en montagne
L'évaluation de l'uniforme: Tout blanc avec un petit accent bleu marin. Joli.
TEAM EUROPCAR
Ça mange quoi en hiver: Location d'autos
L'objectif: Victoires d'étapes pour Voeckler, général pour Rolland
Le coureur que je vous dit de surveiller: David Veilleux, car il est d'ici!
Le facteur MonsieurM: Coquard se mêlera-t-il aux sprints?
L'évaluation de l'uniforme: Vert foncé. Un des très beaux du peloton.
TEAM SAXO - TINKOFF
Ça mange quoi en hiver: Banques
L'objectif: Victoire du Tour pour Contador, rien de moins
Le coureur que je vous dit de surveiller: Kreuziger, converti en domestique de luxe
Le facteur MonsieurM: Équipe vraiment solide en montagne, mais une couple de candidats suspects
L'évaluation de l'uniforme: Bleu et jaune, étrangement ça ne va pas si mal ensemble.
VACANSOLEIL - DCM PRO CYCLING TEAM
Ça mange quoi en hiver: Organisation de vacances
L'objectif: Victoires d'étape, et compléter le peloton.
Le coureur que je vous dit de surveiller: Boy Van Poppel. A-t-il une soeur qui s'appelle Girl?
Le facteur MonsieurM: Se montrer pour se trouver des jobs l'an prochain (équipe ne revient pas, sauf surprise)
L'évaluation de l'uniforme: Bleu avec un genre de soleil. Trop de logos.
Bris d'une séquence
MonsieurM ne s'en cache pas, son équipe préférée de hockey, c'est le CH. Sans virer fou avec ça, disons que quand l'équipe va bien, c'est toujours plus agréable. Mais cette année, sauf erreur, il n'y avait pas d'ancien joueur du CH en activité en finale. Première fois que je voyais ça depuis un bout... et j'ai remonté le temps pour voir c'était quand la dernière fois. Je suis resté surpris.
- Critère: le joueur a joué au moins un match pour le CH avant de jouer pour le club actuel
- Critère: le joueur a joué au moins une minute en séries (peu importe la ronde) pour une des deux équipes finalistes. Ça inclut les gardiens backups.
Note: Cette liste n'est pas complète. J'ai mis le premier joueur que je voyais, quand il y en a plusieurs, c'est parce que ce sont des joueurs mythiques ou de quoi du genre.
- 2011-12: Dainius Zubrus (NJ)
- 2010-11: Michael Ryder, Mark Recchi (BOS)
- 2009-10: Cristobal Huet (CHI)
- 2008-09: Mathieu Garon (PIT)
- 2007-08: Mark Recchi (PIT)
- 2006-07: François Beauchemin (ANA)
- 2005-06: Mark Recchi (pas une erreur de copier-coller!) (CAR)
- 2004-05: Lockout
- 2003-04: Jassen Cullimore (TB)
- 2002-03: Turner Stevenson (NJ)
- 2001-02: Chris Chelios (DET)
- 2000-01: Patrick Roy (COL)
- 1999-00: Claude Lemieux (NJ)
- 1998-99: Mike Keane, Guy Carbonneau, Craig Ludwig, Brian Skrudland (DAL)
- 1997-98: Brent Gilchrist (DET)
- 1996-97: Éric Desjardins (PHI)
- 1995-96: Claude Lemieux, Patrick Roy, Mike Keane (COL)
- 1994-95: Stéphane Richer, Claude Lemieux, Tom Chorske (NJ)
- 1993-94: Jyrki Lumme, Gerald Diduck, Sergio Momesso (VAN)
- 1992-93: CANADIENS! (MTL)
- 1991-92: Chris Chelios (CHI)
- 1990-91: Brian Hayward (MIN)
- 1989-90: Dernière fois... (EDM-BOS)
2013-06-21
2013-06-20
Parlons vélo
Me semble que ça fait longtemps.
Commençons par souligner le super mois de juin de David Veilleux. Ça commence par une victoire d'étape (la première en plus) au Dauphiné Libéré, une des plus importantes courses par étapes qui soit. En ordre d'importance, disons que le Tour de France est le plus prestigieux, suivi du Tour d'Italie, puis du Tour d'Espagne. Et après ça, on peut mettre pas mal sur un pied d'égalité Tour de Suisse, Dauphiné Libéré et Paris-Nice. Aller chercher une victoire d'étape, c'est pas évident car le calibre est très relevé. Aller chercher une victoire d'étape en solo, au terme d'une longue échappée... wow. Avec ça, il a pris le maillot jaune de leader pendant quelques jours. À date, c'est sans aucun doute son plus haut fait d'armes en carrière.
Quelques jours plus tard, on a eu la confirmation: Veilleux sera au Tour de France, le premier québécois à y prendre part. Bon, ok, les puristes vont parler de Pierre Gachon qui a fait une demi étape avant d'abandonner, mais Gachon n'était pas né au Québec même s'il y vivait (sa famille y a déménagé quand il était adolescent) , et c'était en 1937 alors disons qu'on ne parle pas de l'ère moderne du vélo. Premier natif à y prendre part s'il faut être précis donc.
Et depuis, il a pris part à une compétition (beaucoup plus modeste), les Boucles de la Mayenne. Et il a gagné le classement général... tranquillement pas vite, si on ajoute sa victoire au Tre Valle Varesine (belle classique italienne) l'an dernier, Veilleux se fait une réputation de gagneur...
À quoi s'attendre au Tour? Pas grand chose. Il sera surtout là pour épauler Pierre Rolland et Voeckler. J'espère quand même qu'il aura sa chance en échappée.
Commençons par souligner le super mois de juin de David Veilleux. Ça commence par une victoire d'étape (la première en plus) au Dauphiné Libéré, une des plus importantes courses par étapes qui soit. En ordre d'importance, disons que le Tour de France est le plus prestigieux, suivi du Tour d'Italie, puis du Tour d'Espagne. Et après ça, on peut mettre pas mal sur un pied d'égalité Tour de Suisse, Dauphiné Libéré et Paris-Nice. Aller chercher une victoire d'étape, c'est pas évident car le calibre est très relevé. Aller chercher une victoire d'étape en solo, au terme d'une longue échappée... wow. Avec ça, il a pris le maillot jaune de leader pendant quelques jours. À date, c'est sans aucun doute son plus haut fait d'armes en carrière.
Quelques jours plus tard, on a eu la confirmation: Veilleux sera au Tour de France, le premier québécois à y prendre part. Bon, ok, les puristes vont parler de Pierre Gachon qui a fait une demi étape avant d'abandonner, mais Gachon n'était pas né au Québec même s'il y vivait (sa famille y a déménagé quand il était adolescent) , et c'était en 1937 alors disons qu'on ne parle pas de l'ère moderne du vélo. Premier natif à y prendre part s'il faut être précis donc.
Et depuis, il a pris part à une compétition (beaucoup plus modeste), les Boucles de la Mayenne. Et il a gagné le classement général... tranquillement pas vite, si on ajoute sa victoire au Tre Valle Varesine (belle classique italienne) l'an dernier, Veilleux se fait une réputation de gagneur...
À quoi s'attendre au Tour? Pas grand chose. Il sera surtout là pour épauler Pierre Rolland et Voeckler. J'espère quand même qu'il aura sa chance en échappée.
2013-06-18
2013-06-12
Prolonger ou ne pas prolonger, telle est la question
Ça fait deux ou trois millions d'années* que la couronne nord de Montréal réclame à grands cris que la 19 soit prolongée jusqu'à Bois des Filion (ou Fillion? avec trait d'union ou pas? disons BDF, tiens, en plus ça fait à la mode).
Évidemment quand la 335 a été faite de Dagenais à la rivière des Mille Iles en 2001, ça aurait été bien de le faire comme il faut en partant, mais comme j'ai toujours dit (si, si), une route, faut que ça soit fait en plusieurs campagnes électorales comme ça on peut la promettre plusieurs fois et faire du millage en maudit avec le même chemin. Anyway, les libéraux l'avaient annoncé, le PQ l'a mis sur la glace puis l'a annoncé. Semble-t-il que ça sera fait.
En tant qu'ex-Despote-de-Rosemont-rendu-Duc-d-Auteuil, ça m'intéresse parce que la 335 qui deviendra 19, c'est pas loin de la maison. Et je ne sais pas trop quoi en penser. Y'a du bon, et du moins bon.
Dans le positif, c'est que la route passe déjà, et qu'élargir et ajouter des voies, ça ne va pas exproprier grand chose. L'emprise est déjà là, au moins cette fois ça ne sera pas un inutile saccage des meilleures terres agricoles du Québec (enfin on semble se réveiller et commencer à préserver notre grenier). Et c'est vrai que du côté lavallois, ça ne sera pas un luxe. Parce qu'en ce moment, ça bouchonne solide aux heures de pointes et même aux heures de pointes étendues. Et que du trafic immobile, c'est pas génial côté pollution.
On semble vouloir faire de la place au transport en commun par des voies réservées, ce qui est une brillante idée si c'est fait comme du monde. Je reviens toujours à mon voyage aux Pays-Bas où le voyagement Edam-Amsterdam downtown se faisait en un temps record sur des voies réservées dans des bus confortables. Reste à voir où les bus iront à Laval parce qu'il n'y a pas de gros axe de transport en commun vers le centre-ville proche de la 19. Est-ce qu'on fait une voie réservée sur l'autoroute pour envoyer les bus rester pris dans les rues à lumières ensuite? Ça semble être ça, et c'est un peu nono. Ça serait aussi bien de bonifier le train Montréal-St Jérôme à la place (et d'y enlever les poubelles que sont les voitures 2000).
Autre problème (et le plus gros selon moi), la 19 débouche sur Papineau à Montréal. Rue à lumières. On a beau augmenter la capacité en amont, en aval, c'est jammé et ça restera jammé à moins de raser une partie d'Ahuntsic (et on est pas à SimCity). Bref au lieu d'avoir du trafic jammé dans Auteuil, maintenant ça va passer comme dans du beurre au nord de Laval, et au sud, ça va être encore plus jammé. Et les gens d'Ahuntsic vont voir autant, sinon plus de monde.
Bref en théorie, y'a du bon à prolonger la 19. Mais en pratique? Sais pas...
*approximativement
Évidemment quand la 335 a été faite de Dagenais à la rivière des Mille Iles en 2001, ça aurait été bien de le faire comme il faut en partant, mais comme j'ai toujours dit (si, si), une route, faut que ça soit fait en plusieurs campagnes électorales comme ça on peut la promettre plusieurs fois et faire du millage en maudit avec le même chemin. Anyway, les libéraux l'avaient annoncé, le PQ l'a mis sur la glace puis l'a annoncé. Semble-t-il que ça sera fait.
En tant qu'ex-Despote-de-Rosemont-rendu-Duc-d-Auteuil, ça m'intéresse parce que la 335 qui deviendra 19, c'est pas loin de la maison. Et je ne sais pas trop quoi en penser. Y'a du bon, et du moins bon.
Dans le positif, c'est que la route passe déjà, et qu'élargir et ajouter des voies, ça ne va pas exproprier grand chose. L'emprise est déjà là, au moins cette fois ça ne sera pas un inutile saccage des meilleures terres agricoles du Québec (enfin on semble se réveiller et commencer à préserver notre grenier). Et c'est vrai que du côté lavallois, ça ne sera pas un luxe. Parce qu'en ce moment, ça bouchonne solide aux heures de pointes et même aux heures de pointes étendues. Et que du trafic immobile, c'est pas génial côté pollution.
On semble vouloir faire de la place au transport en commun par des voies réservées, ce qui est une brillante idée si c'est fait comme du monde. Je reviens toujours à mon voyage aux Pays-Bas où le voyagement Edam-Amsterdam downtown se faisait en un temps record sur des voies réservées dans des bus confortables. Reste à voir où les bus iront à Laval parce qu'il n'y a pas de gros axe de transport en commun vers le centre-ville proche de la 19. Est-ce qu'on fait une voie réservée sur l'autoroute pour envoyer les bus rester pris dans les rues à lumières ensuite? Ça semble être ça, et c'est un peu nono. Ça serait aussi bien de bonifier le train Montréal-St Jérôme à la place (et d'y enlever les poubelles que sont les voitures 2000).
Autre problème (et le plus gros selon moi), la 19 débouche sur Papineau à Montréal. Rue à lumières. On a beau augmenter la capacité en amont, en aval, c'est jammé et ça restera jammé à moins de raser une partie d'Ahuntsic (et on est pas à SimCity). Bref au lieu d'avoir du trafic jammé dans Auteuil, maintenant ça va passer comme dans du beurre au nord de Laval, et au sud, ça va être encore plus jammé. Et les gens d'Ahuntsic vont voir autant, sinon plus de monde.
Bref en théorie, y'a du bon à prolonger la 19. Mais en pratique? Sais pas...
*approximativement
2013-05-19
Ça faisait longtemps
Mais là RDS en sort une belle après un but de Logan Couture des Sharks
Couture enfile l'aiguille
Wouhou!
2013-04-18
Poésie de 7:53 le matin
À toi, chauffeur de Toyota Écho Grise
À toi, qui me suivait sur le boulevard Sainte-Rose ce matin à 6:35
À toi, qui me collait au cul dans une zone de 50kmh face à l'école secondaire
À toi, qui m'a dépassé par la droite, sur une piste cyclable
À toi, qui est arrivé quelques secondes dans la file de voitures arrêtées au stop de la voie ferrée, 200m plus loin
À toi, qui a attendu comme moi que le file de voitures arrêtées au stop avance
À toi, qui est entré au parking de la gare Sainte-Rose un gros cinq secondes avant moi
Oui, juste à toi, ami conducteur pressé...
Tu peux bien conduire comme tu veux, mais je vais te dire une révélation: le train arrivera pas plus vite et tu vas l'attendre pareil, même si tu roules en fou.
À toi, qui me suivait sur le boulevard Sainte-Rose ce matin à 6:35
À toi, qui me collait au cul dans une zone de 50kmh face à l'école secondaire
À toi, qui m'a dépassé par la droite, sur une piste cyclable
À toi, qui est arrivé quelques secondes dans la file de voitures arrêtées au stop de la voie ferrée, 200m plus loin
À toi, qui a attendu comme moi que le file de voitures arrêtées au stop avance
À toi, qui est entré au parking de la gare Sainte-Rose un gros cinq secondes avant moi
Oui, juste à toi, ami conducteur pressé...
Tu peux bien conduire comme tu veux, mais je vais te dire une révélation: le train arrivera pas plus vite et tu vas l'attendre pareil, même si tu roules en fou.
2013-04-17
Vie sauvage
Depuis une semaine, avec la fonte des neiges (enfin), la vie sauvage revient. À part les oiseaux communs, voici ce que j'ai pu voir par la fenêtre du salon, ou par celle de la cour
- Des chats (ça c'est pas super exotique)
- Goélands (ou mouettes? beaucoup en tout cas)
- Bernaches (au sol, dans les airs on en parlerait pas)
- Lapin à queue blanche
- Raton laveur
- Marmotte
- Chevreuils
Fond de tiroir - Don Cherry
Tiens donc, cet article (écrit en 2011) traînait dans les drafts du blog, jamais publié (aucune idée pourquoi). Après relecture, c'est amusant et encore pertinent, même si l'événement auquel il y a une référence date un peu.
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Grosses histoires médiatiques (au pluriel) ces temps-ci sur Don Cherry. Tout ça évidemment est relié aux histoires où il a dit que les anciens bagarreurs de la LNH qui s'opposent aux coups à la tête et aux bagarres étaient (je traduis librement) "des vomissures, des hypocrites qui avaient gagné leur vie avec ça et qui maintenant disent n'importe quoi, etc, etc". Très édifiant, Don.
Grosse levée de boucliers contre ses propos, et il s'est excusé samedi.
Et comme chaque fois que Cherry dit des niaiseries, plein de monde réclame sa tête et se plaint à CBC. Plein de monde n'en revient pas aussi qu'il ramasse de si grosses cotes d'écoutes.
Mon avis?
Cherry, c'est un bouffon et un clown. C'est comme le vieux mononcle saoul qui chiale tout seul dans son coin au party de Noël et que tout le monde écoute en riant parce qu'il est drôle.
De temps en temps, il dit de quoi qui est un peu plus juste (sa bataille pour changer la règlementation pour les dégagements refusés, qu'il veut harmoniser au hockey international pour éviter les courses dangereuses par exemple). Mais plus souvent qu'autrement, il dit des choses tellement énormes qu'il est impossible de le prendre au sérieux et de lui accorder la moindre crédibilité. Il est rendu une parodie de son propre personnage, et je pense que beaucoup de gens écoutent Don Cherry justement pour ça. Oui il a de grosses cotes d'écoutes, mais elles sont gonflées par le monde qui veulent savoir "bon, quelle niaiserie va-t-il nous sortir cette semaine". C'est pas parce qu'il attire x-mille personnes à l'antenne que ces mêmes x-mille personnes le prennent au sérieux.
Quand à l'argument "il est payé par nos taxes", bien de la misère avec ça. Oui, c'est CBC qui le paie. Mais s'ils le paient si cher, c'est qu'il rapporte encore plus. Et que les profits qu'il rapporte en publicité servent à payer les émissions de sports amateurs du samedi après-midi qui sont bien moins populaires (et pourtant bien plus intéressantes).
Fort Boyard de retour
Eh oui on apprenait aujourd'hui que Fort-Boyard allait revenir à l'antenne de TVA. Évidemment ça fait revenir la mémoire des mauvais gags de Guy Mongrain et l'hystérie de certaines compétitrices face à des souris, mais Fort Boyard, c'était aussi les deux nains, accessoires plutôt inutiles au point où on se demandait ce qu'ils faisaient là.
Réponse: de la chanson, voyons!
Réponse: de la chanson, voyons!
2013-03-24
Vive le Plan Sud
Eh oui la CAQ a décidé d'y aller avec un fabuleux projet, le Plan Sud, aka le Plan St-Laurent.
Ah, c'est un beau projet sur papier, un peu à l'image de la Sillicon Valley et autres affaires du genre.
Mais comme bien des affaires de Legault, pas plus réaliste qu'il faut.
Sherbrooke? Le long du St-Laurent? Vraiment?
Mais même là, mettons qu'on la lui laisse, qu'on arrondit un peu.
Au dernière nouvelles, le long du St-Laurent, c'est comme qui dirait déjà un peu beaucoup pas mal rempli. Bon, ok oui il y a des terrains intéressants, ex le Technoparc à Montréal. Mais d'autres? Est-ce qu'il y en a vraiment assez pour un projet de cette ampleur? Un survol rapide du St-Laurent via Google Maps fait voir que de Montréal à Québec, c'est pas mal agricole tout le long... veut-on saccager les meilleures terres agricoles du Québec pour ça?
Après tout, qui a besoin de manger...
Son chef François Legault veut créer une «vallée de l'innovation». Le projet: arrimer les universités, particulièrement les facultés de génie, aux besoins des entreprises. Développer des parcs industriels le long du fleuve Saint-Laurent, avec des «milieux de vie» pour leurs employés. Et utiliser la moitié des crédits d'impôt actuels -soit deux des quatre milliards de dollars- pour convaincre des entreprises de s'y installer.
Ah, c'est un beau projet sur papier, un peu à l'image de la Sillicon Valley et autres affaires du genre.
Mais comme bien des affaires de Legault, pas plus réaliste qu'il faut.
Pour son Projet Saint-Laurent, M. Legault veut créer une «vallée de l'innovation» le long du Saint-Laurent, autour des villes universitaires de Montréal, Trois-Rivières, Sherbrooke et Québec.
Sherbrooke? Le long du St-Laurent? Vraiment?
Mais même là, mettons qu'on la lui laisse, qu'on arrondit un peu.
Au dernière nouvelles, le long du St-Laurent, c'est comme qui dirait déjà un peu beaucoup pas mal rempli. Bon, ok oui il y a des terrains intéressants, ex le Technoparc à Montréal. Mais d'autres? Est-ce qu'il y en a vraiment assez pour un projet de cette ampleur? Un survol rapide du St-Laurent via Google Maps fait voir que de Montréal à Québec, c'est pas mal agricole tout le long... veut-on saccager les meilleures terres agricoles du Québec pour ça?
Après tout, qui a besoin de manger...
2013-03-15
Semaine quasi-sainte
Après tout, on a un nouveau pape... alors célébrons, le Pape du Rap!
Pensez-vous que Daniel Lavoie ira en enfer pour ça?
Pensez-vous que Daniel Lavoie ira en enfer pour ça?
2013-02-26
D'la bouette!
À voir les manchettes de ce blogue, c'est quand même assez clair: je suis le sport en général. Le vélo bien sûr, mais aussi, comme bien du monde, le hockey. Et veut veut pas, au Québec, le site web principal pour le sport, c'est RDS.
Récemment, ils ont revu complètement leur site web. Je me suis dit que je leur laissais une couple de semaines, et je jugerais.
Et bien, voici: C'est d'la bouette!
Ah, c'est très joli quand on loade. M'enfin... quand ça finit de loader. Car c'est leeeeeeeeeeeeeeeeeeeent! Qu'est-ce qui est si lourd coudonc?
Bonne chose: ils ont finalement compris qu'avoir tous les titres en majuscules, ça craint. Merci.
Point qui craint: la grosse barre de médias sociaux en bas. M'en cr... des médias sociaux.
Autre point qui craint: la taille disproportionnée de la zone "Le Grand Club" où n'importe quel popo peut écrire son opinion. Tsé moi le monde qui écrit n'importe quoi sur le web, ben... euh... bon, vous comprenez.
Point positif: Sur les manchettes avec photo au haut de l'écran, si on met le curseur, on a un petit résumé d'une phrase. Ça c'est bien.
Mais le gros, total, gigantestque, mammouthesque problème. On ne voit presque plus de nouvelles! Avant, il y avait l'histoire principale à gauche, et à droite, une dizaine de liens vers des histoires de tout acabit, tous sports confondus (c'est là aussi qu'on retrouvait les perles des titreurs de RDS). Maintenant, plus rien! Sans être un fan d'un sport X, ça arrivait quand même que j'allais lire de quoi parce que le lien était là, ça attirait mon attention. Maintenant, plus de lien... pas d'incitatifs à aller voir. Et ça, c'est une méchante grosse bouette.
Récemment, ils ont revu complètement leur site web. Je me suis dit que je leur laissais une couple de semaines, et je jugerais.
Et bien, voici: C'est d'la bouette!
Ah, c'est très joli quand on loade. M'enfin... quand ça finit de loader. Car c'est leeeeeeeeeeeeeeeeeeeent! Qu'est-ce qui est si lourd coudonc?
Bonne chose: ils ont finalement compris qu'avoir tous les titres en majuscules, ça craint. Merci.
Point qui craint: la grosse barre de médias sociaux en bas. M'en cr... des médias sociaux.
Autre point qui craint: la taille disproportionnée de la zone "Le Grand Club" où n'importe quel popo peut écrire son opinion. Tsé moi le monde qui écrit n'importe quoi sur le web, ben... euh... bon, vous comprenez.
Point positif: Sur les manchettes avec photo au haut de l'écran, si on met le curseur, on a un petit résumé d'une phrase. Ça c'est bien.
Mais le gros, total, gigantestque, mammouthesque problème. On ne voit presque plus de nouvelles! Avant, il y avait l'histoire principale à gauche, et à droite, une dizaine de liens vers des histoires de tout acabit, tous sports confondus (c'est là aussi qu'on retrouvait les perles des titreurs de RDS). Maintenant, plus rien! Sans être un fan d'un sport X, ça arrivait quand même que j'allais lire de quoi parce que le lien était là, ça attirait mon attention. Maintenant, plus de lien... pas d'incitatifs à aller voir. Et ça, c'est une méchante grosse bouette.
MonsieurM le banlieusard
7 mois déjà que j'ai quité Rosemont pour Lavalopolis, ce haut lieu des centres d'achats et des Tempo. J'ai quand même la chance d'être sur une rue extrêment atypique pour la banlieue alors c'est ça de bien.
Mais avec cette durée vient l'expérience du transport en commun matinal.
Constats:
Autobus:
Métro:
Train:
Mais avec cette durée vient l'expérience du transport en commun matinal.
Constats:
Autobus:
- Descendre le boul. des Laurentides le matin est un calvaire à partir d'Auteuil. Vivement des bus express qui n'arrêtent pas à chaque coin de rue.
- Remonter le boul. des Laurentides le soir passé l'heure de pointe, ça va pas mal plus vite qu'on pense.
- Les bus ont tous un panneau lumineux qui indiquent le prochain arrêt, et une madame ordinateur qui ne parle pas assez fort pour le dire
- Quand j'étais ado et que je restais à Lavalopolis, je trouvais que les chauffeurs de bus de Laval étaient cowboys et ceux de Montréal, branleux. Mon opinion n'a pas changé.
Métro:
- À Cartier, le métro est toujours plein. Si dans le tunnel vers Henri-Bourassa il y a un train vide de stationné, ça vaut la peine de descendre et l'attendre, car il devrait être le prochain. Ou pas. Ça marche, mais pas toujours
- À Vendôme (quand je prends le train, c'est là que j'arrive), je commence à connaître mon monde. Il y a le quêteux qui ressemble à Wesley Willis, la madame qui entre toujours en premier dans le wagon et qui se barre les deux pieds dès qu'elle a passé la porte (scuse madame, on est 10 derrière toi qui veulent entrer aussi) et le monsieur dans la quarantaine qui n'a pas encore réalisé que son crisse de sac à dos accroche tout le monde.
- À Place St-Henri (la station du boulot), il y a le témoin de Jéhovah qui dit "bonjour" à tout le monde. Vraiment tout le monde. Alors quand il y a 15 personnes qui passent, il va dire 15 "bonjour".
Train:
- De loin le meilleur moyen pour aller travailler
- C'est à la gare Ste-Rose que j'ai trouvé probablement le seul monsieur qui distribue les journaux gratuits qui est sympathique, qui laisse de la place aux gens et qui ne s'interpose pas physiquement pour leur fourrer un journal en pleine face. Merci monsieur.
- Quand ça va bien, rien à redire de l'AMT. Mais quand il y a des imprévus, on dirait qu'ils ont de la misère à s'adapter si je compare avec la STM. Plus de confusion.
- C'est par contre très désagréable quand les gens du banc derrière toi décident de partager leur conversation téléphonique avec tout le wagon.
- Autre volet désagréable: le poulailler, aka les étudiantes du collège Villa-Maria pour qui la seule façon de s'exprimer est en criant en anglais. Les trois derniers wagons du train de 6:43 sont à éviter.
- Pire encore, les petits morveux mal élevés du Collège Loyola. En plus d'être tout aussi stridents que le poulailler, ils ont en prime l'avantage (?) de courir dans le wagon et d'être totalement dépourvus de tout sens de respect. Par contre entre Parc et Montréal-Ouest on peut assister à un phénomène naturel fascinant: la grande migration des Loyolites. Le troupeau complet va migrer des derniers wagons du train vers les premiers (hint: toujours en passant en bas des wagons à deux étages), laissant derrière eux ruines, désolation et un paquet de passagers qui se disent "enfin!"
2013-02-13
Bonsoir, il est pape-rtiiiiiiiiiiii!!!!!
Ok, quel mauvais gag. Je m'excuse. Si Rodger Brulotte était mort, il se serait reviré dans sa tombe.
N'empêche que le pape a annoncé sa démission, ce qui est plutôt rare (comment on gage que la page wiki http://en.wikipedia.org/wiki/Papal_resignation) a eu un achalandage record récemment?); la dernière fois que c'est arrivé c'était en 1415; une belle époque où on pensait que la Terre était plate, et l'instrument de télécommunication le plus efficace était le pigeon voyageur.
Qu'est-ce que ça change? Boaf, pas grand chose. Pas comme si le Pape était une partie intégrante de ma vie. Pape plus qu'il faut (ooooooh les calembours, ça n'arrête pas!).
Mais LA question qui tue. Quel sera le nom? Moi si j'était Pape (pas grand chances mettons), il me semble que je voudrais ressusciter un vieux nom issu du Moyen-Âge. Ou sinon, prendre un nom exotique. Tsé, un Pape Ahmed 1er, ou Pape Igor 1er, ou Pape Xi Liung Xan 1er.
Ça pourrait également être un nom inspiré par une célébrité, question de rejoindre les masses.
Ex: Pape Bruce Lee 1er
Ex: Pape Wayne Gretzky 1er
Mais j'aime mieux l'idée d'un nom de Pape venant de l'histoire. Y'a eu trop de Jean, Grégoire ou Benoit; on exclut.
Innocent, c'est quand même drôle. Urbain aussi. Y'a aussi les vieux noms latins; Gelasius, Agapetus, Pelagius et autres Adeodatus.
Mais mon choix s'est arrêté sur Sixte. Le dernier était en 1590, ça date. Mais surtout, c'était Sixte V. Donc maintenant, ça serait Sixte VI, ou si vous préférez, Sixte Six. Ça sonne bien. Et on peut faire un chandail Pope 66... et pourquoi pas avec la Sainte-Flanelle?
N'empêche que le pape a annoncé sa démission, ce qui est plutôt rare (comment on gage que la page wiki http://en.wikipedia.org/wiki/Papal_resignation) a eu un achalandage record récemment?); la dernière fois que c'est arrivé c'était en 1415; une belle époque où on pensait que la Terre était plate, et l'instrument de télécommunication le plus efficace était le pigeon voyageur.
Qu'est-ce que ça change? Boaf, pas grand chose. Pas comme si le Pape était une partie intégrante de ma vie. Pape plus qu'il faut (ooooooh les calembours, ça n'arrête pas!).
Mais LA question qui tue. Quel sera le nom? Moi si j'était Pape (pas grand chances mettons), il me semble que je voudrais ressusciter un vieux nom issu du Moyen-Âge. Ou sinon, prendre un nom exotique. Tsé, un Pape Ahmed 1er, ou Pape Igor 1er, ou Pape Xi Liung Xan 1er.
Ça pourrait également être un nom inspiré par une célébrité, question de rejoindre les masses.
Ex: Pape Bruce Lee 1er
Ex: Pape Wayne Gretzky 1er
Mais j'aime mieux l'idée d'un nom de Pape venant de l'histoire. Y'a eu trop de Jean, Grégoire ou Benoit; on exclut.
Innocent, c'est quand même drôle. Urbain aussi. Y'a aussi les vieux noms latins; Gelasius, Agapetus, Pelagius et autres Adeodatus.
Mais mon choix s'est arrêté sur Sixte. Le dernier était en 1590, ça date. Mais surtout, c'était Sixte V. Donc maintenant, ça serait Sixte VI, ou si vous préférez, Sixte Six. Ça sonne bien. Et on peut faire un chandail Pope 66... et pourquoi pas avec la Sainte-Flanelle?
Triste
Comme ça le DG de Columbus a été mis à la porte et
remplacé par un européen (ce qui doit avoir fait exploser la tête de Don
Cherry).
Bref, celui qui était probablement le pire DG du circuit n'y est plus.
Et Les Leafs vont plutôt bien par les temps qui courent.
Coudonc, de qui on va rire?
Bref, celui qui était probablement le pire DG du circuit n'y est plus.
Et Les Leafs vont plutôt bien par les temps qui courent.
Coudonc, de qui on va rire?
2013-01-22
Le Top 10 des routes épiques (et parfois douteuses) de voyage
L'idée m'était venue dans mon dernier post. Quels sont les 10 pires endroits où j'ai conduit? Bon, certains ne sont pas si pires, mais sont reliés à des souvenirs épiques.
10- Côte épouvantable
Lieu: À quelque part en Normandie
Quand: France 2004
Contexte: On est à la fin du voyage et Alex et moi, on commence à devenir par mal bons dans la navigation européenne. On a compris comment entrer et sortir facilement des villes, on a compris comment moins se fourvoyer quand on doute, bref, avec Alex aux maps comme copilote et moi au volant, on se débrouille. Cette journée qui a commencé par une visite de Rouen (joli) n'a pas vraiment de destination finale prévue. On est à la fin du voyage, on a du lousse, on se dit qu'on va aller à quelque part vers Chartres. Comme on a du temps, on cherche les routes panoramiques, et grâce à cette merveille qu'est la Carte Michelin, on sait où elles sont. Justement, on en cherche une. En ce moment, on est sur une grosse nationale et on sait qu'il y en a une sur le long d'une rivière. Donc si on trouve l'eau, on trouve la route. Et tiens donc, voilà la rivière, à quelque part en bas du plateau sur lequel on est. De toute évidence il faut sortir du gros chemin. Et comme on se dit ça, une rue à gauche qui semble descendre. Go! Et en effet, ça descend. Solide. Et c'est étroit... mais finalement, on arrive en bas et on voit la rivière. Cool. On tourne pour embarquer sur le bon chemin... et SCROUNCH! gros son d'auto qui frotte. Ça descendait tellement à pic qu'en bas quand on arrivait au plat le dessous du bumper a frotté.
9- Vive la météo
Lieu: La 10 au Québec, la 2 au Nouveau Brunswick
Quand: À quelque part en 1999? - 2010.
Contexte: Quand j'étais à l'Université de Sherbrooke, j'ai fait la 10 pas mal souvent. Ce week-end hivernal là, j'étais parti passer le weekend chez mes parents à Laval. Et il est tombé une saprée bordée de neige le dimanche. 35-40cm, une vraie de vraie. Et bien sûr, j'ai des cours à Sherbrooke le lundi matin. Par contre à regarder la météo à la télé, il n'est pratiquement rien tombé sur l'Estrie, ce qui veut dire que la route ira en s'améliorant. Donc go, je pars. Avec l'aide de mon père on finit par sortir (vive la souffleuse) l'auto du banc de neige, et go. Détour via le métro Henri-Bourassa pour prendre mon coloc et coivoitureur, oh que c'est le bordel à Montréal. On finit par embarquer sur métropolitain, puis la 15... jammé. Ça prend une heure et demie traverser Montréal, une affaire de 30 minutes d'habitude. Et rendu sur la 10, ce n'est pas mieux. Dans les champs (ex: Marieville) il vente tellement que c'est uniformément blanc. On ne voit pas où la route commence, et où elle finit. Donc tout le monde se suit, et si le premier en avant pogne le champ, on le pogne tous. Ça roule à 50km/h... De temps en temps, mottons de neige et l'auto patine. Une chance que le coloc / covoitureur était là pour me changer les idées. Finalement à la hauteur de Granby quand on a frappé les premières montagnes (là où d'habitude ça empire) on commence à voir deux traces d'asphalte. Rendu à Bromont, on commence à voir vraiment mieux la route. Et rendu à Magog, c'est juste si l'asphalte est mouillée et là ça roule pleine vitesse. Morale de l'histoire? Presque 3h30 pour un trajet d'habituellement 2h.
Autre aventure météo. C'est relié à l'histoire du Ho-Jo du précédent post. On s'est fait évacuer de Fundy la veille à cause d'Igor, et on a couché à Woodstock. Temps de reprendre la route vers Montréal... et même si finalement Igor n'a pas fessé direct au NB, le temps est laid. Il pleut vraiment fort. La 2 est une belle autoroute drôlement bien faite, mais quand on passe Woodstock, on traverse une partie des Appalaches. Et dans les hauteurs, on avait un brouillard intense, de la grosse pluie...du côté québécois sur la 185, ça s'améliorait un peu, mais ce n'est pas avant d'aller chercher le bord du fleuve sur la 132 pour faire le plein qu'on a pu avoir un peu de répit météo. Conduite en météo post-ouragan... check!
8- Des cyclistes. Beaucoup de cyclistes.
Lieu: Aux environs d'Oudenaarde, Belgique
Quand: Belgique 2010
Contexte: À lire ce blog, vous le savez, je suis fou de vélo. J'ai commencé par connaître le Tour de France et avec les années, j'ai découvert les classiques printannières (et maintenant, je pense que je les aime autant, sinon plus). Donc quand je suis allé en Europe au printemps 2010, voir le Tour des Flandres et Paris Roubaix était dans la liste des priorités. Pour voir le Tour des Flandres (Ronde van Vlaanderen pour les locaux, RVV pour la suite), il fallait se prendre d'avance. C'est l'événement de l'année en Belgique, et le logement est rare. En réservant d'avance avec Simon, on trouve une place (extraordinaire) à environ 10km d'Oudenaarde, à Horebeke. On correspond avec le monsieur avant de partir, tout est ok. Ce matin là on était partis d'Arras en France. On a d'abord passé par Vimy, puis on est allés virer dans le coin des secteurs pavés de Paris-Roubaix (qui allait se courir une semaine plus tard) pour finir par entrer dans les Flandres (les Flandres, les Flandres, c'est quoi ça les Flandres dirait Chabot) à quelque part en milieu/fin d'après-midi. Jolies routes. Mais là on se rend compte Simon et moi que si on a l'adresse exacte et la ville, on a pas de plan détaillé de la région. On a pas pensé à ça ni un ni l'autre. Bref, faudra y aller au pif. On sait qu'on est proches, et on commence à chercher... mais on se ramasse en plein milieu de la cyclosportive grand public du RVV. Une couple de milliers de vélos sur la route... qui est quand même ouverte aux autos. Mais c'est étroit, très étroit. Y'a des secteurs pavés, des cyclistes partout. Et au travers de ça, on cherche un nom de rue écrit en flamand. Et finalement alors qu'on se dirige en plein vers une route bloquée, Simon voit le nom de la rue qu'on cherche! Plus sur un coup de luck que d'autre chose, on a trouvé. Et quand je suis retourné en Belgique en 2011 avec ma blonde (à l'été cette fois, pas de vélos!), on est retourné à cette place. Et encore une fois je n'avais pas de map, mais au moins je reconnaissais le coin et j'ai trouvé sans problèmes.
7- L'autoroute des chauffeurs de trucks sur les pilules
Lieu: La 403 entre Toronto et Hamilton
Quand: Ontario 2007
Contexte: Quand Simon et moi avons planifié notre voyage en Ontario, on s'est dit qu'on pourrait passer aux Chutes Niagara. Oui la ville est d'un kétaine spectaculaire, mais on s'est dit que tant qu'à être rendus à Toronto, aussi bien aller voir les chutes (et d'la bouette pour la ville). Et ça valait quand même la peine; les chutes sont réellement spectaculaires, et la ville est réellement très drôle à traverser tant c'est un piège à touristes. Mais pour s'y rendre, fallait prendre la 403. Je ne sais pas ce que les chauffeurs de truck fument ou consomment avant d'aller par là (Alex?), mais quand j'y ai passé, c'était fou. Je ne me suis jamais fait autant coller / dépasser / couper par des 18 roues (mettons) à 120/130 kmh que cette fois-là. Intense.
6- Étroit vous dites
Lieu: Bloemendalergouw, pas loin au nord-est d'Amsterdam
Quand: Pays-Bas 2010
Contexte: À la fin de notre voyage aux Pays-Bas, on devait rentrer en France pour prendre l'avion à CDG. Nous avions longé depuis quelques jours à Edam, une très charmante ville près d'Amsterdam. Pour revenir à l'autoroute, on se retrouve sur un réseau local. Très local. Très très local. J'avais déjà pris l'habitude des routes étroites et des canaux à proximité de la rue, mais celle là, c'était la championne. Bien sûr c'est une rue à contresens, sinon c'est trop facile. La rue est de la largeur de l'auto (et encore...). De chaque côté, un canal. Et pas à 5-6m... vraiment à côté. On fait quoi si on croise? On se fie à l'ingéniosité des néerlandais. À intervalles réguliers, il y a une demi-voie qui s'ajoute pour 2-3 mètres de long. Si vous voyez que vous allez croiser, vous arrêtez en attendant que l'autre passe... et vous regardez les miroirs se frôler à chaque fois.
5- Le rond point de la mort
Lieu: St Geours de Maremme, France
Quand: Pyrénées 2008
Contexte: Qui aurait cru qu'un simple rond-point dans un si petit village soit si terrible? Et pourtant, j'aime bien les rond-points d'habitude. On a passé la journée à visiter les Landes, c'est bien mais là on veut de l'hébergement. Après deux ou trois petits villages de bord de mer où c'est rempli (et un peu trop touristique), Alex et moi décidons d'aller à l'intérieur des terres et ça adonne que la route passe par St Geours de Maremme. L'attraction de ce lieu au milieu de nulle part, c'est son rond point, autrement dit, y'a rien là. Et pourtant... traffic d'enfer. Personne ne laisse de chances, le bordel total. Y'a des hôtels d'annoncés, c'est à l'abandon... j'ai hayiiiiiiiiiiii ça ça n'a pas d'allure.
4- Autos? Pas sûr
Lieu: Pujo?, Espagne
Quand: Pyrénées 2008
Contexte: Dans ce même voyage, je viens de déposer le matin même Alex à l'aéroport de Toulouse; il a moins de vacances que moi alors je finis le voyage seul. J'avais remarqué la veille que le Tour d'Espagne passait près de la frontière française à portée du coin où j'étais. Le jour même, je me décide, j'y vais, malgré mon espagnol inexistant ('si' et 'buenos dias' couvrent la majeure partie de mon vocabulaire espagnol). Mais ma map des Pyrénées de France couvre à peine en bas le côté espagnol, assez pour savoir où je vais. Ainsi convaincu, je me retrouve à Pujo (il me semble, soit ça ou un petit village du coin) où c'est supposé être le pied de l'ascension finale. Sauf que je ne trouve pas la foutue ascension. Merde. C'est où? Je tourne en rond comme un con dans cet endroit où il y a 10 rues. Je pense que j'ai même passé dans des ruelles, et un moment donné c'est juste si je n'ai pas descendu un escalier tant c'était à pic. C'est magnifique, mais j'ai l'étrange feeling de ne pas être à ma place. Et je ne parle pas espagnol, et je ne suis même pas sûr que mon permis de conduire est valide en Espagne, alors j'espère juste que la police ne débarquera pas. Pas une maudite trace de course de vélo non plus. Finalement, je me stationne, pour me rendre compte que je ne suis pas au bon village, c'est à Baqueira que je dois aller, quelques km plus loin sur la route. Tata! Et j'ai finalement pu m'installer vraiment confortable dans le Pla de Beret et voir la Vuelta, yé!
3- Le labyrinthe
Lieu: Tarbes, France
Quand: France 2008
Contexte: On est le lendemain de l'histoire que je viens de conter. Il est temps de sortir des Pyrénées et de remonter vers la région de Bordeaux où je finirai le voyage. Je m'adonne à traverser Tarbes, ville à la limite des montagnes et de la plaine. D'habitude avec Alex, on avait développé un bon talent d'orientation dans les villes. Même seul, je m'en tirais pas trop mal. Mais là... je rentre dans la ville... incapable d'en sortir. J'ai beau essayer, je me retrouve deux fois, trois fois sur la même place publique au centre-ville. Et y'a du traffic. Je vois une voie ferrée, je sais que je dois la traverser pour sortir au nord... mais où est le foutu chemin? J'ai fini par trouver, mais Dieu que ça a été compliqué.
2- Ça, c'est de la route de montagne.
Lieu: Cirque de Troumouse, France
Quand: France 2008
Contexte: Coudonc, ce voyage a été épique! Nous sommes peut-être au tiers du voyage. J'ai conduit mes premiers cols basques, j'ai conduit l'Aubisque, Soulor, Marie-Blanque, Tourmalet... bref la route de montagne ne me fait plus peur. Le matin à l'auberge, on dit vouloir aller voir le cirque de Gavarnie. La madame fort sympathique nous recommande plutôt Troumouse, tout près de l'autre mais pas envahi par les touristes. Merci madame. On s'y rend. À proximité, la route rétrécit et on voit une belle falaise; je me dis que ça doit achever dans ce coin là, on ne va quand même pas monter en haut. Erreur. On monte en haut. De toutes les routes de montagne que j'ai pu faire, celle là était de loin la plus spectaculaire. Très étroit, ça ne croise pas, sauf dans les virages en switchback. À pic. Asphalte démolie. D'un côté la falaise, de l'autre le vide... tellement beau qu'on a l'oeil attiré par le décor, mais il faut regarder devant. Et rendu en haut, la brume... malheureusement, on a pas vu grand chose de Troumouse.
1- Ballade parisienne
Lieu: Paris, France
Quand: France 2004
Contexte: Avec Alex, on vient de passer une couple de jours à Paris. Évidemment on y voyageait en métro... mais là il est temps de passer à la phase 2 du voyage, vers la Bretagne puis la Normandie. On s'est arrangés avant le départ pour prendre la voiture à la Défense, juste en dehors de Paris, du côté de la Bretagne justement. Comme ça, pas besoin de traverser la ville. C'est la première fois que je conduis en Europe, alors les réflexes ne sont pas encore là. On sort de la location, on sait qu'on a juste à attraper la sortie et on est sur l'autoroute... mais évidemment, on manque la sortie. Et là, la galère. On a des cartes de plein d'endroits, mais pas d'où on est. On se retrouve dans Nanterre, Courbevoie... pas d'annonce de nom de ville, on a aucune idée de la direction où on va et j'en suis encore à me familiariser avec l'auto et la conduite locale. On est quand même sur un gros boulevard alors on se dit que ça va nous mener quelque part. Bon point. Je ne sais pas où on a passé, mais on finit par voir le Stade de France à St-Denis, et lui on l'avait visité 2-3 jours avant et je savais qu'il était près de l'autoroute. Yééé! On embarque dans la bonne direction. En cours de chemin, on repasse sous la Défense et on voit la sortie qu'on aurait dû prendre. On passe sur un pont partagé avec le métro où on avait passé une couple de fois et là je réalise... on s'en va direct dans Paris; pourtant on suivait les indications? Mais y'a pas de doute, on est sur l'Avenue Charles de Gaulle, et je sais où elle débouche: au rond-point de l'Arc de Triomphe, la place de l'Étoile et ses 7-8-9-??? voies pas tracées. Nooooon, je ne veux pas aller là, pas la première journée. Et je vois l'Arc de Triomphe d'abord au loin, puis de plus en plus près. Nooooon... et heureusement, à peut-être 1km de là, l'entrée d'autoroute, ouf les infos étaient bonnes. Belle façon de se mettre dans le bain!
10- Côte épouvantable
Lieu: À quelque part en Normandie
Quand: France 2004
Contexte: On est à la fin du voyage et Alex et moi, on commence à devenir par mal bons dans la navigation européenne. On a compris comment entrer et sortir facilement des villes, on a compris comment moins se fourvoyer quand on doute, bref, avec Alex aux maps comme copilote et moi au volant, on se débrouille. Cette journée qui a commencé par une visite de Rouen (joli) n'a pas vraiment de destination finale prévue. On est à la fin du voyage, on a du lousse, on se dit qu'on va aller à quelque part vers Chartres. Comme on a du temps, on cherche les routes panoramiques, et grâce à cette merveille qu'est la Carte Michelin, on sait où elles sont. Justement, on en cherche une. En ce moment, on est sur une grosse nationale et on sait qu'il y en a une sur le long d'une rivière. Donc si on trouve l'eau, on trouve la route. Et tiens donc, voilà la rivière, à quelque part en bas du plateau sur lequel on est. De toute évidence il faut sortir du gros chemin. Et comme on se dit ça, une rue à gauche qui semble descendre. Go! Et en effet, ça descend. Solide. Et c'est étroit... mais finalement, on arrive en bas et on voit la rivière. Cool. On tourne pour embarquer sur le bon chemin... et SCROUNCH! gros son d'auto qui frotte. Ça descendait tellement à pic qu'en bas quand on arrivait au plat le dessous du bumper a frotté.
9- Vive la météo
Lieu: La 10 au Québec, la 2 au Nouveau Brunswick
Quand: À quelque part en 1999? - 2010.
Contexte: Quand j'étais à l'Université de Sherbrooke, j'ai fait la 10 pas mal souvent. Ce week-end hivernal là, j'étais parti passer le weekend chez mes parents à Laval. Et il est tombé une saprée bordée de neige le dimanche. 35-40cm, une vraie de vraie. Et bien sûr, j'ai des cours à Sherbrooke le lundi matin. Par contre à regarder la météo à la télé, il n'est pratiquement rien tombé sur l'Estrie, ce qui veut dire que la route ira en s'améliorant. Donc go, je pars. Avec l'aide de mon père on finit par sortir (vive la souffleuse) l'auto du banc de neige, et go. Détour via le métro Henri-Bourassa pour prendre mon coloc et coivoitureur, oh que c'est le bordel à Montréal. On finit par embarquer sur métropolitain, puis la 15... jammé. Ça prend une heure et demie traverser Montréal, une affaire de 30 minutes d'habitude. Et rendu sur la 10, ce n'est pas mieux. Dans les champs (ex: Marieville) il vente tellement que c'est uniformément blanc. On ne voit pas où la route commence, et où elle finit. Donc tout le monde se suit, et si le premier en avant pogne le champ, on le pogne tous. Ça roule à 50km/h... De temps en temps, mottons de neige et l'auto patine. Une chance que le coloc / covoitureur était là pour me changer les idées. Finalement à la hauteur de Granby quand on a frappé les premières montagnes (là où d'habitude ça empire) on commence à voir deux traces d'asphalte. Rendu à Bromont, on commence à voir vraiment mieux la route. Et rendu à Magog, c'est juste si l'asphalte est mouillée et là ça roule pleine vitesse. Morale de l'histoire? Presque 3h30 pour un trajet d'habituellement 2h.
Autre aventure météo. C'est relié à l'histoire du Ho-Jo du précédent post. On s'est fait évacuer de Fundy la veille à cause d'Igor, et on a couché à Woodstock. Temps de reprendre la route vers Montréal... et même si finalement Igor n'a pas fessé direct au NB, le temps est laid. Il pleut vraiment fort. La 2 est une belle autoroute drôlement bien faite, mais quand on passe Woodstock, on traverse une partie des Appalaches. Et dans les hauteurs, on avait un brouillard intense, de la grosse pluie...du côté québécois sur la 185, ça s'améliorait un peu, mais ce n'est pas avant d'aller chercher le bord du fleuve sur la 132 pour faire le plein qu'on a pu avoir un peu de répit météo. Conduite en météo post-ouragan... check!
8- Des cyclistes. Beaucoup de cyclistes.
Lieu: Aux environs d'Oudenaarde, Belgique
Quand: Belgique 2010
Contexte: À lire ce blog, vous le savez, je suis fou de vélo. J'ai commencé par connaître le Tour de France et avec les années, j'ai découvert les classiques printannières (et maintenant, je pense que je les aime autant, sinon plus). Donc quand je suis allé en Europe au printemps 2010, voir le Tour des Flandres et Paris Roubaix était dans la liste des priorités. Pour voir le Tour des Flandres (Ronde van Vlaanderen pour les locaux, RVV pour la suite), il fallait se prendre d'avance. C'est l'événement de l'année en Belgique, et le logement est rare. En réservant d'avance avec Simon, on trouve une place (extraordinaire) à environ 10km d'Oudenaarde, à Horebeke. On correspond avec le monsieur avant de partir, tout est ok. Ce matin là on était partis d'Arras en France. On a d'abord passé par Vimy, puis on est allés virer dans le coin des secteurs pavés de Paris-Roubaix (qui allait se courir une semaine plus tard) pour finir par entrer dans les Flandres (les Flandres, les Flandres, c'est quoi ça les Flandres dirait Chabot) à quelque part en milieu/fin d'après-midi. Jolies routes. Mais là on se rend compte Simon et moi que si on a l'adresse exacte et la ville, on a pas de plan détaillé de la région. On a pas pensé à ça ni un ni l'autre. Bref, faudra y aller au pif. On sait qu'on est proches, et on commence à chercher... mais on se ramasse en plein milieu de la cyclosportive grand public du RVV. Une couple de milliers de vélos sur la route... qui est quand même ouverte aux autos. Mais c'est étroit, très étroit. Y'a des secteurs pavés, des cyclistes partout. Et au travers de ça, on cherche un nom de rue écrit en flamand. Et finalement alors qu'on se dirige en plein vers une route bloquée, Simon voit le nom de la rue qu'on cherche! Plus sur un coup de luck que d'autre chose, on a trouvé. Et quand je suis retourné en Belgique en 2011 avec ma blonde (à l'été cette fois, pas de vélos!), on est retourné à cette place. Et encore une fois je n'avais pas de map, mais au moins je reconnaissais le coin et j'ai trouvé sans problèmes.
7- L'autoroute des chauffeurs de trucks sur les pilules
Lieu: La 403 entre Toronto et Hamilton
Quand: Ontario 2007
Contexte: Quand Simon et moi avons planifié notre voyage en Ontario, on s'est dit qu'on pourrait passer aux Chutes Niagara. Oui la ville est d'un kétaine spectaculaire, mais on s'est dit que tant qu'à être rendus à Toronto, aussi bien aller voir les chutes (et d'la bouette pour la ville). Et ça valait quand même la peine; les chutes sont réellement spectaculaires, et la ville est réellement très drôle à traverser tant c'est un piège à touristes. Mais pour s'y rendre, fallait prendre la 403. Je ne sais pas ce que les chauffeurs de truck fument ou consomment avant d'aller par là (Alex?), mais quand j'y ai passé, c'était fou. Je ne me suis jamais fait autant coller / dépasser / couper par des 18 roues (mettons) à 120/130 kmh que cette fois-là. Intense.
6- Étroit vous dites
Lieu: Bloemendalergouw, pas loin au nord-est d'Amsterdam
Quand: Pays-Bas 2010
Contexte: À la fin de notre voyage aux Pays-Bas, on devait rentrer en France pour prendre l'avion à CDG. Nous avions longé depuis quelques jours à Edam, une très charmante ville près d'Amsterdam. Pour revenir à l'autoroute, on se retrouve sur un réseau local. Très local. Très très local. J'avais déjà pris l'habitude des routes étroites et des canaux à proximité de la rue, mais celle là, c'était la championne. Bien sûr c'est une rue à contresens, sinon c'est trop facile. La rue est de la largeur de l'auto (et encore...). De chaque côté, un canal. Et pas à 5-6m... vraiment à côté. On fait quoi si on croise? On se fie à l'ingéniosité des néerlandais. À intervalles réguliers, il y a une demi-voie qui s'ajoute pour 2-3 mètres de long. Si vous voyez que vous allez croiser, vous arrêtez en attendant que l'autre passe... et vous regardez les miroirs se frôler à chaque fois.
5- Le rond point de la mort
Lieu: St Geours de Maremme, France
Quand: Pyrénées 2008
Contexte: Qui aurait cru qu'un simple rond-point dans un si petit village soit si terrible? Et pourtant, j'aime bien les rond-points d'habitude. On a passé la journée à visiter les Landes, c'est bien mais là on veut de l'hébergement. Après deux ou trois petits villages de bord de mer où c'est rempli (et un peu trop touristique), Alex et moi décidons d'aller à l'intérieur des terres et ça adonne que la route passe par St Geours de Maremme. L'attraction de ce lieu au milieu de nulle part, c'est son rond point, autrement dit, y'a rien là. Et pourtant... traffic d'enfer. Personne ne laisse de chances, le bordel total. Y'a des hôtels d'annoncés, c'est à l'abandon... j'ai hayiiiiiiiiiiii ça ça n'a pas d'allure.
4- Autos? Pas sûr
Lieu: Pujo?, Espagne
Quand: Pyrénées 2008
Contexte: Dans ce même voyage, je viens de déposer le matin même Alex à l'aéroport de Toulouse; il a moins de vacances que moi alors je finis le voyage seul. J'avais remarqué la veille que le Tour d'Espagne passait près de la frontière française à portée du coin où j'étais. Le jour même, je me décide, j'y vais, malgré mon espagnol inexistant ('si' et 'buenos dias' couvrent la majeure partie de mon vocabulaire espagnol). Mais ma map des Pyrénées de France couvre à peine en bas le côté espagnol, assez pour savoir où je vais. Ainsi convaincu, je me retrouve à Pujo (il me semble, soit ça ou un petit village du coin) où c'est supposé être le pied de l'ascension finale. Sauf que je ne trouve pas la foutue ascension. Merde. C'est où? Je tourne en rond comme un con dans cet endroit où il y a 10 rues. Je pense que j'ai même passé dans des ruelles, et un moment donné c'est juste si je n'ai pas descendu un escalier tant c'était à pic. C'est magnifique, mais j'ai l'étrange feeling de ne pas être à ma place. Et je ne parle pas espagnol, et je ne suis même pas sûr que mon permis de conduire est valide en Espagne, alors j'espère juste que la police ne débarquera pas. Pas une maudite trace de course de vélo non plus. Finalement, je me stationne, pour me rendre compte que je ne suis pas au bon village, c'est à Baqueira que je dois aller, quelques km plus loin sur la route. Tata! Et j'ai finalement pu m'installer vraiment confortable dans le Pla de Beret et voir la Vuelta, yé!
3- Le labyrinthe
Lieu: Tarbes, France
Quand: France 2008
Contexte: On est le lendemain de l'histoire que je viens de conter. Il est temps de sortir des Pyrénées et de remonter vers la région de Bordeaux où je finirai le voyage. Je m'adonne à traverser Tarbes, ville à la limite des montagnes et de la plaine. D'habitude avec Alex, on avait développé un bon talent d'orientation dans les villes. Même seul, je m'en tirais pas trop mal. Mais là... je rentre dans la ville... incapable d'en sortir. J'ai beau essayer, je me retrouve deux fois, trois fois sur la même place publique au centre-ville. Et y'a du traffic. Je vois une voie ferrée, je sais que je dois la traverser pour sortir au nord... mais où est le foutu chemin? J'ai fini par trouver, mais Dieu que ça a été compliqué.
2- Ça, c'est de la route de montagne.
Lieu: Cirque de Troumouse, France
Quand: France 2008
Contexte: Coudonc, ce voyage a été épique! Nous sommes peut-être au tiers du voyage. J'ai conduit mes premiers cols basques, j'ai conduit l'Aubisque, Soulor, Marie-Blanque, Tourmalet... bref la route de montagne ne me fait plus peur. Le matin à l'auberge, on dit vouloir aller voir le cirque de Gavarnie. La madame fort sympathique nous recommande plutôt Troumouse, tout près de l'autre mais pas envahi par les touristes. Merci madame. On s'y rend. À proximité, la route rétrécit et on voit une belle falaise; je me dis que ça doit achever dans ce coin là, on ne va quand même pas monter en haut. Erreur. On monte en haut. De toutes les routes de montagne que j'ai pu faire, celle là était de loin la plus spectaculaire. Très étroit, ça ne croise pas, sauf dans les virages en switchback. À pic. Asphalte démolie. D'un côté la falaise, de l'autre le vide... tellement beau qu'on a l'oeil attiré par le décor, mais il faut regarder devant. Et rendu en haut, la brume... malheureusement, on a pas vu grand chose de Troumouse.
1- Ballade parisienne
Lieu: Paris, France
Quand: France 2004
Contexte: Avec Alex, on vient de passer une couple de jours à Paris. Évidemment on y voyageait en métro... mais là il est temps de passer à la phase 2 du voyage, vers la Bretagne puis la Normandie. On s'est arrangés avant le départ pour prendre la voiture à la Défense, juste en dehors de Paris, du côté de la Bretagne justement. Comme ça, pas besoin de traverser la ville. C'est la première fois que je conduis en Europe, alors les réflexes ne sont pas encore là. On sort de la location, on sait qu'on a juste à attraper la sortie et on est sur l'autoroute... mais évidemment, on manque la sortie. Et là, la galère. On a des cartes de plein d'endroits, mais pas d'où on est. On se retrouve dans Nanterre, Courbevoie... pas d'annonce de nom de ville, on a aucune idée de la direction où on va et j'en suis encore à me familiariser avec l'auto et la conduite locale. On est quand même sur un gros boulevard alors on se dit que ça va nous mener quelque part. Bon point. Je ne sais pas où on a passé, mais on finit par voir le Stade de France à St-Denis, et lui on l'avait visité 2-3 jours avant et je savais qu'il était près de l'autoroute. Yééé! On embarque dans la bonne direction. En cours de chemin, on repasse sous la Défense et on voit la sortie qu'on aurait dû prendre. On passe sur un pont partagé avec le métro où on avait passé une couple de fois et là je réalise... on s'en va direct dans Paris; pourtant on suivait les indications? Mais y'a pas de doute, on est sur l'Avenue Charles de Gaulle, et je sais où elle débouche: au rond-point de l'Arc de Triomphe, la place de l'Étoile et ses 7-8-9-??? voies pas tracées. Nooooon, je ne veux pas aller là, pas la première journée. Et je vois l'Arc de Triomphe d'abord au loin, puis de plus en plus près. Nooooon... et heureusement, à peut-être 1km de là, l'entrée d'autoroute, ouf les infos étaient bonnes. Belle façon de se mettre dans le bain!
2013-01-16
Le Top 10 des souvenirs épiques (et parfois douteux) de voyage
J'ai eu la chance de voyager pas mal. Et de loger dans différents types d'endroits. Quand je reste en Amérique du Nord, j'ai tendance à réserver d'avance peu importe l'endroit; les distances sont longues et si jamais on ne trouve pas à un endroit, la place suivante peut être nettement plus loin. En Europe, je réserve très peu, sauf si je veux être à un endroit spécifique à une date bien précise où la disponibilité est plus rare.
Mais dans un cas comme dans l'autre, ça arrive parfois qu'on se retrouve avec de drôles de surprises. Voici un Top 10 d'endroits parfois étranges, parfois bien corrects mais reliés à un souvenir épique où j'ai pu passer une nuit... ou plus.
10- St Stephen Inn
Lieu: St-Stephen, NB
Quand: Iles-de-la-Madeleine 2003, Nouvelle-Écosse 2005
Réservé: Non.
Contexte: J'ai gradué de l'Université à la fin de l'été 2001. En 2002, premier emploi et j'ai très peu de vacances, quelques jours seulement, normal car j'arrive tard dans l'année. On arrive en 2003, j'ai changé de job entre temps et là j'ai déjà plus de vacances. Avec mon bon ami JF, on fait nos plans au printemps et on décide de partir aux Îles de la Madeleine, en passant une couple de jours au Nouveau-Brunswick, secteur baie de Fundy. À cette époque, la 2 n'est pas complète au NB et le traverser nord-sud est ma foi plutôt long. On décide donc de couper par le Maine (en entrant près du Mont Mégantic) et en sortant à St-Stephen. Et justement, St-Stephen, ça semble être une escale intéressante. C'est à environ 8 heures de Montréal, y'a un minimum d'hébergement. Avant de partir on booke donc un hôtel, le Busy Bee. On sa claque la longue route (dull sur la 10, joli près du Mont Mégantic, joli dans la valée de la Carrabassett, dull sur la 95 jusqu'à Bangor et terrible entre Bangor et le NB)... et finalement après la douane sur un pont (changé depuis), on arrive au Busy Bee. Pour être polis, qualifions ça de dompe sur le bord de l'autoroute. Horrifiés (et comme on avait rien payé d'avance), on retourne dans la ville où on avait vu le St Stephen Inn. On booke une chambre et c'est très bien, quoique franchement générique. Mais la madame au comptoir est vraiment sympathique et serviable, et le lendemain quand on part elle insiste pour nous donner une carte 10% de rabais la prochaine fois, en fait elle insiste tellement que le 10% est devenu la joke du voyage. Toujours utile.
Fast-forward, 2005, deux ans plus tard. Toujours avec JF, on décide cette fois d'aller au Cap-Breton. Et encore là, le chemin court, c'est le sud du NB. On refait le même chemin dans le Maine (avec Big Mean Guy aux douanes), mais cette fois on va direct au Inn, pas au Busy Bee qui est probablement encore plus une dompe qu'avant. Et la même madame asiatique est toujours là. Elle honore la carte 10% (un peu étonnant; c'était juste une carte d'affaires sur laquelle elle avait écrit de quoi). Mais le plus drôle, c'est qu'elle voit JF et dit "Oh yes, I remember you". C'est resté...
9- Ho-Jo Woodstock
Lieu: Woodstock, NB
Quand: Nouvelle-Écosse 2005, Maritimes 2010, Iles-de-la-Madeleine 2012
Réservé: Non, non , oui
Contexte: Fin du voyage 2005. On est au Cap-Breton, et il est temps de rentrer vers Montréal. Normalement, on coupait la route en trois. Première nuit dans le coin d'Amherst, ensuite Edmundston, ensuite Montréal. Mais on décampe très tôt et finalement, on décide de pousser plus loin sur la route parce qu'il est tôt à Amherst. On passe Moncton et on se dit qu'on coupera la route en deux au lieu d'en trois. Arrivés à Fredericton, JF qui conduit se dit qu'on peut se rendre encore un peu plus loin. Sauf que passé Fredericton vers le nord, il y a un maudit grand bout où il n'y a rien. Vraiment rien, même pas une sortie d'autoroute. M'enfin, à cette époque il y avait aussi des travaux, ils finissaient la 2. Bref quand on reprend la civilisation à Woodstock, on en a assez. On voit une affiche pour le Éconolodge, un pour le Howard-Johnson (oh, lui a une piscine!). On sort de l'autoroute, premier croisé, le Ho-Jo. À la réception, JF demande le prix. Je n'ai pas le souvenir du prix exact, disons 110$. JF dit que c'est un peu cher pour nous, on va aller voir le Éconolodge. Le préposé dit pas de problème, voulez-vous téléphoner. Quand même original de nous permettre de téléphoner au concurrent, mais why not. JF le fait, reçoit un prix qu'il ne nous dit pas et dit "ok, on s'en vient". Le préposé nous demande le prix, JF répond (disons) 90$. Ok, nous dit le préposé, je vous fais ce prix moi aussi. Bref, on couche là... sauf que le prix du Éconolodge était pas 90$, mais 100$. Ça c'est de la négo! Et le soir après la longue journée de route, la piscine / sauna ont fait du bien.
Fast-forward, 2010. Je suis dans les Maritimes au parc Fundy. Belle journée de fin d'été, enfin la canicule a cassé et on est vraiment bien dehors. Alex est venu me rejoindre le matin même, on va camper une nuit ou deux avant de revenir à Rivière-du-Loup, puis Montréal. Il est midi et on est en train de dîner quand un type de Parcs Canada arrive: il faut décamper et évacuer le parc avant 18h00, l'ouragan Igor s'en vient et risque de tapper fort dans le coin. Bouh! Mais bon, pas le choix. Et comme les vacances achèvent anyway, aussi bien commencer à remonter... ça aurait été possible d'arrêter à Moncton ou Fredericton pas loin, mais de là, rentrer à Montréal, c'est une journée de route assez terrible alors que de Woodstock, ça se fait mieux. Alors avec le souvenir de la place, deuxième arrêt.
Et dans les dernières vacances en 2012, quand j'avais besoin de couper la route en deux entre Montréal et l'Île du Prince Édouard? Bien spotté... et cette fois on a réservé, pas d'inquiétudes pour la place disponibe, mais le prix online était vraiment pas cher.
8- Ibis CDG
Lieu: Aéroport Charles de Gaulle, France
Quand: Belgique-Hollande 2010
Réservé: Oui, en quelque sorte
Contexte: Fin du voyage au printemps 2010. Simon et moi avons parcouru la Belgique, puis la Hollande. On redescend vers la France pour notre retour, mais il y a un gros hic. Dans le ciel, il manque et quoi et il y a de quoi en trop. Ce qui est en trop, ce sont les cendres du volcan Eyjafjallajökull (oui j'ai googlé pour aller chercher son nom). Ce qui manque, ce sont les avions. La situation va heureusement vers le mieux, mais on se doute qu'on partira en retard. On est samedi, on est supposés coucher en banlieue de Paris ce soir, passer la journée dimanche en ville (Simon n'a jamais visité), coucher au même hôtel le dimanche et quitter tôt le lundi matin. On finit par savoir que notre avion partira finalement mercredi matin, pris deux jours à Paris, bon ça pourrait être pire. Sauf qu'on a vu aux nouvelles les gens pris dans les aéroports, les gares, etc... on se dit qu'on va booker l'hôtel tout de suite. Et comme on doit quand même remettre l'auto le lundi matin, aussi bien réserver à l'aéroport même, de toute façon, l'assurance couvre. Et de l'aéroport (comme dans tout bon endroit civilisé sauf Montréal), du transport en commun efficace nous permet d'aller en ville. Donc on passe le dimanche à Paris, on couche en banlieue le dimanche, le lundi on remet l'auto, on arrive à l'hôtel... et la chambre n'est pas prête. Finalement, on perd une heure ou deux. Maudit! On revient en fin de soirée, reconfirmation que l'avion part bel et bien mercredi, donc une autre journée le lendemain à Paris. Cool. On arrive pour se coucher... et vous savez, souvent les bâtiments pour se faire de la pub ont une grosse enseigne éclairée par en-dessous? Pour éclairer, ça prend des projecteurs... et y'en a un à côté de notre fenêtre. Même les ridaux fermés, pas de danger de se cogner le pied sur un coin de lit. Fait clair. Et malgré la promesse du "on va tout faire pour rendre votre séjour agréable", ils n'ont pas voulu éteindre le projecteur quand Simon a demandé :-). Donc bel hôtel, bien swell et tout et tout... mais disons que cette chambre n'étais pas la meilleure.
7- Hôtel Amazone
Lieu: Bayeux, France
Quand: Bretagne-Normandie 2004
Réservé: Non
Contexte: Peut-être au deux-tiers du voyage, Alex et moi décidons d'établir un mini camp de base pour quelques jours en Normandie. Bayeux nous semble être une bonne place; la ville en elle-même est très jolie et est tout près des sites historiques. En ces années-là, Alex était plus serré côté revenus alors le choix d'hôtel et de repas devenait plus critique. On finit par trouver de quoi à Bayeux qui est un peu différent, en fait ça nous rappelle les motels nord-américains, ça ressemble à des cabines. Mais c'est confortable et propre, c'est ce qui compte. Mais la douche est un peu étrange... comme la majorité des douches, il y a une base en plastique qui remonte un peu. Mais curieusement dans celle-là, il y a un genre de coche (et c'est fait comme ça) qui descend au niveau du plancher. Pas bête, l'eau passe par ce trou... mais y'a pas de drain l'autre bord. Peut-être que c'est quelque chose qu'on a pas compris, mais dès qu'on prenait une douche, si on ne faisait pas un barrage avec quelque chose, on inondait la salle de bains. Et ceci me fait penser à un autre hôtel français (dans le voyage de 2008 je crois, mais où?) où la douche était en fait un pommeau au plafond de la salle de bains. Pas de cloisons, rien. Fallait cacher le papier de toilettes avant de commencer, car TOUT était mouillé ensuite...
6- Laurie Provincial Park
Lieu: Halifax, NS
Quand: Nouvelle-Écosse 2005
Réservé: Non
Contexte: On a visité Halifax dans la journée, et il est temps d'aller de camper. Il y a une couple de provincial parks à proximité, dont Laurie. C'est petit, mais pour une nuit, ça fait. Ce sont des toilettes sèches (le parc a été amélioré depuis semble-t-il), mais on peut toffer. En arrivant, petit pont qui surplombe une voie ferrée. On y porte peu attention. En soupant, un train passe. Tiens, ça gronde un peu. En prenant le dessert, un train passe. Tiens, ça gronde un peu. En faisant la vaisselle, un train passe. Merde. Ladite voie ferrée, c'est un des mains qui sort d'Halifax. Et Halifax, c'est un gros port. À intervalles réguliers pendant la nuit, le train passait... et je peux vous dire qu'en camping, quand tu es couché par terre, un train à 500m, c'est comme un train à 2 m. Ça gronde et ça vibre en ta....
5- Hôtel Ondines
Lieu: Ondres, France
Quand: Pyrénées 2008
Réservé: Non
Contexte: C'est notre deuxième jour complet en France. Alex et moi avons pas mal évacué le décalage horaire et après être partis de Biscarosse (et non pas Biscassonne) on passe au travers des Landes. La région est moins intéressante à visiter qu'à nos yeux alors on prend un peu d'avance. On arrive à un petit village que j'avais visité avec mes parents presque 20 ans auparavant. Dans le temps, c'était un petit village de rien sur le bord de la mer, très sympathique. Disons que 20 ans plus tard, ça a changé, et pas en mieux à mon avis. C'est rendu une grosse station balnéaire, y'a du monde, du traffic et c'est cher. Donc on décide de pousser plus loin en s'éloignant un peu de la côte. Après un passage à St-Geours-de-Maremme où j'ai voulu étrangler à peu près tous les conducteurs tellement c'était l'enfer (tiens autre idée de post: les pires endroits où j'ai conduit), on descend une grosse route qui nous conduit pratiquement aux portes de Bayonne, à Ondres. On y trouve un hôtel tout à fait correct où on dormi et mangé de façon tout à fait satisfaisante mais honnêtement plutôt oubliable, si ce n'était de l'anecdote qui suit. Le matin, Alex se lève et va dans la salle de bains. Flouch, flouch. Pendant la nuit, quelque chose avait brisé dans la douche... inondation qui commençait à s'étendre jusque sur le tapis de la chambre. La pauvre madame qui tenait l'hôtel avait l'air dépitée le matin...
4- Zum Goldenen Anker
Lieu: Eupen, Belgique
Quand: Alsace, Allemagne et Ardennes 2011
Réservé: Non
Contexte: Contrairement à ce qu'on pense, il n'y a pas 2 régions officielles en Belgique (Flandres / Wallonie). Il y en a trois, la troisième étant toute petite et réduite, allemande, et centrée autour d'Eupen. On s'est retrouvés là un peu par hasard moi et ma blonde. On cherchait une place où coucher et au moment où je vois l'info-touriste (toujours utile) ma blonde voit plutôt un hôtel juste à côté. La circulation est dense (travaux) et je n'ai pas d'endroit où me garer rapidement; elle descend donc pour aller booker ça pendant que je trouve une place. On finit par se rejoindre et la jeune fille de l'hôtel nous dit qu'il y a 2 chambres disponibles, et le prix est pas cher. On visite les deux, et la deuxième nous surprend; elle a une immense douche et une vue imprenable sur l'église de l'autre côté de la rue. On booke. Par contre c'est au 4ème étage, escalier raide pas d'ascenseur... on prend ce qu'il faut et on laisse les valises à l'auto. En remontant, on se rend compte que ça aurait un peu besoin d'amour; les tapis sont racornis, le décor est vieillot. En fait même le couvre-lit est usé à la corde. Mais y'a une super-douche et une belle vue. Ah, tiens, la toilette est sur l'étage? Ouin. Le soir, on entend un vieux monsieur passer dans l'escalier avec une toux qui n'est pas sans évoquer la peste bubonique. Beurk. Ma blonde décide donc d'aller à la toilette à l'étage d'en dessous... et quand elle s'installe sur le trône, celui-ci manque de renverser, mal fixé par terre. Le lendemain matin, on descend déjeuner à la salle commune (ça de bien en Allemagne / Belgique allemande: déjeuner fourni) et dans la pièce d'à côté (de toute évidence, la résidence des proprios), on entend juste un jeune qui émet des sons étranges, sans compter la toux creuse du même monsieur que la veille... s'il habite en bas, pourquoi allait-il aux toilettes en haut?
3- La Roma
Lieu: Edmundston, NB
Quand: Iles-de-la-Madeleine 2003
Réservé: Non
Contexte: Avant-dernière journée du voyage, on est sur le chemin du retour. On partait du parc national de l'IPE le matin, supposément pour coucher à Kouchibouguac (en fait, en face, Kouchibougouac étant plein à cette date là). Mais l'idée justement de coucher en face ne nous attire par trop, on décide d'annuler (en passant sur place) puis de remonter vers le Québec. On écourte un peu les vacances, les derniers jours seront à la maison. Ça implique aussi une traversée de la mythique 108 qui traverse le NB est-ouest (ça dure p-ê 110km, ça en parait 300 tellement y'a rien) en un temps record. On débouche à Grand Falls et de là, on remonte à Edmundston où je sais qu'il y a un camping provincial potable. Sauf que juste avant, le déluge. Ça tombe pas à peu près et quand ça finit, le ciel reste menaçant. Pas le goût de camper dans de telles compétitions, alors JF et moi décidons de prendre un hôtel même si notre budget (premières vacances tous les deux) est limité. On arrête au Comfort Inn et c'est vraiment cher pour nous. On repart et on voit une annonce; Motel La Roma. On y va et il ne reste plus grand chose à part une cabine (de mémoire la madame était vraiment sympathique). Y'est tard et c'est vraiment pas cher, on la prend (la cabine, pas la madame). En entrant, c'est le retour aux années 1970-80. Vieux meubles, murs en préfini... TV Zenith... et même, le comble, un vieux cablosélecteur sur la télé (ça s'appelle de même? en tout cas, l'affaire sur le dessus de la télé). Et à la télé, le show bénéfice du SRAS à Toronto où on a vu Sass Jordan chanter pendant des heures, et où on a abandonné l'idée d'écouter les Rolling Stones tant ils se faisaient attendre...
2- Hôtel au nom oublié
Lieu: Quimper, France
Quand: Iles-de-la-Madeleine 2003
Réservé: Non
Contexte: Avec Alex en Bretagne, on vient de passer une journée mémorable. Des menhirs, Concarneau, le superbe site de la pointe du Raz... wow. Par contre justement près de la pointe du Raz, c'est une réserve écologique. Pas d'hébergement. Pas de trouble, Quimper est pas loin. Et ça nous met à côté de Locronan, notre première visite du lendemain où on m'a dit qu'il fallait arriver très tôt pour éviter les touristes (et je confirme: Locronan c'est superbe, et tôt le matin, c'est idéal). On trouve de quoi dans Quimper, vraiment, mais vraiment pas cher. Du style, tellement pas cher que c'est louche. On aurait dû se méfier. La première chambre? Pas de porte de salle de bains, et pas de rideau de douche. Bon, Alex est un chic type, mais un moment donné, l'intimité, ça demeure important. On change de chambre et ouf, qu'est-ce que l'hôtel est vieux et magané. Beau à la réception, mais ailleurs, la catastrophe. C'est juste s'il n'y a pas de tâches de sang sur les murs. La propreté? Douteuse... je suis encore surpris de ne pas avoir eu de punaises de lit. Vraiment terrible. Et le comble, le lendemain on arrive pour partir, on est embarrés dans l'hôtel, la personne à la réception n'est pas là! Ça lui a pris 20 minutes pour arriver...
1- Bed & Breakfast sans nom
Lieu: Willemstad, Pays-Bas
Quand: Belgique-Hollande 2010
Réservé: Non
Contexte: J'ai appris dans ce voyage que si l'hébergement est facile en France à l'été, en Hollande au printemps, c'est plus difficile. Pas mal moins indiqué. On zigonne en ronde dans une couple de villes pour arriver à Willemstad parce que ça a l'air d'un plus gros point sur la mappe. Avec le recul, si ça c'est gros, je ne veux pas voir ce qui est petit. L'office du tourisme nous envoie à un petit B&B... on y va. Coudonc, est-ce bien ici? C'est la bonne adresse... mais rien d'indiqué. On cogne. Pas de réponse. Simon et moi on se dit "il n'y a personne", mais à ce moment un espèque de péquenaud local nous ouvre... pense qu'on l'a tiré de sa sieste. Parle pas français ni anglais, et on ne parle pratiquement pas néerlandais. Il nous envoie sa femme qui ne semble être jamais allé plus loin qu'à 15km de son village mais qui baragouine un peu. Après une grosse hésitation vu l'heure on prend la chambre qui a l'avantage d'être pas chère. Et aussi, frette, humide... plutôt inconfortable. Mais le décor restera gravé dans nos souvenirs. Dans l'entrée, il y a un espèce d'hybride entre un rocket-car et une boîte à savon. Il y a une collection de nains de jardin dont la plupart sont décapités et amochés. Dans la chambre, une vieille scie rouillée qui pend au-dessus de nos têtes. La douche est dans un bâtiment dans la cour (j'ai sauté une journée). Mais passé le choc initial, en soirée la dame nous a offert du thé (oh que ça a fait du bien) et un autre client de la place (un régulier, incroyable) s'est mis à jaser avec nous, monsieur cultivé et sympathique... et finalement ça a été une soirée plutôt agréable vu la bonne compagnie. Et le lendemain, la dame nous a donné l'équivalent d'un pain au complet pour nos lunchs.
Mais dans un cas comme dans l'autre, ça arrive parfois qu'on se retrouve avec de drôles de surprises. Voici un Top 10 d'endroits parfois étranges, parfois bien corrects mais reliés à un souvenir épique où j'ai pu passer une nuit... ou plus.
10- St Stephen Inn
Lieu: St-Stephen, NB
Quand: Iles-de-la-Madeleine 2003, Nouvelle-Écosse 2005
Réservé: Non.
Contexte: J'ai gradué de l'Université à la fin de l'été 2001. En 2002, premier emploi et j'ai très peu de vacances, quelques jours seulement, normal car j'arrive tard dans l'année. On arrive en 2003, j'ai changé de job entre temps et là j'ai déjà plus de vacances. Avec mon bon ami JF, on fait nos plans au printemps et on décide de partir aux Îles de la Madeleine, en passant une couple de jours au Nouveau-Brunswick, secteur baie de Fundy. À cette époque, la 2 n'est pas complète au NB et le traverser nord-sud est ma foi plutôt long. On décide donc de couper par le Maine (en entrant près du Mont Mégantic) et en sortant à St-Stephen. Et justement, St-Stephen, ça semble être une escale intéressante. C'est à environ 8 heures de Montréal, y'a un minimum d'hébergement. Avant de partir on booke donc un hôtel, le Busy Bee. On sa claque la longue route (dull sur la 10, joli près du Mont Mégantic, joli dans la valée de la Carrabassett, dull sur la 95 jusqu'à Bangor et terrible entre Bangor et le NB)... et finalement après la douane sur un pont (changé depuis), on arrive au Busy Bee. Pour être polis, qualifions ça de dompe sur le bord de l'autoroute. Horrifiés (et comme on avait rien payé d'avance), on retourne dans la ville où on avait vu le St Stephen Inn. On booke une chambre et c'est très bien, quoique franchement générique. Mais la madame au comptoir est vraiment sympathique et serviable, et le lendemain quand on part elle insiste pour nous donner une carte 10% de rabais la prochaine fois, en fait elle insiste tellement que le 10% est devenu la joke du voyage. Toujours utile.
Fast-forward, 2005, deux ans plus tard. Toujours avec JF, on décide cette fois d'aller au Cap-Breton. Et encore là, le chemin court, c'est le sud du NB. On refait le même chemin dans le Maine (avec Big Mean Guy aux douanes), mais cette fois on va direct au Inn, pas au Busy Bee qui est probablement encore plus une dompe qu'avant. Et la même madame asiatique est toujours là. Elle honore la carte 10% (un peu étonnant; c'était juste une carte d'affaires sur laquelle elle avait écrit de quoi). Mais le plus drôle, c'est qu'elle voit JF et dit "Oh yes, I remember you". C'est resté...
9- Ho-Jo Woodstock
Lieu: Woodstock, NB
Quand: Nouvelle-Écosse 2005, Maritimes 2010, Iles-de-la-Madeleine 2012
Réservé: Non, non , oui
Contexte: Fin du voyage 2005. On est au Cap-Breton, et il est temps de rentrer vers Montréal. Normalement, on coupait la route en trois. Première nuit dans le coin d'Amherst, ensuite Edmundston, ensuite Montréal. Mais on décampe très tôt et finalement, on décide de pousser plus loin sur la route parce qu'il est tôt à Amherst. On passe Moncton et on se dit qu'on coupera la route en deux au lieu d'en trois. Arrivés à Fredericton, JF qui conduit se dit qu'on peut se rendre encore un peu plus loin. Sauf que passé Fredericton vers le nord, il y a un maudit grand bout où il n'y a rien. Vraiment rien, même pas une sortie d'autoroute. M'enfin, à cette époque il y avait aussi des travaux, ils finissaient la 2. Bref quand on reprend la civilisation à Woodstock, on en a assez. On voit une affiche pour le Éconolodge, un pour le Howard-Johnson (oh, lui a une piscine!). On sort de l'autoroute, premier croisé, le Ho-Jo. À la réception, JF demande le prix. Je n'ai pas le souvenir du prix exact, disons 110$. JF dit que c'est un peu cher pour nous, on va aller voir le Éconolodge. Le préposé dit pas de problème, voulez-vous téléphoner. Quand même original de nous permettre de téléphoner au concurrent, mais why not. JF le fait, reçoit un prix qu'il ne nous dit pas et dit "ok, on s'en vient". Le préposé nous demande le prix, JF répond (disons) 90$. Ok, nous dit le préposé, je vous fais ce prix moi aussi. Bref, on couche là... sauf que le prix du Éconolodge était pas 90$, mais 100$. Ça c'est de la négo! Et le soir après la longue journée de route, la piscine / sauna ont fait du bien.
Fast-forward, 2010. Je suis dans les Maritimes au parc Fundy. Belle journée de fin d'été, enfin la canicule a cassé et on est vraiment bien dehors. Alex est venu me rejoindre le matin même, on va camper une nuit ou deux avant de revenir à Rivière-du-Loup, puis Montréal. Il est midi et on est en train de dîner quand un type de Parcs Canada arrive: il faut décamper et évacuer le parc avant 18h00, l'ouragan Igor s'en vient et risque de tapper fort dans le coin. Bouh! Mais bon, pas le choix. Et comme les vacances achèvent anyway, aussi bien commencer à remonter... ça aurait été possible d'arrêter à Moncton ou Fredericton pas loin, mais de là, rentrer à Montréal, c'est une journée de route assez terrible alors que de Woodstock, ça se fait mieux. Alors avec le souvenir de la place, deuxième arrêt.
Et dans les dernières vacances en 2012, quand j'avais besoin de couper la route en deux entre Montréal et l'Île du Prince Édouard? Bien spotté... et cette fois on a réservé, pas d'inquiétudes pour la place disponibe, mais le prix online était vraiment pas cher.
8- Ibis CDG
Lieu: Aéroport Charles de Gaulle, France
Quand: Belgique-Hollande 2010
Réservé: Oui, en quelque sorte
Contexte: Fin du voyage au printemps 2010. Simon et moi avons parcouru la Belgique, puis la Hollande. On redescend vers la France pour notre retour, mais il y a un gros hic. Dans le ciel, il manque et quoi et il y a de quoi en trop. Ce qui est en trop, ce sont les cendres du volcan Eyjafjallajökull (oui j'ai googlé pour aller chercher son nom). Ce qui manque, ce sont les avions. La situation va heureusement vers le mieux, mais on se doute qu'on partira en retard. On est samedi, on est supposés coucher en banlieue de Paris ce soir, passer la journée dimanche en ville (Simon n'a jamais visité), coucher au même hôtel le dimanche et quitter tôt le lundi matin. On finit par savoir que notre avion partira finalement mercredi matin, pris deux jours à Paris, bon ça pourrait être pire. Sauf qu'on a vu aux nouvelles les gens pris dans les aéroports, les gares, etc... on se dit qu'on va booker l'hôtel tout de suite. Et comme on doit quand même remettre l'auto le lundi matin, aussi bien réserver à l'aéroport même, de toute façon, l'assurance couvre. Et de l'aéroport (comme dans tout bon endroit civilisé sauf Montréal), du transport en commun efficace nous permet d'aller en ville. Donc on passe le dimanche à Paris, on couche en banlieue le dimanche, le lundi on remet l'auto, on arrive à l'hôtel... et la chambre n'est pas prête. Finalement, on perd une heure ou deux. Maudit! On revient en fin de soirée, reconfirmation que l'avion part bel et bien mercredi, donc une autre journée le lendemain à Paris. Cool. On arrive pour se coucher... et vous savez, souvent les bâtiments pour se faire de la pub ont une grosse enseigne éclairée par en-dessous? Pour éclairer, ça prend des projecteurs... et y'en a un à côté de notre fenêtre. Même les ridaux fermés, pas de danger de se cogner le pied sur un coin de lit. Fait clair. Et malgré la promesse du "on va tout faire pour rendre votre séjour agréable", ils n'ont pas voulu éteindre le projecteur quand Simon a demandé :-). Donc bel hôtel, bien swell et tout et tout... mais disons que cette chambre n'étais pas la meilleure.
7- Hôtel Amazone
Lieu: Bayeux, France
Quand: Bretagne-Normandie 2004
Réservé: Non
Contexte: Peut-être au deux-tiers du voyage, Alex et moi décidons d'établir un mini camp de base pour quelques jours en Normandie. Bayeux nous semble être une bonne place; la ville en elle-même est très jolie et est tout près des sites historiques. En ces années-là, Alex était plus serré côté revenus alors le choix d'hôtel et de repas devenait plus critique. On finit par trouver de quoi à Bayeux qui est un peu différent, en fait ça nous rappelle les motels nord-américains, ça ressemble à des cabines. Mais c'est confortable et propre, c'est ce qui compte. Mais la douche est un peu étrange... comme la majorité des douches, il y a une base en plastique qui remonte un peu. Mais curieusement dans celle-là, il y a un genre de coche (et c'est fait comme ça) qui descend au niveau du plancher. Pas bête, l'eau passe par ce trou... mais y'a pas de drain l'autre bord. Peut-être que c'est quelque chose qu'on a pas compris, mais dès qu'on prenait une douche, si on ne faisait pas un barrage avec quelque chose, on inondait la salle de bains. Et ceci me fait penser à un autre hôtel français (dans le voyage de 2008 je crois, mais où?) où la douche était en fait un pommeau au plafond de la salle de bains. Pas de cloisons, rien. Fallait cacher le papier de toilettes avant de commencer, car TOUT était mouillé ensuite...
6- Laurie Provincial Park
Lieu: Halifax, NS
Quand: Nouvelle-Écosse 2005
Réservé: Non
Contexte: On a visité Halifax dans la journée, et il est temps d'aller de camper. Il y a une couple de provincial parks à proximité, dont Laurie. C'est petit, mais pour une nuit, ça fait. Ce sont des toilettes sèches (le parc a été amélioré depuis semble-t-il), mais on peut toffer. En arrivant, petit pont qui surplombe une voie ferrée. On y porte peu attention. En soupant, un train passe. Tiens, ça gronde un peu. En prenant le dessert, un train passe. Tiens, ça gronde un peu. En faisant la vaisselle, un train passe. Merde. Ladite voie ferrée, c'est un des mains qui sort d'Halifax. Et Halifax, c'est un gros port. À intervalles réguliers pendant la nuit, le train passait... et je peux vous dire qu'en camping, quand tu es couché par terre, un train à 500m, c'est comme un train à 2 m. Ça gronde et ça vibre en ta....
5- Hôtel Ondines
Lieu: Ondres, France
Quand: Pyrénées 2008
Réservé: Non
Contexte: C'est notre deuxième jour complet en France. Alex et moi avons pas mal évacué le décalage horaire et après être partis de Biscarosse (et non pas Biscassonne) on passe au travers des Landes. La région est moins intéressante à visiter qu'à nos yeux alors on prend un peu d'avance. On arrive à un petit village que j'avais visité avec mes parents presque 20 ans auparavant. Dans le temps, c'était un petit village de rien sur le bord de la mer, très sympathique. Disons que 20 ans plus tard, ça a changé, et pas en mieux à mon avis. C'est rendu une grosse station balnéaire, y'a du monde, du traffic et c'est cher. Donc on décide de pousser plus loin en s'éloignant un peu de la côte. Après un passage à St-Geours-de-Maremme où j'ai voulu étrangler à peu près tous les conducteurs tellement c'était l'enfer (tiens autre idée de post: les pires endroits où j'ai conduit), on descend une grosse route qui nous conduit pratiquement aux portes de Bayonne, à Ondres. On y trouve un hôtel tout à fait correct où on dormi et mangé de façon tout à fait satisfaisante mais honnêtement plutôt oubliable, si ce n'était de l'anecdote qui suit. Le matin, Alex se lève et va dans la salle de bains. Flouch, flouch. Pendant la nuit, quelque chose avait brisé dans la douche... inondation qui commençait à s'étendre jusque sur le tapis de la chambre. La pauvre madame qui tenait l'hôtel avait l'air dépitée le matin...
4- Zum Goldenen Anker
Lieu: Eupen, Belgique
Quand: Alsace, Allemagne et Ardennes 2011
Réservé: Non
Contexte: Contrairement à ce qu'on pense, il n'y a pas 2 régions officielles en Belgique (Flandres / Wallonie). Il y en a trois, la troisième étant toute petite et réduite, allemande, et centrée autour d'Eupen. On s'est retrouvés là un peu par hasard moi et ma blonde. On cherchait une place où coucher et au moment où je vois l'info-touriste (toujours utile) ma blonde voit plutôt un hôtel juste à côté. La circulation est dense (travaux) et je n'ai pas d'endroit où me garer rapidement; elle descend donc pour aller booker ça pendant que je trouve une place. On finit par se rejoindre et la jeune fille de l'hôtel nous dit qu'il y a 2 chambres disponibles, et le prix est pas cher. On visite les deux, et la deuxième nous surprend; elle a une immense douche et une vue imprenable sur l'église de l'autre côté de la rue. On booke. Par contre c'est au 4ème étage, escalier raide pas d'ascenseur... on prend ce qu'il faut et on laisse les valises à l'auto. En remontant, on se rend compte que ça aurait un peu besoin d'amour; les tapis sont racornis, le décor est vieillot. En fait même le couvre-lit est usé à la corde. Mais y'a une super-douche et une belle vue. Ah, tiens, la toilette est sur l'étage? Ouin. Le soir, on entend un vieux monsieur passer dans l'escalier avec une toux qui n'est pas sans évoquer la peste bubonique. Beurk. Ma blonde décide donc d'aller à la toilette à l'étage d'en dessous... et quand elle s'installe sur le trône, celui-ci manque de renverser, mal fixé par terre. Le lendemain matin, on descend déjeuner à la salle commune (ça de bien en Allemagne / Belgique allemande: déjeuner fourni) et dans la pièce d'à côté (de toute évidence, la résidence des proprios), on entend juste un jeune qui émet des sons étranges, sans compter la toux creuse du même monsieur que la veille... s'il habite en bas, pourquoi allait-il aux toilettes en haut?
3- La Roma
Lieu: Edmundston, NB
Quand: Iles-de-la-Madeleine 2003
Réservé: Non
Contexte: Avant-dernière journée du voyage, on est sur le chemin du retour. On partait du parc national de l'IPE le matin, supposément pour coucher à Kouchibouguac (en fait, en face, Kouchibougouac étant plein à cette date là). Mais l'idée justement de coucher en face ne nous attire par trop, on décide d'annuler (en passant sur place) puis de remonter vers le Québec. On écourte un peu les vacances, les derniers jours seront à la maison. Ça implique aussi une traversée de la mythique 108 qui traverse le NB est-ouest (ça dure p-ê 110km, ça en parait 300 tellement y'a rien) en un temps record. On débouche à Grand Falls et de là, on remonte à Edmundston où je sais qu'il y a un camping provincial potable. Sauf que juste avant, le déluge. Ça tombe pas à peu près et quand ça finit, le ciel reste menaçant. Pas le goût de camper dans de telles compétitions, alors JF et moi décidons de prendre un hôtel même si notre budget (premières vacances tous les deux) est limité. On arrête au Comfort Inn et c'est vraiment cher pour nous. On repart et on voit une annonce; Motel La Roma. On y va et il ne reste plus grand chose à part une cabine (de mémoire la madame était vraiment sympathique). Y'est tard et c'est vraiment pas cher, on la prend (la cabine, pas la madame). En entrant, c'est le retour aux années 1970-80. Vieux meubles, murs en préfini... TV Zenith... et même, le comble, un vieux cablosélecteur sur la télé (ça s'appelle de même? en tout cas, l'affaire sur le dessus de la télé). Et à la télé, le show bénéfice du SRAS à Toronto où on a vu Sass Jordan chanter pendant des heures, et où on a abandonné l'idée d'écouter les Rolling Stones tant ils se faisaient attendre...
2- Hôtel au nom oublié
Lieu: Quimper, France
Quand: Iles-de-la-Madeleine 2003
Réservé: Non
Contexte: Avec Alex en Bretagne, on vient de passer une journée mémorable. Des menhirs, Concarneau, le superbe site de la pointe du Raz... wow. Par contre justement près de la pointe du Raz, c'est une réserve écologique. Pas d'hébergement. Pas de trouble, Quimper est pas loin. Et ça nous met à côté de Locronan, notre première visite du lendemain où on m'a dit qu'il fallait arriver très tôt pour éviter les touristes (et je confirme: Locronan c'est superbe, et tôt le matin, c'est idéal). On trouve de quoi dans Quimper, vraiment, mais vraiment pas cher. Du style, tellement pas cher que c'est louche. On aurait dû se méfier. La première chambre? Pas de porte de salle de bains, et pas de rideau de douche. Bon, Alex est un chic type, mais un moment donné, l'intimité, ça demeure important. On change de chambre et ouf, qu'est-ce que l'hôtel est vieux et magané. Beau à la réception, mais ailleurs, la catastrophe. C'est juste s'il n'y a pas de tâches de sang sur les murs. La propreté? Douteuse... je suis encore surpris de ne pas avoir eu de punaises de lit. Vraiment terrible. Et le comble, le lendemain on arrive pour partir, on est embarrés dans l'hôtel, la personne à la réception n'est pas là! Ça lui a pris 20 minutes pour arriver...
1- Bed & Breakfast sans nom
Lieu: Willemstad, Pays-Bas
Quand: Belgique-Hollande 2010
Réservé: Non
Contexte: J'ai appris dans ce voyage que si l'hébergement est facile en France à l'été, en Hollande au printemps, c'est plus difficile. Pas mal moins indiqué. On zigonne en ronde dans une couple de villes pour arriver à Willemstad parce que ça a l'air d'un plus gros point sur la mappe. Avec le recul, si ça c'est gros, je ne veux pas voir ce qui est petit. L'office du tourisme nous envoie à un petit B&B... on y va. Coudonc, est-ce bien ici? C'est la bonne adresse... mais rien d'indiqué. On cogne. Pas de réponse. Simon et moi on se dit "il n'y a personne", mais à ce moment un espèque de péquenaud local nous ouvre... pense qu'on l'a tiré de sa sieste. Parle pas français ni anglais, et on ne parle pratiquement pas néerlandais. Il nous envoie sa femme qui ne semble être jamais allé plus loin qu'à 15km de son village mais qui baragouine un peu. Après une grosse hésitation vu l'heure on prend la chambre qui a l'avantage d'être pas chère. Et aussi, frette, humide... plutôt inconfortable. Mais le décor restera gravé dans nos souvenirs. Dans l'entrée, il y a un espèce d'hybride entre un rocket-car et une boîte à savon. Il y a une collection de nains de jardin dont la plupart sont décapités et amochés. Dans la chambre, une vieille scie rouillée qui pend au-dessus de nos têtes. La douche est dans un bâtiment dans la cour (j'ai sauté une journée). Mais passé le choc initial, en soirée la dame nous a offert du thé (oh que ça a fait du bien) et un autre client de la place (un régulier, incroyable) s'est mis à jaser avec nous, monsieur cultivé et sympathique... et finalement ça a été une soirée plutôt agréable vu la bonne compagnie. Et le lendemain, la dame nous a donné l'équivalent d'un pain au complet pour nos lunchs.
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